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ALVESCO 80 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ALVESCO 80 microgrammes/dose, solution pour inhalation en flacon pressurisé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ALVESCO 80 microgrammes/do­se, solution pour inhalation en flaconpressurisé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

La dose délivrée au travers de l'embout buccal est de 80 microgrammes deciclésonide.

Excipient à effet notoire : une dose délivrée contient 4.7 mgd’éthanol.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour inhalation en flacon pressurisé.

Solution limpide et incolore.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Alvesco est indiqué dans le traitement continu de l'asthme persistant chezl'adulte et l'adolescent (12 ans et plus).

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie inhalée uniquement.

Posologie
Posologie chez les adultes et les adolescents

La dose recommandée d'Alvesco est de 160 microgrammes une fois par jour,qui permet un contrôle de l'asthme chez la majorité des patients. Chez lespatients souffrant d’asthme sévère, et pendant la décroissance oul’arrêt des corticoïdes oraux, une dose plus élevée allant jusqu’à640 microgrammes par jour (320 microgrammes 2 fois par jour) peut êtreutilisée (voir rubrique 5.1). Les patients doivent recevoir une dose inhaléede ciclésonide adaptée à la sévérité de leur maladie. L’améliorationdes symptômes intervient dans les 24 heures suivant le traitement. Lorsquel'asthme est contrôlé, il convient d'adapter la posologie à la dose minimaleefficace assurant le contrôle des symptômes de l'asthme. Chez certainspatients, une dose réduite jusqu'à 80 microgrammes une fois par jour peutsuffire pour le traitement d'entretien.

La prise d'Alvesco se fera préférentiellement le soir mais elle estégalement possible le matin en fonction du cas clinique laissé àl'appréciation du médecin.

Les patients présentant un asthme sévère sont particulièrement sujets àla survenue de crise d'asthme aiguë. Ils devront être régulièrement suivissur le plan clinique avec une surveillance à l'aide d'exploration­sfonctionnelles respiratoires si besoin. L'augmentation de la consommation debronchodila­tateurs à action rapide pour soulager les symptômes d'asthme doitfaire évoquer une déstabilisation de l'asthme. Les patients devront êtreinformés qu'une consultation médicale est nécessaire s'ils n'obtiennent plusune amélioration suffisante de leurs symptômes avec les bronchodilata­teursd'action rapide qu'ils utilisent habituellement ou s'ils doivent en augmenter laconsommation quotidienne. Il conviendra alors de réévaluer la conduitethéra­peutique et une augmentation du traitement anti-inflammatoire devra êtreenvisagée (exemples : augmentation de la dose d'Alvesco pendant une duréelimitée (voir rubrique 5.1) ou cure de corticothérapie orale). En cas desurvenue d'exacerbations sévères, le traitement adapté conventionnel doitêtre instauré.

En cas de difficulté de synchronisation main/poumon pour utiliser ledispositif, Alvesco peut être utilisé avec la chambre d'inhalation AeroChamberPlus ®.

Patients âgés ou atteints d'insuffisance hépatique ou rénale

Il n'est pas nécessaire d'ajuster la posologie chez les patients âgés ouen cas d'insuffisance hépatique ou rénale.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité d’Alvesco chez les enfant âgés de moinsde 12 ans n’ont pas encore été établies. Aucune donnée suffisante n’estdisponible.

Mode d’administration
Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration dumédicament

Il convient d'expliquer au patient comment utiliser correctementl'in­halateur.

Lors de la première utilisation du dispositif ou s'il n'a pas été utilisédepuis plus d'une semaine, le dispositif sera amorcé en appuyant trois foisdans le vide. Il est inutile d'agiter le flacon avant l'utilisation car leproduit se présente sous forme de solution.

L'inhalation devra être réalisée, de préférence, en position assise oudebout en tenant l'inhalateur en position verticale, le pouce étant placé surla base de l'inhalateur, sous l'embout buccal.

Retirer le capuchon de l'embout buccal, placer l'inhalateur dans la bouche enenserrant l'embout buccal entre les lèvres et inspirer lentement etprofondément tout en appuyant sur la partie supérieure de l'inhalateur.

Retirer l'inhalateur de la bouche en retenant sa respiration au minimumpendant 10 secondes ou jusqu'à ce que se manifeste une gêne respiratoire. Nepas expirer dans le dispositif.

