Résumé des caractéristiques - ARCOXIA 30 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ARCOXIA 30 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Etoricoxib.......................................................................................................................30,00 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Excipient(s) à effet notoire : chaque comprimé contient 1,3 mg de lactose(sous forme monohydraté).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimés pelliculés (comprimés).
Comprimés biconvexes, en forme de pomme, de couleur bleu-vert, gravés„101“ sur une face et „ACX 30“ sur l'autre.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
ARCOXIA 30 mg est indiqué chez les adultes dans le traitement symptomatiquede l’arthrose.
La décision de prescrire un inhibiteur sélectif de la COX-2 doit êtrebasée sur l’évaluation de l’ensemble des risques spécifiques à chaquepatient (voir rubriques 4.3 et 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieEn raison de l’augmentation possible des risques cardiovasculaires del’étoricoxib avec la dose et la durée de traitement, ce médicament doitêtre prescrit à la dose minimale journalière efficace pendant la période laplus courte possible. La nécessité du traitement symptomatique et sonefficacité thérapeutique pour le patient devront être réévaluéespériodiquement, en particulier chez les patients atteints d’arthrose (voirrubriques 4.3, 4.4, 4.8 et 5.1).
La dose recommandée est de 30 mg une fois par jour. Chez certains patients,lorsque le soulagement des symptômes est insuffisant, une augmentation de ladose à 60 mg une fois par jour peut améliorer l'efficacité. En l'absenced'amélioration du bénéfice thérapeutique, d'autres traitements doivent êtreenvisagés.
Des doses supérieures à celles recommandées n’ont pas, soit démontréd’efficacité supplémentaire, soit été étudiées. Par conséquent, dansl’arthrose, la dose de 60 mg une fois par jour ne sera pas dépassée.
Populations particulièresPatients âgés
Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez le sujet âgé.Comme avec d'autres médicaments, la prudence est requise chez les patientsâgés (voir rubrique 4.4).
Patients avec insuffisance hépatique
Chez les patients ayant une atteinte hépatique légère (score de Child-Pughde 5 à 6), la dose de 60 mg une fois par jour ne sera pas dépassée. Chezles patients ayant une atteinte hépatique modérée (score de Child-Pugh de7 à 9), la dose de 30 mg une fois par jour ne sera pas dépassée.
L’expérience clinique est particulièrement limitée chez les patientsayant une atteinte hépatique modérée et la prudence est recommandée. Iln’y a aucune expérience clinique chez les patients ayant une atteintehépatique sévère (score de Child-Pugh ³ 10) ; par conséquent,l’utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez ces patients (voirrubriques 4.3, 4.4 et 5.2).
Patients avec insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients ayantune clairance de la créatinine ³ 30 mL/min (voir rubrique 5.2).L’utilisation d’étoricoxib est contre-indiquée chez les patients ayant uneclairance de la créatinine < 30 mL/min (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Population pédiatrique
L’étoricoxib est contre-indiqué chez l’enfant et l’adolescent demoins de 16 ans (voir rubrique 4.3).
Mode d’administrationARCOXIA est administré par voie orale et peut être pris avec ou sansaliments. L’effet du médicament apparaît plus rapidement si ARCOXIA est prissans aliments. Ceci est à prendre en compte lorsqu’un soulagement rapide estnécessaire.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· Ulcère peptique évolutif ou saignement gastro-intestinal (GI).
· Patients qui, après la prise d’acide acétylsalicylique ou la prised’AINS y compris les inhibiteurs de la COX-2 (cyclo-oxygénase-2), présententun bronchospasme, une rhinite aiguë, des polypes nasaux, un œdème de Quincke,une urticaire ou des réactions de type allergique.
· Grossesse et allaitement (voir rubriques 4.6 et 5.3).
· Insuffisance hépatique sévère (albumine sérique < 25 g/L ou scorede Child-Pugh ³ 10).
· Clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min.
· Enfants et adolescents de moins de 16 ans.
· Maladie inflammatoire de l'intestin.
· Insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-IV).
· Patients présentant une hypertension artérielle non convenablementcontrôlée et dont les valeurs sont, de façon persistante, supérieures à140/90 mmHg.
· Cardiopathie ischémique avérée, artériopathie périphérique et/ouantécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris accident ischémiquetransitoire).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Effets gastro-intestinauxDes complications gastro-intestinales hautes [perforations, ulcères ouhémorragies (PUH)], dont certaines d’issue fatale, ont été observées chezdes patients traités par l'étoricoxib.
La prudence sera de rigueur chez les patients les plus à risque dedévelopper une complication gastro-intestinale avec les AINS : les sujetsâgés, les patients également traités par d’autres AINS ou par l’acideacétylsalicylique, ou les patients ayant des antécédents de maladiegastro-intestinale, tels qu’ulcère et hémorragie.
Il existe une majoration du risque d’effets indésirablesgastro-intestinaux (ulcération gastro-intestinale ou autres complicationsgastro-intestinales) lorsque l’étoricoxib est utilisé en association avecl’acide acétylsalicylique (y compris à faible dose). Dans les essaiscliniques à long terme, il n'a pas été démontré de différencesignificative en termes de tolérance gastro-intestinale entre l’association„inhibiteurs sélectifs de la COX-2 + acide acétylsalicylique“ versusl’association „AINS + acide acétylsalicylique“ (voir rubrique 5.1).
Effets cardiovasculairesEn comparaison au placebo et à certains AINS, des essais cliniquessuggèrent que les médicaments de la classe des inhibiteurs sélectifs de laCOX-2 peuvent être associés à un risque d’événements cardiovasculairesthrombotiques (en particulier infarctus du myocarde et accident vasculairecérébral). En raison de l’augmentation possible des risquescardiovasculaires avec la dose utilisée d'étoricoxib et la durée detraitement, ce médicament doit être prescrit à la dose minimale journalièreefficace pendant la période la plus courte possible. La nécessité dutraitement symptomatique et son efficacité thérapeutique pour le patientdevront être réévaluées périodiquement, en particulier chez les patientsatteints d’arthrose (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.8 et 5.1).
Les patients présentant des facteurs de risque spécifiques aux pathologiescardiovasculaires (par exemple, hypertension artérielle, hyperlipidémie,diabète, tabagisme) ne devront être traités par l’étoricoxib qu'après uneévaluation attentive du rapport bénéfice/risque (voir rubrique 5.1).
En raison de leur absence d’effet anti-plaquettaire, les inhibiteurssélectifs de la COX-2 ne peuvent se substituer à l’acide acétylsalicyliquedans la prévention des maladies cardiovasculaires thrombo-emboliques. Parconséquent, les traitements anti-agrégants plaquettaires ne doivent pas êtrearrêtés (voir rubriques 4.5 et 5.1).
Effets rénauxLes prostaglandines rénales peuvent jouer un rôle compensateur dans lemaintien de la perfusion rénale. De ce fait, en cas de détérioration de lafonction rénale, l’administration d’étoricoxib peut entraîner unediminution de la synthèse des prostaglandines et secondairement du débitsanguin rénal, provoquant une insuffisance rénale. Les patients les plusexposés sont ceux chez lesquels préexistent une altération significative dela fonction rénale, une insuffisance cardiaque non compensée ou une cirrhose.Chez ces sujets, une surveillance de la fonction rénale doit êtreenvisagée.
