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ACICLOVIR MYLAN 250 mg, poudre pour solution injectable (IV) - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ACICLOVIR MYLAN 250 mg, poudre pour solution injectable (IV)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ACICLOVIR MYLAN 250 mg, poudre pour solution injectable (I.V.)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Aciclovir....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............250­.00 mg

Pour un flacon de poudre.

Excipient à effet notoire : sodium.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable (I.V.).

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Chez le sujet immunodéprimé :

Infections à virus Varicelle Zona (VZV),

Infection à virus Herpes Simplex (HSV).

Chez le sujet immunocompétent :

Infections à VZV

· Zona grave par l'extension ou par l'évolutivité des lésions,

· Varicelle chez la femme enceinte dont l’éruption survient dans les8 à 10 jours avant l’accouchement,

· Varicelle du nouveau-né,

· Le nouveau-né avant toute éruption, lorsque la mère a débuté unevaricelle dans les 5 jours précédents et les 2 jours suivantl’accou­chement,

· Formes graves de varicelle chez l’enfant de moins de 1 an,

· Varicelle compliquée, en particulier de pneumopathie varicelleuse,

Infections à HSV

· Primo-infection génitale herpétique sévère,

· Traitement des gingivo-stomatites herpétiques aigües, lorsque la gênefonctionnelle rend la voie orale impossible,

· Traitement du syndrome de Kaposi Juliusberg,

· Traitement de la méningo-encéphalite herpétique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Les posologies sont indiquées ci-dessous chez les patients normo-rénaux.Chez les patients présentant une fonction rénale altérée, une adaptationposo­logique est nécessaire en fonction du degré d’insuffisance rénale (voirparagraphe posologie chez l’insuffisant rénal).

Concernant les recommandations relatives à la durée du traitement, voirparagraphe durée de traitement.

Posologie chez les patients normo-rénaux

· Chez l’adulte

o Infections à virus Varicelle Zona (VZV) : 10 mg/kg toutes les 8 heures,15 mg/kg toutes les 8 heures chez la femme enceinte.

o Infections à virus Herpes Simplex (HSV) (sauf méningo-encéphalite) :5 mg/kg toutes les 8 heures.

o Méningo-encéphalite herpétique : 10 mg/kg toutes les 8 heures.

Chez les patients obèses recevant une dose d’aciclovir par voieintraveineuse calculée sur la base du poids corporel réel, des concentration­splasmatiques plus élevées peuvent être obtenues (voir rubrique 5.2).

Une diminution de la posologie chez les patients obèses et particulièremen­tchez ceux ayant une insuffisance rénale et les sujets âgés doit êtreenvisagée.

Population pédiatrique

· Chez l’enfant de plus de 3 mois

Chez l’enfant entre 3 mois, et 12 ans, la posologie doit être calculéeen fonction de la surface corporelle :

o Infection à HSV (sauf méningo-encéphalite) ou VZV : 250 mg/m2 toutesles 8 heures (soit environ 10 mg/kg toutes les 8 heures).

o Méningo-encéphalite à HSV ou infection à VZV sévère chez l'enfantimmuno­déprimé : 500 mg/m2 toutes les 8 heures (soit environ 20 mg/kg toutesles 8 heures).

· Chez le nouveau-né

Chez les nouveau-nés et nourrissons jusqu’à 3 mois, la posologie estcalculée sur la base du poids corporel.

o Herpès néonatal connu ou suspecté, le schéma recommandé est de20 mg/kg de poids corporel par voie IV toutes les 8 heures pendant 21 jourspour une maladie disséminée et du SNC, ou pendant 14 jours pour une maladielimitée à la peau et aux muqueuses.

Posologie chez l’insuffisant rénal

L’intervalle entre deux administrations et la posologie seront adaptésselon la clairance de la créatinine en mL/min pour les adultes et lesadolescents et en mL/min/1,73m2 pour les nourrissons et les enfants de moins de13 ans. La prudence est recommandée lors de l’administration d’aciclovirIV en perfusion à des patients présentant une fonction rénale altérée. Chezles patients, il faut particulièrement veiller à ce qu’un apport hydriquesuffisant soit assuré.

Les adaptations posologiques suivantes sont proposées.

