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AZITHROMYCINE EG 250 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - AZITHROMYCINE EG 250 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

AZITHROMYCINE EG 250 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Azithromycine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.250 mg

Equivalent à 256 mg d'azithromycine monohydraté.

Pour un comprimé pelliculé.

Excipients à effet notoire : lécithine de soja

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de l'azithromycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles:

· angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé ;

· surinfections des bronchites aiguës ;

· exacerbations des bronchites chroniques ;

· infections stomatologiques.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adulte

· angines, infections stomatologiques : 500 mg (2 comprimés) par jourpendant 3 jours. Cette posologie, avec une durée d’administration courte de3 jours, s’explique par les propriétés pharmacocinétiques particulièresde l’azithromycine et le maintien de l’activité, dans ces indications,plu­sieurs jours après la dernière prise ;

· surinfections des bronchites aiguës, exacerbations des bronchiteschro­niques : 500 mg (2 comprimés) le premier jour puis 250 mg (1 comprimé)les 4 jours suivants. La durée de traitement sera de 5 jours.

Sujet âgé

La posologie recommandée est la même que chez le patient adulte. Lespatients âgés pouvant présenter des conditions pro-arythmogènes, la prudenceest particulièrement recommandée en raison du risque d’apparitiond’a­rythmie cardiaque et de torsades de pointes (voir rubrique 4.4).

Insuffisant hépatique

La posologie est la même chez les patients avec une insuffisance hépatiquemoyenne à modérée (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Les comprimés peuvent être pris pendant ou en dehors des repas, en uneprise unique journalière.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISE en cas de :

· hypersensibilité à l’azithromycine, à l’érythromycine, à toutautre macrolide, au kétolide ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1 ;

· association avec les alcaloïdes de l'ergot de seigle: dihydroergota­mine,ergotami­ne (voir rubriques 4.4 et 4.5) ;

· association avec le cisapride (voir rubrique 4.5) ;

· association avec la colchicine (voir rubrique 4.5) ;

· insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4).

En raison de la présence de lécithine de soja, ce médicament est contreindiqué en cas d’allergie à l’arachide ou au soja.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Prolongation de l’intervalle QT

Des cas de prolongation de la repolarisation cardiaque et d’allongement del’intervalle QT, impliquant un risque de survenue d’arythmie cardiaque et detorsades de pointes, ont été observés lors du traitement avec les macrolides,dont l’azithromycine (voir rubrique 4.8). Dans la mesure où les situationssuivantes peuvent amener à un risque accru d’arythmie ventriculaire (incluantdes torsades de pointes) susceptible d’entraîner un décès, la prudence estde rigueur lors du traitement par azithromycine de patients :

· présentant un allongement de l’intervalle QT congénital oudocumenté ;

· recevant actuellement un traitement par d’autres substances activesconnues pour allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5) ;

· présentant un trouble électrolytique, en particulier dans les casd’hypokaliémie et d’hypomagnésémie ;

· présentant une bradycardie cliniquement significative, une arythmiecardiaque, ou une insuffisance cardiaque grave.

Les femmes et les patients âgés peuvent aussi être plus sensibles auxtraitements allongeant l’intervalle QT.

Hypersensibilité

Comme avec l’érythromycine et d’autres macrolides, de rares réactionsaller­giques graves à type d’œdème de Quincke et de réactionsanap­hylactiques (rarement fatales) ont été rapportées. La possibilitéd’une récurrence des manifestations après l’arrêt du traitementsym­ptomatique nécessite la prolongation de la surveillance et éventuellementdu traitement.

Réactions cutanées

De plus, des réactions cutanées graves menaçant le pronostic vital tellesque des cas de syndrome de Stevens- Johnson, de nécrolyse épidermique toxique,de syndrome DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques) et de pustulose exanthématique aiguëgénéralisée (PEAG) ont été rapportées. Les patients doivent êtreprévenus de la surveillance des effets cutanés ainsi que des signes etsymptômes évocateurs qui apparaissent généralement dans les premièressemaines de traitement. En cas de symptômes évocateurs (par ex. éruptionprogressive cutanée souvent associée à des lésions ou cloques au niveau desmuqueuses), l’azithromycine doit être immédiatement arrêtée. Il estrecommandé de ne pas réintroduire de traitement.