Rétention hydrique, œdèmes et hypertension artérielleComme avec d'autres médicaments connus pour inhiber la synthèse desprostaglandines, une rétention hydrique, des œdèmes et une hypertensionartérielle ont été observés chez des patients traités par l’étoricoxib.Tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris l'étoricoxib,peuvent être associés à la survenue ou à la réapparition d'une insuffisancecardiaque congestive. Pour plus d'information concernant la relation effet/dose,voir rubrique 5.1. L’étoricoxib devra être administré avec précautionchez les patients ayant des antécédents d’insuffisance cardiaque, dedysfonctionnement ventriculaire gauche, ou d’hypertension artérielle et chezles patients ayant des œdèmes préexistants quelle qu'en soit l'origine. Desmesures appropriées seront prises et l’arrêt du traitement parl’étoricoxib doit être envisagé s’il existe des signes cliniques d'unequelconque détérioration fonctionnelle de l’état de ces patients.
L’étoricoxib, en particulier à dose élevée, peut être associé à unehypertension artérielle plus fréquente et plus sévère qu’avec d’autresAINS et inhibiteurs sélectifs de la COX-2. Par conséquent, toute hypertensionartérielle devra être contrôlée avant de débuter un traitement parl'étoricoxib (voir rubrique 4.3) et une attention particulière sera portée àsa surveillance pendant le traitement. La pression artérielle sera contrôléedans les deux semaines suivant le début du traitement et régulièrement par lasuite. En cas d'augmentation significative, un autre traitement doit êtreenvisagé.
Effets hépatiquesDes élévations (approximativement égales ou supérieures à trois fois lalimite supérieure de la normale) de l’alanine aminotransférase (ALAT) et/oude l’aspartate aminotransférase (ASAT) ont été rapportées chez environ1 % des patients au cours des études cliniques réalisées avecl’étoricoxib à 30, 60 et 90 mg par jour pendant une période allantjusqu’à un an.
En cas de symptômes et/ou de signes évocateurs d’atteinte hépatique ouen cas d’anomalies des tests fonctionnels hépatiques, la surveillance de cespatients est de rigueur. En cas de survenue de signes d’insuffisancehépatique, ou lorsque les élévations (trois fois la limite supérieure de lanormale) des tests évaluant la fonction hépatique sont persistantes, letraitement par l’étoricoxib doit être arrêté.
Précautions généralesAu cours du traitement, des mesures appropriées seront prises et l’arrêtdu traitement par l'étoricoxib envisagé s’il existe une quelconquedétérioration fonctionnelle d’un des organes sus-mentionnés. Unesurveillance médicale appropriée doit être effectuée lors de l’utilisationd’étoricoxib chez le sujet âgé et chez les patients ayant une atteinterénale, hépatique ou cardiaque.
Chez les patients déshydratés, l’instauration d’un traitement parl’étoricoxib sera effectuée avec prudence. Le cas échéant, il estconseillé de réhydrater les patients avant de débuter tout traitement parl’étoricoxib.
Des réactions cutanées graves, dont certaines d’issue fatale, incluant ladermatite exfoliative, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyseépidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportéesen association avec l’utilisation d’AINS et de certains inhibiteurssélectifs de la COX-2. Ces observations ont été faites au cours de lasurveillance après commercialisation (voir rubrique 4.8). Le risque de survenuede ces événements indésirables semble être plus élevé en début detraitement, l’apparition de ces effets se situant dans la majorité des cas aucours du premier mois de traitement. De graves réactions d’hypersensibilité(telles qu’anaphylaxie et œdème de Quincke) ont été rapportées chez despatients recevant de l’étoricoxib (voir rubrique 4.8). Certains inhibiteurssélectifs de la COX-2 ont été associés à un risque accru de réactionscutanées chez les patients ayant des antécédents d’allergiemédicamenteuse. L’étoricoxib doit être arrêté dès les premiers signes derash cutané, de lésions des muqueuses, ou de tout autre signed’hypersensibilité.
L’étoricoxib peut masquer une fièvre et d’autres signesd’inflammation.
La prudence sera de rigueur en cas de co-administration de l’étoricoxibavec la warfarine ou avec d’autres anticoagulants oraux (voirrubrique 4.5).
L’utilisation de l’étoricoxib, comme celle de tout autre médicamentconnu pour inhiber la synthèse de la cyclo-oxygénase et des prostaglandines,n’est pas recommandée chez les femmes envisageant une grossesse (voirrubriques 4.6, 5.1 et 5.3).
LactoseLes patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
SodiumCe médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Interactions pharmacodynamiquesAnticoagulants oraux : chez des sujets stabilisés traités au long cours parla warfarine, l’administration de 120 mg/jour d’étoricoxib s’estaccompagnée d’une augmentation d’environ 13 % du temps de Quick expriméen INR. Par conséquent, le temps de Quick exprimé en INR des patients recevantdes anticoagulants oraux sera étroitement surveillé, particulièrement pendantles tout premiers jours de l’instauration du traitement par l’étoricoxib oulors d’un changement de posologie (voir rubrique 4.4).
Diurétiques, IEC et antagonistes de l’angiotensine II : les AINS peuventréduire l'effet des diurétiques et d’autres médicaments antihypertenseurs.Chez certains patients ayant une fonction rénale altérée (par exemple,patients déshydratés ou sujets âgés présentant une insuffisance rénale),la co-administration d'un IEC ou d’un antagoniste de l’angiotensine II etd’un inhibiteur de la cyclo-oxygénase peut entraîner une augmentation de ladétérioration de la fonction rénale pouvant aller jusqu’à une éventuelleinsuffisance rénale aiguë, habituellement réversible. Ces interactions serontprises en compte chez les patients traités de façon concomitante parl’étoricoxib avec un IEC ou un antagoniste de l’angiotensine II. Parconséquent, ces traitements seront associés avec prudence, surtout chez lesujet âgé. Les patients devront être correctement hydratés et la fonctionrénale devra être surveillée après l’instauration du traitementconcomitant, puis de façon périodique.
Acide acétylsalicylique : dans une étude chez des sujets sains, àl’état d’équilibre, l’administration de 120 mg d’étoricoxib une foispar jour n’a pas eu d’effet sur l’activité antiplaquettaire de l’acideacétylsalicylique (81 mg une fois par jour). L’étoricoxib peut êtreadministré en même temps que l’acide acétylsalicylique aux doses utiliséesen prévention cardiovasculaire (faibles doses d’acide acétylsalicylique).Cependant, l’administration concomitante de faibles doses d’acideacétylsalicylique et d’étoricoxib peut entraîner une fréquence accrued’ulcérations gastro-intestinales ou d’autres complications, comparée àl’utilisation d’étoricoxib seul. L’administration concomitanted’étoricoxib et de doses d’acide acétylsalicylique supérieures à cellesutilisées en prévention cardiovasculaire ou avec d’autres AINS estdéconseillée (voir rubriques 5.1 et 4.4).
Ciclosporine et tacrolimus : bien que cette interaction n’ait pas étéétudiée avec l’étoricoxib, la co-administration de ciclosporine ou detacrolimus avec tout AINS peut augmenter l'effet néphrotoxique de laciclosporine ou du tacrolimus. La fonction rénale sera surveillée en casd'utilisation concomitante de l’étoricoxib avec l'un de ces médicaments.
