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ATROVENT 0,25 mg/1 ml ENFANTS, solution pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ATROVENT 0,25 mg/1 ml ENFANTS, solution pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ATROVENT ENFANTS 0,25 mg/1 mL, solution pour inhalation par nébuliseur enrécipient unidose

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Bromure d'ipratropiuman­hydre........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....0,250 mg

Sous forme de bromured’ipra­tropium......­.............­.............­.............­.............­.............­..........0,261 mg

Pour un récipient unidose de 1 mL.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des asthmes aigus graves de l’enfant, enassociation avec un bêta2 mimétique d'action rapide.

Remarque : l'asthme aigu grave nécessite une hospitalisation en milieuspécialisé. Une oxygénothérapie et une corticothérapie par voie systémiquedoivent être associées au traitement bronchodilatateur.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le patient doit être informé qu’en cas de dyspnée aiguë ou présentantune aggravation rapide, un médecin doit être consulté immédiatement.

Chez l'enfant la dose usuelle est de 0,25 mg par nébulisation, soit 1 doseunitaire de 1 mL diluée dans du sérum physiologique de façon à obtenir unvolume de 4 mL.

Les nébulisations peuvent être répétées toutes les 20 à 30 minutes enfonction de l'état clinique du patient.

Mode d’administration

Cette solution d'ipratropium doit être administrée par voie inhalée àl'aide d'un appareil pour nébulisation (nébuliseur).

Ne pas injecter – ne pas avaler.

Se conformer au mode d'emploi de l'appareil utilisé.

Diluer la quantité nécessaire d'ipratropium dans du sérum physiologique defaçon à obtenir un volume total de 4 mL.

Le mélange obtenu est pulsé par un débit d'air ou d'oxygène (6 à8 litres/minute) pendant environ 10 à 15 minutes durant lesquelles lepatient respire à son rythme habituel.

La technique d'utilisation par le patient doit être vérifiéerégulière­ment.

Après inhalation, la solution inutilisée restant dans la cuve de l'appareildoit être jetée.

La solution pour inhalation ATROVENT est adaptée à une inhalationcon­comitante avec un bêta2 mimétique d’action rapide.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active, à l’atropine ou ses dérivés ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

L'action bronchodilatatrice de l'ipratropium par voie inhalée est moinspuissante que celle des bêta2 mimétiques par voie inhalée. Il convient en casde crise d'asthme ou de bronchospasme aigu de ne pas l'utiliser en premièreintention ou seul mais d’administrer également un bêta2 mimétique.

L'administration d'ipratropium à l'aide d'un nébuliseur doit êtreréservée aux situations aiguës graves nécessitant l'inhalation d'uneposologie élevée de produit par voie inhalée. Ces situations nécessitent unesurveillance médicale avec possibilité de mise en place d'une réanimation(abord veineux et assistance respiratoire) ; une oxygénothérapie etcorticothérapie par voie systémique doivent généralement y êtreassociées.

L’apparition de signes de glaucome par fermeture de l’angle (douleur ougêne oculaire, vision trouble, perception d’images colorées, rougeurconjon­ctivale, congestion de la cornée) nécessite l’interruption dutraitement et un avis médical spécialisé immédiat.

Comme avec les autres médicaments inhalés, ATROVENT peut entrainer unbronchospasme paradoxal pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Si unbronchospasme paradoxal survient, ATROVENT doit être arrêté immédiatement etun autre traitement doit être instauré.

Précautions d'emploi

En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.

En raison de l'activité anticholinergique de l'ipratropium, la projectionacci­dentelle d'ipratropium dans l'œil provoque une mydriase par effetparasympat­holytique. Les patients prédisposés à un risque de glaucome parfermeture de l'angle devront se protéger des risques de projectionsin­traoculaires de ce médicament (ex : port de lunettes). Il est préférabled’ad­ministrer la solution nébulisée d’ipratropium par l’intermédiaired’un embout buccal. Un masque d’inhalation peut également être utilisé àcondition qu’il soit étanche.

Le traitement par le bromure d’ipratropium doit être prescrit avecprudence chez les personnes âgées, notamment chez les sujets masculinsprésentant des antécédents d’obstruction des voies urinaires (par exemple,un adénome prostatique ou une obstruction urétrale).