Hépatotoxicité

Le foie étant la principale voie d'élimination de l'azithromycine, laprescription d'azithromycine n'est pas recommandée chez les patients avec uneinsuffisance hépatique sévère ni chez les patients atteints de cholestasesévère. Des cas d’hépatite fulminante pouvant conduire à une insuffisancehé­patique menaçant le pronostic vital ont été rapportés avecl’azithromycine (voir rubrique 4.8). Certains patients pouvaient avoir eu unepathologie hépatique préexistante ou avoir pris d’autres médicamentshé­patotoxiques.

Des examens de la fonction hépatique devront être réalisés immédiatementen cas de survenue de signes ou de symptômes d’une altération de la fonctionhépatique, tels que la survenue rapide d’une asthénie associée à unictère, des urines foncées, une tendance aux saignements ou uneencéphalopathie hépatique. La prise d’azithromycine doit êtreimmédiatement interrompue en cas d’apparition de dysfonction hépatique.

Diarrhées associées à Clostridium difficile

Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont étérapportés avec l’utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, ycompris l’azithromycine. Leur sévérité peut aller d’une diarrhéelégère jusqu’à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronosticvital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon, conduisantainsi à une prolifération excessive de C. difficile.

C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développementde la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et lamortalité, les infections pouvant être réfractaires au traitementanti­biotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit êtreenvisagée chez tous les patients développant une diarrhée aprèsl'utilisation d'antibiotiques.Il est important que ce diagnostic soit évoquéchez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prised’un antibiotique puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 moisaprès l’arrêt du traitement.

Myasthénie

Des exacerbations de symptômes de la myasthénie et de nouvelles pousséesdu syndrome myasthénique ont été rapportées chez les patients sousazithromycine (voir rubrique 4.8).

Surinfection

Comme avec tous les antibiotiques, la surveillance de signes de surinfectionpar des organismes non-sensibles, incluant les champignons, estrecommandée.

Dérivés de l’ergot de seigle

En cas de traitement par les dérivés de l'ergot de seigle, certainsantibi­otiques macrolides administrés concomitamment ont précipitél’er­gotisme. Il n’y a pas de données quant à une éventuelle interactionentre l'ergot de seigle et l'azithromycine. Cependant, compte tenu du risquethéorique d'ergotisme, les dérivés de l'ergot de seigle et l'azithromycine nedoivent pas être administrés conjointement (voir rubriques 4.3 et 4.5).

Sténose hypertrophique du pylore du nourrisson

Des cas de sténose hypertrophique du pylore du nourrisson ont étérapportés avec l’utilisation d’azithromycine chez le nouveau-né(traitement jusqu’à 42 jours de vie). Les parents et le personnel soignantdoivent être informés de contacter le médecin en cas de vomissements ou desurvenue d’une hyperréactivité à la nourriture.

Insuffisance rénale

En cas d’insuffisance rénale sévère (taux de filtration glomérulaire< 10 ml/min), une augmentation de 33% de l’exposition systémique àl’azithromycine a été observée.

Il n'est pas utile d'ajuster la posologie chez les patients atteints d'uneinsuffisance rénale légère (clairance de la créatinine supérieure à40 ml/min). Chez les patients présentant une clairance de la créatinineinfé­rieure à 40 ml/min, la prescription d'azithromycine doit êtreprudente.

Liés aux excipients

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement « sans sodium ».

Ce médicament contient de l’huile de soja. Si vous êtes allergique àl’arachide ou au soja, ne pas utiliser ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations contre-indiquées

+ Cisapride

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

+ Colchicine

Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquencespo­tentiellement fatales.

+ Dihydroergotamine (voir rubrique 4.4)

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition del’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).

+ Ergotamine (voir rubrique 4.4)

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution del’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergotamine).

Associations déconseillées

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques

(Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)

Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Atorvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholesté­rolémiant ou une autrestatine non concernée par ce type d’interaction.