Interactions pharmacocinétiquesEffet de l’étoricoxib sur la pharmacocinétique d’autresmédicaments
Lithium : les AINS diminuent l’excrétion rénale du lithium et parconséquent augmentent les taux plasmatiques du lithium. Si nécessaire,contrôler étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendantl’association et à l’arrêt de l’AINS.
Méthotrexate : deux études ont évalué les effets de 60, 90 ou 120 mgd’étoricoxib administré une fois par jour pendant sept jours chez despatients atteints de polyarthrite rhumatoïde recevant des doses deméthotrexate de 7,5 à 20 mg une fois par semaine. L’étoricoxib aux dosesde 60 mg et 90 mg n’a pas eu d’effet sur les concentrations plasmatiquesdu méthotrexate ou sur la clairance rénale. Dans une étude, l’étoricoxibà la dose de 120 mg n’a pas eu d’effet sur les concentrations plasmatiquesde méthotrexate, ni sur la clairance rénale alors que dans une autre étude,l’étoricoxib à la dose de 120 mg a entraîné une augmentation desconcentrations plasmatiques du méthotrexate de 28 % et a diminué la clairancerénale du méthotrexate de 13 %. Une surveillance adéquate de la toxicité duméthotrexate est recommandée lorsque l’étoricoxib et le méthotrexate sontadministrés de façon concomitante.
Contraceptifs oraux : l'étoricoxib 60 mg, administré pendant 21 joursavec un contraceptif oral contenant 35 microgrammes d’éthinyl-estradiol (EE)et 0,5 à 1 mg de noréthindrone, a augmenté l’ASC0–24h à l’étatd’équilibre de l’EE de 37 %. L'étoricoxib 120 mg administré avec lemême contraceptif oral, de manière concomitante, ou avec un intervalle de12 heures, a augmenté l’ASC0–24h à l’état d’équilibre de l’EE de50 à 60 %. Cette augmentation de la concentration d’EE doit être prise encompte lors du choix d’un contraceptif oral approprié, en cas de traitementpar l’étoricoxib. L’exposition plus importante à l’EE peut augmenterl’incidence d’événements indésirables associés aux contraceptifs oraux(par exemple, événements thrombo-emboliques veineux chez les femmes àrisque).
Traitement Hormonal Substitutif (THS) : l’administration d’étoricoxib120 mg et d’un traitement hormonal substitutif avec des œstrogènessulfoconjugués équins à la dose de 0,625 mg pendant 28 jours a augmenté lamoyenne de l’ASC0–24h à l’état d’équilibre de l’estrone nonconjugué (41 %), du composé équin (76 %), et du 17-β-estradiol (22 %).L’effet des doses recommandées d’étoricoxib (30, 60 et 90 mg) n’a pasété étudié au long cours. Les effets d’étoricoxib 120 mg surl’exposition (ASC0–24h) de ces composés œstrogéniques ont représentémoins de la moitié de ceux observés lorsque les œstrogènes sulfoconjuguéséquins sont administrés seuls en augmentant la dose de 0,625 mg à 1,25 mg.La conséquence clinique de ces augmentations est inconnue, et des dosessupérieures d'œstrogènes sulfoconjugués équins n’ont pas été étudiéesen association avec l’étoricoxib. Ces augmentations de la concentration enœstrogènes doivent être prises en considération lors du choix d’untraitement hormonal de la ménopause en cas de traitement par l’étoricoxib,car l’augmentation de l’exposition aux œstrogènes pourrait accroître lerisque d’effets indésirables associés au THS.
Prednisone/prednisolone : dans des études d’interactionsmédicamenteuses, l’étoricoxib n’a pas eu d’effet cliniquement importantsur les paramètres pharmacocinétiques de la prednisone/prednisolone.
Digoxine : l’étoricoxib 120 mg administré une fois par jour pendant10 jours à des volontaires sains n’a pas modifié l’ASC0–24h plasmatiqueà l’état d’équilibre, ni l’élimination rénale de la digoxine. Uneaugmentation de la Cmax de la digoxine (environ 33 %) a été observée. Cetteaugmentation n’est généralement pas importante pour la plupart des patients.Cependant, les patients ayant des facteurs de risque favorisant la toxicité dela digoxine seront surveillés pour cette raison lorsque l’étoricoxib et ladigoxine sont administrés de façon concomitante.
Effet de l’étoricoxib sur les médicaments métabolisés par dessulfotransférases
L’étoricoxib est un inhibiteur de l’activité des sulfotransféraseshumaines, en particulier SULT1E1, et a entraîné une augmentation desconcentrations plasmatiques sériques de l’éthinyl estradiol. Comme lesconnaissances sur les effets de multiples sulfotransférases sont actuellementlimitées et que les conséquences cliniques pour de nombreux médicaments sontencore en cours d’évaluation, il peut être prudent de prendre desprécautions lorsque l’étoricoxib est administré de façon simultanée avecd’autres médicaments métabolisés principalement par des sulfotransféraseshumaines (par exemple, salbutamol par voie orale et minoxidil).
Effet de l’étoricoxib sur les médicaments métabolisés par desisoenzymes du CYP
Sur la base d’études in vitro, une inhibition des cytochromes P450 (CYP)1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A4 par l’étoricoxib n’est pas attendue. Dansune étude effectuée chez des sujets sains, l’administration quotidienned’étoricoxib 120 mg n’a pas entraîné d’altération de l’activitéhépatique du CYP3A4 évaluée par le test respiratoire àl’érythromycine.
Effets d’autres médicaments sur la pharmacocinétique del’étoricoxib
La voie métabolique principale de l’étoricoxib est dépendante desenzymes du CYP. Le CYP3A4 semble contribuer au métabolisme de l’étoricoxibin vivo. Des études in vitro indiquent que les CYP 2D6, 2C9, 1A2 et 2C19peuvent aussi catalyser la voie métabolique principale, mais leur importancequantitative n’a pas été étudiée in vivo.
Kétoconazole : le kétoconazole, un puissant inhibiteur du CYP3A4,administré à 400 mg une fois par jour pendant 11 jours à des volontairessains n’a pas eu d’effet cliniquement important sur les paramètrespharmacocinétiques d’une dose unique de 60 mg d’étoricoxib (augmentationde 43 % de l’ASC).
Voriconazole et miconazole : la co-administration de voriconazole par voieorale ou de miconazole gel buccal à usage local, inhibiteurs puissants duCYP3A4, et d'étoricoxib entraîne une légère augmentation de l'exposition àl'étoricoxib mais n'est pas considérée comme cliniquement significatived'après les données publiées.
Rifampicine : la co-administration d’étoricoxib et de rifampicine, unpuissant inducteur des enzymes du CYP, a entraîné une diminution de 65 % desconcentrations plasmatiques de l’étoricoxib. Cette interaction peutentraîner une récurrence des symptômes en cas de co-administration avec larifampicine. Bien que cette information puisse suggérer l’intérêtd’augmenter la dose, des doses d’étoricoxib plus élevées que cellementionnée pour l'arthrose n’ont pas été étudiées en association avec larifampicine ; par conséquent, elles ne sont pas recommandées (voirrubrique 4.2).