Adaptation posologique chez l’adulte et l’adolescent présentant unefonction rénale altérée :

Clairance de la créatinine

Dose unitaire et fréquence d’administration recommandées parindication

Infections à HSV (sauf méningoencéphalite)

Infections à VZV Méningoencéphalite herpétique

25 à 50 mL/min

5 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures

10 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures

10 à 25 mL/min

5 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures

10 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures

0 (anurie) à 10 mL/min

2,5 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures

5 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures

Patients hémodialysés

2,5 mg/kg ou 5 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures aprèsl’hémodialyse

2,5 mg/kg ou 5 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures aprèsl’hémodialyse

Adaptation posologique chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-néprésentant une fonction rénale altérée :

Clairance de la créatinine

Dose unitaire et fréquence d’administration recommandées par âge et parindication

Chez le nourrisson et l’enfant de 3 mois ou plus

Infection néonatale à HSV

Infection à HSV (sauf méningoencéphalite herpétique)

Infection à VZV

Méningoencéphalites herpétiques Infection sévères à VZV

25 à 50 mL/min/1,73m2

250 mg/m2 de surface corporelle ou* 10 mg/kg de poids corporel toutes les12 heures

500 mg/m2 de surface corporelle ou* 20 mg/kg de poids corporel toutes les12 heures

20 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures

10 à 25 mL/min/1,73m2

250 mg/m2 de surface corporelle ou* 10 mg/kg de poids corporel toutes les24 heures

500 mg/m2 de surface corporelle ou* 20 mg/kg de poids corporel toutes les24 heures

20 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures

0 (anurie) à

10 mL/min/1,73m2

125 mg/m2 de surface corporelle ou* 5 mg/kg de poids corporel toutes les24 heures

250 mg/m2 de surface corporelle ou* 10 mg/kg de poids corporel toutes les12 heures

10 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures

Patients hémodialysés

125 mg/m2 de surface corporelle ou* 5 mg/kg de poids corporel toutes les24 heures et après l’hémodialyse

250 mg/m2 de surface corporelle ou* 10 mg/kg de poids corporel toutes les24 heures et après l’hémodialyse

10 mg/kg de poids corporel toutes les 24 heures et aprèsl’hémodialyse

*Pour rappel la posologie doit être calculée en fonction de la surfacecorporelle chez le nourrisson et l’enfant entre 3 mois et 12 ans et sur labase du poids corporel chez les nouveau-nés et les nourrissons jusqu’à3 mois.

· Chez le sujet âgé

La possibilité d’une insuffisance rénale chez le sujet âgé doit êtreprise en compte et la posologie sera adaptée en fonction de la clairance de lacréatinine (voir paragraphe « Posologie chez l’insuffisant rénal »).

Un apport hydrique suffisant doit particulièrement être assuré.

Durée du traitement

La durée du traitement est en général de 5 jours, mais elle peut êtreajustée en fonction de l’état du patient et de la réponse au traitement. Ladurée est :

· de 8 à 10 jours pour les infections à virus Varicelle Zona.

· de 10 jours pour le traitement de la méningo-encéphalite herpétique,elle doit être adaptée suivant l'état du malade et de sa réponse autraitement.

· de 5 à 10 jours pour les autres infections à virus Herpes simplex.

· de 14 jours pour le traitement de l'herpès néonatal pour des infectionscutanéo-muqueuses (peau-yeux-bouche),

· de 21 jours pour le traitement de l’herpès néonatal pour une maladiedisséminée ou du système nerveux central.

La durée du traitement prophylactique par aciclovir IV est déterminée parla durée de la période à risque.

Mode d’administration

Voie intraveineuse stricte.

Chaque dose sera injectée par voie intraveineuse (par pompe ou perfusion) enune heure minimum.

Pour les instructions concernant la reconstitution et la dilution dumédicament avant administration, voir rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Les comprimés, les suspensions et les poudres pour solution injectable (IV)d’aciclovir sont contre indiqués chez les patients avec une hypersensibili­téconnue à l’aciclovir, au valaciclovir ou à l’un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Ce médicament ne constitue pas un traitement, ni une prévention desdouleurs post-zostériennes.

L’utilisation concomitante d’autres médicaments néphrotoxiques augmentele risque d’insuffisance rénale. La prudence est requise en casd’administration d’aciclovir par voie IV avec d’autres médicamentsnép­hrotoxiques.

La survenue d’une douleur rénale doit faire envisager une insuffisancerénale et un arrêt du traitement.