+ Ciclosporine

Risque d’augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de lacréatininémie.

Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonctionrénale et adaptation de la posologie pendant l’association et aprèsl’arrêt du macrolide.

+ Digoxine

Elévation de la digoxinémie par augmentation de l’absorption de ladigoxine.

Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant letraitement par l’azithromycine et après son arrêt.

+ Ivabradine

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, notammentanti­arythmiques

de classe IA (ex : quinidine), de classe III (ex : amiodarone, sotalol),antip­sychotiques (ex : phénothiazines, pimozide), antidépresseurs tricycliques(ex : citalopram), certaines fluoroquinolones (ex : moxifloxacine,lé­vofloxacine). L'hypokaliémie (médicaments hypokaliémiants) est un facteurfavorisant, de même que la bradycardie (médicaments bradycardisants) ou unallongement pré-existant de l'intervalle QT, congénital ou acquis (voirrubrique 4.4).

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique pendantl’asso­ciation.

+ Simvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholesté­rolémiant ou une autrestatine non concernée par ce type d’interaction.

+ Antivitamines K

Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants orauxont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’anti­biotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
1er trimestre

Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliserl'azit­hromycine au cours du premier trimestre de la grossesse. En effet, bienque les données animales chez le rongeur ne mettent en évidence d'effetmalformatif, les données cliniques sont insuffisantes.

A partir du second trimestre

En raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'azithromycine peut êtreenvisagée à partir du second trimestre de la grossesse si besoin. En effet,bien qu'elles soient limitées, les données cliniques sont rassurantes en casd'utilisation au delà du premier trimestre.

Allaitement

L’azithromycine est excrétée dans le lait maternel. Un risque pour lesnouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prisesoit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre ou de s’abstenir dutraitement avec en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pourl’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Il n’y a pas de données suggérant que l’azithromycine pourrait avoir uneffet sur l’aptitude des patients à conduire des véhicules ou à utiliserdes machines. Cependant, les patients doivent être avertis qu’ils peuventprésenter des effets indésirables, tels qu’une sensation vertigineuse,som­nolence, certains troubles visuels ou auditifs au cours du traitement parazithromycine. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la conduited’un véhicule ou de l’utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables identifiés au coursdes essais cliniques et après la mise sur le marché par systèmes organes etfréquence. Les fréquences de groupe sont définies selon la conventionsuivante : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100 à < 1/10) ; peufréquent (³ 1/1000 à < 1/100) ; rare (³ 1/10 000 à < 1/1000) ;très rare (< 1/10 000) ; et indéterminée (ne peut être estimée àpartir des données disponibles). Au sein de chaque fréquence de groupe, leseffets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant degravité.

Effets indésirables possiblement ou probablement liés à l’azithromyci­neselon l’expérience au cours des essais cliniques et la surveillance après lamise sur le marché :

Très

fréquent (≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 à

< 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1000 à

< 1/100)

Rare

(≥ 1/10 000 à

< 1/1000)

Très rare

(<1/10 000)

Fréquence

indéterminée

Infections et

infestations

Candidose

Infection vaginale

Pneumonie Infection

fongique

Infection bactérienne

Pharyngite

Gastro- entérite

Trouble respiratoire

Rhinite Candidose

buccale

Colite pseudomemb raneuse (voir rubrique 4.4)

Affections

Hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie

Neutropénie Éosinophilie

Thrombocyto- pénie

Anémie hémolytique

Affections

du système immunitaire

Angio-œdème

Hypersensibilité

Réaction anaphylactique (voir

rubrique 4.4)

Troubles du

métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Affections

psychiatriques

Nervosité

Insomnie

Agitation

Agressivité

Anxiété

Délire

Hallucination

Affections

du système nerveux

Céphalée

Sensation vertigineuse

Somnolence Dysgueusie Paresthésie

Syncope, convulsion

Hypoesthésie Hyperactivité

psychomotrice Anosmie

Agueusie

Parosmie

Myasthénie (voir rubrique 4.4)

