Résumé des caractéristiques - ALFATIL 250 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ALFATIL 250 mg/5 ml, poudre pour suspension buvable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Céfaclor...................................................................................................................................250,00 mg
Pour une cuillère-mesure de 5 ml après reconstitution.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour suspension buvable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiquespharmacocinétiques du céfaclor.
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donnélieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériensactuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes sensibles lorsque cesinfections autorisent une antibiothérapie orale et à l'exclusion deslocalisations méningées, notamment:
· les infections ORL: angines documentées à streptocoqueA bêta-hémolytique, sinusites, otites;
· les infections respiratoires basses:
o surinfections des bronchites aiguës,
o exacerbations des bronchites chroniques,
o pneumopathies communautaires chez des sujets:
§ sans facteur de risque,
§ sans signe de gravité clinique,
§ en l'absence d'argument faisant craindre une résistance de S. pneumoniaeà la pénicilline,
§ en l'absence d'argument évocateur d'une pneumopathie atypique;
· les infections urinaires non compliquées, exceptées les prostatites etpyélonéphrites.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie orale.
PosologieChez le sujet aux fonctions rénales normales
Chez l'adulte, la posologie journalière habituelle est de 250 mg toutes leshuit heures, soit 750 mg/jour.
Pour des infections plus sévères ou celles dues à des bactéries desensibilité intermédiaire, les doses peuvent être doublées (500 mg toutesles huit heures, soit 1,5 g/jour).
Chez l'enfant, la posologie usuelle journalière recommandée est de20 mg/kg/jour, une dose toutes les huit heures. Pour des infections plussévères, en particulier les otites moyennes, et celles dues à des bactériesde sensibilité intermédiaire, des doses de 40 mg/kg/jour, divisées en troisprises, sont recommandées avec une dose maximale de 1 g/jour.
Chez le sujet insuffisant rénal
En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. Tableau).
Clairance de la créatinine (ml/min/1,73 m2) | Posologie quotidienne |
20 < Ccr < 40 | 500 mg toutes les 12 heures |
Ccr < 20 | réduite au tiers de la posologie normale ou à la moitié |
La durée de traitement est de 7 à 10 jours en moyenne pour l'ensemble desindications thérapeutiques, pouvant aller jusqu'à 14 jours pour lespneumopathies.
La durée de traitement des angines est de 10 jours.
Mode d’administration
L'administration se fait soit:
· avec une seringue pour administration orale de 5 ml graduée en mg deprincipe actif, particulièrement adaptée au petit enfant,
· soit avec une cuillère-mesure (5 ml) adaptée à l'enfant.
En cas d'administration avec la seringue graduée:
La dose se lit directement sur les graduations du piston de la seringue.Ainsi la dose indiquée correspond à la dose pour une prise.
Trois prises par 24 heures sont nécessaires.
S'assurer que le piston est complètement enfoncé et introduire la seringuedans le flacon.
Tirer sur le piston jusqu'à ce que le trait indiquant le volumecorrespondant à la dose prescrite apparaisse.
Par exemple, en cas de prescription d'une dose de 250 mg pour une prise, lepiston de la seringue sera tiré jusqu'à ce que la graduation 250 mg (5 ml)soit au niveau de lecture (collerette de la seringue), et ce, trois fois par24 heures.
En cas d'administration avec la cuillère-mesure: une mesure de 5 ml =250 mg de principe actif.
4.3. Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas d'allergie auxantibiotiques du groupe des céphalosporines.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales· La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt dutraitement.
· La prescription de céphalosporines nécessite un interrogatoirepréalable.
· L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle auxcéphalosporines dans 5 à 10 % des cas:
o l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chezles patients pénicillino-sensibles; une surveillance médicale stricte estnécessaire dès la première administration,
o l'emploi des céphalosporines et des pénicillines est à proscrireformellement chez les sujets ayant des antécédents d'allergie de typeimmédiat aux céphalosporines. En cas de doute, la présence du médecinauprès du patient est indispensable à la première administration afin detraiter l'accident anaphylactique possible.
o les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deuxtypes de substances peuvent être graves et parfois fatales.
· Des colites pseudo-membraneuses ont été rapportées lorsd'antibiothérapie à large spectre. Ce diagnostic doit être évoqué chez despatients ayant une diarrhée persistante au cours d'un traitement antibiotique.L'arrêt du traitement entraîne la guérison des troubles mineurs. Dans les cassévères, des mesures diagnostiques et thérapeutiques appropriées doiventêtre prises.
· En raison de la présence de saccharose, ce médicament estcontre-indiqué en cas d'intolérance au fructose, de syndrome de malabsorptiondu glucose et du galactose ou de déficit en sucrase-isomaltase.
Précautions d'emploi· En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie. (voir rubrique 4.2).
· Il est prudent de surveiller la fonction rénale en cours de traitement encas d'association du céfaclor avec des antibiotiques potentiellementnéphrotoxiques (aminosides en particulier) ou à des diurétiques typefurosémide ou acide étacrynique.
