Le groupe ATC L04AX comprend des médicaments immunosuppresseurs autres que les corticostéroïdes, les anticorps monoclonaux et les inhibiteurs de la calcineurine. Ces médicaments sont utilisés pour prévenir le rejet d'organes transplantés et pour traiter certaines maladies auto-immunes.
En France, ces médicaments sont prescrits sous surveillance étroite en raison de leurs effets secondaires potentiellement graves. En 2019, environ 2 500 patients ont reçu un traitement immunosuppresseur autre que les corticostéroïdes pour une transplantation d'organe.
Les principaux médicaments du groupe L04AX sont le mycophénolate mofétil, l'azathioprine et le cyclophosphamide. Le mycophénolate mofétil est utilisé pour prévenir le rejet de greffe chez les patients transplantés rénaux, cardiaques ou hépatiques. L'azathioprine est également utilisée dans la transplantation d'organes mais aussi dans le traitement des maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn. Le cyclophosphamide est utilisé dans le traitement du lupus érythémateux disséminé et de certains types de cancer.
Ces médicaments agissent en supprimant l'activité du système immunitaire afin d'éviter qu'il ne rejette l'organe transplanté ou qu'il ne s'attaque aux tissus sains du corps dans le cas des maladies auto-immunes. Cependant, cette suppression immunitaire peut également augmenter le risque d'infections et de certains types de cancer.
Il est important que les patients prenant ces médicaments soient étroitement surveillés par leur médecin traitant. Des analyses de sang régulières sont nécessaires pour surveiller le nombre de globules blancs et d'autres paramètres sanguins afin de détecter tout signe d'infection ou d'effets secondaires indésirables.
En conclusion, le groupe ATC L04AX comprend des médicaments immunosuppresseurs importants pour prévenir le rejet d'organes transplantés et traiter certaines maladies auto-immunes. Cependant, leur utilisation doit être étroitement surveillée en raison des risques potentiels d'effets secondaires graves. Les patients doivent être conscients des risques associés à ces médicaments et travailler en étroite collaboration avec leur médecin pour assurer une surveillance adéquate.