Puis, expirer lentement hors du dispositif et remettre le capuchon del'embout buccal.

L'embout buccal doit être nettoyé avec du papier absorbant ou un chiffonsec une fois par semaine.

L'inhalateur ne doit ni être rincé à l'eau, ni plongé dans l'eau.

Pour des instructions sur l’utilisation de ce médicament avantadministra­tion, se référer à la rubrique 6.6.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme tous les corticoïdes inhalés, Alvesco doit être utilisé avecprudence chez les patients atteints de tuberculose pulmonaire active ouquiescente et d'infections fongiques, virales ou bactériennes et ne serautilisé que si ces infections sont correctement traitées.

Alvesco est un corticoïde par voie inhalée et il ne constitue donc pas letraitement adapté de l'état de mal asthmatique ou des autres épisodesasthma­tiques aigus qui requièrent un traitement intensif.

Il n'est pas destiné à être utilisé pour apporter un soulagementimmédiat des symptômes aigus, situations au cours desquelles il convientd'avoir recours à un bronchodilatateur d'action rapide par voie inhalée. Ilconvient d'avertir les patients qu'ils doivent toujours garder sur eux àdisposition leur médicament bronchodilatateur à action rapide pour traiter enurgence des symptômes d'apparition aiguë.

Les corticoïdes inhalés peuvent provoquer des effets systémiques,no­tamment en cas d'utilisation prolongée et à fortes doses. Ces effetsindésirables sont néanmoins moins fréquents qu'avec les corticoïdes oraux.Ils consistent notamment en : inhibition de la fonction surrénalienne, retardde croissance chez les enfants et adolescents, diminution de la densitéminérale osseuse, cataracte et glaucome, et plus rarement, des troublespsycho­logiques ou comportementaux comprenant hyperactivité psychomotrice,trou­bles du sommeil, anxiété, dépression, ou agressivité (en particulierchez les enfants). Il importe donc de veiller à toujours rechercher la doseminimale du corticoïde inhalé permettant le maintien d'un contrôle efficacede l'asthme.

Population pédiatrique

La taille des enfants et adolescents traités de façon prolongée parcorticoïdes inhalés devra être surveillée régulièrement. En cas deralentissement de la croissance, le traitement sera réévalué afin d'envisagerune réduction de la corticothérapie inhalée jusqu'à une dose minimalepermettant le maintien d'un contrôle efficace de l'asthme. L'avis d'unpneumo-pédiatre est recommandé.

Insuffisance hépatique

Il n'y a pas de données disponibles concernant l'insuffisance hépatiquesévère. Dans ce cas, une augmentation de l'exposition systémique estattendue, et la survenue d'effets indésirables doit être attentivementsur­veillée dans ces situations.

Insuffisance surrénalienne

L'effet obtenu par l'utilisation de ciclésonide par voie inhalée conduitgénéralement à diminuer le besoin en corticoïdes oraux. Toutefois, chez lespatients qui passent d’une corticothérapie orale à une corticothérapie parvoie inhalée, le risque d'insuffisance surrénalienne aiguë ou subaiguë liéeà l'inhibition des glandes surrénales persiste un certain temps après lerelais par ciclésonide par voie inhalée. La persistance des symptômes peutdurer un certain temps.

Ces patients peuvent nécessiter un avis spécialisé afin de déterminerl'étendue de l'insuffisance surrénalienne.

La possibilité d'insuffisance surrénalienne doit être évoquée dans lessituations d'urgence (médicale ou chirurgicale) ou susceptible d'induire unstress ; une corticothérapie de substitution adaptée peut êtrenécessaire.

Relais d'une corticothérapie orale :

Chez les patients corticodépendants, l'effet inhibiteur sur les fonctionscorti­cosurrénalien­nes induit par la corticothérapie orale peut persister defaçon prolongée, ce qui doit conduire à la plus grande prudence et à unesurveillance médicale attentive. Les fonctions corticosurréna­liennes peuventêtre inhibées lors des traitements par corticoïdes oraux à fortes doses ouau long cours. Lors du transfert à la corticothérapie inhalée, la réductionde la corticothérapie orale ne doit être envisagée que progressivement et lesevrage devra être effectué sous surveillance médicale attentive (à larecherche de l'apparition de signes d'insuffisance corticosurréna­lienneaiguë ou subaiguë).

