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ATENOLOL ZYDUS 50 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ATENOLOL ZYDUS 50 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ATENOLOL ZYDUS 50 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Aténolol.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..50,00 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Excipient à effet notoire : lactose

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle :

Ce dosage est particulièrement adapté chez l’insuffisant rénal, chezlequel la posologie doit être ajustée au degré de l’insuffisance­rénale.

Arythmies supraventriculaires :

· Tachycardies supraventriculaires paroxystiques (en traitement préventifou curatif),

· Fibrillation ou flutter auriculaires en cas de réponse insuffisante auxdigitaliques à doses maximales et dans les cas où les digitaliques sontcontre-indiqués ou présentent un rapport bénéfice/risque défavorable.

Arythmies ventriculaires :

· Extrasystoles ventriculaires (traitement préventif ou curatif) en casd’extrasystoles résultant d’une augmentation de l’activitésym­pathique,

· Tachycardies ventriculaires et fibrillations ventriculaires (traitementpré­ventif), en particulier lorsque l’anomalie ventriculaire résulte d’uneactivité sympathique importante.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Hypertension artérielle

La posologie recommandée est de 100 mg par jour en une prise (soit2 comprimés à 50 mg), de préférence le matin.

L’activité antihypertensive de l’aténolol justifie son utilisation enmonothérapie.

Cependant, dans les cas d’hypertension sévère, une posologie supérieurepourra être nécessaire.

L’association aux autres thérapeutiques antihypertensives, par exemple auxdiurétiques, est possible.

Troubles du rythme :

Après contrôle des troubles du rythme par l’aténolol administré parvoie intraveineuse (si indiqué), l’aténolol sera administré par voie oraleet la dose d’entretien recommandée est de 50 à 100 mg/jour.

En cas d’insuffisance rénale, la posologie est ajustée aux valeurs de lacréatinine sérique ou de la clairance de la créatinine selon le tableauci-dessous :

Créatinine sérique

Clairance de la créatinine (CLCR)

(ml/min/1,73 m²)

Posologie

mg/l

mmol/l

< 25

< 0,3

³ 35

Inchangée (2 × 50 mg/j) en 1 prise

25 – 50

0,3 – 0,6

15 £ CLCR < 35

1 × 50 mg/j

> 50

> 0,6

< 15

1 × 25 mg/jour, soit ½ comprimé par jour d’ATENOLOL ZYDUS 50 mg ou1 × 50 mg tous les 2 jours

Hémodialyse chronique : traitement initié en milieu hospitalier

50 mg après chaque séance

Le comprimé dosé à 50 mg devra être, selon les cas, privilégié parrapport à celui dosé à 100 mg.

Sujets âgés :

La posologie peut être réduite, en particulier chez les patientsprésentant une insuffisance rénale.

Population pédiatrique :

Il n’existe aucune donnée relative à l’utilisation de ATENOLOL ZYDUSdans la population pédiatrique. Par conséquent l’utilisation de ATENOLOLZYDUS n’est pas recommandée chez l’enfant.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants :

· Asthme et bronchopneumo­pathies chroniques obstructives dans leurs formessévères,

· Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,

· Choc cardiogénique,

· Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés nonappareillés,

· Angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie),

· Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),

· Bradycardie (< 45–50 battements par minute),

· Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leursformes sévères,

· Phéochromocytome non traité,

· Hypotension,

· Acidose métabolique

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· Antécédent de réaction anaphylactique,

· Allaitement.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde

Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctusdu myocarde ou une mort subite.

Précautions d’emploi
Arrêt du traitement

Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chezles patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit êtrediminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une à deux semaines,en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pouréviter une aggravation de l’angor.

Asthme et bronchopneumo­pathies chroniques obstructives

Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu’en cas de formeslégères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Ilest recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoiresavant la mise en route du traitement.

En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser desbronchodila­tateurs bêtamimétiques.

Insuffisance cardiaque

Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas denécessité, l’aténolol sera administré à très faibles dosesprogressi­vement croissantes et sous surveillance médicale stricte.

Bradycardie

Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50–55 pulsations par minute aurepos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, laposologie doit être diminuée.

Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré

Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doiventêtre administrés avec prudence aux patients présentant un blocauriculo-ventriculaire du premier degré.

