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ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN 50 mg/20 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN 50 mg/20 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN 50 mg/20 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Granulé d’aténolol

Aténolol.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..50,00 mg

Comprimé de nifédipine

Nifédipine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..20,00 mg

Pour une gélule.

Ce médicament contient 10 mg de lactose monohydraté et 0,26 mg de sodiumpour une gélule c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

Gélule à tête violette et corps rose remplie d’une poudre granuleuseblanche et d’un comprimé pelliculé rouge.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Une gélule par jour. Plus rarement, si le contrôle tensionnel estinsuffisant, la posologie pourra être augmentée à 1 gélule deux foispar jour.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé en cas :

· d’hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· d’asthme et bronchopneumo­pathies chroniques obstructives, dans leursformes sévères ;

· d’insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement ;

· de syndromes coronaires aigus datant de moins de 1 mois (infarctus dumyocarde avec ou sans sus‑décalage du segment ST et angor instable) ;

· de choc cardiogénique ;

· de blocs auriculo‑ventri­culaires des seconds et troisièmes degrésnon appareillés ;

· de sténose aortique sévère (voir rubrique 4.4) ;

· d’angor de Prinzmétal (dans les formes pures et enmonothérapie) ;

· de maladie du sinus (y compris bloc sino‑auriculaire) ;

· de bradycardie (< 45 ‑ 50 battements par minute) ;

· de phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques, dansleurs formes sévères ;

· de phéochromocytome non traité ;

· d’hypotension ;

· d’acidose métabolique ;

· d’altération sévère de la fonction rénale, DFG <30 ml/min ;

· d’insuffisance hépatique sévère ;

· d’antécédent de réaction anaphylactique ;

· de traitement par le diltiazem (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctusdu myocarde ou une mort subite.

Ce médicament est généralement déconseillé :

· en cas d’association au dantrolène (perfusion), à la ciclosporine, auvérapamil et au fingolimod (voir rubrique 4.5) ;

· pendant la grossesse ou l’allaitement (voir rubrique 4.6).

Précautions d’emploi
Arrêt du traitement

Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une à deux semaines,en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l’angor.

Liées à l’aténolol

Asthme et bronchopneumo­pathies chroniques obstructives

Les patients atteints de maladie broncho spastique ne doivent généralementpas recevoir de bêtabloquants en raison de la résistance accrue des voiesaériennes. L’aténolol est un bêtabloquant bêta-1 sélectif, mais cettesélectivité n’est pas absolue.

La posologie la plus faible possible d’ATENOLOL/NI­FEDIPINE BIOGARAN doitdonc être utilisée et la plus grande prudence s’impose.

Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles­respiratoires avant la mise en route du traitement.

En cas de crise le traitement par ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN doit êtreinterrompu et un bronchodilatateur peut être administré si nécessaire.

Insuffisance cardiaque

ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN ne doit pas être administré dansl’insuffisance cardiaque (l’administration progressive des doses n’étantpas possible).

Bradycardie

ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN réduira la fréquence cardiaque. Cet effet esttoutefois contré par les propriétés de la nifédipine.

Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50 ‑ 55 pulsations par minuteau repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée. Cet effet est cependant contré par lespropriétés de la nifédipine contenue dans ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré. Cet effet est cependant contré parles propriétés de la nifédipine contenue dans ATENOLOL/NIFE­DIPINEBIOGARAN.

Angor de Prinzmetal

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chezles patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’unbêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures etassociées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.

Troubles artériels périphériques

Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladieou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantesdes membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravationde ces troubles. Dans ces situations, en dehors des cas sévères (voir rubrique4.3), il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et dotéd’un pouvoir agoniste partiel, que l’on administrera avec prudence.

Phéochromocytome

L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertensiondue au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de lapression artérielle. Chez ces patients, ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN doit êtreadministré uniquement après blocage des récepteurs alpha.

Sujet âgé

Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.

Insuffisant rénal

En cas d’insuffisance rénale, (en dehors des situations sévères (voirrubrique 4.3)), il convient d’adapter la posologie à l’état de la fonctionrénale : en pratique, il suffit de surveiller le rythme cardiaque, de façon àdiminuer les doses s’il apparaît une bradycardie excessive (< 50 ‑55 battements/min au repos).