Après environ une semaine, les doses de corticoïdes oraux seront diminuéesprogres­sivement par palier de 1mg équivalent de prednisolone par semaine. Ilest possible, si la dose quotidienne préalable dépasse 10 mg équivalent deprednisolone, d'envisager avec précaution une réduction hebdomadaire de ladose plus importante.

Certains patients peuvent ressentir une sensation de malaise atypique aucours de la période de sevrage, alors que leur état respiratoire reste stableou même s'améliore. Sauf si des signes objectifs d'insuffisance surrénalesont objectivés, les patients devront être encouragés à poursuivre lacorticothérapie inhalée et à poursuivre le sevrage de lacorticothéra­pie orale.

Les patients recevant un traitement inhalé en relais d'une corticothérapi­eorale et chez qui la fonction corticosurréna­lienne reste perturbée devrontporter sur eux une carte indiquant qu'ils peuvent nécessiter unesupplémentation par corticothérapie systémique s'ils sont en situations destress telles que l'aggravation d'une crise d'asthme, une infectionbron­chopulmonaire, une maladie intercurrente sévère, ou une interventionchi­rurgicale, un traumatisme, etc.

Le remplacement de la corticothérapie systémique par un traitement par voieinhalée peut démasquer les symptômes d'une maladie allergique telle que larhinite allergique ou l'eczéma, préalablement contrôlés par lacorticothérapie systémique.

La survenue d'un bronchospasme paradoxal avec augmentation des sifflementsres­piratoires ou autres symptômes de bronchoconstriction immédiatement aprèsl'inhalation du médicament nécessite le recours à un traitement par unbronchodilatateur inhalé de courte durée d'action qui doit apporter unsoulagement rapide des symptômes. Dans ces cas, la conduite thérapeutiquedevra être réévaluée afin d'établir le bien fondé à maintenir ou non letraitement par Alvesco. Il existe une certaine corrélation entre laréactivité bronchique et la sévérité de l'asthme sous-jacent qu'il convientde garder en mémoire (voir rubrique 4.8).

La technique d'utilisation de l'inhalateur par les patients devrarégulièrement être contrôlée afin de s'assurer de la bonne synchronisati­onmain/poumon pour une délivrance optimale du produit jusqu'au poumon.

Un traitement concomitant par le kétoconazole ou d'autres inhibiteurspu­issants du CYP3A4 doit être évité sauf si le bénéfice attendu l'emportesur l'augmentation du risque d'effets indésirables systémiques liés à lacorticothérapie (voir rubrique 4.5).

Ce médicament contient 4,7 mg d'alcool (éthanol) par dose, équivalent àmoins de 1 ml de bière ou de vin. La faible quantité d'alcool contenue dansce médicament n'est pas susceptible d'entrainer d'effet notable.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les études menées in vitro montrent que le CYP3A4 est la principale enzymeintervenant dans le métabolisme du métabolite actif du ciclésonide M1 chezl'homme.

Une étude de l'interaction médicamenteuse entre ciclésonide etkétoconazole, un puissant inhibiteur de la CYP3A4, a montré, à l'étatd'équilibre, une augmentation d'un facteur d'environ 3,5 de l'expositionsys­témique du métabolite actif M1, sans modification de l'expositionsys­témique du ciclésonide. L'administration concomitante d'inhibiteurspu­issants du CYP 3A4 (tels que kétoconazole, itraconazole, ritonavir ounelfinavir) doit donc être évitée sauf si le bénéfice attendu l'emporte surl'augmentation du risque d'effets indésirables systémiques de lacorticothérapie.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Fertilité et Grossesse

Il n'existe pas de données adéquates ou d’études bien contrôlées chezles femmes enceintes.

Des études ont montré que les glucocorticoïdes induisent des malformationschez l'animal (voir rubrique 5.3). Ces observations ne sont probablement paspertinentes concernant les doses thérapeutiques par voie inhalée préconiséesen clinique humaine.

Comme avec les autres glucocorticoïdes, le ciclésonide ne doit êtreutilisé pendant la grossesse que si le bénéfice maternel attendu justifie lesrisques potentiels pour le fœtus. Le traitement devra être administré à ladose minimale assurant un contrôle efficace de l'asthme.

