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ALYOSTAL VENIN D'ABEILLE APIS MELLIFERA 550 microgrammes, poudre et solvant pour solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ALYOSTAL VENIN D'ABEILLE APIS MELLIFERA 550 microgrammes, poudre et solvant pour solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ALYOSTAL VENIN D'ABEILLE Apis mellifera 550 microgrammes, poudre et solvantpour solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Venin d’abeille quantité correspondant en protéines à 550 microgram­mespour un flacon de poudre.

Chaque flacon contient 100 µg/ml de venin après reconstitution de lasolution avec 5,5 ml de solvant.

Excipient(s) à effet notoire : chlorure de sodium

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre et solvant pour solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera est utilisé pour :

· le diagnostic de l'hypersensibilité au venin d'abeille.

· le traitement par immunothérapie allergénique des sujets allergiques auvenin d'abeille.

L’indication repose sur l'association des tests diagnostiques positifs etd'un historique de réactions systémiques sévères.

ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera est indiqué chez les adultes,adolescents et enfants de plus de 2 ans. Le bénéfice/risque del’immunothérapie allergénique doit être soigneusement évalué avant del'initier chez les enfants de 2 à 5 ans (voir rubrique 4.2).

4.2. Posologie et mode d'administration

L'utilisation d'ALYOSTAL VENIN D'ABEILLE 550 microgrammes doit êtresupervisée par un médecin expérimenté en allergologie et dansl'immunot­hérapie allergénique sous surveillance stricte en milieuhospitalier.

Reconstitution de la solution et dilutions

La solution est reconstituée en ajoutant 5,5 ml de solvant au contenu d'unflacon de poudre.

La concentration ainsi obtenue dans le flacon est de 100 µg/ml.

Pour obtenir une concentration 10 fois plus faible (10 µg/ml), préleverun volume de 0,5 ml de la solution reconstituée et l’injecter dans le flaconcontenant 4,5 ml de solvant. Cette opération sera renouvelée pour obtenir desdilutions successives au 1/10. Des flacons supplémentaires de solvant sontfournis si besoin séparément en fonction des dilutions utilisées.

Pour les instructions concernant la reconstitution et le schéma de dilutiondu médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

Posologie et mode d’administration

Utilisation pour le test diagnostique

. Prick-test : la concentration usuelle utilisée est de 100 µg/ml.

. Test par intradermoréaction : le test sera réalisé en injectant 0,05 mld’une solution de venin diluée à 0,001 µg/ml par voie intradermique. Encas de réponse négative, répéter l’injection en utilisant uneconcentration 10 fois plus élevée et ceci jusqu’à obtention d’uneréaction cutanée positive, sans dépasser une concentration maximale de1 µg/ml. Dans certains cas, notamment pour des patients particulièremen­tsensibilisés au venin d’abeille, il est prudent de démarrer les tests à laconcentration de 0,0001 µg/ml.

Le patient sera gardé sous surveillance médicale pendant au moins30 minutes après un test diagnostique.

Les recommandations internationales préconisent de réaliser le testdiagnostique au moins 2 semaines après la réaction à une piqûre afind’éviter la possibilité d’un faux-négatif durant la périoderéfractaire. Néanmoins, la période réfractaire peut être plus longue. Parconséquent, si le test est négatif à la suite d’une réaction systémiquecon­sécutive à une piqûre d'abeille, il est préférable de répéter le testaprès 1 à 2 mois.

Utilisation pour l’immunothérapie allergénique

Voie sous cutanée stricte.

Ne PAS injecter par voie intraveineuse.

Le produit sera injecté lentement par voie sous-cutanée sur la face externedu bras ou dans la région deltoïdienne, en prenant soin de ne pas faire uneinjection intra-veineuse (procéder à cet effet à une légère aspirationpréalable qui peut être renouvelée tous les 0,5 ml au cours de l'injectionlente).

Avant chaque injection, vérifier soigneusement la nature de l’allergèneutilisé, le dosage, le volume et la date de l'injection précédente(in­tervalle entre chaque injection).

Le patient doit être gardé sous surveillance médicale pendant au minimum30 minutes après chaque injection.

Avertir le patient qu'il doit éviter les efforts physiques, les bainschauds, les repas copieux ou la prise d’alcool le jour de l'injection.

La conduite de l’immunothérapie allergénique doit être régulièrementin­scrite sur le carnet de suivi que doit conserver le patient.

