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BACTRIM, comprimé - résumé des caractéristiques

Contient des substances actives :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - BACTRIM, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BACTRIM, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Sulfaméthoxazo­le...........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........400,0 mg

Triméthoprime…­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........80,0 mg

Pour un comprimé

Excipients à effets notoires : moins de 1 mmol de sodium par comprimé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé

Le comprimé peut être divisé en doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et antiparasitaire duproduit, des caractéristiques pharmacocinétiques du sulfaméthoxazole et dutriméthoprime, du risque d'effets indésirables (hématologiques et cutanés enparticulier) et doivent tenir compte, dans un pays donné, de l'évolution de lasensibilité des germes vis-à-vis du produit et des autres antibiotiques­disponibles. Selon les indications et les germes en cause, il convientd'utiliser en première intention l'antibiotique présentant le meilleur rapportbénéfice / risque.

Elles sont limitées aux infections de l'adulte et de l’adolescent de plusde 12 ans dues aux germes sensibles (voir rubriques 4.2, 4.3, 4.4,4.8 et 5.1).

Tout particulièrement

· Traitement curatif :

o Des infections à Pneumocystis jirovecii ;

o Des infections uro-génitales de l'homme, notamment les prostatites.

· Prévention des infections à Pneumocystis jirovecii, chezl'immunodé­primé, et notamment :

o Chez les patients infectés par le VIH et à risque de pneumocystose. Dansces cas, l'incidence de la toxoplasmose cérébrale semble également diminuéeau cours d'études menées chez les patients qui reçoivent l'association­triméthoprime-sulfaméthoxazole et le tolèrent pendant de longuespériodes ;

o En cas de greffe de moelle osseuse ou de transplantation d'organe.

D'autre part

En tenant compte du rapport bénéfice / risque par rapport à d'autresproduits, de l'épidémiologie et des résistances bactériennes observées dansces pathologies :

Traitement :

· Des infections urinaires hautes et basses de la femme ; notammenttraitement monodose de la cystite aiguë non compliquée de la femme de moins de65 ans ; (voir rubrique 4.4) ;

· Des otites et sinusites, mais uniquement après documentation­bactériologique (voir rubrique 4.4);

· De certaines infections broncho-pulmonaires ;

· Des infections digestives, et de la fièvre typhoïde.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes et adolescents de plus de 12 ans

Sujet normo-rénal

La posologie habituelle est de 2 comprimés toutes les 12 heures. Elle peutatteindre 6 comprimés par jour en 2 ou 3 prises en cas d'infectionssévères.

Cas particuliers :

Traitement monodose de la cystite aiguë non compliquée de la femme de moinsde 65 ans : 6 comprimés en prise unique.

Traitement des infections à Pneumocystis jirovecii : 80 à 100 mg/kg/j desulfaméthoxazole et 16 à 20 mg/kg/j de triméthoprime en 3 à4 prises.

Prévention des infections à Pneumocystis jirovecii : d'une façongénérale, notamment chez les sujets infectés par le VIH, 1 à 2 compriméspar jou­r.

Chez les greffés de moelle osseuse : 2 comprimés 2 fois par jour,2 jours consécutifs par semaine pendant au moins 6 mois après la greffe.

Chez les receveurs de greffe d'organe : de 2 comprimés par jour à2 comprimés 3 fois par semaine.

Sujet insuffisant rénal

Clairance de la créatinine > 30 ml/min : posologie normale.

15 ml/min < clairance de la créatinine < 30 ml/min : demi-dose(même posologie unitaire, mais en une seule prise par jour) (voirrubrique 4.4).

Clairance de la créatinine < 15 ml/min (en dehors de la dialyse) :Bactrim ne doit pas être utilisé (voir rubrique 4.3).

Patients dialysés :

Chez les patients hémodialysés, la posologie usuelle est réduite demoitié, administrée après dialyse ; une vérification régulière desconcentrations plasmatiques est recommandée.

Mode d’administration

L'administration se fera de préférence au cours des repas.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE :

· Chez les prématurés et les nourrissons de moins de 6 semaines en raisonde l'immaturité de leurs systèmes enzymatiques,

· En cas d'antécédents d'hypersensibilité à l'un des composants (enparticulier, hypersensibilité aux sulfamides),

· En cas de déficit en G6PD, y compris chez l'enfant allaité : risque dedéclenchement d'hémolyse,

· En cas d'association avec le méthotrexate (voir rubrique 4.5),

· En cas d'atteinte sévère du parenchyme hépatique,

· En cas d’insuffisance rénale sévère caractérisée par une clairancede la créatinine < 15mL/min, en dehors de la dialyse (voirrubrique 4.2).