Précautions d’emploi

Etat d'hydratation du patient

Un apport hydrique suffisant doit être particulièrement assuré pour lespatients à risque de déshydratation, notamment les personnes âgées, ainsique chez les patients recevant de l’aciclovir par voie IV ou des dosesélevées d’aciclovir par voie orale.

Patient insuffisant rénal et sujet âgé

L’aciclovir étant éliminé par voie rénale, la posologie doit êtreadaptée suivant la clairance de la créatinine (voir rubrique 4.2).

Les sujets âgés sont susceptibles de présenter une fonction rénalediminuée et par conséquent une réduction de la posologie d’aciclovir doitêtre considérée chez ces patients.

Des troubles neurologiques (voir rubrique 4.8) sont susceptibles de survenirplus fréquemment chez les patients ayant une insuffisance rénale et chez lessujets âgés dont la fonction rénale est potentiellement diminuée.

Les sujets âgés et/ou insuffisants rénaux doivent être étroitementsur­veillés afin d’identifier ces effets indésirables neurologiques, qui sontgénéralement réversibles après arrêt du traitement (voirrubrique 4.8).

Précautions liées à l’administration intraveineuse

Les administrations intraveineuses doivent être réalisées en perfusionpendant une heure au minimum afin d’éviter la précipitation d’aciclovirdans les reins ; les injections rapides ou en bolus doivent être évitées.

Lors d’une administration en poche de perfusion, la solution reconstituéed’a­ciclovir doit être diluée en veillant à ne pas dépasser laconcentration maximale de 5mg/mL d’aciclovir par poche (voir rubriques4.8 et 6­.6).

Pour les patients recevant de l’aciclovir en perfusion IV à des dosesélevées (par exemple pour traiter une encéphalite herpétique), une attentionparti­culière doit être prêtée à la fonction rénale, tout particulièremen­tlorsque les patients sont déshydratés ou présentent une altération de lafonction rénale. La solution reconstituée d’aciclovir pour perfusion IV a unpH approximatif de 11,0 et ne doit pas être administrée par voie orale.

Des cas d’erreur de dilution ont été signalés lors de l’administrationde l’aciclovir par voie injectable. Il importe de respecter scrupuleusementles modalités de reconstitution et de dilution lors de l’administration del’aciclovir en poche de perfusion (voir rubrique 6.6).

Traitement prolongé

Un traitement prolongé ou des administrations répétées en aciclovir chezdes patients sévèrement immunodéprimés peuvent conduire à une sélection desouches de virus à sensibilité diminuée à l’aciclovir, qui peut entraînerune absence de réponse au traitement continu par l’aciclovir (voirrubrique 5.1).

Excipient à effet notoire

Ce médicament contient 28 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à 1,4%de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g desodium par adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations à prendre en compte

· Autres médicaments néphrotoxiques

Risque de majoration de la néphrotoxicité

L’utilisation concomitante de médicaments avec une toxicité rénalepropre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association estnécessaire, une surveillance biologique de la fonction rénale doit êtrerenforcée.

L’aciclovir est éliminé principalement sous forme inchangée dansl’urine par sécrétion tubulaire rénale active.

Tout médicament administré simultanément entrant en compétition par cemécanisme peut augmenter les concentrations plasmatiques de l’aciclovir.

Le probénécide et la cimétidine augmentent l’ASC de l’aciclovir par cemécanisme et réduisent la clairance rénale de l’aciclovir

Cependant aucune adaptation de dose n’est nécessaire en raison du largeindex thérapeutique de l’aciclovir.

Chez les patients recevant de l’aciclovir par voie intraveineuse, laprudence est nécessaire en cas de co-administration de médicaments qui entrenten compétition avec l’aciclovir pour l’élimination, en raison del’augmentation potentielle des taux plasmatiques de l’un ou de l’ensembledes médicaments ou de leurs métabolites.

Des augmentations des ASC plasmatiques de l’aciclovir et du métaboliteinactif du mycophénolate mofétil, un agent immunosuppresseur utilisé chez despatients transplantés, ont été observées lors d’une co-administration deces médicaments.

Une attention particulière est également nécessaire (avec la surveillancedes modifications de la fonction rénale) en cas d’administration concomitantede l’aciclovir par voie intraveineuse avec des médicaments qui affectentd’autres aspects de la physiologie rénale (par exemple ciclosporine,ta­crolimus).