Schémas posologiques :

L'immunothérapie allergénique par ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis melliferacomprend une phase d'initiation (augmentation progressive de doses) suivie d'unephase d'entretien.

a. Phase d'initiation du traitement

Le protocole pour atteindre la dose d'entretien sera adapté par un médecinexpérimenté en allergologie, en fonction de l'état clinique et de latolérance du patient. La progression des doses, le volume du produit injectéainsi que la fréquence des injections sont fonction de la réactivité proprede chaque individu en tenant compte du fait que le risque de survenue d'effetsindési­rables systémiques est moins important avec une lente progressionde do­ses.

Quel que soit le protocole d'ascension de dose utilisé, l’initiation dutraitement doit être réalisée sous surveillance stricte en milieuhospitalier.

Les délais pour atteindre la dose d’entretien sont fonction de la méthodeutilisée :

– en quelques heures (Ultrarush) ou quelques jours (Rush),

– en quelques semaines: schéma dit „cluster“ ou méthodeconven­tionnelle.

Les schémas de progression de doses suivants sont issus de la littératureet ne sont proposés qu'à titre indicatif :

PROTOCOLES

ULTRA-RUSH

RUSH

CLUSTER

CONVENTIONNEL

Jour

Heure

Dose en µg de venin

J 1

0

0.5

1

1.5

2.5

3.5

0.1

1

10

20

30

40

0.01

0.1

1

2

0.001

0.01

1

0.01

0.1

J 2

0

1

2

3

4

8

10

20

J 3

0

1

2

40

60

80

J 4

0

100

J 8

0

100

1

5

10

1

2

1

2

J 15

0

1

50

50

100

20

30

4

8

J 22

0

1

50

50

10

20

J 29

100

100

40

J 36

100

60

J 43

ou J45

100

100

80

J 50

100

J 57

100

J 64

100

J 71

ou J75

100

100

100

J 85

100

J 92

100

J 99

ou J105

100

100

J 106

100

b. Phase de traitement d'entretien :

La dose d’entretien préconisée est de 100 µg d’extrait de venin. Ellepeut être augmentée à 200 μg pour des apiculteurs ou pour des patientsinsuf­fisamment protégés par 100 µg. Elle peut être inférieure en fonctionde la tolérance du patient.

La dose d’entretien est injectée toutes les 4 semaines au cours de lapremière année et toutes les 4 à 6 semaines les années suivantes.

L’immunothérapie allergénique peut être poursuivie pendant 3 à 5 ans,ou plus longtemps dans certains cas.

Interruption de traitement ou dépassement des délais recommandés entre2 injections (sans lien avec la survenue d'effets secondaires) :

L’immunothérapie allergénique nécessite le strict respect duprotocole.

En cas d’interruption du traitement, il n’est pas défini de protocoleprécis pour la reprise du traitement.

Le médecin prescripteur adaptera les modalités de reprise du traitement enfonction de chaque cas clinique et de la durée écoulée depuis la dernièreinjection. Une phase de reprise progressive peut être nécessaire pour revenirà la dose d’entretien.

Une surveillance stricte en milieu hospitalier est requise lors de la reprisedu traitement.

Adaptation de la dose en cas de survenue d'effets indésirables :

En cas d’effets indésirables graves, il convient de réévaluer le schémathérapeutique et la poursuite éventuelle du traitement.

En cas d'apparition d'une réaction locale au point d'injection, le schémade diminution de doses ci-après est proposé à titre indicatif :

Diminution de la dose préconisée en cas d’effet indésirable local :diamètre maximum de la papule

Enfants

Adolescents

Adultes

Diminution de la dose recommandée

< 5 cm

< 8 cm

Continuer le traitement normalement selon le protocole

5 – 7 cm

8 – 12 cm

Répéter la dernière dose injectée

7 – 12 cm

12 – 20 cm

Réduire la dose à la dose précédant celle-ci

12 – 17 cm

> 20 cm

Réduire la dose à la 2ème dose précédant celle-ci

> 17 cm

Réduire la dose à la 3ème dose précédant celle-ci

Ces réactions locales au point d'injection sont fréquentes mais elles nesont pas prédictives d’une réaction générale. Un traitementanti-histaminique pris quelques heures avant l’injection peut aider àréduire leur apparition.

Il est recommandé de remonter les doses ensuite et de se rapprocher de ladose thérapeutique.