Une surveillance attentive des nouveau-nés de mères traitées parcorticoïde pendant la grossesse est préconisée à la recherche de signe d'uneéventuelle insuffisance corticosurrénale.

Allaitement

L'excrétion du ciclésonide dans le lait humain n'est pas connue.L'admi­nistration de ciclésonide à des femmes qui allaitent ne doit êtreenvisagée que si le bénéfice maternel attendu l'emporte sur les risqueséventuels pour l'enfant.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Alvesco n'a aucun ou un effet négligeable sur l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Lors des essais cliniques, des effets indésirables ont été rapportés chezenviron 5 % des patients traités par Alvesco à des doses allant de 40 à1 280 micro­grammes par jour. Dans la majorité des cas, ils ont étéd'intensité légère et n'ont pas nécessité l'arrêt du traitement parAlvesco.

Fréquence

Système d’organes

Peu fréquent

(≥1/1000, <1/100)

Rare

(≥1/10 000, <1/1000)

Fréquence de survenue indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles)

Affections cardiaques

Palpitations

Affections gastro-intestinales

Nausées, vomissements*

Sensation de mauvais goût dans la bouche

Douleur abdominale

Dyspepsie

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Réactions locales

Sécheresse locale

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité

Œdème de Quincke

Infections et infestations

Infection fongique buccale*

Affections du système nerveux

Céphalées*

Affections psychiatriques

Hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression,agres­sivité, modification du comportement (en particulier chez les enfants)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dysphonie

Toux après l’inhalation*

Bronchospasme paradoxal*

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Irritation et eczéma

Affections vasculaires

Hypertension

* Fréquence égale ou inférieure versus placebo.

les palpitations au cours des essais cliniques ont été observées pour descas d'administration concomitante avec des médicaments ayant des effetscardiaques reconnus (théophylline ou salbutamol).

Un bronchospasme paradoxal peut survenir immédiatement après l'inhalation.Il s'agit d'une réaction aiguë non spécifique, qui est possible avec tous lesmédicaments inhalés, et qui peut être lié au principe actif, aux excipientsou au refroidissement lié à l'aérosolisation des produits en aérosolsdoseurs pressurisés. Dans les cas sévères, le traitement par Alvesco doitêtre interrompu.

Des effets systémiques peuvent survenir avec les corticoïdes inhalés, enparticulier avec les traitements de durée prolongée et à doses fortes. Leséventuels effets systémiques sont les suivants : syndrome de Cushing,symptômes cushingoïdes, inhibition des fonctions surrénaliennes, retard decroissance chez l'enfant et l'adolescent, diminution de la densité minéraleosseuse, cataracte et glaucome (voir aussi rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Aigu

Une dose de 2880 microgrammes de ciclésonide administrée par voie inhaléea été bien tolérée chez des volontaires sains.

Le risque d'effets toxiques aigus après un surdosage en ciclésonide parinhalation est faible. Aucun traitement spécifique n'est nécessaire après unsurdosage aigu.

Chronique

Il n'a pas été observé de signe clinique d'insuffisance­corticosurréna­lienne après l'administration prolongée de 1280 microgrammesde ciclésonide par voie inhalée. Cependant, le risque de freinationsurré­nalienne ne peut être exclu en cas d'utilisation prolongée à des dosessupérieures à la dose préconisée en thérapeutique humaine. Une surveillancedes fonctions surrénaliennes peut s'avérer nécessaire.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Autres médicaments pour les syndromesobstruc­tifs des voies aériennes par inhalation, Glucocorticoïdes, code ATC :R03BA08.

Mécanisme d’action

Le ciclésonide a une faible affinité pour les récepteurs auxglucocorti­coïdes. Après inhalation orale, le ciclésonide subit unmétabolisme enzymatique dans les poumons. Son principal métabolite, leC21-déméthylpropionyl-ciclésonide, exerçant un effet anti-inflammatoire­important est considéré comme le métabolite actif.