· Lithium

Si du lithium est administré de façon concomitante à des doses élevéesd’aciclovir par voie IV, la lithémie devra être étroitement surveillée enraison d’un risque de toxicité du lithium.

· Théophylline

Des augmentations d’environ 50 % de l’ASC de la théophylline totaleadministrée ont été montrées dans une étude clinique réalisée chez5 sujets mâles lors de l’administration concomitante d’aciclovir. Undosage des concentrations plasmatiques est recommandé lors d’uneco-administration avec l’aciclovir.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène dans une seule espèce et à posologie très élevée.

Un registre de grossesse post-commercialisation a documenté les issues degrossesses de femmes exposées à l’aciclovir (quelle que soit la formeutilisée). Les données du registre n’ont pas montré une augmentation dunombre de malformations chez les femmes exposées à l’aciclovir par rapportà la population générale et aucune malformation n’a montré de caractèreexcep­tionnel ou récurrent pour suggérer une cause commune.

Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifierl'absence de risque.

L’utilisation de l’aciclovir au cours de la grossesse ne doit êtreenvisagée que si les bénéfices escomptés sont supérieurs aux risquespotentiels encourus.

Allaitement

Suite à l’administration orale de 200 mg d’aciclovir cinq fois parjour, l’aciclovir a été détecté dans le lait maternel à desconcentrations allant de 0,6 à 4,1 fois les taux plasmatiques correspondants.Ces concentrations pourraient potentiellement exposer les nourrissons allaitésà des doses d’aciclovir allant jusqu’à 0,3 mg/kg/jour.

Compte tenu des éléments ci-dessus et de la gravité des affectionsdestinées à être traitées par l’aciclovir en voie injectable,l'a­llaitement est à proscrire.

Fertilité

Voir études cliniques.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’aciclovir pour solution injectable (IV) est habituellement utilisé chezles patients hospitalisés et l’information sur l’aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines n’est généralement passignificative.

Aucune étude n’a été menée afin d’évaluer les effets del’aciclovir sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser desmachines.

4.8. Effets indésirables

Les classes de fréquence attribuées aux effets indésirables ci-dessous ontété établies sur la base des données des essais cliniques pour classer leseffets indésirables en sachant que cette incidence peut varier en fonction del’indication.

La fréquence des autres effets indésirables n’a pu être estimée àpartir des notifications spontanées en raison de l’absence de donnéesappropriées pour le calcul de leur fréquence.

La convention suivante a été utilisée pour la classification des effetsindésirables en fonction de leur fréquence :

Très fréquent ≥1/10 ; fréquent ≥ 1/100 et < 1/10 ; peu fréquent≥ 1/1000 et < 1/100 ; rare ≥ 1/10000 et < 1/1000 ; très rare <1/10000.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence non déterminée : Thrombopénie, leucopénie

Affections du système immunitaire

Fréquence non déterminée : Réactions anaphylactiques

Affections du système nerveux

Fréquence non déterminée : Céphalées, sensations ébrieuses

Des troubles de l’équilibre, une ataxie et une dysarthrie peuvent êtreassociés ou s’observer isolément et témoigner d’un syndromecérébe­lleux.

Des troubles neurologiques parfois sévères pouvant réaliser un tableaud’encép­halopathie et comporter, confusion, agitation, tremblements,my­oclonies, convulsions, hallucinations, psychose, somnolence, coma sontpossibles.

Une régression complète est habituelle à l’arrêt du traitement.

Ces signes neurologiques sont habituellement observés chez des insuffisantsrénaux ayant reçu des doses supérieures à la posologie recommandée ou despatients âgés (voir rubrique 4.4). Ils peuvent cependant être observés enl’absence de ces facteurs favorisants. La présence de ces symptômes doitfaire rechercher un surdosage (voir rubrique 4.9).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence non déterminée : Dyspnées

Affections gastro-intestinales

Fréquent : Nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales

Affections hépatobiliaires

Fréquent : Augmentation réversible de la bilirubine et des enzymeshépatiques sériques

Fréquence non déterminée : Atteinte hépatique aigüe

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : Prurit, éruption cutanée, urticaire

Cas isolés d’œdème de Quincke

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent : Augmentation de l’urée et de la créatinine sanguines.