Population pédiatrique

Les schémas de traitement préconisés sont identiques chez les adultes,adolescents et enfants de plus de 2 ans.

Peu de données sont disponibles chez les enfants de moins de 5 ans.

Le rapport bénéfice/risque devra être soigneusement évalué avantd'initier une immunothérapie au venin d'abeille chez un enfant de 2 à5 ans.

L'immunothérapie allergénique est contre-indiquée chez les enfants demoins de 2 ans (voir rubrique 4.3.).

Précautions à prendre pour la préparation, la manipulation etl’administration du médicament

– Nettoyer le bouchon perforable du flacon à l’alcool à 70°.

– Utiliser une seringue de 1 ml graduée au 1/100e avec une aiguille de15–5/10e (seringue de type tuberculinique).

– Vérifier la concentration de la solution préparée dans le flaconavant usage.

– Agiter le flacon pour homogénéiser la dose à injecter.

– Prélever la solution au travers du bouchon du flacon, en mesurant avecprécision la dose à injecter.

– Désinfecter la peau avant l'injection (alcool à 70 °).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,

· Réactions inhabituelles (rénales, musculaires, cutanées, neurologiques,hé­matologiques et articulaires) après piqûre d'hyménoptères,

· Maladies auto-immunes évolutives,

· Asthme non contrôlé ou sévère (VEMS<70% de la valeurthéorique),

· Enfants âgés de moins de 2 ans.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Les réactions systémiques modérées survenues après piqûresd'hymé­noptères, comme une urticaire ou un angio-œdème sans composanteres­piratoire, ne constituent pas des indications formelles del’immunothérapie.

Pour les patients ayant un facteur de risque associé en cas de piqûred'hyménop­tères ou dont la qualité de vie est gravement altérée par lacrainte d’être piqués par une abeille le recours à l’immunothérapie peuttoutefois être envisagé si les tests diagnostiques de dosage des IgE sontpositifs.

Risque d'effets systémiques sévères :

Du fait du risque de réactions allergiques systémiques sévères pouvantmettre en jeu le pronostic vital, toute injection de ce médicament doit êtreréalisée sous la responsabilité d’un médecin expérimenté enimmunothérapie allergénique et dans des conditions permettant la mise en placed’un traitement d’urgence (comprenant de l’adrénaline injectable pour laprise en charge d’un éventuel choc anaphylactique). Les patients doiventêtre informés des signes et symptômes associés nécessitant un avis médicalimmédiat. En cas de survenue de réaction systémique, la poursuite del’immunothérapie allergénique devra être réévaluée par le médecin.

Patients asthmatiques :

Comme pour tout traitement d’immunothérapie allergénique, il estnécessaire de vérifier, avant chaque injection, que l’asthme est biencontrôlé.

En cas d’aggravation récente de l’asthme, appréciée par la cliniqueet/ou la mesure du Débit Expiratoire de Pointe (DEP) et/ou du VolumeExpiratoire Mesuré durant la première Seconde (VEMS), le traitement doit êtresuspendu. Il ne sera repris qu’après amélioration et avis du médecinprescrip­teur.

Surveillance des patients à risques cardiovasculaire oubroncho-pulmonaire :

Du fait du risque majoré en cas de survenue de réaction généralisée àl’injection, l’immunothérapie allergénique devra être réalisée soussurveillance stricte en milieu hospitalier chez les patients ayant des facteursde risque associés tels que les pathologies cardiovasculaires et/oubroncho-pulmonaires.

Mastocytose :

Le risque de survenue de réactions systémiques sévères est augmenté chezles patients présentant une mastocytose et/ou une tryptasémie élevée >20 ng/ml. En outre, l'efficacité de l'immunothérapie allergénique peut êtreamoindrie dans ces situations comparativement à la population généraleallergique. L'immunothérapie allergénique chez ces patients devra êtreréalisée sous surveillance stricte en milieu hospitalier.

Traitements concomitants :

Antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs de la monoamine oxydase(IMAO) :

En cas de réactions allergiques sévères, l’utilisation d’adrénalinepeut être nécessaire. Chez les patients traités par des antidépresseur­stricycliques ou par les inhibiteurs de la mono-amine oxydase (IMAO), le risqued’effets indésirables liés à l’adrénaline peut être augmentéjusqu’à mettre en jeu le pronostic vital. Ce risque devra être pris enconsidération avant de commencer une immunothérapie allergénique.