Efficacité et sécurité clinique

Dans 4 essais cliniques réalisés avec tests de provocation aumonophosphate d'adénosine, une réduction de l'hyperréactivité bronchique aété retrouvée après inhalation de ciclésonide, l'effet maximal observéétant retrouvé à la dose de 640 microgrammes. Dans un autre essai, unediminution significative des réactions précoces et tardives après provocationaller­génique par voie inhalée était observée après un traitement préalablede 7 jours par le ciclésonide. La quantité de cellules inflammatoires (nombretotal d'éosinophiles) et les médiateurs de l'inflammation mesurés dansl'expectoration induite étaient moins augmentés.

Une étude contrôlée contre placebo a permis de comparer l'aire sous courbe(ASC) des concentrations plasmatiques en cortisol mesurées sur 24 heures chez26 sujets asthmatiques adultes après 7 jours de traitement. Comparativementau placebo, le traitement par 320, 640 et 1280 microgrammes par jour deciclésonide n'a pas provoqué de réduction significative de la cortisolémiemoyenne sur 24 heures (ASC (0–24)/24 heures), et il n'a pas été observé deretentissement dose-dépendant.

Dans un essai clinique portant sur 164 asthmatiques adultes des deux sexes,le ciclésonide a été administré à des doses de 320 ou 640 microgrammespar jour pendant 12 semaines. Après stimulation par 1 et 250 microgrammes deSynacthène, il n'a pas été mis en évidence de différence significative dela cortisolémie par rapport au placebo.

Lors d'essais de 12 semaines, en double insu et contrôlés contre placebo,menés chez des adultes et adolescents, le traitement par le ciclésonide aamélioré la fonction respiratoire, évaluée par le VEMS et le débitexpiratoire de pointe, a amélioré le contrôle des symptômes d'asthme et adiminué la consommation en bronchodilatateurs bêta-2 agonistes par voieinhalée.

Dans une étude de 12 semaines chez 680 patients atteints d'asthme sévèreet précédemment traités par 500 – 1000 microgrammes par jour depropionate de fluticasone ou équivalent, respectivement 87,3 % et 93,3 % despatients recevant 160 ou 640 microgrammes de ciclésonide n'ont pas eud'exacerbations. Au terme de la période d'étude de 12 semaines, unedifférence statistiquement significative entre les groupes traités par 160 et640 microgrammes par jour de ciclésonide a été observée pour ce qui est dela survenue des crises d'asthme après le premier jour de l'étude :43 patients/339 (12,7%) dans le groupe de patients traités par160 microgrammes par jour contre 23 patients/341 (6,7 %) dans le groupe desujets traités par 640 microgrammes par jour (rapport de risque : 0,526; p =0,0134). Au bout de 12 semaines, les valeurs du VEMS étaient comparables avecles deux doses de ciclésonide. Des événements indésirables imputables autraitement ont été constatés chez respectivement 3,8 % et 5 % des patientstraités par 160 ou 640 microgram­mes/jour.

Une autre étude de 52 semaines chez 367 patients atteints d’asthmeléger à modéré n’a pas réussi à démontrer une différence significativede l’effet des doses plus élevés de ciclésonide (320 ou 640 microgrammespar jour) comparées à une dose plus faible (160 microgrammes par jour) sur lecontrôle de l’asthme.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le ciclésonide se présente sous forme d'une solution libérée sous formed'aérosol avec un gaz propulseur (HFA-134a) et de l'éthanol. Il existe unerelation linéaire entre les différentes doses délivrées, le dosage unitairepar bouffée et l'exposition systémique.

Absorption

Des études menées après administration orale et intraveineuse deciclésonide radiomarqué montrent que l'absorption orale est incomplète(24,5 %). La biodisponibilité orale du ciclésonide et du métabolite actifest négligeable (<0,5 % pour le ciclésonide, <1 % pour le métabolite).Les résultats d'une étude menée par scintigraphie gamma montrent un dépôtpulmonaire de 52 % chez des sujets sains. La biodisponibilité systémique dumétabolite actif est >50 % avec l'aérosol-doseur de ciclésonide. Labiodisponibilité orale du métabolite actif étant <1 %, la fractiondéglutie du ciclésonide inhalé ne contribue pas à l'absorptionsys­témique.

