Le groupe ATC A02 comprend des médicaments utilisés pour traiter les troubles de l'acidité, tels que les brûlures d'estomac et le reflux gastro-œsophagien. En France, ces troubles sont assez courants, touchant environ 20% de la population.
Les médicaments du groupe A02 agissent en neutralisant l'acide gastrique ou en réduisant sa production. Les antiacides sont des exemples de médicaments qui neutralisent l'acide gastrique. Ils contiennent des sels d'aluminium, de magnésium ou de calcium qui réagissent avec l'acide pour former un sel neutre et de l'eau.
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont un autre type de médicament du groupe A02. Ils agissent en bloquant la production d'acide dans les cellules pariétales de l'estomac. Les IPP sont souvent prescrits pour traiter le reflux gastro-œsophagien chronique ou les ulcères gastriques.
En France, les IPP sont largement prescrits pour traiter les troubles de l'acidité. Selon une étude menée en 2018, environ 10% des adultes français ont reçu une prescription d'IPP au cours des 12 derniers mois.
Cependant, il est important de noter que les IPP peuvent avoir des effets secondaires indésirables à long terme, tels que des fractures osseuses et une augmentation du risque d'infections gastro-intestinales. Par conséquent, il est recommandé aux patients prenant des IPP à long terme d'être régulièrement suivis par leur médecin et d'envisager des alternatives si possible.
En plus des médicaments du groupe A02, il existe également des mesures non médicamenteuses qui peuvent aider à réduire les troubles de l'acidité. Par exemple, éviter les aliments épicés et gras, manger lentement et en petites quantités, et éviter de se coucher immédiatement après avoir mangé.
En conclusion, le groupe ATC A02 comprend des médicaments utilisés pour traiter les troubles de l'acidité tels que les brûlures d'estomac et le reflux gastro-œsophagien. Les antiacides et les IPP sont deux types courants de médicaments du groupe A02. Bien que largement prescrits en France, il est important de noter que les IPP peuvent avoir des effets secondaires indésirables à long terme. Les patients doivent être régulièrement suivis par leur médecin et envisager des alternatives si possible.