Sujet diabétique

L’aténolol doit être utilisé avec prudence chez les diabétiques sujetsà des épisodes fréquents d’hypoglycémie.

Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillan­ceglycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent êtremasqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l’in­dication mérite d’être pesée.

Réactions allergiques

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiqu­esévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou la floctafénine (voir rubrique 4.5) ou au cours detraitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner uneaggravation de la réaction et une résistance à son traitement parl’adrénaline aux posologies habituelles.

Anesthésie générale

Il conviendra d’être prudent en cas d’utilisation d’anesthésiquesavec ATENOLOL/NIFEDIPINE BIOGARAN.

Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite dutraitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémiemyo­cardique et de poussées hypertensives. L’anesthésiste doit être informéque le patient est traité par un bêtabloquant et le choix de l’anesthésiquedoit se porter sur un agent ayant l’activité inotrope négative la plusfaible possible.

Il est préférable d’éviter les anesthésiques responsables d’unedépression myocardique.

Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition dela sensibilité aux catécholamines.

Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :

· chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitablede poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risquelié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants ;

· en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit êtreprotégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisanted’a­tropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel àdes produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées ;

· le risque anaphylactique devra être pris en compte.

Thyrotoxicose

Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signescardiovas­culaires.

Sportifs

L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

Liées à la nifédipine

La prudence est recommandée chez les patients dans des conditionshémo­dynamiques précaires (hypovolémie, collapsus, dysfonctionne­mentsystolique sévère du ventricule gauche, choc cardiogénique).

La nifédipine n’affecte pas la conduction cardiaque. Cependant, parréférence aux autres antagonistes calciques, la prudence s’impose en cas dedysfonctionnement sinusal et d’anomalie de la conduction.

Du fait de son métabolisme hépatique, la nifédipine doit êtreadministrée avec précaution chez les sujets insuffisants hépatiques.

En cas de constipation sévère, il est conseillé d’administrer deslubrifiants pour éviter l’aggravation excessive de la constipation.

Excipient :

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par gélulec’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Liées à la nifédipine Associations contre-indiquées

+ Diltiazem

Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution deson métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d’hypotension­sévère.

Associations déconseillées

+ Ciclosporine

Risque d’addition d’effets indésirables à type de gingivopathies­.Utiliser une autre dihydropyridine.

+ Dantrolène

Avec le dantrolène administré par perfusion : chez l’animal des cas defibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors del’administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.

L’association d’un antagoniste du calcium et de dantrolène est doncpotentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçul’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptationéven­tuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitementpar l’anticonvulsivant et après son arrêt.

+ Idélalisib

Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques,à type d’hypotension orthostatique, notamment chez le sujet âgé.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’antagoniste­calcique pendant le traitement par l’idélalisib et après son arrêt.

+ Cimétidine

Avec la cimétidine utilisée à des doses supérieures ou égales à800 mg/j : augmentation de l’effet hypotenseur de la nifédipine parinhibition de son métabolisme hépatique par la cimétidine. Surveillancecli­nique accrue : adapter la posologie de la nifédipine pendant le traitementpar la cimétidine et après son arrêt.

+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4

Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques,le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement parl’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptationéven­tuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitementpar la rifampicine et après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+ Bêtabloquants (sauf Esmolol)

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Bêtabloquants dans l’insuffisance cardiaque

Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro desdihydropyridines plus ou moins marqué et susceptibles de s’additionner auxeffets inotropes négatifs des bêtabloquants). La présence d’un traitementbêta­bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe miseen jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

Liées à l’aténolol

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêtabloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, de ladigoxine, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques, etc.

Associations déconseillées

+ Diltiazem

Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sinoauriculaire et auriculoventri­culaire et défaillancecar­diaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance cliniqueet ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début detraitement.

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêtabloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique. Surveillance clinique et ECGcontinu pendant les 24 heures suivant la première dose.

+ Vérapamil

Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance cliniqueet ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début detraitement.

Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

+ Amiodarone

Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessym­pathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.