Affections

oculaires

Troubles visuels

Affections

de l'oreille et du

labyrinthe

Troubles de l'oreille

Vertiges

Troubles de l’audition incluant surdité et/ou acouphènes

Affections

cardiaques

Palpitations

Torsades de pointes

Arythmie dont tachycardie ventriculaire

Allongement de l'intervalle QT

(voir rubrique 4.4)

Affections vasculaires

Bouffée de chaleur

Hypotension

Affections respiratoires,

thoraciques et

médiastinales

Dyspnée,

Épistaxis

Affections gastro- intestinales

Diarrhée

Vomissements

Douleur abdominale

Nausées

Constipation

Flatulence

Dyspepsie

Gastrite

Dysphagie

Distension abdominale

Bouche sèche

Éructation

Ulcération buccale

Ptyalisme

Pancréatite

Décoloration

de la langue

Affections hépatobiliaires

Anomalie de la fonction hépatique

Ictère cholestatique

Insuffisance hépatique (ayant rarement entraîné la mort)

Hépatite fulminante

Nécrose hépatique

(voir rubrique 4.4)

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash

Prurit

Urticaire

Dermatite

Sécheresse cutanée

Hyperhidrose

Réaction de photosensibilité

Pustulose exanthématique aiguë généralisée*

Syndrome DRESS* (syndrome d’hyper-sensibilité médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques)

Syndrome de Stevens- Johnson

Nécrolyse épidermique toxique

Érythème multiforme

Affections musculo-

squelettique s et

systémiques

Ostéoarthrite

Myalgie

Dorsalgie

Cervicalgie

Arthralgie

Affections

du rein et des voies urinaires

Dysurie

Douleur rénale

Insuffisance rénale aiguë

Néphrite interstitielle

Affections

des organes de reproduction et du sein

Métrorragie

Trouble testiculaire

Troubles

généraux et anomalies

au site

d'administration

Œdème

Asthénie

Malaise

Fatigue

Œdème du visage

Douleur thoracique

Fièvre

Douleur

Œdème périphérique

Investigations

Diminution de la numération

lymphocytaire

Augmentation de la numération des éosinophiles

Diminution de la concentration en bicarbonates dans le sang

Basophiles augmentés

Monocytes augmentés

Neutrophiles augmentés

Augmentation de l’aspartate

aminotransférase

Augmentation de l’alanine aminotransférase

Augmentation de la bilirubinémie

Augmentation de l’urémie

Augmentation de la créatininémie

Concentration anormale de potassium dans le sang

Augmentation de la phosphatase alcaline dans le sang

Augmentation des chlorures

Augmentation du glucose

Augmentation des plaquettes

Diminution de l’hématocrite

Augmentation des bicarbonates

Taux de sodium anormal

Lésions et

intoxications

Complication post-

procédure

*Effet indésirable rapporté après commercialisation.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Les effets indésirables observés avec des doses plus importantes que lesdoses recommandées étaient similaires à ceux observés aux dosesrecommandées.

Conduite à tenir en cas de surdosage: lavage gastrique et traitementsym­ptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, codeATC : J01FA10 (J : anti-infectieux)

Antibiotique de la famille des macrolides.

L'azithromycine est la première molécule de la classe des antibiotiques desazalides (famille des macrolides).

L'azithromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennes ense liant à la partie 50 S du ribosome et en empêchant la translocation­peptidique.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S ≤ 0,5 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistanceen France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans letableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France

(> 10 %) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus cereus

Corynebacterium diphtheriae

Entérocoques

50 – 70 %

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R*

70 – 80 %

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

30 – 40 %

Streptococcus pneumoniae

35 – 70 %

Streptococcus pyogenes

16 – 31 %

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

30 – 60 %

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

30 – 40 %

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroids

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Entérobactéries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

Électrophysiologie cardiaque :

L’allongement de l’intervalle QTc a été étudié dans le cadre d’uneétude randomisée, contrôlée contre placebo, en groupes parallèles, menéesur 116 volontaires sains recevant de la chloroquine (1 000 mg) seule ou enassociation avec de l’azithromycine (500 mg, 1000 mg et 1500 mg une foispar jour). L’administration concomitante d’azithromycine a entraîné unallongement de l’intervalle QTc dépendant de la dose et de la concentration­.Lorsque l’on compare les résultats observés entre les volontaires sainsrecevant de la chloroquine associée à l’azithromycine et ceux recevant de lachloroquine seule, il a été observé que les moyennes maximales (limitesupérieure de l’intervalle de confiance à 95 %) de l’intervalle QTcFétaient augmentées respectivement de 5 (10) ms, de 7 (12) ms et de 9 (14) msavec des doses d’azithromycine de 500 mg, 1000 mg et 1500 mg.