· Ce médicament contient du sodium: en tenir compte chez les personnessuivant un régime hyposodé strict.
· Ce médicament contient environ 3 g de saccharose par 5 ml de suspensionbuvable soit par cuillère-mesure ou par dose de 250 mg: en tenir compte dansla ration journalière.
· Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et,particulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
Examens paracliniques
· Une positivation du test de Coombs direct a été obtenue en cours detraitement par des β-lactamines. Ceci pourrait également survenir chez lessujets traités par le céfaclor.
· Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherchede glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'onutilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR:
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment desfluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescéphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesresponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'aapparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier de cetantibiotique. Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient devérifier l'absence de risque.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse sibesoin.
AllaitementLe passage dans le lait maternel est faible et les quantités ingéréestrès inférieures aux doses thérapeutiques. En conséquence, l'allaitement estpossible en cas de prise de cet antibiotique.
Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenuede diarrhée, de candidose, ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Ce médicament peut avoir une influence importante sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines notamment du fait de lasurvenue possible d’encéphalopathie (voir rubriques 4.4, 4.8, 4.9).
4.8. Effets indésirables
Tableau des effets indésirablesLe tableau ci-dessous présente les effets indésirables du céfaclor,identifiés après commercialisation. Les effets indésirables listésci-dessous sont classés en fonction de leur fréquence et de leur classe desystèmes d’organes.
Les fréquences des effets indésirables sont classées selon la conventionsuivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, <1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ;fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Système classe-organe | Rare | Fréquence indéterminée |
Affections du système immunitaire | choc anaphylactique( plus fréquentes chez les patients déjà sensibilisésà la pénicilline), réactions allergiques sévères du type syndrome de Stevens-Johnson etnécrolyse épidermique maladie sérique* | Réactions fébriles, éruptions cutanées, éruption morbilliforme,prurit,urticaires, œdème de Quincke |
Affections gastro-intestinales | Diarrhée, nausées, vomissements, candidoses. colite pseudomembraneuse | |
Affections hépato-biliaires | Elévation transitoire des transaminases (ALAT et ASAT) et des phosphatasesalcalines. | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Neutropénie, agranulocytose | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Prurit vaginal ou vaginite, avec ou sans candidose | |
Affections du rein et des voies urinaires | néphropathie interstitielle réversible | altérations de la fonction rénale (observées avec des antibiotiques dumême groupe, surtout en cas de traitement associé avec les aminosides et lesdiurétiques) |
Affections du système nerveux | les bétalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux), etparticulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale |
*De rares cas de réactions à type de maladie sérique ont été rapportés.Il s'agit d'éruptions cutanées le plus souvent urticariennes,exceptionnellement à type d'érythème polymorphe, associées à desarthralgies / arthrites, avec ou sans fièvre, survenant habituellement au coursou au décours d'une deuxième administration (ou plus) du médicament. Cessymptômes qui ont été décrits plus fréquemment chez les jeunes enfants,régressent sans séquelles quelques jours après l'arrêt du traitement.L'efficacité des antihistaminiques et de la corticothérapie n'a pas étédémontrée. Des hospitalisations courtes ont parfois été jugéesnécessaires. Cette symptomatologie, qui pourrait être liée à une réactiond'hypersensibilité, diffère du tableau typique de la maladie sérique par lefait qu'elle est rarement liée à des lymphadénopathies et à une protéinurieet que les complexes immuns circulants n'ont pas été retrouvés dans les rarescas où ils ont été recherchés.
Comme pour tout antibiotique, un usage prolongé du médicament peutentraîner un phénomène de résistance des germes impliqués.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Des nausées, vomissements, des douleurs épigastriques et des diarrhéespeuvent survenir à la suite d'un surdosage par le céfaclor.
La sévérité des douleurs épigastriques et des diarrhées estdose-dépendante. Si d'autres symptômes sont constatés, ceux-ci sontprobablement secondaires à une maladie sous-jacente, à une réactionallergique ou aux effets d'une autre intoxication.
Un traitement en milieu spécialisé peut être nécessaire.
Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathie (confusion,troubles de la conscience, épilepsie, ou mouvements anormaux) et,particulièrement, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, CodeATC: J01DA08.
Le céfaclor est un antibiotique antibactérien de la famille desbêta-lactamines du groupe des céphalosporines de 1ère génération.