+ Anesthésiques volatils halogénés

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêtabloquants. L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl’inter­vention par les bêta-mimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, detoute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de cetraitement.

+ Antiarythmiques classe I (sauf Lidocaïne)

Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance cliniqueet ECG.

+ Antihypertenseurs centraux

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d’arrêt brutaldu traitement par l’antihypertenseur central.

Eviter l’arrêt brutal par l’antihypertenseur central. Surveillancecli­nique.

+ Insuline, glinides, gliptines et sulfamides hypoglycémiants

Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes del’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l’au­tosurveillance glycémique.

+ Lidocaïne

Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentration­splasmatiques de lidocaïne avec possibilité d’effets indésirablesne­urologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne). Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle desconcentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l’association et aprèsl’arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de lalidocaïne.

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes. Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Propafénone

Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Topiques gastro‑intestinaux, antiacides et adsorbants

Diminution de l’absorption de ces substances.

Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances(plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Anti‑inflammatoires non stéroïdiens

Réduction de l’effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les anti‑inflammatoires non stéroïdiens).

+ Dihydropyridines

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dipyridamole

Avec le dipyridamole par voie injectable : majoration de l’effetantihy­pertenseur.

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

Liées à la nifédipine et à l’aténolol Associations à prendre en compte

+ Alphabloquants à visée urologique

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha‑bloquants

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique­majoré.

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (alfuzosine,a­limemazine, alizapride, amantadine, amitriptyline, amoxapine, apomorphine,a­ripiprazole, avanafil, baclofene, bromocriptine, chlorpromazine, clomipramine,clo­zapine, cyamemazine, dinitrate d’isosorbide, dosulepine, doxazosine,do­xepine, droperidol, entacapone, flupentixol, fluphenazine, haloperidol,i­mipramine, isosorbide, levodopa, levomepromazine, lisuride, loxapine,mapro­tiline, metopimazine, molsidomine, nicorandil, olanzapine, oxomemazine,pa­liperidone, penfluridol, pergolide, pimozide, pipamperone, pipotiazine,pi­ribedil, pramipexole, prazosine, promethazine, propericiazine, quetiapine,ra­sagiline, riociguat, risperidone, ropinirole, selegiline, sildenafil,si­lodosine, sulpiride, tadalafil, tamsulosine, terazosine, tiapride, tolcapone,tri­mipramine, trinitrine, vardenafil, vortioxétine, zuclopenthixol)

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation d’ATENOLOL/NI­FEDIPINE BIOGARAN doit être évitée parmesure de précaution au cours du premier trimestre de la grossesse et peutêtre envisageable si nécessaire aux second et troisième trimestres de lagrossesse.

En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentivedu nouveau-né pendant les 3 à 5 premiers jours de vie est recommandée.

Aténolol

Les études chez l’animal ont montré une absence de tératogénicité etd’autres effets délétères pour le fœtus après usage d’aténolol àdoses thérapeutiques.

Chez l’Homme, aucun effet tératogène n’a été observé et aucunemalformation n’a été rapportée dans les études prospectives menées chezles bêtabloquants.

Chez le nouveau-né de mère traitée par l’aténolol l’actionbêtablo­quante peut persister plusieurs jours après la naissance, avec lessignes cliniques suivants : bradycardie, détresse respiratoire ouhypoglycémie, mais le plus souvent la persistance de l’effet n’estcliniquement pas visible. Cependant, une défaillance cardiaque nécessitant unehospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9) peut survenir parréduction des réactions cardiovasculaires de compensation. Dans ce cas, lessolutés de remplissage doivent être évités (risque d’OAP).

Nifédipine

Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence le potentielrepro­toxique de la nifédipine mais l’analyse d’un nombre limité degrossesses exposées n’a révélé aucun effet malformatif particulier.

Aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse, les données sont nombreuseset rassurantes.

Des cas d’œdème pulmonaire aigu ont été observés avec les inhibiteurscal­ciques, dont la nifédipine, utilisés comme agents tocolytiques pendant lagrossesse (voir rubrique 4.8), en particulier en cas de grossesse multiple(jumeaux ou plus), avec la voie intraveineuse et/ou l’utilisation concomitanted’a­gonistes des récepteurs bêta-2 adrénergiques.