Distribution

Après administration intraveineuse chez des sujets sains, le produit sedistribue rapidement dans l'organisme du fait de sa forte lipophilie. Le volumede distribution était en moyenne de 2,9 l/kg. La clairance sérique totale duciclésonide est élevée (en moyenne 2,0 l/h/kg), correspondant à un effet depremier passage hépatique important. Le taux de liaison du ciclésonide auxprotéines plasmatiques humaines est en moyenne de 99 % et celui de sonmétabolite actif de 98–99 % ce qui correspond à une liaison quasi-complètedu ciclésonide circulant/son métabolite actif aux protéines plasmatiques.

Biotransformation

Le ciclésonide est essentiellement hydrolysé en son métabolitebio­logiquement actif par des estérases pulmonaires. L'étude enzymologique dumétabolisme sur microsomes hépatiques humains a montré que le produit estensuite hydroxylé en composé inactif essentiellement par le CYP 3A4. De plus,des esters d'acides gras conjugués des métabolites actifs ont été retrouvésau niveau des poumons.

Elimination

Après administration orale et intraveineuse, le ciclésonide estessentiellement excrété dans les fèces (67 %), ce qui permet de conclure àune voie d'élimination essentiellement par voie biliaire.

Caractéristiques pharmacocinétiques / pharmacodynamiques dans des groupesparticuliers de patients
Asthmatiques

La pharmacocinétique du ciclésonide ne varie pas en cas d'asthme léger parrapport au sujet sain.

Patients âgés

Au vu des données de pharmacocinétiques de population, l'âge ne semble pasinfluencer l'exposition systémique au métabolite actif.

Insuffisance rénale ou hépatique

Une altération de la fonction hépatique peut retarder l'élimination descorticoïdes. Une étude incluant des patients insuffisants hépatiquescirrho­tiques a montré une augmentation de l'exposition systémique dumétabolite actif.

Le métabolite actif n'étant pas éliminé par voie rénale, il n'a pasété mené d'études chez des insuffisants rénaux.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non-cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée,génoto­xicité, cancérogénèse, n'ont pas révélé de risque particulier pourl'homme.

Des études animales concernant la toxicité sur la reproduction montrent queles glucocorticoïdes induisent des malformations (fentes palatines,mal­formations du squelette). Cependant, ces observations animales ne semblentpas s'appliquer aux doses thérapeutiques recommandées en clinique humaine.

Lors de deux études de 12 mois chez le chien, un effet ovarien (atrophieovarienne) imputable au produit a été enregistré à la forte dose. Cet effeta été observé à des expositions systémiques représentant 5,27 à8,34 fois celle observée avec une dose de 160 microgrammes par jour. Lasignification de cette observation pour l'homme est inconnue.

Des études menées chez l'animal avec d'autres glucocorticoïdes indiquentque l'administration de doses pharmacologiques de glucocorticoïdes pendant lagestation peut augmenter le risque de retard de croissance intra-utérin, demaladie cardiovasculaire et/ou métabolique à l'âge adulte et /ou d'anomaliesper­manentes de la densité des récepteurs des glucocorticoïdes, durenouvellement ou du comportement des neurotransmetteurs. La signification deces observations pour l'utilisation clinique du ciclésonide en inhalation estinconnue.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Norflurane (HFA-134a)

Ethanol anhydre.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

Flacon de 30 doses : 1 an.

Flacons de 60 et 120 doses : 3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite aucune précaution particulière deconservation.

La cartouche contient un liquide pressurisé. Ne pas exposer à destempératures supérieures à 50°C.

Ne pas percer, ouvrir ou brûler la cartouche, même si ellesemble vide.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 60 ou 120 doses en flacon pressurisé (Aluminium) avec une valvedoseuse, un embout buccal et un capuchon.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Le mode d'emploi de l'inhalateur doit être soigneusement expliqué auxpatients (voir notice).

Comme pour la plupart des médicaments inhalés contenus dans des récipientspres­surisés, l'effet thérapeutique de ce médicament peut diminuer si lacartouche est froide. Toutefois, la dose délivrée par Alvesco reste constanteà des températures allant de –10°C à 40°C.

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

Covis Pharma Europe B.V.

Gustav Mahlerplein 2

1082MA Amsterdam

Pays-Bas

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 390 024 7 7 : 30 doses en flacon pressurisé (Aluminium)

· 34009 390 025 3 8 : 60 doses en flacon pressurisé (Aluminium)

· 34009 390 027 6 7 : 120 doses en flacon pressurisé (Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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