Anti-acides : les anti-acides n’entraînent pas de modificationscliniquement pertinentes des paramètres pharmacocinétiques del’étoricoxib.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe aucune donnée clinique chez les femmes enceintes exposées àl’étoricoxib. Des études chez l’animal ont montré une toxicité sur lareproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel pour la femme enceinten'est pas connu. Comme les autres médicaments inhibant la synthèse desprostaglandines, l’étoricoxib peut entraîner une inertie utérine et unefermeture prématurée du canal artériel pendant le dernier trimestre.L’utilisation d’étoricoxib est contre-indiquée pendant la grossesse (voirrubrique 4.3). En cas de survenue d’une grossesse pendant le traitement,l’étoricoxib sera arrêté.
AllaitementLe passage de l’étoricoxib dans le lait maternel humain n’est pas connu.L’étoricoxib est excrété dans le lait des rates allaitantes. Les femmes quiprennent de l’étoricoxib ne doivent pas allaiter (voir rubriques4.3 et 5.3).
FertilitéL’utilisation d’étoricoxib, comme tout médicament connu pour inhiber laCOX-2, n’est pas recommandée chez les femmes envisageant une grossesse.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les patients présentant des étourdissements, des vertiges ou une somnolenceau cours du traitement par l’étoricoxib doivent s’abstenir de conduire oud’utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéDans les essais cliniques, la sécurité d’emploi de l’étoricoxib aété évaluée chez 9 295 sujets, dont 6 757 atteints d’arthrose, depolyarthrite rhumatoïde (PR), de lombalgies chroniques basses ou despondylarthrite ankylosante (environ 600 patients atteints d’arthrose ou dePR ont été traités pendant un an ou plus).
Dans un programme évaluant la sécurité cardiovasculaire à partir desrésultats poolés de trois études contrôlées versus comparateur actif,17 412 patients présentant une arthrose ou une PR ont été traités parl’étoricoxib (60 ou 90 mg) pendant une durée moyenne d’environ 18 mois.Les données de sécurité et les détails de ce programme sont présentés enrubrique 5.1.
Dans des études cliniques portant sur la douleur dentaire aiguëpost-opératoire après chirurgie et incluant 614 patients traités parétoricoxib (90 mg ou 120 mg), le profil des événements indésirables dansces études a été, de façon générale, similaire à celui rapporté dans lesétudes combinées portant sur l'arthrose, la PR et les lombalgies chroniquesbasses.
Liste des effets indésirables présentée sous forme de tableauLes événements indésirables suivants ont été rapportés avec uneincidence supérieure à celle du placebo lors des études cliniques, chez despatients atteints d’arthrose, de PR, de lombalgies chroniques basses ou despondylarthrite ankylosante traités par l’étoricoxib 30 mg, 60 mg ou90 mg jusqu’à la dose recommandée pendant une période allant jusqu’à12 semaines, dans les études du Programme MEDAL pendant une période allantjusqu’à 3,5 ans, dans les études de courte durée portant sur la douleuraiguë pendant une période allant jusqu’à 7 jours ainsi que depuis la misesur le marché du médicament (voir tableau 1) :
Tableau 1
Classe de systèmes d’organes | Effets indésirables | Fréquence* |
Infections et infestations | Alvéolite | Fréquent |
Gastro-entérite, infection des voies respiratoires supérieures, infectiondes voies urinaires | Peu fréquent | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Anémie (essentiellement en relation avec des saignementsgastro-intestinaux), leucopénie, thrombopénie | Peu fréquent |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité‡ ẞ | Peu fréquent |
Angio-œdème, réactions anaphylactiques/anaphylactoïdes ycompris choc‡ | Rare | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Œdème/rétention hydrique | Fréquent |
Augmentation ou diminution de l’appétit, prise de poids | Peu fréquent | |
Affections psychiatriques | Anxiété, dépression, diminution de l’acuité intellectuelle,hallucinations‡ | Peu fréquent |
Confusion‡, agitation‡ | Rare | |
Affections du système nerveux | Etourdissements, céphalées | Fréquent |
Dysgueusie, insomnie, paresthésie/hypoesthésie, somnolence | Peu fréquent | |
Affections oculaires | Vision trouble, conjonctivite | Peu fréquent |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Acouphènes, vertiges | Peu fréquent |
Affections cardiaques | Palpitations, arythmie‡ | Fréquent |
Fibrillation auriculaire, tachycardie‡, insuffisance cardiaque congestive,modifications non spécifiques de l’ECG, angor‡, infarctus du myocarde§ | Peu fréquent | |
Affections vasculaires | Hypertension artérielle | Fréquent |
Bouffées vasomotrices, accident vasculaire cérébral§, accidentischémique cérébral transitoire, poussée hypertensive‡, vascularite‡ | Peu fréquent | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Bronchospasme‡ | Fréquent |
Toux, dyspnée, épistaxis | Peu fréquent | |
Affections gastro-intestinales | Douleur abdominale | Très fréquent |
Constipation, flatulence, gastrite, brûlures épigastriques/ reflux acide,diarrhée, dyspepsie/gêne épigastrique, nausées, vomissements, œsophagite,ulcération buccale | Fréquent | |
Ballonnement abdominal, modification du péristaltisme, sécheresse buccale,ulcère gastro-duodénal, ulcères gastriques y compris perforationgastro-intestinale et hémorragie, syndrome du côlon irritable,pancréatite‡ | Peu fréquent | |
Affections hépatobiliaires | Elévation de l'ALAT, élévation de l'ASAT | Fréquent |
Hépatite‡ | Rare | |
Insuffisance hépatique ‡, ictère‡ | Rare† | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Ecchymoses | Fréquent |
Œdème facial, prurit, rash cutané. érythème‡, urticaire‡ | Peu fréquent | |
Syndrome de Stevens-Johnson‡, nécrolyse épidermique toxique (syndrome deLyell)‡ , érythème pigmenté fixe ‡ | Rare† | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Crampes musculaires/spasme, douleur musculo-squelettique/raideur | Peu fréquent |
Affections du rein et des voies urinaires | Protéinurie, élévation de la créatininémie, insuffisancerénale/altération rénale‡ (voir rubrique 4.4) | Peu fréquent |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Asthénie/fatigue, syndrome pseudo-grippal | Fréquent |
Douleur thoracique | Peu fréquent | |
Investigations | Elévation de l’urée sanguine, élévation de la créatine phosphokinase,hyperkaliémie, élévation de l’acide urique | Peu fréquent |
Diminution de la natrémie | Rare | |
* Catégorie de fréquence : définie pour chaque effet indésirable parl'incidence rapportée lors des essais cliniques : très fréquent (≥ 1/10),fréquent (≥ 1/100 ; < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 ; < 1/100),rare ( ≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000). ‡ Cet effet indésirable a été identifié lors de la surveillancepost-commercialisation. La fréquence rapportée a été estimée d’après lafréquence la plus élevée observée dans les données issues des essaiscliniques regroupées par indication et dose approuvée. † La catégorie de fréquence « Rare » a été définie selon lesrecommandations relatives au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)(rév. 2, sept. 2009) d’après une limite supérieure de l’intervalle deconfiance à 95% pour 0 événement compte tenu du nombre de sujets traitéspar ARCOXIA dans l’analyse des données de phase III regroupées par dose etindication (n = 15 470). ẞ L’hypersensibilité inclut les termes « allergie », « allergiemédicamenteuse », « hypersensibilité médicamenteuse », «hypersensibilité », « hypersensibilité non spécifiée », « réactiond’hypersensibilité » et « allergie non spécifique ». § D’après l’analyse d’essais cliniques au long cours effectuéscontre placebo et comparateur actif, les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 ontété associés à un risque accru d’événements artériels thrombotiquesgraves, dont infarctus du myocarde et accident ischémique cérébral.D’après les données existantes, l’augmentation du risque absolu pour detels événements ne devrait pas dépasser 1 % par an (peu fréquent). |
Les effets indésirables graves suivants ont été rapportés en associationavec l’utilisation d’AINS et ne peuvent être exclus pour l’étoricoxib :néphrotoxicité y compris néphrite interstitielle et syndromenéphrotique.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Au cours des études cliniques, l’administration de doses uniquesd’étoricoxib allant jusqu’à 500 mg et de doses multiples allantjusqu’à 150 mg par jour pendant 21 jours, n’a pas entraîné de toxicitésignificative. Des cas de surdosage aigu ont été rapportés avecl'étoricoxib, bien que, dans la plupart des cas, aucun effet indésirable n'aitété rapporté. Les effets indésirables les plus fréquemment observésétaient cohérents avec le profil de sécurité de l'étoricoxib (par exemple,effets gastro-intestinaux, effets cardiorénaux).