Angor de Prinzmetal

Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chezles patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’unbêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures etassociées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.

Troubles artériels périphériques

Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladieou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques, oblitérantesdes membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravationde ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier unbêta-bloquant cardiosélectif et doté d’un pouvoir agoniste partiel, quel’on administrera avec prudence.

Phéochromocytome

L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertensiondue au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de lapression artérielle.

Sujet âgé

Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif.On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer unesurveillance étroite.

Insuffisant rénal

En cas d’insuffisance rénale, il convient d’adapter la posologie àl’état de la fonction rénale : en pratique, il suffit de surveiller lerythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît unebradycardie excessive (<50–55 battements/min au repos).

Sujet diabétique

Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillan­ceglycémique.

Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, enparticulier tachycardie, palpitations et sueurs.

Psoriasis

Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants,l’in­dication mérite d’être pesée.

Réactions allergiques

Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactiqu­esévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits decontraste iodés ou au cours de traitements désensibilisants, le traitementbêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et unerésistance à son traitement par l’adrénaline aux posologieshabi­tuelles.

Anesthésie générale

Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardieréflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite dutraitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémiemyo­cardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenirl’anes­thésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

· Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition dela sensibilité aux catécholamines.

· Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut êtreinterrompu :

o Chez les malades atteints d’insuffisance coronaire, il est souhaitablede poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risquelié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

o En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit êtreprotégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisanted’a­tropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel àdes produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertessanguines devront être compensées.

· Le risque anaphylactique devra être pris en compte.

Thyrotoxicose

Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signescardiovas­culaires.

Excipients

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas desantiarythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, de ladigoxine, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques.

Associations déconseillées

+ Diltiazem

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculoventri­culaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

+ Vérapamil

Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêtabloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Amiodarone

Troubles de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismessym­pathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Antiarythmiques classe I (sauf lidocaïne)

Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Anesthésiques volatils halogénés

Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par lesbêta-bloquants. L’inhibition bêta-adrénergique peut être levée durantl’inter­vention par les bêta-mimétiques.

En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, detoute façon, éviter l’arrêt brutal. Informer l’anesthésiste de cetraitement.

+ Insuline, glinides, gliptines et sulfamides hypoglycémiants

Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes del’hypoglycémie : palpitations et tachycardie.

Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement,l’au­tosurveillance glycémique.

+ Lidocaïne

Avec la lidocaïne utilisée par voie IV : augmentation des concentration­splasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirablesne­urologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de lalidocaïne).

Surveillance clinique ECG et éventuellement contrôle des concentration­splasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt dubêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.

+ Propafénone

Trouble de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction(sup­pression des mécanismes sympathiques compensateurs).

Surveillance clinique et ECG.

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Antihypertenseurs centraux :

Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal dutraitement par l'antihypertenseur central.

Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.Surve­illance clinique

+ Baclofène

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique del’antihyper­tenseur si nécessaire.

+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants

Diminution de l'absorption de ces substances.

Prendre les topiques ou antiacides, adsorbants à distance de ces substances(plus de 2 heures, si possible).

Associations à prendre en compte

+ Alphabloquants à visée urologique

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique­majoré.

+ Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotensionor­thostatique.

+ Anti-inflammatoires non-stéroïdiens

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

+ Dihydropyridines

Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisancecar­diaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexemise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.

+ Dipyridamole (voie IV)

Avec le dipyridamole par voie injectable :majoration de l'effetantihy­pertenseur

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d’hypotension, notamment orthostatique.

+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (alfuzosine,a­limemazine, alizapride, amantadine, amitriptyline, amoxapine, apomorphine,a­ripiprazole, avanafil, baclofene, bromocriptine, chlorpromazine, clomipramine,clo­zapine, cyamemazine, dinitrate d'isosorbide, dosulepine, doxazosine,do­xepine, droperidol, entacapone, flupentixol, fluphenazine, haloperidol,i­mipramine, isosorbide, levodopa, levomepromazine, lisuride, loxapine,mapro­tiline, metopimazine, molsidomine, nicorandil, olanzapine, oxomemazine,pa­liperidone, penfluridol, pergolide, pimozide, pipamperone, pipotiazine,pi­ribedil, pramipexole, prazosine, promethazine, propericiazine, quetiapine,ra­sagiline, riociguat, risperidone, ropinirole, selegiline, sildenafil,si­lodosine, sulpiride, tadalafil, tamsulosine, terazosine, tiapride, tolcapone,tri­mipramine, trinitrine, vardenafil, vortioxétine, zuclopenthixol).