Le bromure d’ipratropium sera utilisé avec prudence chez les patientsatteints de mucoviscidose plus souvent sujets à des troubles de la motilitégastro-intestinale.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations à prendre en compte

+ Médicaments atropiniques

Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc…

Les divers médicaments atropiniques sont représentés par lesantidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiqu­esatropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi quela clozapine.

+ Médicaments anticholinesté­rasiques

Risque de moindre efficacité de l’anticholines­térasique par antagonismedes récepteurs de l’acétylcholine par l’atropine

+ Morphiniques

Risque important d’akinésie colique, avec constipation sévère

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dansl’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier n’estapparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au bromured’ipra­tropium est insuffisant pour exclure tout risque.

En conséquence, l’utilisation du bromure d’ipratropium ne doit êtreenvisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En casd’administration en fin de grossesse, tenir compte des répercussionspos­sibles pour le nouveau-né des propriétés atropiniques de cettemolécule.

Allaitement

En l’absence de données sur le passage dans le lait de l’ipratropium, etcompte tenu de ses propriétés atropiniques son utilisation est déconseilléedurant l’allaitement sauf nécessité absolue.

Fertilité

Les études précliniques réalisées avec le bromure d’ipratropium n’ontpas mis en évidence d’effets néfastes sur la fertilité (voir rubrique 5.3).Les données cliniques sur la fertilité ne sont pas disponibles pour le bromured’ipra­tropium.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés.

Les patients doivent être informés du risque de troubles del’accommodation visuelle, de mydriase, de vision trouble et de possiblessensations vertigineuses au cours du traitement par ATROVENT. Par conséquent,il convient de faire preuve de prudence lors de la conduite d’un véhicule oude l’utilisation d’une machine.

4.8. Effets indésirables

La plupart des effets indésirables listés peuvent être attribués auxpropriétés anticholinergiques d’ATROVENT.

Comme tous les traitements par inhalation, ATROVENT peut engendrer dessymptômes d'irritation locale.

Résumé du profil de sécurité d’emploi

Les effets indésirables les plus fréquemment signalés lors des essaiscliniques étaient les céphalées, les irritations de la gorge, la toux, lasécheresse de la bouche, les troubles de la motilité gastro-intestinale(con­stipation, diarrhée et vomissement), les nausées et les vertiges.

Tableau résumé des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les essaiscliniques menés avec ATROVENT et de l’expérience acquise depuis lacommerciali­sation.

Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence enutilisant la classification suivante :

Très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(³ 1/1000, < 1/100) ; rare (³ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (<1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Terme usuel MedDRA

Fréquence

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Réaction anaphylactique

Peu fréquent

Peu fréquent

Affections du système nerveux

Céphalées

Sensations vertigineuses

Fréquent

Fréquent

Affections oculaires

Glaucome par fermeture de l’angle

Augmentation de la pression intraoculaire

Mydriase

Douleur oculaire

Œdème cornéen

Hyperémie conjonctivale

Vision de halo

Vision trouble

Troubles de l’accommodation visuelle

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Troubles cardiaques

Tachycardie supraventriculaire

Palpitations

Fibrillation auriculaire

Tachycardie

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Rare

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Irritation pharyngée

Bronchospasme paradoxal

Bronchospasme

Laryngospasme

Œdème pharyngé

Sécheresse de la gorge

Fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Affections gastro-intestinales

Sécheresse de la bouche

Nausées

Troubles de la motilité gastro-intestinale

Constipation

Vomissements

Diarrhées

Œdème buccal

Stomatite

Fréquent

Fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rashs cutanés

Prurit

Œdème de Quincke

Urticaire

Peu fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Affections du rein et des voies urinaires

Rétention urinaire

Peu fréquent

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition deseffets indésirables locaux (sécheresse buccale, irritation pharyngée) et lasurvenue d'effets systémiques anticholinergiques.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : anticholinergiques, code ATC : R03BB01.

L’ipratropium est un bronchodilatateur anticholinergique par voieinhalée.

Administré par voie inhalée, le bromure d'ipratropium exerce une actioncompétitive préférentielle au niveau des récepteurs cholinergiques du musclelisse bronchique entraînant par effet parasympatholytique une relaxation decelui-ci et une bronchodilatation. Son effet bronchodilatateur est moinspuissant que celui exercé par les bêta2 mimétiques par voie inhalée.