En cas de surdosage, il est raisonnable de recourir aux mesures de prise encharge habituelles, par exemple évacuation gastrique de la substance nonabsorbée, surveillance clinique et, si nécessaire, traitementsymptomatique.
L’étoricoxib n’est pas dialysable par hémodialyse ; la possibilité dedialyser l’étoricoxib par dialyse péritonéale n'est pas connue.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anti-inflammatoires et antirhumatismaux,non stéroïdiens, coxibs, code ATC : M01 AH05.
Mécanisme d’actionAux doses thérapeutiques, l’étoricoxib par voie orale est un inhibiteursélectif de la cyclo-oxygénase-2 (COX-2).
Au cours des études de pharmacologie clinique, ARCOXIA a entraîné uneinhibition dose-dépendante de la COX-2, sans inhibition de la COX-1, à desdoses allant jusqu’à 150 mg par jour. L’étoricoxib n’a pas inhibé lasynthèse des prostaglandines gastriques et n’a pas eu d’effet sur lafonction plaquettaire.
La cyclo-oxygénase est responsable de la synthèse des prostaglandines. Deuxisoformes, la COX-1 et la COX-2 ont été identifiées. La COX-2 estl’isoforme de l’enzyme induite par des stimuli pro-inflammatoires, et estsupposée être principalement responsable de la synthèse des médiateursprostanoïdes de la douleur, de l’inflammation et de la fièvre. La COX-2 estégalement impliquée dans l’ovulation, l'implantation et la fermeture ducanal artériel, la régulation de la fonction rénale et certaines fonctions dusystème nerveux central (induction de la fièvre, perception de la douleur etfonction cognitive). Elle pourrait jouer également un rôle dans lacicatrisation de l’ulcère. La COX-2 a été identifiée dans les tissussitués autour de l'ulcère gastrique chez l’homme, mais son implication dansla cicatrisation de l’ulcère n’a pas été établie.
Efficacité et sécurité cliniqueEfficacité
Chez des patients atteints d'arthrose, l’étoricoxib 60 mg une fois parjour a entraîné une diminution significative de la douleur et uneamélioration de l’état de la maladie évalué par le patient. Ces effetsbénéfiques ont été observés dès le deuxième jour de traitement et se sontmaintenus jusqu’à 52 semaines. Des études réalisées avec l'étoricoxib30 mg une fois par jour ont mis en évidence une efficacité supérieure àcelle du placebo sur une période de 12 semaines de traitement (critèresd'évaluation similaires aux études ci-dessus). Dans une étude de recherche dedose, l'étoricoxib 60 mg a démontré une amélioration significativementsupérieure à celle obtenue avec la dose de 30 mg sur les 3 principauxcritères de jugement, pendant les 6 semaines de traitement. La dose de 30 mgn'a pas été étudiée dans l'arthrose de la main.
Dans une étude clinique évaluant la douleur dentaire post-opératoire, ledélai d'action (soulagement perceptible de la douleur) de l'étoricoxib 90 mgest de 28 minutes (médiane) après administration de la dose.
Sécurité d'emploi
Programme MEDAL (Multinational Etoricoxib and Diclofenac Arthritis Long-term[Programme international au long cours de l'étoricoxib et du diclofénac dansl'arthrite])
Le Programme MEDAL représente l'évaluation prospective de la tolérancecardiovasculaire (CV) à partir des résultats poolés de trois étudesrandomisées, en double-aveugle, contrôlées versus comparateur actif, que sontles études MEDAL, EDGE et EDGE II.
L'étude MEDAL était une étude ayant comme critère d'évaluation le suivide la sécurité CV, menée chez 17 804 patients atteints d'arthrose et5 700 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), traités parl'étoricoxib 60 mg (arthrose) ou 90 mg (arthrose et PR), ou le diclofénac150 mg par jour sur une période moyenne de 20,3 mois (maximum 42,3 mois,médiane 21,3 mois). Dans cette étude, seuls les événements indésirablesgraves et les arrêts de traitement pour événements indésirables étaientrapportés.
Les études EDGE et EDGE II ont comparé la tolérance gastro-intestinale del'étoricoxib à celle du diclofénac. L'étude EDGE a inclus 7 111 patientsatteints d'arthrose traités par une dose de 90 mg par jour d'étoricoxib(1,5 fois la dose recommandée dans l'arthrose) ou 150 mg par jour dediclofénac pendant une période moyenne de 9,1 mois (maximum 16,6 mois,médiane 11,4 mois). L'étude EDGE II a inclus 4 086 patients atteints de PRtraités par l'étoricoxib 90 mg/jour ou par le diclofénac 150 mg/jourpendant une période moyenne de 19,2 mois (maximum 33,1 mois, médiane24 mois).
Dans le Programme MEDAL, 34 701 patients atteints d'arthrose ou de PR ontété traités pendant une période moyenne de 17,9 mois (maximum 42,3 mois,médiane 16,3 mois), avec environ 12 800 patients traités pendant plus de24 mois. Les patients inclus dans le programme présentaient à l'inclusion denombreux facteurs de risque cardiovasculaires et gastro-intestinaux. Lespatients avec un infarctus du myocarde récent, un pontage aorto-coronarien ouune intervention coronaire percutanée au cours des 6 mois précédantl'inclusion étaient exclus. L'utilisation de médicaments gastroprotecteurs etd'aspirine à faible dose était autorisée pendant les études.