Allaitement

L’utilisation de l’ATENOLOL/NI­FEDIPINE BIOGARAN au cours del’allaitement doit s’accompagner d’une attention particulière.

Aténolol

Les concentrations en aténolol dans le lait maternel sont trois fois plusimportantes que dans le sang. Au cours de l’allaitement, seuls des faiblesniveaux d’aténolol ont été retrouvés chez l’enfant. Néanmoins,l’ap­parition de propriétés bêtabloquantes chez l’enfant ne peut êtreexclue.

Nifédipine

Le passage de la nifédipine dans le lait maternel est très faible.

Fertilité

Des anomalies réversibles de la réaction acrosomique des spermatozoïdes­pouvant entrainer une altération de la fécondation ont été rapportées chezquelques patients sous antagonistes calciques.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il est peu probable que l’utilisation d’ATENOLOL/NI­FEDIPINE BIOGARANait une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines. Toutefois, il doit être pris en considération que des sensationsver­tigineuses ou de la fatigue peuvent survenir.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants, mentionnés par classe de systèmesd’organes, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : trèsfréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare(< 1/10 000).

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare

Thrombopénie*

Fréquence indéterminée

Agranulocytose, leucopénie, purpura

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réaction allergique, œdème allergique (y compris œdèmelaryngé)

Fréquence indéterminée

Réaction anaphylactiqu­e/anaphylactoïde

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare

Hypoglycémie*

Fréquence indéterminée

Hyperglycémie

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Troubles du sommeil du type de ceux observés avec d’autresbêtablo­quants*, réactions d’anxiété, troubles dusommeil

Rare

Modifications de l’humeur (y compris dépression)<em>,cau­chemars</em>, confusion*, psychoses et hallucinations*

Affections du système nerveux

Fréquent

Céphalées

Peu fréquent

Vertige, migraine, sensations vertigineuses,trem­blement, syncope

Rare

Sensations vertigineuses*, céphalées*, paresthésie*,Par-/dysesthésie

Fréquence indéterminée

Hypoesthésie, somnolence, sensation vertigineuse,cép­halées

Affections oculaires

Peu fréquent

Trouble de la vision

Rare

Sécheresse oculaire*, troubles de la vision*

Fréquence indéterminée

Douleur oculaire

Affections cardiaques

Fréquent

Bradycardie*

Peu fréquent

Tachycardie, palpitations

Rare

Insuffisance cardiaque*, ralentissement de la conductionauriculo-ventriculaire* ou intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire­existant*, détérioration d’une insuffisance cardiaque*, aggravation d’unbloc conductif cardiaque*

Fréquence indéterminée

Douleurs thoraciques (angine de poitrine), bouffée congestive, œdème

Affections vasculaires

Fréquent

Refroidissement des extrémités*, vasodilatation

Peu fréquent

Hypotension

Rare

Hypotension posturale pouvant être associée à une syncope*, aggravationd'une claudication intermittente existante chez des patients sujets auphénomène de Raynaud*

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent

Epistaxis, congestion nasale

Rare

Bronchospasme possible chez des patients avec un asthme bronchique ou unantécédent de manifestations asthmatiques*

Fréquence indéterminée

Dyspnée, œdèmepulmonai­re<em></em>

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Troubles gastro-intestinaux*, constipation

Peu fréquent

Douleurs gastro-intestinales et abdominales, nausées,dyspep­sie, flatulence, sécheresse dela bouche

Rare

Hyperplasie gingivale, sécheresse de la bouche*

Fréquence indéterminée

Vomissements, insuffisance du sphincter pylorien,consti­pation*, troubles gastro-intestinaux

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent

Elévations transitoires des enzymes hépatiques

Rare

Toxicité hépatique, y compris hépatite et cholestaseintra‑hé­patique*

Fréquence indéterminée

Ictère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Peu fréquent

Angio-œdème, érythème

Rare

Alopécie*, réaction cutanée psoriasiforme*, exacerbation d’unpsoriasis*, éruptions cutanées*, prurit,urtica­ire, rash

Fréquence indéterminée

Nécrose épidermique toxique, réaction photo-allergique, purpurapalpable, dermatite exfoliatrice