Les augmentations rapides des taux plasmatiques d’urée et de créatininepou­rraient être liées aux pics de concentration plasmatique, ainsi qu’àl’état d’hydratation du patient. Afin d’éviter cet effet, le médicamentne doit pas être administré par injection intraveineuse en bolus mais enperfusion lente sur une période d’une heure (voir rubrique 4.2).

Fréquence non déterminée : insuffisance rénale aiguë, notamment chez lesujet âgé ou insuffisant rénal en cas de dépassement de la posologie,douleur rénale.

La douleur rénale peut être associée à une insuffisance rénale (voirrubrique 4.4).

Le risque d’insuffisance rénale aiguë est favorisé par toute situationde surdosage et/ou de déshydratation, ou par l'association avec desmédicaments néphrotoxiques. Ces facteurs de risque doivent être recherchés,quel que soit l'âge du patient.

Le risque d’insuffisance rénale peut être évité en respectant lesposologies, les précautions d’emploi (notamment le maintien d’unehydratation adéquate) et une vitesse d’administration lente (voir rubriques4.2, 4.4).

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fréquence non déterminée : Fatigue, fièvre

Fréquent : Lésions cutanées inflammatoires ou phlébite au sited’injection, pouvant exceptionnellement aller jusqu'à la nécrose, en casd’extravasation ou de dilution insuffisante de la solution.

Ces lésions inflammatoires sont liées au pH alcalin de cemédicament. Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Signes et symptômes

Un surdosage en aciclovir administré par voie intraveineuse a conduit à uneaugmentation de la créatinine sérique, de l’urée sanguine et par la suiteà une insuffisance rénale. Des effets neurologiques tels que confusion,hallu­cinations, agitation, convulsions et coma ont été décrits associés ausurdosage.

Prise en charge

Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter toutsigne de toxicité. L’hémodialyse accroît de façon significativel’é­limination de l’aciclovir de la circulation sanguine et pourra de cefait être envisagée comme option de prise en charge en cas de surdosagesympto­matique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE, code ATC :J05AB01.

L'aciclovir est un inhibiteur spécifique des herpes virus, avec uneactivité in vitro sur les virus Herpes simplex (HSV) types 1 et 2,Varicelle-zona (VZV).

L'aciclovir après avoir été phosphorylé en aciclovir triphosphate inhibela synthèse de l'ADN viral. La première étape de la phosphorylation estassurée uniquement par une enzyme virale spécifique.

Pour les virus HSV et VZV, il s'agit d'une thymidine kinase virale qui estprésente uniquement dans les cellules infectées par le virus.

La phosphorylation de l'aciclovir monophosphate en di- et tri- phosphate estassurée par des kinases cellulaires. L'aciclovir triphosphate est un inhibiteurcom­pétitif sélectif de l'ADN polymérase virale, et l'incorporation de cetanalogue nucléosidique stoppe l'élongation de la chaine d'ADN, interrompantainsi la synthèse d'ADN viral. La réplication virale est donc bloquée.

Du fait de sa double sélectivité, l'aciclovir n'interfère pas avec lemétabolisme des cellules saines.

L'étude d'un grand nombre d'isolats cliniques lors de traitement curatif oupréventif par l'aciclovir a montré qu'une diminution de la sensibilité àl'aciclovir est extrêmement rare chez le sujet immunocompétent. Chez lessujets immunodéficients, (tels que transplantés d'organe ou de moelle osseuse,sujets recevant une chimiothérapie anticancéreuse et sujets infectés par levirus de l'immunodéficience humaine (VIH)) une diminution de sensibilité aété mise en évidence de façon occasionnelle.

Les rares résistances observées sont généralement dues à une thymidinekinase virale déficiente et se traduisent par une moindre virulence. Quelquescas de diminution de sensibilité à l'aciclovir ont été observés suite àune modification soit de la thymidine kinase, soit de l'ADN polymérase virale.La virulence de ces virus ne semble pas modifiée.

Etudes cliniques

Il n’y a pas d’information sur l’effet des formes orales ou injectables(IV) d’aciclovir sur la fertilité chez la femme.

Dans une étude sur 20 patients de sexe masculin avec un nombre despermatozoïdes normal, l’aciclovir administré par voie orale à des dosesallant jusqu’à 1 g par jour pour une durée jusqu’à 6 mois n’a pasmontré avoir d’effet cliniquement significatif sur le nombre despermatozoïdes, leur mobilité et leur morphologie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'administration I.V. peut entraîner des concentrations très élevées etnéphrotoxiques. L'apport d'aciclovir doit se faire lentement (en une heureminimum).