Cet antibiotique bactéricide agit par inhibition de la synthèse de la paroibactérienne.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 2 mg/l et R > 8 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes) | |||
ESPÈCES SENSIBLES | ||||
Aérobies à Gram positif | ||||
Corynebacterium diphtheriae | ||||
Propionibacterium acnes | ||||
Staphylococcus méti-S | ||||
Streptococcus | ||||
Streptococcus pneumoniae | 30 – 70 % | |||
Aérobies à Gram négatif | ||||
Branhamella catarrhalis | ||||
Citrobacter koseri | ||||
Escherichia coli | 20 – 30 % | |||
Klebsiella | 0 – 30 % | |||
Neisseria gonorrhoeae | ||||
Pasteurella | ||||
Anaérobies | ||||
Fusobacterium | 10 – 20 % | |||
Prevotella | 60 – 70 % | |||
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | ||||
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | ||||
Aérobies à Gram négatif | ||||
Haemophilus influenzae | ||||
Proteus mirabilis | ||||
Anaérobies | ||||
Clostridium perfringens | ||||
Peptostreptococcus | ||||
Catégories | ||||
ESPÈCES RÉSISTANTES | ||||
Aérobies à Gram positif | ||||
Entérocoques | ||||
Listeria monocytogenes | ||||
Staphylococcus méti-R <em></em> | ||||
Aérobies à Gram négatif | ||||
Acinetobacter | ||||
Citrobacter freundii | ||||
Enterobacter | ||||
Morganella morganii | ||||
Proteus vulgaris | ||||
Providencia | ||||
Pseudomonas | ||||
Serratia | ||||
Anaérobies | ||||
Bacteroides | ||||
Clostridium difficile | ||||
La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le céfaclor est bien absorbé par voie digestive après administration oralechez le sujet à jeun.
Le pic apparaît au bout de 60 à 70 minutes. L'absorption digestive estd'environ 80 % à 90 % de la dose administrée par voie orale.
Quand le céfaclor est absorbé au moment des repas, le pic de concentrationsérique atteint 50 à 75 % du pic sérique obtenu chez le sujet à jeun, etson apparition est retardée de trois quarts d'heure à une heure, mais labiodisponibilité totale n'est pas modifiée.
Concentrations sériques
Après une administration orale de 250 mg, 500 mg et 1 g chez le sujet àjeun, les concentrations maximales sériques sont respectivement de 5 à9 mg/l, 10 à 15 mg/l et 20 à 30 mg/l.
Après administration à dose unique de 15 mg/kg, le pic sérique atteint à30 minutes est de 13 mg/l chez l'enfant à jeun, et de 11 mg/l chez lenourrisson après prise lactée.
Distribution
Le taux de liaison protéique est d'environ 25 à 50 %.
Diffusion humorale et tissulaire
Après administration d'une dose de 20 mg/kg, les concentrations obtenuesdans l'oreille moyenne et les végétations adénoïdes sont respectivement de2,0 à 5,1 et 2,5 à 7,5 mg/l après 50 mn, et après une dose unique de40 mg/kg, ces concentrations sont respectivement de 1,3 à 7,8 et 6 à12 mg/l après 2 heures, pour des pics sériques variant de 20 à30 mg/l.
Après administration d'une dose de 500 mg, les concentrations dans lesamygdales et la muqueuse sinusienne sont de l'ordre de 5 à 6 µg/g après2 heures et d'environ 1 µg/g après 250 mg.
Après administration de 250, 500 mg ou 1 g, les concentrations moyennesdans la muqueuse bronchique sont de 3.8, 4.4 et 7.7 mg/l.
Après administration répétée de 15 mg/kg, les concentrations salivairesvarient de 1,7 à 0,2 mg/l entre la 2ème et la 6ème heure.
Après administration de 1 g, la concentration biliaire moyenne est de10 mg/l.
Le céfaclor diffuse faiblement dans le lait.
Le céfaclor ne diffuse pas dans le liquide céphalo-rachidien.
Le passage placentaire n'a pas été étudié.
Elimination
Il n'existe pas de métabolites connus.
L'élimination se fait essentiellement par voie rénale par filtationglomérulaire et sécrétion tubulaire. La plus grande proportion est excrétéedans les deux premières heures. Après administration de 250 mg, 500 mg et1 g, les concentrations urinaires sont respectivement de 600, 900 et1900 mg/l, lors des 8 premières heures.
La demi-vie sérique chez le sujet normal est de 0,6 à 0,9 heure. Chez lepatient anurique, elle est de 2,3 à 3,4 heures.
L'hémodialyse raccourcit la demi-vie de 25 à 50 %.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Saccharose, laque aluminique d'érythrosine (E 127), méthylcellulose 15,laurilsulfate de sodium, arôme artificiel de fraise (maltodextrine, citrate detriéthyle, 2,5-diméthyldihydrofuranolone, 3 hexenol, butyrate d'éthyle),diméthicone, gomme xanthane, amidon modifié.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Après reconstitution, le produit ne peut être conservé plus de 14 joursau réfrigérateur (entre + 2°C et + 8°C).
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Poudre en flacon (PEHD) + cuillère-mesure + mesurette graduée (PE /Polystyrène).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRES ETHYPHARM
179 BUREAUX DE LA COLLINE
92210 SAINT-CLOUD
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 324 562–4: 39,12 g de poudre en flacon (PEHD) correspondant à 60 mlde suspension reconstituée + cuillère-mesure + mesurette graduée (PE /Polystyrène).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
Date de première autorisation: 21 Mars 1983
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Non renseigné.
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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