Résumé des caractéristiques - ATENOLOL ZYDUS 50 mg, comprimé pelliculé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ATENOLOL ZYDUS 50 mg, comprimé pelliculé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Aténolol............................................................................................................................50,00 mg
Pour un comprimé pelliculé sécable.
Excipient à effet notoire : lactose
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé sécable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Hypertension artérielle :
Ce dosage est particulièrement adapté chez l’insuffisant rénal, chezlequel la posologie doit être ajustée au degré de l’insuffisancerénale.
Arythmies supraventriculaires :
· Tachycardies supraventriculaires paroxystiques (en traitement préventifou curatif),
· Fibrillation ou flutter auriculaires en cas de réponse insuffisante auxdigitaliques à doses maximales et dans les cas où les digitaliques sontcontre-indiqués ou présentent un rapport bénéfice/risque défavorable.
Arythmies ventriculaires :
· Extrasystoles ventriculaires (traitement préventif ou curatif) en casd’extrasystoles résultant d’une augmentation de l’activitésympathique,
· Tachycardies ventriculaires et fibrillations ventriculaires (traitementpréventif), en particulier lorsque l’anomalie ventriculaire résulte d’uneactivité sympathique importante.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieHypertension artérielle
La posologie recommandée est de 100 mg par jour en une prise (soit2 comprimés à 50 mg), de préférence le matin.
L’activité antihypertensive de l’aténolol justifie son utilisation enmonothérapie.
Cependant, dans les cas d’hypertension sévère, une posologie supérieurepourra être nécessaire.
L’association aux autres thérapeutiques antihypertensives, par exemple auxdiurétiques, est possible.
Troubles du rythme :
Après contrôle des troubles du rythme par l’aténolol administré parvoie intraveineuse (si indiqué), l’aténolol sera administré par voie oraleet la dose d’entretien recommandée est de 50 à 100 mg/jour.
En cas d’insuffisance rénale, la posologie est ajustée aux valeurs de lacréatinine sérique ou de la clairance de la créatinine selon le tableauci-dessous :
Créatinine sérique | Clairance de la créatinine (CLCR) (ml/min/1,73 m²) | Posologie | |
mg/l | mmol/l | ||
< 25 | < 0,3 | ³ 35 | Inchangée (2 × 50 mg/j) en 1 prise |
25 – 50 | 0,3 – 0,6 | 15 £ CLCR < 35 | 1 × 50 mg/j |
> 50 | > 0,6 | < 15 | 1 × 25 mg/jour, soit ½ comprimé par jour d’ATENOLOL ZYDUS 50 mg ou1 × 50 mg tous les 2 jours |
Hémodialyse chronique : traitement initié en milieu hospitalier | 50 mg après chaque séance |
Le comprimé dosé à 50 mg devra être, selon les cas, privilégié parrapport à celui dosé à 100 mg.
Sujets âgés :
La posologie peut être réduite, en particulier chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.
Population pédiatrique :
Il n’existe aucune donnée relative à l’utilisation de ATENOLOL ZYDUSdans la population pédiatrique. Par conséquent l’utilisation de ATENOLOLZYDUS n’est pas recommandée chez l’enfant.
4.3. Contre-indications
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants :
· Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives dans leurs formessévères,
· Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
· Choc cardiogénique,
· Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés nonappareillés,
· Angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie),
· Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
· Bradycardie (< 45–50 battements par minute),
· Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leursformes sévères,
· Phéochromocytome non traité,
· Hypotension,
· Acidose métabolique
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· Antécédent de réaction anaphylactique,
· Allaitement.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctusdu myocarde ou une mort subite. |
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une à deux semaines,en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l’angor.
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formeslégères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Ilest recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoiresavant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser desbronchodilatateurs bêtamimétiques.
Insuffisance cardiaque
Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas denécessité, l’aténolol sera administré à très faibles dosesprogressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chezles patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’unbêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures etassociées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladieou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques, oblitérantesdes membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravationde ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier unbêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, quel’on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertensiondue au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de lapression artérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.
Insuffisant rénal
En cas d’insuffisance rénale, il convient d’adapter la posologie àl’état de la fonction rénale : en pratique, il suffit de surveiller lerythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît unebradycardie excessive (<50–55 battements/min au repos).
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillanceglycémique.
Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, enparticulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l’indication mérite d’être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiquesévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou au cours de traitements désensibilisants, le traitementbêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et unerésistance à son traitement par l’adrénaline aux posologieshabituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite dutraitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémiemyocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenirl’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
· Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition dela sensibilité aux catécholamines.
· Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :
o Chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitablede poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risquelié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.
o En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit êtreprotégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisanted’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel àdes produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.
· Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signescardiovasculaires.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas desantiarythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, de ladigoxine, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques.