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent

Crampes musculaires, tuméfaction articulaire

Fréquence indéterminée

Arthralgie, myalgie, syndrome de type lupus

Affections rénales

Peu fréquent

Polyurie, dysurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent

Dysfonction érectile

Rare

Impuissance*

Fréquence indéterminée

Impuissance

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Fatigue*, sensation de malaise, œdème

Peu fréquent

Douleurs non spécifiques, frissons

Investigations

Peu fréquent

Elévations des taux de transaminases*

Très rare

Une augmentation des AAN (anticorps antinucléaires) a été observée, dontla pertinence clinique n’est toutefois pas élucidée

Fréquence rapportée pour le composant individuel aténolol.

** Fréquence rapportée pour le composant individuel nifédipine.

Des cas ont été signalés lors d’une utilisation comme tocolytiquependant la grossesse (voir rubrique 4.6).

Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Toxicité

La toxicité de chacun des deux composants est potentialisée par l’autrecomposant.

La toxicité de la nifédipine varie d’un individu à l’autre. Le risqued’effets sévères en présence d’un surdosage simultané en bêtabloquantdoit toutefois être souligné. L’aténolol a été associé à une légèreintoxication chez l’adulte à des doses de 300 à 350 mg et à uneintoxication modérée à sévère chez un enfant de 15 ans à la dose de500 mg.

Symptômes

Compte tenu des propriétés liées à la formulation à libérationpro­longée, les symptômes de l’intoxication par l’association denifédipine et d’aténolol peuvent apparaître 12 à 18 heures après laprise et des effets sévères peuvent apparaître après plusieurs jours.

Les effets circulatoires sont les principaux risques liés aux affectionssuivantes : insuffisance cardiaque, y compris œdème pulmonaire et choc,bradyarythmie et tachyarythmie (y compris asystoles et fibrillationven­triculaire), troubles de la conduction cardiaque tels que dissociations AV etblocs AV, hypotension.

Effets neurologiques

Diminution de la conscience, convulsions, coma, céphalées, boufféesvasomo­trices avec hypothermie.

Des effets métaboliques et respiratoires ont été observés :

Bronchospasme, dyspnée avec œdème pulmonaire non cardiogénique, SDRA,acidose, hypokaliémie, hyperglycémie, hypocalcémie, altération de lafonction rénale, rhabdomyolyse, nausées et vomissements.

Traitement

Lavage gastrique pouvant également être justifié tardivement après laprise (agglutination des comprimés à libération prolongée : envisager unegastroscopie). Envisager l’administration de charbon activé. Administrer del’atropine avant le lavage gastrique afin de contrer les risques destimulation vagale. Envisager le recours à une hémodialyse et uneplasmaphérèse (nifédipine).

Surveiller l’état du patient, y compris son rythme cardiaque. Envisager lamise sous ventilation mécanique.

Corriger les troubles de l’équilibre acido‑basique et les désordresélec­trolytiques.

Les bradyarythmies peuvent être traitées par l’atropine (des dosesrépétées peuvent être nécessaires). En cas de bradyarythmies plussévères, recourir sans tarder à une stimulation cardiaque.

En cas de défaillance circulatoire, surveiller les paramètreshémo­dynamiques pour guider le traitement et l’administration de liquides desubstitution. Un traitement vasoconstricteur par noradrénaline ouphényléphrine peut être instauré. En l’absence de réponse aux mesuresci‑dessus, administrer du glucagon, éventuellement suivi d’un inhibiteurdes phosphodiestérases (milrinone) ou de dobutamine. Une perfusiond’insuline-glucose peut aussi être utilisée. Une augmentation de la dose desmédicaments sympathomimétiques sera probablement nécessaire pour contrer leseffets β‑bloquants :

· le bronchospasme peut habituellement être inversé par desbronchodila­tateurs ;

· des mesures de réanimation prolongée, sur plusieurs heures, peuventêtre nécessaires ;

· les convulsions peuvent être traitées par benzodiazépines.

Traitement symptomatique

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêtabloquants :

· glucagon ;

· hospitalisation en soins intensifs ;

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : BETA-BLOQUANTS SELECTIFS ET AUTRESANTIHYPER­TENSEURS, code ATC : C07FB03.