Bêta-bloquants :

Les bêta-bloquants (y compris en collyre) interagissent avec l'adrénalineet son utilisation peut se révéler moins efficace lors du traitement despossibles réactions anaphylactiques. Ce risque devrait être évalué avantd'initier l'immunothérapie allergénique.

Inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC):

Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) ont été associés à unrisque accru de réactions graves lors de piqûres ou de traitementd’im­munothérapie aux venins d'hyménoptères. L’éventualité d’un arrêtdu traitement par des IEC lors d’une immunothérapie allergénique aux veninsd'hyménop­tères doit être considérée. L'administration concomitante d'uneimmunothérapie aux venins et d'un IEC peut être justifiée dans les cas pourlesquels aucune alternative efficace aux IEC n’existe et qu’elle est jugéefavorable d'un point de vue bénéfice/risque individuel.

En cas de nécessité absolue de maintien de ces traitements chez despatients chez qui une immunothérapie allergénique par veninsd’hyménop­tères est envisagée, le rapport bénéfice/risque del’indication d’immunothérapie allergénique devra être soigneusementévalué et le traitement ne pourra être réalisé que sous surveillancestricte en milieu hospitalier.

Maladies néoplasiques, déficit immunitaire et maladie auto-immune enrémission :

En l'état actuel des connaissances les effets d'une immunothérapi­eallergénique chez les sujets ayant un cancer ou présentant un déficitimmunitaire acquis ne sont pas clairement documentés. De plus, la prudence estrequise lors de la prescription d’une immunothérapie allergénique chez lessujets présentant une maladie auto-immune en rémission.

Par conséquent, le rapport bénéfice/risque de l'indication d'uneimmunothérapie allergénique devra être soigneusement pesé dans cessituations.

Excipients:

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à1 mmol par dose, ce qui correspond à une quantité négligeable de sodium.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments interférant lors de l'utilisation en test diagnostique

Certains médicaments inhibent la réactivité cutanée. Il convient donc derespecter un délai entre la prise de tels médicaments et la réalisation destests cutanés. Cette précaution concerne les antihistaminiques H1 par voieorale, ainsi que d'autres médicaments qui ne sont pas destinés au traitementde l’allergie, tels que les anxiolytiques. Les dermocorticoïdes peuventmodifier la réactivité cutanée.

Délai à respecter entre la dernière prise de certains médicaments et laréalisation d'un test diagnostic cutané :

Traitement

Impact sur la réactivité cutanée

Impact sur la lecture du test cutané

Délai à respecter entre la prise du traitement et la réalisation dutest cutané

Antihistaminiques H1 par voie orale

++++

Oui

2 à 7 jours

Antihistaminiques par voie intranasale :

Antihistaminiques H1

Antihistaminiques H2

0 à +

Aucun

Aucun

Imipramines

++++

Oui

21 jours

Phénothiazines

0 à ++

Oui

10 jours

Corticostéroïdes

systémiques – courte durée

systémiques – longue durée

inhalés

topiques

0

Possible

0

+ à ++

Aucun

Aucun

Aucun

Oui

7 jours

Dopamine

+

Aucun

Clonidine

++

Aucun

Montelukast

0

Aucun

Immunothérapie allergénique

0 à ++

Aucun

Traitement systémique par lumière UV dépendant de la source lumineuse,plus intense avec PUVA

+++

Oui

4 semaines

Utilisation pour l’immunothérapie allergénique

Aucune étude spécifique d’interactions médicamenteuses ou autre n’aété réalisée.

Mises en garde et précautions d'emploi concernant les traitementscon­comitants : voir rubrique 4.4.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aucune étude de reproduction n’a été conduite chez l’animal avecALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera.

Il n’existe pas d'étude épidémiologique de l’utilisation d’ALYOSTALVENIN D’ABEILLE Apis mellifera chez la femme enceinte.

La pratique des tests de diagnostic cutanés avec ALYOSTAL VENIN D’ABEILLEApis mellifera n’est pas recommandée pendant la grossesse afin de ne pasexposer la femme enceinte à un risque de réaction allergique générale.

Dans tous les cas, l’immunothérapie allergénique ne doit pas êtreinitiée pendant la grossesse. Généralement, la survenue d’une grossessependant l’immunothérapie allergénique n’impose pas l’arrêt dutraitement s'il est bien toléré. Néanmoins, le risque de réaction allergiquesys­témique (choc anaphylactique) ne pouvant être exclu y compris en phased’entretien, le médecin évaluera le bien-fondé de la poursuite del’immunothérapie allergénique pendant la grossesse.