Chez les adultes, les concentrations maximales moyennes à l’étatd’équilibre (Cssmax) après une perfusion d’une heure de 2,5 mg/kg,5 mg/kg et 10 mg/kg étaient respectivement de 22,7 micromola­ires(5,1 micro­grammes/ml), 43,6 micromolaires (9,8 microgram­mes/ml) et92 micromolaires (20,7 microgram­mes/ml). Les niveaux correspondantsré­siduels (Cssmin) 7 heures plus tard étaient de 2,2 micromola­ires(0,5 micro­gramme/ml), 3,1 micromolaires (0,7 microgram­me/ml) et10,2 micromo­laires (2,3 microgram­mes/ml), respectivement. Chez les enfants de plus d’1 an, des valeurs moyennes similaires du picplasmatique (Cssmax) et résiduelles (Cssmin) ont été observées lorsqu’unedose de 250 mg/m2 a été remplacée par une dose de 5 mg/kg et qu’une dosede 500 mg/m2 a été remplacée par une dose de 10 mg/kg. Chez les nouveau-nés (0 à 3 mois) traités par des doses de 10 mg/kgadminis­trées par perfusion d’une heure toutes les 8 heures, la Cssmaxobservée était de 61,2 micromolaires (13,8 microgram­mes/ml) et la Cssminétait de 10,1 micromolaires (2,3 microgram­mes/ml). Dans un groupe distinctde nouveau-nés traités par 15 mg/kg toutes les 8 heures, des augmentationsdes concentrations plasmatiques approximativement proportionnelles à la doseadministrée ont été observées, avec une Cmax de 83,5 micromola­ires(18,8 micro­grammes/ml) et une Cmin de 14,1 micromola­ires(3,2 micro­grammes/ml). Distribution

L'aciclovir diffuse dans les tissus notamment cerveau, reins, poumons, foie,muscles, sécrétions vaginales, liquide vésiculaire herpétique.

Les taux dans le liquide céphalorachidien sont environ 50 % desconcentrations plasmatiques.

L'aciclovir est peu lié aux protéines plasmatiques (9 à 33 %) et desinteractions médicamenteuses impliquant un déplacement de l’aciclovir de sessites de liaison ne sont pas attendues.

Biotransformation

L’aciclovir est peu métabolisé. Le principal métabolite, la9-(carboxymétho­xyméthyl) guanine, possède de faibles propriétésanti­virales.

Élimination

Chez l’adulte, la demi-vie plasmatique terminale de l’aciclovir aprèsadministration de aciclovir IV est d’environ 2,9 heures.

La voie majeure d'élimination est rénale. La clairance rénale del'aciclovir est substantiellement supérieure à la clairance de la créatinine,ce qui indique que la sécrétion tubulaire, en plus de la filtrationglo­mérulaire contribue à l'élimination rénale du médicament. La9-(carboxymétho­xyméthyl) guanine, seul métabolite important de l'aciclovirre­présente environ 10 – 15 % de la dose administrée retrouvée dansl'urine. Lorsque l'aciclovir est administré une heure après 1 gramme deprobénécide, la demi-vie terminale et l'aire sous la courbe de laconcentration plasmatique en fonction du temps (ASC) sont augmentées de 18 %et 40 % respectivement. Les deux tiers de l'aciclovir sont ainsi éliminéssous forme inchangée et les quantités d'aciclovir et de métabolitesre­trouvées dans les urines de 24 heures sont comprises entre 70 et 99 % dela dose injectée.

La demi-vie plasmatique terminale chez les nouveau-nés (0 à 3 mois)traités par des doses de 10 mg/kg administrées par perfusion d’une heuretoutes les 8 heures, était de 3,8 heures.

Chez les sujets âgés, la clairance corporelle totale diminue avecl'augmentation de l’âge et est associée à une diminution de la clairance dela créatinine, bien qu’il y ait peu de changement de la demi-vie terminaleplas­matique.

Chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique, la demi-vieterminale moyenne était de 19,5 heures. La demi-vie moyenne de l'aciclovirétait de 5,7 heures pendant l'hémodialyse. Les taux plasmatiques d'acicloviront diminué d'environ 60 % pendant la dialyse.