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE :

· En période d'allaitement (voir rubrique 4.6),

· En association avec la phénytoïne, les hyperkaliémiants (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Limites du cadre d’utilisation de cette spécialité

Le bénéfice d’un traitement par l’association­triméthoprime-sulfaméthoxazole, en particulier pour des infections peusévères, doit être contrebalancé avec les informations relatives au profilde risque de cet antibiotique et aux données épidémiologiques. En effet lagravité éventuelle des accidents doit faire pondérer le bénéficethéra­peutique attendu par le risque encouru. Des cas de décès liés àcertains effets indésirables graves ont été rapportés avec Bactrim, enparticulier des atteintes hématologiques (aplasie médullaire, agranulocytose,throm­bopénie), des toxidermies (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell,syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (syndrome DRESS) et des atteinteshépatiques potentiellement fatales.

Il convient de tenir compte des recommandations thérapeutiques qui peuventlimiter l’usage de cet antibiotique notamment dans le traitementd’in­fections urinaires et d’infections ORL.

Mises en garde spéciales

Les manifestations cutanées ou hématologiques imposent l'arrêt immédiatet définitif du traitement.

La survenue, en début de traitement, d’un érythème généraliséfébrile associé à des pustules, doit faire suspecter une pustuloseexan­thématique aiguë généralisée (rubrique 4.8) ; elle impose l’arrêt dutraitement et contre-indique toute nouvelle administration de triméthoprimeseul ou associé.

Les accidents hématologiques sont plus fréquents :

· Chez les sujets âgés,

· Chez les sujets ayant une carence préexistante en folates (sujet âgé,grossesse, alcoolisme, insuffisance hépatique chronique, dénutrition,ma­labsorption chronique et patients traités par antiépileptiques inducteursenzy­matiques et autres médicaments inducteurs tels les médicaments de lafamille de la rifampicine). Ces modifications hématologiques sont réversiblesaprès traitement par acide folinique.

Chez ces patients, il est recommandé de ne pas dépasser dix jours detraitement par l'association triméthoprime-sulfaméthoxazole.

Un contrôle hématologique périodique est nécessaire en cas de :

· Traitement prolongé ou itératif ;

· Sujets de plus de 65 ans ;

· Sujets carencés en folates.

L'utilisation de l'association triméthoprime-sulfaméthoxazole n'est pasrecommandée en cas d'anémie macrocytaire.

Des cas de pancytopénie ont été rapportés chez des patients ayant pris defaçon concomitante l'association triméthoprime-sulfaméthoxazole etméthotrexate (voir rubrique 4.5).

Chez les patients atteints de porphyrie, Bactrim est fortement déconseillé.Il ne doit être utilisé que lorsque le bénéfice l’emporte sur lerisque.

Lymphohistiocytose hémophagocytaire

De très rares cas de lymphohistiocytose hémophagocytaire ont étérapportés chez les patients traités par cotrimoxazole. La lymphohistiocy­tosehémophago­cytaire est un syndrome potentiellement mortel d’activationim­munitaire pathologique caractérisée par les signes cliniques et lessymptômes d’une inflammation systémique excessive (ex : fièvre,hépatos­plénomégalie, hypertriglycé­ridémie, hypofibrinogé­némie,hyperfe­rritinémie, cytopénies et hémophagocytose). Les patients développantles manifestations précoces d’une activation immunitaire pathologique doiventêtre immédiatement examinés. Si le diagnostic de lymphohistiocy­tosehémophago­cytaire est établi, le traitement par cotrimoxazole doit êtreinterrompu.

Toxicité respiratoire

Des cas très rares et graves de toxicité respiratoire, évoluant parfois ensyndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été signalés lorsd’un traitement par cotrimoxazole. L’apparition de signes pulmonaires, telsque la toux, la fièvre et la dyspnée associés à des signes radiologiques­d’infiltrats pulmonaires avec détérioration de la fonction pulmonairepeuvent être des signes préliminaires d’un syndrome de détresserespi­ratoire aiguë. Dans de telles circonstances, l’administration decotrimoxazole doit être interrompue et un traitement approprié doit êtreadministré.

Effets rénaux

Les sulfamides, dont Bactrim, peuvent augmenter la diurèse, en particulierchez les patients souffrant d’un œdème d’origine cardiaque.

Populations particulières

Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère (c’est-à-direavec une clairance de la créatinine de 15–30 mL/min) et recevant Bactrim, unesurveillance est recommandée.

Précautions d'emploi

En cas d'insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), la posologie doit être réduite (voir rubrique 4.2).

Une surveillance biologique particulière doit être effectuée en casd'insuffisance hépatique (transaminases et bilirubine), d'antécédentshé­matologiques (hémogramme, plaquettes, réticulocytes), et d'insuffisance­rénale (clairance de la créatinine).