Allaitement

Il n’existe pas de données sur le passage d’ALYOSTAL VENIN D’ABEILLEApis mellifera dans le lait maternel.

Aucune étude n'a été menée chez l'animal pour étudier le passaged’ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera dans le lait maternel.

Le médecin évaluera s'il y a lieu ou non d’interrompre le traitement avecALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera au regard du bénéfice du traitementpour la mère.

Fertilité

Il n'a pas été conduit d'étude sur la fertilité avec ALYOSTAL VENIND’ABEILLE Apis mellifera.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera n’a aucun effet connu surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Le traitement par ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera peut provoquerdes réactions allergiques locales au site d’injection et/ou des réactionssysté­miques. Des cas de choc anaphylactique avec collapsus cardiovascula­irebrutal nécessitant l’administration immédiate d’adrénaline ont étérapportés.

La tolérance d’une dose est susceptible de varier dans le temps enfonction de la réactivité spécifique de l’individu et de sonenvironnement.

Depuis la mise sur le marché, les effets indésirables suivants ont étéobservés :

Classe de systèmes

d’organes

Fréquence

Effets indésirables

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Indéterminée

Œdème, malaise général, asthénie

Au point d’injection : rougeur, douleur, œdème et prurit

Troubles cutanés et du tissu sous-cutané

Indéterminée

Erythème, prurit, urticaire

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Indéterminée

Crise d’asthme, toux, dyspnée

Troubles du système immunitaire

Indéterminée

Choc anaphylactique

Troubles digestifs

Indéterminée

Douleurs abdominales, dyspepsie et nausée

Population pédiatrique

Le profil de tolérance observé chez l’enfant de plus de 5 ans etl’adolescent est identique à celui de l’adulte. Les données concernant lesenfants de 2 à 5 ans sont limitées.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Si une dose supérieure à la dose prescrite a été injectée, le risque etla gravité d’effets indésirables augmentent avec possibilité de réactionsaller­giques locales ou systémiques graves.

Voir effets indésirables en 4.8.

Conduite à tenir :

Le traitement doit être adapté à l'état clinique du patient. Le patientdevra rester sous surveillance médicale jusqu’à résolution complète dessymptômes.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ALLERGENES, code ATC : V01AA07

Mécanisme d’action

Le mécanisme d’action des extraits allergéniques administrés dans lecadre d'une d’immunothérapie allergénique n’est pasparfaitemen­t connu.

L'immunothérapie allergénique induit des changements de réponses deslymphocytes T, suivis d'une augmentation des taux d'IgG4 et/ou d'IgG1 et parfoisd'IgA spécifiques des allergènes, et une diminution des taux d'IgEspécifiques. Une autre réponse, probablement plus tardive, du systèmeimmunitaire, consisterait en une réorientation de la réponselympho­cytaire T.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Aucune donnée de pharmacocinétique n’est disponible après administration­d’ALYOSTAL VENIN D’ABEILLE Apis mellifera chez l’homme et l’animal.

5.3. Données de sécurité préclinique

Aucune étude long terme chez l’animal n’a été réalisée avec ALYOSTALVENIN D’ABEILLE Apis mellifera pour déterminer son potentiel cancérigène oud’altération de la fertilité.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Flacon de poudre :

Mannitol, albumine humaine

Solvant :

Chlorure de sodium, phénol, eau pour préparations injectables

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après reconstitution et dilution, les durées maximales de conservationvarient selon la concentration des solutions

Concentration (µg/ml)

Durée maximale de conservation

100

28 jours

inférieure à 100

A préparer et utiliser le jour même

6.4. Précautions particulières de conservation

Le produit avant et après reconstitution, ainsi que les dilutions, doiventêtre conservés au réfrigérateur (entre + 2°C et + 8°C).

Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution etdilution, voir la rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre) + 6 ml de solvant en flacon (verre) muni d'unbouchon (chlorobutyle) – boîte de 1.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Les schémas de reconstitution et de dilution sont présentésci-dessous :

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

STALLERGENES

6 RUE ALEXIS DE TOCQUEVILLE

92160 ANTONY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 332 829–6 / 3400933282967: 1 flacon de poudre + 1 flacon de solvant(6 ml).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament réservé à l’usage hospitalier.

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