Dans une étude clinique réalisée chez des patientes souffrant d'obésitémorbide (n = 7), traitées avec une dose d’aciclovir IV calculée sur la basede leur poids réel, les concentrations plasmatiques étaient environ le doublede celles des patientes de poids normal (n = 5) (ce qui était cohérent avec ladifférence de poids corporel entre les 2 groupes de patientes).

5.3. Données de sécurité préclinique

Tératogénicité

Dans des tests standard internationalement reconnus, l’administrati­onsystémique d’aciclovir n’a pas montré d’effets tératogènes ouembryotoxiques chez le lapin, le rat ou la souris. Dans des tests nonstandardisés chez les rats, des anomalies fœtales ont été observées maisuniquement suite à des doses élevées administrées par voie sous-cutanéetelles qu’elles provoquent une toxicité maternelle. La pertinence clinique deces résultats est inconnue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Hydroxyde de sodium.

6.2. Incompati­bilités

En raison du risque de cristallisation de ce médicament et en cas detraitement intraveineux associé, il est préférable d'éviter d'injecterplusieurs spécialités en même temps dans une même tubulure ou a fortiori deles mélanger dans une même perfusion.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

Avant ouverture : 3 ans

Après reconstitution : la stabilité physicochimique du produit reconstituéa été démontrée pendant 24 heures à une température ne dépassant pas25°C. Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit êtreutilisé immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées etconditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèventde la seule responsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pasdépasser 12 heures à une température ne dépassant pas 25°C, saufreconstitution réalisée en condition d'asepsie dûment contrôlées etvalidées.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant ouverture : A conserver à une température ne dépassantpas 25°C.

Après reconstitution : A conserver à une température ne dépassantpas 25°C.

Ne pas mettre au réfrigérateur.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

250 mg de poudre en flacon (verre type I) de 10 ml avec bouchon enbromobutyl et capsule d'aluminium : boîte de 1, de 5 ou de 10.

250 mg de poudre en flacon (verre type I) de 10 ml avec bouchon enbromobutyl et capsule d'aluminium et set de transfert en polystyrène cristal etaiguille en inox (enveloppé dans une coque fermée par une feuille de papierpelable) : boîte de 1, de 5 ou de 10.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La stabilité du produit à une température ne dépassant pas 25°C a étévérifiée pour les liquides de perfusion suivants :

· Solution de chlorure de sodium (0,45 et 0,9 %)

· Solution de chlorure de sodium (0,18 %) et de glucose (4 %)

· Solution de chlorure de sodium (0,45 %) et de glucose (2,5 %)

· Solution injectable de Ringer.

La reconstitution et la dilution de l'aciclovir doivent avoir lieu justeavant l'injection ; les solutions reconstituées, partiellement utilisées lorsd'une administration, ne doivent pas être réemployées lors des injectionssui­vantes. La solution ne sera pas utilisée en cas d'apparition d'un trouble oud'une cristallisation ; elle ne doit pas être réfrigérée.

Mode d'utilisation du flacon SANS set de transfert :

Reconstituer le contenu du flacon de 250 mg avec 10 ml d'eau pourpréparations injectables ou une solution de chlorure de sodium isotonique.Après reconstitution avec de l'eau p.p.i., le pH de la solution est comprisentre 10,7 et 11,7.

La solution une fois reconstituée peut être administrée en IV en 1 heureminimum, en perfusion avec une poche de perfusion après dilution ou avec unepompe à débit constant.

Modalités d’administration avec poche de perfusion

Lors d’une administration avec une poche de perfusion, la solutionrecon­stituée doit être diluée dans un volume suffisant de liquide deperfusion afin d’obtenir une concentration maximale en aciclovir de 5 mg/mlde liquide de perfusion (voir rubriques 4.4 et 4.8).

1) Reconstitution du contenu du flacon d’Aciclovir Mylan

Liquide de reconstitution

Eau ppi ou solution de chlorure de sodium isotonique

Volume de reconstitution

10 mL

Concentration après reconstitution

25 mg/mL

2) Dilution dans la poche de perfusion*

Concentration maximale en aciclovir après dilution

NB : Le nombre de poches dépend de la dose (voir exemples ci-après).

5 mg/mL

3) Administration avec la poche de perfusion

Temps de perfusion

1 heure minimum

*Pour les adultes, il est recommandé d’utiliser des poches de perfusion de100 mL de liquide de perfusion, même si la concentration obtenue en aciclovirest largement inférieure à 5 mg/mL.