Associations déconseillées+ Diltiazem
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillancecardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Vérapamil
Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfatales. Les bêtabloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Amiodarone
Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)
Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction(suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl’intervention par les bêta-mimétiques.
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de cetraitement.
+ Insuline, glinides, gliptines et sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l’autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne
Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentrationsplasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirablesneurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne).
Surveillance clinique ECG et éventuellement contrôle des concentrationsplasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Propafénone
Trouble de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendantl’association.
+ Antihypertenseurs centraux :
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.Surveillance clinique
+ Baclofène
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del’antihypertenseur si nécessaire.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Diminution de l'absorption de ces substances.
Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances(plus de 2 heures, si possible).
Associations à prendre en compte+ Alphabloquants à visée urologique
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatiquemajoré.
+ Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionorthostatique.
+ Anti-inflammatoires non-stéroïdiens
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandinesvasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole (voie IV)
Avec le dipyridamole par voie injectable :majoration de l'effetantihypertenseur
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Dérivés nitrés et apparentés
Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (alfuzosine,alimemazine, alizapride, amantadine, amitriptyline, amoxapine, apomorphine,aripiprazole, avanafil, baclofene, bromocriptine, chlorpromazine, clomipramine,clozapine, cyamemazine, dinitrate d'isosorbide, dosulepine, doxazosine,doxepine, droperidol, entacapone, flupentixol, fluphenazine, haloperidol,imipramine, isosorbide, levodopa, levomepromazine, lisuride, loxapine,maprotiline, metopimazine, molsidomine, nicorandil, olanzapine, oxomemazine,paliperidone, penfluridol, pergolide, pimozide, pipamperone, pipotiazine,piribedil, pramipexole, prazosine, promethazine, propericiazine, quetiapine,rasagiline, riociguat, risperidone, ropinirole, selegiline, sildenafil,silodosine, sulpiride, tadalafil, tamsulosine, terazosine, tiapride, tolcapone,trimipramine, trinitrine, vardenafil, vortioxétine, zuclopenthixol).
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseAténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordonombilical. L’utilisation d’Aténolol chez les femmes enceintes oususceptibles de le devenir demande une évaluation préalable du bénéfice auregard des risques encourus, en particulier au cours du premier et du secondtrimestre de grossesse. En général, les β-bloquants réduisent la circulationplacentaire, pouvant entraîner retard de croissance, mort fœtaleintra-utérine, avortement et accouchement prématuré.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persisteplusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, unedétresse respiratoire, une hypoglycémie mais le plus souvent cette rémanenceest sans conséquence clinique. Il peut, néanmoins, survenir par réduction desréactions cardiovasculaires de compensation une défaillance cardiaquenécessitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9), enévitant les solutés de remplissage (risque d’OAP).
En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentivedu nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiersjours de vie) est recommandée.
AllaitementL'aténolol s'accumule dans le lait maternel (voir rubrique 5.2).
Des nouveau-nés de mères traitées par l'aténolol durant l'allaitementpeuvent être exposés à des risques d'hypoglycémie et de bradycardie. Enconséquence, l'aténolol est contre-indiqué chez la femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Il est peu probable que l’utilisation d’ATENOLOL ait une influence surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,il doit être pris en considération que des sensations vertigineuses ou de lafatigue peuvent survenir.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables suivants, mentionnés par classe de systèmesd'organes, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquent(≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (<1/10 000).
Classe de systèmes d’organes | Fréquence | Effet indésirable |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Rare | Purpura, thrombopénie |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Rare | Hypoglycémie |
Affections psychiatriques | Peu fréquent | Troubles du sommeil du type de ceux observés avec d'autresbêtabloquants |
Rare | Modifications de l'humeur (y compris dépression), cauchemars, confusion,psychoses et hallucinations | |
Affections du système nerveux | Rare | Sensations vertigineuses, céphalées, paresthésie |
Affections oculaires | Rare | Sécheresse oculaire, troubles de la vision |
Affections cardiaques | Fréquent | Bradycardie |
Rare | Insuffisance cardiaque, ralentissement de la conductionauriculo-ventriculaire ou intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire,détérioration d'une insuffisance cardiaque, aggravation d'un bloc conductifcardiaque | |
Affections vasculaires | Fréquent | Refroidissement des extrémités |
Rare | Hypotension posturale pouvant être associée à une syncope, aggravationd'une claudication intermittente existante, syndrome de Raynaud chez lespatients à risque | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rare | Bronchospasme possible chez des patients avec un asthme bronchique ou unantécédent de manifestations asthmatiques |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Troubles gastro-intestinaux |
Rare | Sécheresse de la bouche | |
Fréquence indéterminée | Constipation | |
Affections hépatobiliaires | Rare | Toxicité hépatique, y compris hépatite et cholestase intra-hépatique |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rare | Alopécie, réaction cutanée psoriasiforme, exacerbation d'un psoriasis,éruptions cutanées |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Fréquence indéterminée | Syndrome de type lupus |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare | Impuissance |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent | Fatigue |
Investigations | Peu fréquent | Elévations des taux de transaminases |
Très rare | Une augmentation des AAN (anticorps antinucléaires) a été observée, dontla pertinence clinique n'est toutefois pas élucidée |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Les signes d’un surdosage peuvent inclure : bradycardie, hypotension,insuffisance cardiaque aigüe et bronchospasme.