Sécurité d'emploi globale :
Il n'y a pas eu de différence significative entre l'étoricoxib et lediclofénac en ce qui concerne le taux d'événements cardiovasculairesthrombotiques. Les événements indésirables cardiorénaux ont été observésplus fréquemment avec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac, et cet effet étaitdose-dépendant (voir les résultats spécifiques ci-après). Les événementsindésirables gastro-intestinaux et hépatiques ont été observés avec unefréquence significativement plus élevée avec le diclofénac qu'avecl'étoricoxib. L'incidence des événements indésirables dans les études EDGEet EDGE II et des événements indésirables considérés comme graves ou ayantentraîné une sortie de l'étude MEDAL était plus élevée avec l'étoricoxibqu'avec le diclofénac.
Résultats de sécurité cardiovasculaire :
Le taux d'événements indésirables graves cardiovasculaires thrombotiquesobjectivés (comprenant les événements indésirables cardiaques, vasculairescérébraux et vasculaires périphériques) a été comparable entrel'étoricoxib et le diclofénac ; les données sont résumées dans le tableauci-après. Il n'y a eu aucune différence statistiquement significativeconcernant les taux d'événements thrombotiques entre l'étoricoxib et lediclofénac dans tous les sous-groupes analysés, y compris les différentescatégories de patients en fonction du risque cardiovasculaire initial. Lerisque relatif d'événements indésirables graves cardiovasculairesthrombotiques objectivés a été similaire entre l'étoricoxib 60 mg ou 90 mget le diclofénac 150 mg pris séparément.
Tableau 2 : Taux des événements CV thrombotiques objectivés(Programme MEDAL) | |||
Etoricoxib (N = 16 819) 25 836 patient-années | Diclofénac (N = 16 483) 24 766 patient-années | Comparaison entre traitements | |
Taux† (IC à 95 %) | Taux† (IC à 95 %) | Risque relatif (IC à 95 %) | |
Evénements indésirables graves cardiovasculaires thrombotiquesobjectivés | |||
Per-protocole | 1,24 (1,11 ; 1,38) | 1,30 (1,17 ; 1,45) | 0,95 (0,81 ; 1,11) |
En intention de traiter | 1,25 (1,14 ; 1,36) | 1,19 (1,08 ; 1,30) | 1,05 (0,93 ; 1,19) |
Evénements cardiaques objectivés | |||
Per-protocole | 0,71 (0,61 ; 0,82) | 0,78 (0,68 ; 0,90) | 0,90 (0,74 ; 1,10) |
En intention de traiter | 0,69 (0,61 ; 0,78) | 0,70 (0,62 ; 0,79) | 0,99 (0,84 ; 1,17) |
Evénements vasculaires cérébraux objectivés | |||
Per-protocole | 0,34 (0,28 ; 0,42) | 0,32 (0,25 ; 0,40) | 1,08 (0,80 ; 1,46) |
En intention de traiter | 0,33 (0,28 ; 0,39) | 0,29 (0,24 ; 0,35) | 1,12 (0,87 ; 1,44) |
Evénements vasculaires périphériques objectivés | |||
Per-protocole | 0,20 (0,15 ; 0,27) | 0,22 (0,17 ; 0,29) | 0,92 (0,63 ; 1,35) |
En intention de traiter | 0,24 (0,20 ; 0,30) | 0,23 (0,18 ; 0,28) | 1,08 (0,81 ; 1,44) |
†Evénements pour 100 patient-années ; IC = intervalle de confiance N = nombre total de patients inclus dans l'analyse per-protocole Per-protocole : tout événement survenu pendant le traitement ou dans les14 jours suivant l'arrêt de celui-ci (ont été exclus les patients qui ontpris moins de 75 % du traitement à l'étude ou qui ont pris des AINS nonprévus dans le protocole pendant plus de 10 % du temps). En intention de traiter : tous les événements objectivés jusqu'à la finde l'étude (y compris les patients potentiellement exposés à desinterventions non prévues dans l'étude suite à un arrêt du traitement).Nombre total de patients randomisés, n = 17 412 dans le groupe étoricoxib et17 289 dans le groupe diclofénac. |
La mortalité CV, ainsi que la mortalité globale, ont été similaires entreles groupes de traitement par l'étoricoxib et par le diclofénac.
Evénements cardiorénaux :
Environ 50 % des patients inclus dans l'étude MEDAL avaient un antécédentd'hypertension artérielle à l'inclusion. Au cours de l'étude, l'incidence desarrêts de traitement en raison d'événements indésirables dus à unehypertension artérielle a été statistiquement significativement plus élevéeavec l'étoricoxib qu'avec le diclofénac. L'incidence des événementsindésirables dus à une insuffisance cardiaque congestive (arrêts detraitement et événements graves) a été similaire avec l'étoricoxib 60 mgcomparée au diclofénac 150 mg mais a été supérieure avec l'étoricoxib90 mg comparée au diclofénac 150 mg (statistiquement significative pourl'étoricoxib 90 mg par rapport au diclofénac 150 mg dans le groupe depatients atteints d'arthrose de MEDAL). L'incidence des événementsindésirables dus à une insuffisance cardiaque congestive objectivée(événements graves et ayant entraîné une hospitalisation ou une consultationdans un service d'urgence) n'a pas été significativement plus élevée avecl'étoricoxib qu'avec le diclofénac 150 mg, et cet effet étaitdose-dépendant. L'incidence des arrêts de traitement en raison d'événementsindésirables dus à un œdème a été plus élevée avec l'étoricoxib qu'avecle diclofénac 150 mg et cet effet était dose-dépendant (statistiquementsignificatif pour l'étoricoxib 90 mg mais pas pour l'étoricoxib 60 mg).
Les résultats cardiorénaux des études EDGE et EDGE II ont été cohérentsavec ceux décrits dans l'étude MEDAL.
Dans les études individuelles du Programme MEDAL, concernant l'étoricoxib(60 mg ou 90 mg), l'incidence absolue d'arrêts de traitement dans chaquegroupe de traitement était au plus de 2,6 % pour l'hypertension artérielle,1,9 % pour l'œdème et 1,1 % pour l'insuffisance cardiaque congestive, avecdes taux d'arrêts de traitement plus élevés avec l'étoricoxib 90 mg qu'avecl'étoricoxib 60 mg.
Résultats de tolérance gastro-intestinale du Programme MEDAL :
Un taux significativement plus faible d'arrêts de traitement pourévénement indésirable gastro-intestinal (par exemple, dyspepsie, douleursabdominales, ulcère) a été observé avec l'étoricoxib comparé audiclofénac dans chacune des trois études composant le Programme MEDAL. Lestaux d'arrêts de traitement en raison d'événements indésirablesgastro-intestinaux pour 100 patient-années sur la période totale de l'étudeont été les suivants : 3,23 pour l'étoricoxib et 4,96 pour le diclofénacdans l'étude MEDAL ; 9,12 pour l'étoricoxib et 12,28 pour le diclofénacdans l'étude EDGE ; et 3,71 pour l'étoricoxib et 4,81 pour le diclofénacdans l'étude EDGE II.