L’aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :

· activité bêta-bloquante bêta 1 cardiosélective ;

· effet anti‑arythmique ;

· absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomiméti­queintrinsèqu­e).

La nifédipine inhibe à de très faibles concentrations la pénétration etla diffusion des ions calcium dans les cellules du muscle lisse.

Le calcium joue un rôle sur l’activation du couplageexcitation-contraction. En inhibant le tonus artériel par ce mécanisme, lanifédipine entraîne une vasodilatation, en abaissant les résistancesar­tériolaires et le niveau de pression artérielle.

Cette vasodilatation s’accompagne :

· d’une augmentation du diamètre artériel ;

· d’une préservation, voire d’une augmentation des flux sanguinspérip­hériques et des débits locorégionaux (rénal, cérébral) ;

· d’une augmentation de la compliance artérielle (distensibilité).

En administration chronique :

· il n’a pas été observé de variation nette du systèmerénine-angiotensine-aldostérone, ni de prise de poids sous traitementprolongé ; ces éléments sont en faveur d’une absence de rétentionhydro­sodée ;

· l’accélération de la fréquence cardiaque n’est pas observée ;

· en administration aiguë la réduction de pression artérielle est liéeau niveau du taux plasmatique de nifédipine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Liées à l’aténolol

Biodisponibilité d’environ 50 %, avec une très faible variabilitéinter-individuelle.

La demi‑vie d’élimination est de 9 heures mais l’activitéanti­hypertensive couvre le nycthémère.

Le volume de distribution est d’environ 75l/1,73 m2 et la clairancerénale est de 100 ml/min/1,73 m2.

La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.

L’aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). Lafraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce quinécessite un ajustement posologique chez l’insuffisant rénal (rubrique4.4/Pré­cautions d’emploi et 4.2/Posologie).

L’aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon(concen­trations supérieures de 50 % à celle du sang maternel).

L’aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentrationtrois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.

Liées à la nifédipine

Dans sa forme L.P. la nifédipine se trouve sous forme microcristalline àvitesse de dissolution lente. Sa résorption est donc plus lente que celle de laforme à libération immédiate.

Après administration orale, la nifédipine est presque entièrementabsorbée (95 %). La concentration plasmatique est maximale 2 à 4 heuresaprès l’administration.

Un écrêtement du pic de la concentration et un ralentissement del’élimination par rapport à une forme à libération immédiate sont laconséquence de la réduction de vitesse de résorption. La demi-vie apparented’éli­mination de la forme LP varie de 6 à 11 h.

La biodisponibilité absolue de la nifédipine administrée par voie oraleest d’environ 50 % en raison d’un effet de premier passage hépatique. Laprise simultanée de nourriture conduit à ralentir mais non à diminuerl’absor­ption.

La fixation protéique est de 90 à 95 %.

Chez l’homme, la nifédipine est presque entièrement métabolisée auniveau du foie en plusieurs métabolites inactifs.

80 à 90 % de la substance sont éliminés par le rein, plus de 90 % decette quantité se retrouvent dans les urines des 24 heures ; 15 % environsont éliminés par les fèces.

Il n’y a donc pas d’accumulation de la molécule dans l’organismeaprès prise répétée de la forme LP.

La nifédipine n’est pas dialysable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Comprimé de nifédipine

Cellulose microcristalline, amidon de maïs, lactose monohydraté,po­lysorbate 80, stéarate de magnésium.

Composition de l’opadry 03B550008 : hypromellose (E464), dioxyde de titane(E171), macrogol, oxyde de fer rouge (E172).

Granulés d’aténolol

Carbonate de magnésium lourd, amidon de maïs, stéarate de magnésium,lau­rilsulfate de sodium, gélatine.

Enveloppe de la gélule

Tête : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), bleubrillant (E133).

Corps : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte de 28, 30, 50, 84, 90 ou 100 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOGARAN

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

92700 COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 638 1 1 : 28 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 300 638 2 8 : 30 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 300 638 3 5 : 50 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 300 638 4 2 : 84 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 300 638 5 9 : 90 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 300 638 6 6 : 100 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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