Une surveillance étroite de la kaliémie et de la fonction rénale estnécessaire chez les patients recevant une dose élevée de Bactrim, comme dansle cadre d’une pneumonie à Pneumocystis jirovecii, ainsi que chez lespatients recevant une dose standard de Bactrim et présentant des troublessous-jacents du métabolisme potassique ou une insuffisance rénale, et chez lespatients infectés par le VIH, les sujets âgés, et les patients recevantd'autres médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Pendant le traitement, assurer un apport hydrique suffisant (au moins2 litres par jour) afin de prévenir d'éventuelles cristalluries.

Les patients devront être informés du risque de réactions dephotosensibilité (voir rubrique 4.8). L’exposition au soleil ou auxrayonnements UV devra être évitée et le port de vêtement pour se protégerde toute exposition directe importante au soleil est recommandé pendant toutela durée du traitement et jusqu’à trois jours suivant l’arrêt.

Interférences biologiques (examens paracliniques)

Le triméthoprime peut interférer avec le dosage de la créatinineplas­matique quand la réaction à l'acide picrique est utilisée. Il en résulteune surestimation de l'ordre de 10 %.

L'association triméthoprime-sulfaméthoxazole, et plus spécifiquement letriméthoprime, peut interférer avec le dosage du méthotrexate qui utilise laméthode compétitive de liaison protéique, lorsque la dihydrofolate réductasebacté­rienne est utilisée comme protéine de liaison. Cependant, il n'y a pasd'interférence si le méthotrexate est dosé par une méthoderadio-immunologique (voir rubrique 4.5).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions propres au triméthoprime

+ Médicaments hyperkaliémiants

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesantagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime.

L’association de ces médicaments majore le risque d’hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu’ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l’association d’un IEC et d’un AINS, par exemple,est à moindre risque dès l’instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pasl’objet d’interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ilspeuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu’ils sont associés àd’autres médicaments déjà mentionnés dans ce paragraphe.

Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

+ Méthotrexate

Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexatepar déplacement de sa liaison aux protéines plasmatiques et diminution de sonexcrétion rénale ainsi que par l'inhibition additive de la dihydrofolate­réductase.

Association déconseillée (voir rubrique 4.4)

+ Répaglinide

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide parinhibition de son métabolisme hépatique par le triméthoprime. Sil’association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologiqueétroite.

Associations faisant l’objet d’une précaution d’emploi

+ Metformine

Augmentation des concentrations de la metformine par le triméthoprime­.Surveillance clinique et biologique notamment chez les patients insuffisantsrénaux.

+ Paclitaxel

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du paclitaxel parinhibition de son métabolisme hépatique par le triméthoprime. Surveillancecli­nique et biologique étroite et, éventuellement, adaptation de la posologiedu paclitaxel pendant l’association.

+ Pyriméthamine

Anémie mégaloblastique plus particulièrement à fortes doses des deuxproduits (déficit en acide folique par l’association de deux 2–4diaminopyrimi­dines). Contrôle régulier de l'hémogramme et association d'untraitement par l'acide folique (injections IM régulières).

Associations à prendre en compte

+ Autres hyperkaliémiants

Risque de majoration de l’hyperkaliémie, potentiellement létale.

+ Ciclosporine

Avec le triméthoprime (seul ou associé) par voie orale : augmentation de lacréatininémie avec diminution possible des concentrations sanguines deciclosporine.

Interactions propres au sulfaméthoxazole Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Antivitamines K (acénocoumarol, fluindione, warfarine)

Augmentation importante de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique.

Si l’association ne peut être évitée, contrôle plus fréquent del’INR et adaptation de la posologie de l’antivitamine K pendant letraitement par cotrimoxazole et après son arrêt.

+ Phénytoïne (et par extrapolation fosphénytoïne)

Augmentation des concentrations plasmatiques de phénytoïne jusqu'à desvaleurs toxiques (inhibition de son métabolisme). Utiliser de préférence uneautre classe d'anti-infectieux, sinon surveillance clinique étroite, dosage desconcentrations de phénytoïne et adaptation éventuelle de sa posologie pendantle traitement par les sulfamides anti-infectieux et après son arrêt.

Association à prendre en compte

+ Autres médicaments méthémoglobinisants

Risque d’addition des effets méthémoglobini­sants.

Interactions communes au sulfamethoxazole et triméthoprime

Association déconseillée (voir rubrique 4.4)

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque de troubles ventriculaires, notamment de torsades de pointes.

Si l’association ne peut être évitée, contrôles cliniques etélectrocardi­ographiques réguliers.