Résultats de sécurité gastro-intestinale du Programme MEDAL :
L'ensemble des événements digestifs hauts ont été définis comme lesperforations, les ulcères et les saignements. Le sous-groupe de l'ensemble desévénements digestifs hauts considérés comme compliqués a inclus lesperforations, les obstructions et les saignements compliqués ; le sous-groupedes événements digestifs hauts considérés comme non compliqués a inclus lessaignements non compliqués et les ulcères non compliqués. Un tauxsignificativement moins élevé d'événements digestifs hauts globaux a étéobservé avec l'étoricoxib comparé au diclofénac. Il n'y a pas eu dedifférence significative entre l'étoricoxib et le diclofénac concernant letaux d'événements compliqués. Pour le sous-groupe des événements digestifshauts hémorragiques (association des événements compliqués et noncompliqués), il n'y a pas eu de différence significative entre l'étoricoxibet le diclofénac. Chez les patients prenant de façon concomitante del'aspirine à faible dose (approximativement 33 % des patients), le bénéficede l'étoricoxib sur les événements digestifs hauts comparé au diclofénacn'était pas statistiquement significatif.
Les taux pour 100 patient-années d'événements indésirables digestifshauts objectivés compliqués et non compliqués (perforations, ulcères etsaignement (PUS)) ont été de 0,67 (IC à 95 % 0,57 ; 0,77) avec l'étoricoxibet 0,97 (IC à 95 % 0,85 ; 1,10) avec le diclofénac, soit un risque relatif de0,69 (IC à 95 % 0,57 ; 0,83).
Les taux d'événements digestifs hauts objectivés chez les patients âgésont été évalués et la réduction la plus importante a été observée chezles patients de 75 ans et plus (respectivement 1,35 [IC à 95 % 0,94 ; 1,87]versus 2,78 [IC à 95 % 2,14 ; 3,56] événements pour 100 patient-annéesavec l'étoricoxib et le diclofénac).
Les taux des événements indésirables digestifs bas objectivés[perforations de l'intestin grêle ou du côlon, obstructions ou hémorragies(POS)] n'ont pas été significativement différents entre l'étoricoxib et lediclofénac.
Résultats de sécurité hépatique du Programme MEDAL :
En ce qui concerne les arrêts de traitement en raison d'événementsindésirables hépatiques, l'étoricoxib a été associé à un tauxstatistiquement significativement plus faible que le diclofénac. Dans leProgramme MEDAL, 0,3 % des patients sous étoricoxib et 2,7 % des patientssous diclofénac ont arrêté le traitement en raison d'événementsindésirables hépatiques. Le taux pour 100 patient-années a été de0,22 pour l'étoricoxib et de 1,84 pour le diclofénac (valeur de p <0,001 pour l'étoricoxib versus le diclofénac). Cependant, la plupart desévénements indésirables hépatiques dans le Programme MEDAL n'étaient pasgraves.
Données supplémentaires de tolérance cardiovasculaire thrombotique
Dans les études cliniques, à l'exception des études du Programme MEDAL,environ 3 100 patients ont été traités par l’étoricoxib à une posologie³ 60 mg par jour, pendant 12 semaines ou plus. Aucune différence notablen’a été observée dans l’incidence des événements cardiovasculairesthrombotiques graves objectivés entre les patients recevant de l'étoricoxib àune posologie ≥ 60 mg, un placebo, ou des AINS autres que le naproxène.Cependant, l’incidence de ces événements a été plus élevée chez lespatients recevant l'étoricoxib que chez ceux recevant le naproxène 500 mgdeux fois par jour. La différence d'activité antiplaquettaire entre certainsAINS inhibiteurs de la COX-1 et les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 peutavoir une conséquence clinique chez des patients ayant un risque de réactionsthrombo-emboliques. Les inhibiteurs sélectifs de la COX-2 réduisent laformation de prostacycline systémique (et par conséquent possiblementendothéliale) sans altérer le thromboxane plaquettaire. La pertinence cliniquede ces observations n'a pas été établie.
Données supplémentaires de sécurité gastro-intestinale
Au cours de deux études endoscopiques en double aveugle d’une durée de12 semaines, l’incidence cumulée des ulcères gastro-duodénaux a étésignificativement plus faible chez les patients traités par étoricoxib 120 mgune fois par jour que chez les patients traités soit par naproxène 500 mgdeux fois par jour, soit par ibuprofène 800 mg trois fois par jour.L’incidence des ulcères a été plus élevée sous étoricoxib que sousplacebo.
Etude de la fonction rénale chez le sujet âgé
Une étude randomisée, en double-aveugle, contre placebo, en groupesparallèles, a évalué les effets d'un traitement de 15 jours d'étoricoxib(90 mg), de célécoxib (200 mg 2 fois/jour), de naproxène (500 mg2 fois/jour) et d’un placebo sur l'excrétion urinaire du sodium, la pressionartérielle, ainsi que sur d'autres paramètres de la fonction rénale. Cetteétude a été faite chez des sujets de 60 à 85 ans, placés sous un régimeapportant 200 mEq/jour de sodium. L’étoricoxib, le célécoxib, et lenaproxène ont eu des effets similaires sur l'excrétion urinaire du sodiumpendant les 2 semaines de traitement. Une augmentation de la pressionartérielle systolique a été observée avec tous les comparateurs actifs parrapport au placebo ; cependant l’étoricoxib a été associé à uneaugmentation statistiquement significative le 14ème jour par rapport aucélécoxib et au naproxène (variation moyenne de la pression artériellesystolique par rapport à la valeur initiale : étoricoxib 7,7 mmHg,célécoxib 2,4 mmHg, naproxène 3,6 mmHg).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAdministré par voie orale, l’étoricoxib est bien absorbé. Labiodisponibilité absolue est d’environ 100 %. Après administration chez desadultes à jeun d’une dose de 120 mg une fois par jour, le pic deconcentration plasmatique à l’état d’équilibre (moyenne géométriqueCmax = 3,6 µg/mL) a été observé après environ 1 heure (Tmax). La moyennegéométrique de l’aire sous la courbe (ASC0–24h) a été de37,8 µg•h/mL. Les paramètres pharmacocinétiques de l’étoricoxib sontlinéaires pour l'intervalle des doses thérapeutiques utilisées.
La prise de nourriture (repas riches en graisses) n’a pas eu d’effet surl’importance de l’absorption de l’étoricoxib après administrationd’une dose de 120 mg. Le taux d’absorption a été modifié, entraînantune diminution de 36 % de la Cmax et une augmentation de 2 heures du Tmax. Cesdonnées ne sont pas considérées comme cliniquement significatives. Au coursdes essais cliniques, l’étoricoxib a été administré sans tenir compte dela prise d’aliments.
DistributionLa liaison de l’étoricoxib aux protéines plasmatiques chez l’homme estd’environ 92 %, à des concentrations de 0,05 à 5 µg/mL. Le volume dedistribution à l’état d’équilibre (Vdss) est d’environ 120 litres chezl’homme.
L’étoricoxib traverse la barrière placentaire chez le rat et le lapin,ainsi que la barrière hémato-encéphalique chez le rat.
BiotransformationL’étoricoxib est très largement métabolisé avec moins de 1 % de ladose administrée retrouvée sous forme inchangée dans les urines. Laprincipale voie métabolique pour former le dérivé 6’‑ hydroxyméthyl estcatalysée par des enzymes CYP. Le CYP3A4 semble contribuer au métabolisme del’étoricoxib in vivo. Des études in vitro indiquent que les CYP2D6, 2C9, 1A2et 2C19 peuvent aussi catalyser la voie métabolique principale, mais leurimportance quantitative n’a pas été étudiée in vivo.