L'action bronchospasmo­lytique apparaît rapidement (3 minutes) et persistependant 4 à 6 heures.

Les effets, faisant suite à l’inhalation d’ATROVENT (bromured’ipra­tropium), sont principalement locaux et spécifiques aux poumons, etsans caractère systémique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La quantité absorbée après administration par voie inhalée est minime etles taux sériques faibles correspondraient à l'absorption intestinalepar­tielle de la fraction déglutie très faiblement absorbée par voiedigestive. Après administration orale, cette absorption peut être évaluéeentre 15 et 30 % de la quantité administrée. La demi-vie d'élimination estde l'ordre de 3,5 heures. L'excrétion se fait essentiellement par voieurinaire.

Après administration par voie inhalée, le passage de la barrièrehémato-encéphalique est très faible.

L’excrétion rénale cumulée (0 à 24 heures) du composé parent estd’environ 46 % d’une dose administrée par voie intraveineuse, de moins de1 % d’une dose orale et environ 3 à 13 % d’une dose inhalée. Sur labase de ces données, la biodisponibilité systémique totale de doses orales etinhalées de bromure d’ipratropium est estimée à respectivement 2 % et7 à 28 %.

De ce fait, les portions de dose de bromure d’ipratropium avalées necontribuent pas de manière importante à l’exposition systémique.

Distribution

Les paramètres cinétiques décrivant le sort de l’ipratropium ont étécalculés à partir des concentrations plasmatiques après administratio­nintraveineuse. Une baisse biphasique rapide des concentrations plasmatiques estobservée. Le volume de distribution apparent à l’équilibre (Vdss) estd’environ 176 L (environ 2,4 L/kg). Le médicament se lie de manièreminimale (moins de 20 %) aux protéines plasmatiques. Les donnéesprécliniques indiquent que l’amine quaternaire ipratropium ne traverse pas leplacenta ni la barrière hématoencéphalique.

Biotransformation

Après administration intraveineuse, environ 60 % de la dose sontmétabolisés, probablement la majeure partie dans le foie par oxydation.

Les métabolites connus, qui sont formés par hydrolyse, déshydratation ouélimination du groupe hydroxy-méthyle dans le fragment acide tropique,montrent très peu ou pas d’affinité pour les récepteurs muscariniques etdoivent être considérés comme inefficaces.

Élimination

La demi-vie de la phase d’élimination terminale est d’environ1,6 heure.

L’ipratropium possède une clairance totale de 2,3 L/min et une clairancerénale de 0,9 L/min.

Dans une étude du bilan d’excrétion, l’excrétion rénale cumulée(6 jours) de la radioactivité liée au médicament (incluant le composéparent et tous ses métabolites) a représenté 72,1 % après administratio­nintraveineuse, 9,3 % après administration orale et 3,2 % après inhalation.La radioactivité totale excrétée via les selles était de 6,3 % aprèsadministration intraveineuse, de 88,5 % après administration orale et de69,4 % après inhalation. En ce qui concerne l’excrétion de laradioactivité liée au médicament après administration intraveineuse,l’ex­crétion principale se produit via les reins. La demi-vie d’éliminationde la radioactivité liée au médicament (composé parent et métabolites) estde 3,6 heures.

5.3. Données de sécurité préclinique

La tolérance locale et systémique du bromure d’ipratropium a étéétudiée de manière approfondie dans plusieurs espèces animales, en utilisantdiverses voies d’administration.

Toxicité à dose unique

La toxicité aiguë par inhalation, administration orale et administratio­nintraveineuse a été évaluée dans plusieurs espèces de rongeurs et denon-rongeurs.

En cas d’inhalation, la dose létale minimale chez le cochon d’Inde mâleest de 199 mg/kg.

Chez le rat, aucune mortalité n’a été observée jusqu’aux doses lesplus élevées techniquement possibles (c’est-à-dire 0,05 mg/kg après 4 hd’administration ou 160 bouffées de bromure d’ipratropium,0,02 mg/b­ouffée).

Les valeurs de DL50 orale chez la souris, le rat et le lapin sontrespectivement de 1 585, 1 925 et 1 920 mg/kg. La DL50 intraveineuse chezla souris, le rat et le chien est, respectivement de 13,6, 15,8 et environ18,2 mg/kg. Les signes cliniques incluent une mydriase, une sécheresse de lamuqueuse buccale, une dyspnée, des tremblements, des spasmes et/ou unetachycardie.