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordonombilical. L’utilisation d’Aténolol chez les femmes enceintes oususceptibles de le devenir demande une évaluation préalable du bénéfice auregard des risques encourus, en particulier au cours du premier et du secondtrimestre de grossesse. En général, les β-bloquants réduisent la circulationpla­centaire, pouvant entraîner retard de croissance, mort fœtaleintra-utérine, avortement et accouchement prématuré.

Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêtabloquante persisteplusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, unedétresse respiratoire, une hypoglycémie mais le plus souvent cette rémanenceest sans conséquence clinique. Il peut, néanmoins, survenir par réduction desréactions cardiovasculaires de compensation une défaillance cardiaquenéces­sitant une hospitalisation en soins intensifs (voir rubrique 4.9), enévitant les solutés de remplissage (risque d’OAP).

En cas de traitement jusqu’à l’accouchement, une surveillance attentivedu nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiersjours de vie) est recommandée.

Allaitement

L'aténolol s'accumule dans le lait maternel (voir rubrique 5.2).

Des nouveau-nés de mères traitées par l'aténolol durant l'allaitementpe­uvent être exposés à des risques d'hypoglycémie et de bradycardie. Enconséquence, l'aténolol est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il est peu probable que l’utilisation d’ATENOLOL ait une influence surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,il doit être pris en considération que des sensations vertigineuses ou de lafatigue peuvent survenir.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants, mentionnés par classe de systèmesd'organes, ont été rapportés avec les fréquences suivantes : très fréquent(≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000 à< 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000) ; très rare (<1/10 000).

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare

Purpura, thrombopénie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rare

Hypoglycémie

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Troubles du sommeil du type de ceux observés avec d'autresbêtablo­quants

Rare

Modifications de l'humeur (y compris dépression), cauchemars, confusion,psychoses et hallucinations

Affections du système nerveux

Rare

Sensations vertigineuses, céphalées, paresthésie

Affections oculaires

Rare

Sécheresse oculaire, troubles de la vision

Affections cardiaques

Fréquent

Bradycardie

Rare

Insuffisance cardiaque, ralentissement de la conductionauriculo-ventriculaire ou intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire,dé­térioration d'une insuffisance cardiaque, aggravation d'un bloc conductifcardiaque

Affections vasculaires

Fréquent

Refroidissement des extrémités

Rare

Hypotension posturale pouvant être associée à une syncope, aggravationd'une claudication intermittente existante, syndrome de Raynaud chez lespatients à risque

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Rare

Bronchospasme possible chez des patients avec un asthme bronchique ou unantécédent de manifestations asthmatiques

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Troubles gastro-intestinaux

Rare

Sécheresse de la bouche

Fréquence indéterminée

Constipation

Affections hépatobiliaires

Rare

Toxicité hépatique, y compris hépatite et cholestase intra-hépatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rare

Alopécie, réaction cutanée psoriasiforme, exacerbation d'un psoriasis,éruptions cutanées

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée

Syndrome de type lupus

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare

Impuissance

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Fatigue

Investigations

Peu fréquent

Elévations des taux de transaminases

Très rare

Une augmentation des AAN (anticorps antinucléaires) a été observée, dontla pertinence clinique n'est toutefois pas élucidée

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les signes d’un surdosage peuvent inclure : bradycardie, hypotension,in­suffisance cardiaque aigüe et bronchospasme.

Le traitement général doit inclure : une surveillance médicale étroite,une prise en charge dans une unité de soins intensifs, un lavage gastrique,l’u­tilisation de charbon activé et d’un laxatif afin de prévenirl’absor­ption de tout médicament encore présent dans le tractusgastro-intestinal, l’utilisation de plasma ou de substituts plasmatiques afinde traiter l’hypotension et le choc. Le recours à une hémodialyse ou unehémoperfusion peut être considéré.