Ainsi, une poche de perfusion de 100 mL peut être utilisée pour une doseentre 250 et 500 mg d’Aciclovir Mylan, poudre pour solution injectable (IV).Une seconde poche doit être utilisée pour des doses supérieures à 500 mg etpouvant aller jusqu’à 1000 mg.

Pour les enfants et les nouveau-nés, afin d’avoir un volume de perfusionminimal, il est recommandé de prélever 4 mL de solution reconstituée(co­rrespondant à une dose de 100 mg d’aciclovir), et de les ajouter dans20 mL de liquide de perfusion.

· Exemples de recommandations :

o Cas d’un adulte :

Dose d’aciclovir

Nombre nécessaire de flacons à reconstituer

Nombre de poches de 100 mL de liquide de perfusion à utiliser

Volume à prélever dans le flacon de solution reconstituée

Concentration en aciclovir obtenue dans la(les) poche(s)

Ex d’une dose de 100 mg

1 flacon de 250 mg

1

4 mL

1 mg/mL

Ex d’une dose de 250 mg

1 flacon de 250 mg

1

10 mL

2,5 mg/mL

Pour des doses ≥ 500 mg, privilégier également l’utilisation deflacons à 500 mg, en complément des flacons à 250 mg, afin d’adapter aumieux le nombre nécessaire de flacons.

o Cas d’un enfant et nouveau-né :

Dose d’aciclovir

Nombre nécessaire de flacons à reconstituer

Nombre de poches de 20 ml de liquide de perfusion

à utiliser

Volume à prélever dans le flacon de solution reconstituée

Concentration en aciclovir obtenue dans la(les) poche(s)

Ex d’une dose de 50 mg

1 flacon de 250 mg

1

2 mL

2,5 mg/mL

Ex d’une dose de 100 mg

1 flacon de 250 mg

1

4 mL

5 mg/mL

Ex d’une dose de 250 mg

1 flacon de 250 mg

3

Par exemple :

· 4 mL à injecter dans une 1ère poche

· 4 mL à injecter dans une 2ème poche

· 2 mL à injecter dans une 3ème poche

· 5 mg/mL

· 5 mg/mL

· 2,5 mg/mL

Ces tableaux sont donnés à titre indicatif comme exemples. En effet, ledosage d’Aciclovir Mylan, poudre pour solution injectable (IV), le volume dela poche de perfusion, ainsi que le volume à prélever de solutionrecon­stituée est à déterminer et à adapter au cas par cas selon la posologieprescrite d’Aciclovir Mylan injectable tout en veillant à ne pas dépasser laconcentration maximale en aciclovir de 5 mg/mL dans la poche.

Modalités d’administration avec pompe à débit constant

1) Reconstitution du contenu du flacon d’Aciclovir Mylan

Liquide de reconstitution

Eau ppi ou solution de chlorure de sodium isotonique

Volume de reconstitution

10 mL

Concentration après reconstitution

25 mg/mL

2) Administration avec la pompe à débit constant

Temps de perfusion

1 heure minimum

Mode d'utilisation du flacon AVEC set de transfert :

Le système de transfert est un dispositif à usage unique, qui facilite lareconstitution et le transfert de la solution injectable d'ACICLOVIR MYLAN dansune poche de perfusion avec site d'injection.

Le volume de la poche de perfusion doit être adapté au nombre de flaconsd'ACICLOVIR MYLAN I.V. à diluer : le but est d'obtenir une solution d'aciclovirdont la concentration est au maximum de 5 mg/ml.

NOMBRE MAXIMUM DE FLACONS D'ACICLOVIR MYLAN I.V. 250 mg A DILUER

VOLUME DE LA POCHE

1

50 ml

2

100 ml

5

250 ml

10

500 ml

La solution une fois reconstituée peut être administrée en perfusion I.V.ou avec une pompe à débit constant, en 1 heure minimum.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN S.A.S.

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 346 670 4 6 : 250 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml :boîte de 1.

· 34009 346 671 0 7 : 250 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml :boîte de 5.

· 34009 346 672 7 5 : 250 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml :boîte de 10.

· 34009 359 315 3 5 : 250 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml + setde transfert : boîte de 1.

· 34009 359 317 6 4 : 250 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml + setde transfert : boîte de 5.

· 34009 359 318 2 5 : 250 mg de poudre en flacon (verre) de 10 ml + setde transfert : boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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