Cinq métabolites ont été identifiés chez l’homme. Le principalmétabolite est le dérivé 6’-acide carboxylique de l’étoricoxib formépar oxydation supplémentaire du dérivé 6’-hydroxyméthyl. Ces principauxmétabolites n’ont pas démontré d’activité mesurable ou n’ontdémontré qu’une faible activité en tant qu’inhibiteurs de laCOX-2. Aucun de ces métabolites n’inhibe la COX-1.
ÉliminationAprès administration d’une dose unique intraveineuse radiomarquée de25 mg d’étoricoxib à des sujets sains, 70 % de la radioactivité a étéretrouvée dans les urines et 20 % dans les fèces, principalement sous formede métabolites. Moins de 2 % ont été retrouvés sous forme inchangée.
L’étoricoxib est presque exclusivement éliminé sous forme demétabolites par voie rénale. A l’état d’équilibre, les concentrationsd’étoricoxib sont atteintes en sept jours après l’administration de120 mg une fois par jour, avec un rapport d’accumulation d’environ 2, cequi correspond à une demi-vie d’accumulation d’environ 22 heures. Laclairance plasmatique est estimée à environ 50 mL/min pour une doseintraveineuse de 25 mg.
Particularités liées aux patientsPatients âgés : les paramètres pharmacocinétiques chez le sujet âgé(65 ans ou plus) sont similaires à ceux du sujet jeune.
Sexe : les paramètres pharmacocinétiques de l’étoricoxib sontcomparables entre hommes et femmes.
Insuffisance hépatique : les patients ayant une atteinte hépatique légère(score de Child-Pugh de 5 à 6) ayant reçu 60 mg d’étoricoxib une fois parjour, ont eu une ASC moyenne d’environ 16 % supérieure à celle des sujetssains ayant reçu la même posologie. Les patients ayant une atteinte hépatiquemodérée (score de Child-Pugh de 7 à 9) ayant reçu une dose de 60 mgd’étoricoxib un jour sur deux ont eu une ASC moyenne semblable à celle dessujets sains ayant reçu 60 mg d’étoricoxib une fois par jour ;l'étoricoxib 30 mg administré une fois par jour n'a pas été étudié danscette population. Il n’y a pas de données cliniques ou pharmacocinétiqueschez des patients ayant une atteinte hépatique sévère (score de Child-Pugh ³10) (voir rubriques 4.2 et 4.3).
Insuffisance rénale : les paramètres pharmacocinétiques d’une doseunique de 120 mg d’étoricoxib chez des patients ayant une insuffisancerénale modérée à sévère et chez des patients en insuffisance rénaleterminale sous hémodialyse n’ont pas été significativement différents deceux des sujets sains. L’hémodialyse a contribué de façon négligeable àl’élimination (clairance sous dialyse d’environ 50 mL/min) (voir rubriques4.3 et 4.4).
Enfants : les paramètres pharmacocinétiques de l’étoricoxib chez lesenfants (âge < 12 ans) n’ont pas été étudiés.
Dans une étude pharmacocinétique (n = 16) menée chez des adolescents(âgés de 12 à 17 ans), les paramètres pharmacocinétiques des adolescentspesant de 40 à 60 kg ayant reçu 60 mg d’étoricoxib une fois par jour, etceux des adolescents ayant un poids > 60 kg ayant reçu 90 mgd’étoricoxib une fois par jour ont été similaires à ceux observés chezl’adulte ayant reçu 90 mg d’étoricoxib une fois par jour. La sécuritéd’emploi et l’efficacité de l’étoricoxib administré à des enfantsn’ont pas été établies (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études précliniques, l’étoricoxib ne s’est pas avérégénotoxique. L’étoricoxib n’a pas été carcinogène chez la souris. Desrats ont développé des adénomes hépato-cellulaires et folliculairesthyroïdiens à des doses supérieures à 2 fois la dose thérapeutiquequotidienne chez l’homme [90 mg] sur la base d’une exposition systémiqueobtenue par administration quotidienne pendant environ deux ans. Les adénomeshépato-cellulaires et folliculaires thyroïdiens observés chez le rat sont uneconséquence spécifique à l’espèce due à l’induction des enzymeshépatiques du CYP chez le rat. L’étoricoxib n’a pas entraînéd’induction des enzymes hépatiques du CYP3A chez l’homme.
Chez le rat, la toxicité gastro-intestinale de l’étoricoxib a augmentéavec la dose et la durée de l’exposition. Dans une étude de toxicité de14 semaines, l’étoricoxib a provoqué des ulcères gastro-intestinaux pourdes expositions supérieures à celles observées chez l’homme à la dosethérapeutique. Dans les études de toxicité de 53 et 106 semaines, desulcères gastro-intestinaux ont été également observés pour des expositionscomparables à celles observées chez l’homme à la dose thérapeutique. Chezle chien, des anomalies rénales et gastro-intestinales ont été observéespour des expositions élevées.
L’étoricoxib n’a pas été tératogène dans les études de reproductioneffectuées chez le rat à 15 mg/kg/jour (ce qui représente environ 1,5 foisla dose quotidienne chez l’homme [90 mg] sur la base d’une expositionsystémique). Chez le lapin, une augmentation des malformationscardiovasculaires liée au traitement a été observée pour des niveauxd’exposition inférieurs à l’exposition clinique à la dose thérapeutiquequotidienne chez l’homme (90 mg). Cependant, aucune malformation fœtaleexterne ou du squelette liée au traitement n’a été observée. Chez le ratet le lapin, il y a eu une augmentation liée à la dose des pertesembryonnaires après la nidation pour des expositions supérieures ou égales à1,5 fois l’exposition chez l’homme (voir rubriques 4.3 et 4.6).
L’étoricoxib est excrété dans le lait des rates allaitantes à desconcentrations environ deux fois celles du plasma. Le poids des jeunes rats adiminué lorsqu’ils ont été nourris par des mères ayant reçu del’étoricoxib pendant l’allaitement.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau : hydrogénophosphate de calcium anhydre, croscarmellose sodique,stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.
Pelliculage : cire de carnauba, lactose monohydraté, hypromellose, dioxydede titane (E171), triacétine, laque carmin d’indigo (E132), oxyde de ferjaune (E172).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l'emballage extérieur d'origine, à l'abri del'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 2, 7, 14, 20, 28, 49, 98 comprimés pelliculés ou conditionnementmultiple contenant 98 (2 boîtes de 49) comprimés pelliculés sous plaquettesthermoformées (Aluminium/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
N.V. ORGANON
KLOOSTERSTRAAT 6
5349 AB OSS
PAYS-BAS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 387 974 8 0 : plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de2 comprimés
· 34009 387 976 0 2 : plaquette(s) thermoformée(s) aluminiumde7 comprimés
· 34009 387 977 7 0 : plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de14 comprimés
· 34009 387 978 3 1 : plaquette(s) thermoformée(s) aluminiumde20 comprimés
· 34009 387 980 8 1: plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de28 comprimés
· 34009 300 043 0 2: plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de49 comprimés
· 34009 573 530 9 4 : plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de98 comprimés (en 2 boîtes de 49)
· 34009 550 795 0 7 : plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de98 comprimés
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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