Le bronchospasme peut être traité grâce à l’utilisation debronchodila­tateurs.

En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours àl’administration par voie veineuse :

· D’atropine, 1 à 2 mg en bolus,

· De glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaired’une perfusion de 1 à 10 mg par heure,

· Puis, si nécessaire

Soit d’isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg,l’injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale àadministrer ne devant pas dépasser 300 µg, soit de dobutamine 2,5 à10 µg/kg/min.

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :

· Glucagon sur la base de 0,3 mg/kg

· Hospitalisation en soins intensifs,

· Isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : BETA-BLOQUANT/SELECTIF, Code ATC : C07AB03(C : Système cardiovasculaire)

L’aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :

· Activité bêtabloquante bêta 1 cardiosélective,

· Effet antiarythmique,

· Absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomiméti­queintrinsèqu­e).

Traitement de l'hypertension chez les patients diabétiques :

Au cours des études UKPDS 38 et 39, un contrôle strict de la pressionartérielle par un traitement comportant l'aténolol débuté à la posologie de50 mg/jour mais nécessitant après 9 années de suivi une bithérapie ou unetrithérapie (ou plus) respectivement chez 38,9 % et 30,6 % des patients,conduisant à une pression artérielle moyenne de 143/81 mmHg (tandis que lespatients « sans contrôle strict » avaient une pression artérielle moyenne de154/87 mmHg). Lors de ces études réalisées chez des patients hypertendusdi­abétiques de type 2, une diminution significative de la morbi-mortalitécardio-vasculaire a été observée par rapport au groupe traité « sanscontrôle strict de la pression artérielle » avec une diminution du risquerelatif de :

· 40 % de la mortalité liée au diabète (p = 0,009) [34 vs62 événements] soit 64 événements évités pour 1000 patients traitéspendant 9 ans ;

· 46 % des accidents vasculaires cérébraux (p = 0,03) [17 vs34 événements] soit 39 événements évités pour 1000 patients traitéspendant 9 ans ;

· 43 % de complications dites microvasculaires (rétinopathie nécessitantune photocoagulation, hémorragie du vitré, insuffisance rénale (dialyse oucréatininémie > 250 mmol/l non attribuable à une maladie concomitanteaiguë (p = 0,008) [28 vs 54 événements] soit 60 événements évités pour1000 patients traités pendant 9 ans.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Biodisponibilité d’environ 50 %, avec une très faible variabilitéinter-individuelle.

La demi-vie d’élimination est de 9 heures mais l’activitéanti­hypertensive couvre le nycthémère.

Le volume de distribution est d’environ 75L/1,73 m² et la clairancerénale est de 100 ml/min/1,73 m².

La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.

L’aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). Lafraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce quinécessite un ajustement posologique chez l’insuffisant rénal (voir rubriques4.4 Pré­cautions d’emploi et rubrique 4.2).

L’aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon(concen­tration supérieure de 50 % à celle du sang maternel).

L’aténolol passe dans le lait où on le retrouve à une concentrationtrois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Amidon de maïs, cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, lactosemonohydraté, silice colloïdale anhydre, hypromellose, stéarate de magnésium,povidone K25, talc.

Pelliculage :

Talc, macrogol 6000, dioxyde de titane, dispersion filmogène SEPIFILM 002(hypromellose, cellulose microcristalline, stéarate de macrogol 400),dispersion à 30 % de copolymère d’acrylate d’éthyle et de méthacrylatede méthyle (2 : 1) (EUDRAGIT NE 30 D), émulsion de silicone anti-mousse SE2(diméticone, acide salicylique, octadécyl-hydroxy-poly(oxyéthylène-5), acidesorbique, e­au).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 90 ou 100 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu)

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ZYDUS FRANCE

ZAC LES HAUTES PATURES

PARC D’ACTIVITE DES PEUPLIERS

25, RUE DES PEUPLIERS

92000 NANTERRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 356 865 2 7 : 28 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu)

· 34009 383 947 6 4 : 30 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu)

· 34009 371 249 7 3 : 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquettesther­moformées (PVC/PVDC/Alu)

· 34009 563 478 4 1 : 100 comprimés pelliculés sécables sousplaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Alu)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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