Le traitement général doit inclure : une surveillance médicale étroite,une prise en charge dans une unité de soins intensifs, un lavage gastrique,l’utilisation de charbon activé et d’un laxatif afin de prévenirl’absorption de tout médicament encore présent dans le tractusgastro-intestinal, l’utilisation de plasma ou de substituts plasmatiques afinde traiter l’hypotension et le choc. Le recours à une hémodialyse ou unehémoperfusion peut être considéré.
Le bronchospasme peut être traité grâce à l’utilisation debronchodilatateurs.
En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours àl’administration par voie veineuse :
· D’atropine, 1 à 2 mg en bolus,
· De glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaired’une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
· Puis, si nécessaire
Soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg,l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale àadministrer ne devant pas dépasser 300 µg, soit de dobutamine 2,5 à10 µg/kg/min.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :
· Glucagon sur la base de 0,3 mg/kg
· Hospitalisation en soins intensifs,
· Isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : BETA-BLOQUANT/SELECTIF, Code ATC : C07AB03(C : Système cardiovasculaire)
L’aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :
· Activité bêtabloquante bêta 1 cardiosélective,
· Effet antiarythmique,
· Absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétiqueintrinsèque).
Traitement de l'hypertension chez les patients diabétiques :
Au cours des études UKPDS 38 et 39, un contrôle strict de la pressionartérielle par un traitement comportant l'aténolol débuté à la posologie de50 mg/jour mais nécessitant après 9 années de suivi une bithérapie ou unetrithérapie (ou plus) respectivement chez 38,9 % et 30,6 % des patients,conduisant à une pression artérielle moyenne de 143/81 mmHg (tandis que lespatients « sans contrôle strict » avaient une pression artérielle moyenne de154/87 mmHg). Lors de ces études réalisées chez des patients hypertendusdiabétiques de type 2, une diminution significative de la morbi-mortalitécardio-vasculaire a été observée par rapport au groupe traité « sanscontrôle strict de la pression artérielle » avec une diminution du risquerelatif de :
· 40 % de la mortalité liée au diabète (p = 0,009) [34 vs62 événements] soit 64 événements évités pour 1000 patients traitéspendant 9 ans ;
· 46 % des accidents vasculaires cérébraux (p = 0,03) [17 vs34 événements] soit 39 événements évités pour 1000 patients traitéspendant 9 ans ;
· 43 % de complications dites microvasculaires (rétinopathie nécessitantune photocoagulation, hémorragie du vitré, insuffisance rénale (dialyse oucréatininémie > 250 mmol/l non attribuable à une maladie concomitanteaiguë (p = 0,008) [28 vs 54 événements] soit 60 événements évités pour1000 patients traités pendant 9 ans.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Biodisponibilité d’environ 50 %, avec une très faible variabilitéinter-individuelle.
La demi-vie d’élimination est de 9 heures mais l’activitéantihypertensive couvre le nycthémère.
Le volume de distribution est d’environ 75L/1,73 m² et la clairancerénale est de 100 ml/min/1,73 m².
La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.
L’aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). Lafraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce quinécessite un ajustement posologique chez l’insuffisant rénal (voir rubriques4.4 Précautions d’emploi et rubrique 4.2).
L’aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon(concentration supérieure de 50 % à celle du sang maternel).
L’aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentrationtrois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau :
Amidon de maïs, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactosemonohydraté, silice colloïdale anhydre, hypromellose, stéarate de magnésium,povidone K25, talc.
Pelliculage :
Talc, macrogol 6000, dioxyde de titane, dispersion filmogène SEPIFILM 002(hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de macrogol 400),dispersion à 30 % de copolymère d’acrylate d’éthyle et de méthacrylatede méthyle (2 : 1) (EUDRAGIT NE 30 D), émulsion de silicone anti-mousse SE2(diméticone, acide salicylique, octadécyl-hydroxy-poly(oxyéthylène-5), acidesorbique, eau).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30, 90 ou 100 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Alu)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières pour l’élimination
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZYDUS FRANCE
ZAC LES HAUTES PATURES
PARC D’ACTIVITE DES PEUPLIERS
25, RUE DES PEUPLIERS
92000 NANTERRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 356 865 2 7 : 28 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Alu)
· 34009 383 947 6 4 : 30 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Alu)
· 34009 371 249 7 3 : 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesthermoformées (PVC/PVDC/Alu)
· 34009 563 478 4 1 : 100 comprimés pelliculés sécables sousplaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Alu)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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