Population pédiatrique

Suite à l’évaluation des études menées chez l’enfant, l’utilisationde l’azithromycine n’est pas recommandée pour le traitement du paludisme,que ce soit en monothérapie ou en association avec des médicaments à base dechloroquine ou d’artémisinine, car la non-infériorité aux médicamentsan­tipaludiques recommandés dans le traitement du paludisme non compliqué n’apas été établie.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption – Distribution

L'azithromycine est rapidement absorbée après administration o­rale.

L'absorption du comprimé n'est pas influencée par la prise denourriture.

Le pic plasmatique est atteint en 2 à 3 heures.

Les études cinétiques ont mis en évidence des taux tissulairesd'a­zithromycine très supérieurs aux taux plasmatiques (pouvant atteindre50 fois la concentration plasmatique maximale) reflétant la forte affinitétissulaire de la molécule. Il en ressort également que l'exposition globale à1,5 g d'azithromycine administrée sur 3 jours ou sur 5 jours estsimilaire.

La demi-vie terminale d'élimination plasmatique, fidèle reflet de lademi-vie de déplétion tissulaire, est de 2 à 4 jours.

L'azithromycine est largement distribuée dans l'organisme: après priseunique de 500 mg, les concentrations observées dans les tissus ciblesdépassent les CMI 90 des germes les plus souvent en cause dans les infectionspul­monaires, amygdaliennes ou prostatiques.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(po­lynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme. Cespropriétés expliquent l'activité de l'azithromycine sur les bactériesintra­cellulaires.

Dans les infections expérimentales, en phase active de phagocytose, lesquantités d'azithromycine relarguées sont plus importantes que lors de laphase quiescente. Chez l'animal, cela conduit à la présence de fortesconcentra­tions d'azithromycine au site de l'infection.

La liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 20 %.

Elimination

L'azithromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dans labile et les urines.

Le foie est la principale voie de bio-transformation de l'azithromycine, parN-déméthylation.

La voie principale d'élimination est biliaire.

Il existe également une élimination urinaire mineure du produit. Lors d'untraitement d'une durée de 5 jours, le produit a pu être retrouvé dans lesurines des 24 heures jusqu'à 3 semaines après la prise.

5.3. Données de sécurité préclinique

Dans les études de toxicité à doses répétées conduites chez le rat etle chien, une phospholipidose (accumulation de phospholipides intracellulaires)a été observée dans plusieurs tissus (rétine, foie, ganglion de la racinedorsale, vésicule biliaire, reins, plexus choroïde, rate, pancréas). Unephospholipidose a été observée à un degré similaire dans les tissus de ratset de chiens nouveau-nés. Cet effet était réversible après l'arrêt dutraitement. La signification de ces résultats chez l'animal et chez l'homme estinconnue.

L'azithromycine ne s'est pas montrée génotoxique dans une batteried'études appropriées. Les études de toxicité vis-à-vis des fonctions dereproduction n'ont pas mis en évidence d'effet délétère sur ledéveloppement embryo-fœtal chez la souris et le rat, et sur le développementpost-natal chez le rat.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé, carboxyméthyla­midonsodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, laurilsulfate desodium.

Pelliculage: OPADRY AMB OY-B-28920 (dioxyde de titane (E171), talc,lécithine de soja, gomme xanthane, alcool polyvinylique).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

4, 6, 50 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – LABORATOIRES EUROGENERICS

CENTRAL PARK

9–15 RUE MAURICE MALLET

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 379 453 2 5: 4 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 379 454 9 3: 6 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 570 769 0 0: 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 570 770 9 9: 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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