Toxicité à dose répétée

Des études de toxicité à dose répétée ont été menées chez des rats,des lapins, des chiens et des singes Rhésus.

Dans les études d’inhalation d’une durée allant jusqu’à 6 mois chezdes rats, des chiens et des singes Rhésus, la NOAEL (dose sans effetindésirable observé) était de respectivement 0,38 mg/kg/jou­r,0,18 mg/kg/jour et 0,8 mg/kg/jour. Une sécheresse de la muqueuse buccale etune tachycardie ont été notées chez les chiens. Aucune lésionhistopat­hologique liée à la substance n’a été observée dans l’appareilbron­chopulmonaire ni aucun autre organe. Chez le rat, la NOAEL après 18 moisd’admi­nistration orale était de 0,5 mg/kg/jour.

Tolérance locale

Une solution aqueuse de bromure d’ipratropium (0,05 mg/kg) a été bientolérée localement lors de l’administration à des rats par inhalation(ad­ministration unique sur 4 h). Dans les études de toxicité à doserépétée, le bromure d’ipratropium a été bien toléré localement.

Immunogénicité

Aucune anaphylaxie active ni réaction anaphylactique cutanée passive n’aété démontrée chez des cochons d’Inde.

Génotoxicité et carcinogénicité

Il n’a pas été observé de génotoxicité in vitro (test d’Ames), ni invivo (test du micronoyau, test létal dominant chez la souris, essaicytogénétique sur des cellules de moelle osseuse de hamsters chinois).

Aucun effet tumorigène ni carcinogène n’a été démontré lorsd’études à long terme chez des souris et des rats.

Toxicité de la reproduction et du développement

Des études visant à explorer l’influence possible du bromured’ipra­tropium sur la fertilité, la toxicité embryonnaire et fœtale et ledéveloppement péri-/postnatal ont été conduites chez des souris, des rats etdes lapins.

Des niveaux de dose orale élevés, c’est-à-dire de 1 000 mg/kg/j­ourchez le rat et de 125 mg/kg/jour chez le lapin, ont été associés à unetoxicité maternelle dans les deux espèces et à une toxicitéembry­onnaire/fœtale chez le rat, où le poids des fœtus a été réduit. Iln’a pas été observé de malformations liées au traitement.

Les doses les plus élevées techniquement possibles pour l’inhalation aumoyen de l’aérosol doseur, de 1,5 mg/kg/jour chez les rats et de1,8 mg/kg/jour chez les lapins, n’ont été associées à aucun effetindésirable sur la reproduction.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Chlorure de sodium, acide chlorhydrique concentré, eau purifiée (ou eaupour préparations injectables).

6.2. Incompati­bilités

Chlorure de benzalkonium

Ce médicament ne doit pas être mélangé à une solution contenant duchlorure de benzalkonium en raison du risque d’incompatibi­litéphysicochi­mique.

Cromoglycate disodique

La solution pour inhalation ATROVENT en ampoules unidoses et les solutionspour inhalation de cromoglycate disodique ne doivent pas être administréessi­multanément dans le même nébuliseur.

6.3. Durée de conservation

2 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver dans le conditionnement d’origine, à l’abri de lalumière.

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

1 mL en récipient unidose (PE) avec un suremballage (aluminium/PE). Boîtede 10, 20, 30 ou 60.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

100–104 avenue de France

75013 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

34009 365 811 9 7 : 1 mL en récipient unidose (PE) avec un suremballage(a­luminium/PE). Boîte de 10.

34009 365 812 5 8 : 1 mL en récipient unidose (PE) avec un suremballage(a­luminium/PE). Boîte de 20.

34009 365 813 1 9 : 1 mL en récipient unidose (PE) avec un suremballage(a­luminium/PE). Boîte de 30.

34009 365 814 8 7 : 1 mL en récipient unidose (PE) avec un suremballage(a­luminium/PE). Boîte de 60.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament à prescription réservée aux spécialistes en pneumologie ou enpédiatrie. Médicament pouvant être administré par tout médecin intervenanten situation d’urgence ou dans le cadre d’une structure d’assistancemé­dicale mobile ou de rapatriement sanitaire (article R. 5121–96 du code dela santé publique).

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