Association à prendre en compte

+ Sulfamides hypoglycémiants

Rares survenues d’hypoglycémies, notamment chez le sujet âgé, dénutriou insuffisant rénal.

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'anti­biotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’utilisation de l'association sulfaméthoxazo­le/triméthopri­me aucours du premier trimestre de grossesse n’est pas recommandée.

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effettératogène (voir rubrique 5.3).

Des études épidémiologiques ont montré une augmentation du risqued’avortement spontané et de malformations congénitales, en particulier desanomalies de fermeture du tube neural et des fentes orales, chez les enfants demère traitée par le triméthoprime pendant le 1er trimestre de grossesse. Lemécanisme d’action incriminé serait celui d’une interférence avec lesfolates. Néanmoins, si l’association sulfaméthoxazole-triméthoprime estutilisée en début de grossesse ou chez les femmes envisageant une grossesse,une supplémentation en acide folique de 5 mg/jour doit être proposée pendantla durée du traitement sans évaluation à ce jour de son efficacité dans laprévention des anomalies évoquées.

Aux 2ème et 3ème trimestres, l'utilisation peut être envisagée si besoin.Néanmoins, durant le dernier trimestre de grossesse, Bactrim doit être évitéautant que possible en raison du risque potentiel d’ictère nucléaire chez lenouveau-né.

En cas de déficit congénital en G6PD, la survenue d'une hémolysenéonatale est possible.

Allaitement

L'association triméthoprime-sulfaméthoxazole passe dans le lait maternel(voir rubrique 5.2).

L'allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l'enfantprésente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d'hémolyses.

De façon générale, l'allaitement est déconseillé en cas de traitementpar Bactrim.

Fertilité

Sans objet

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans la populationgénérale traitée par Bactrim.

Les catégories de fréquence utilisées sont les suivantes :

Très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100 et < 1/10 ; peu fréquent≥1/1000 et < 1/100 ; rare ≥ 1/10 000 et < 1/1000 ; très rare <1/10 000 ; indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classes de systèmes d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie, Granulocytopénie,

Thrombocytopénie, Anémie (mégaloblastique, hémolytique/ auto-immune,aplasique)

Méthémoglobinémie, Agranulocytose, Pancytopénie

Affections cardiaques

Myocardite allergique

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Acouphènes, Vertiges

Affections oculaires

Uvéite

Vascularite rétinienne

Affections gastro-intestinales

Nausées, Vomissements

Diarrhée, Colite pseudomembraneuse

Glossite, Stomatite

Pancréatite aiguë

Affections hépatobiliaires

Transaminases élevées

Bilirubine élevée, Hépatite

Cholestase

Nécrose du foie

Ductopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité / réactions allergiques (fièvre, angio-oedème,réactions anaphylactoïdes, maladies sériques)

Infections et infestations

Infections fongiques, comme les candidoses

Investigations

Hyperkaliémie, Hyponatrémie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rhabdomyolyse

Arthralgie, Myalgie

Affections du système nerveux

Convulsions

Neuropathies (y compris neuropathie périphérique et paresthésie)

Ataxie, Méningite aseptique/ Symptômes pseudo-méningés

Vascularite cérébrale

Affections psychiatriques

Hallucinations

Affections rénales et des voies urinaires

Augmentation du taux d’azote uréique sanguin, augmentation de lacréatinine sérique

Altération de la fonction rénale

Cristallurie

Néphropathie interstitielle, Augmentation de la diurèse

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Infiltrats pulmonaires

Vascularites pulmonaires

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Erythème pigmenté fixe, dermatite exfoliative, Rash, Rash maculopapuleux,Rash morbilliforme, Erythème, Prurit

Urticaire

Erythème polymorphe, Photosensibilité, Syndrome de Stevens Johnson,Syndrome de Lyell, DRESS

Dermatose aigüe fébrile neutrophilique (Syndrome de Sweet)

Affections vasculaires

Purpura, Purpura de Henoch-Schönlein

Vascularite

Des cas de décès liés à certains effets indésirables graves ont étérapportés avec Bactrim, en particulier des atteintes hématologiques (aplasiemédullaire, agranulocytose, thrombopénie), des toxidermies (syndrome deStevens-Johnson, syndrome de Lyell), syndrome d'hypersensibi­litémédicamen­teuse (syndrome DRESS) et des atteintes hépatiques potentiellemen­tfatales.

Description de certains effets indésirables :

Les effets indésirables rapportés, par ordre de fréquence décroissante,sont les suivants :

Troubles généraux

Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées :

Hyperthermie, œdème de Quincke, choc anaphylactique et réactionsanap­hylactoïdes. Des cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle ont étésignalés.

Affections respiratoires

La présence d’infiltrats pulmonaires rapportés dans un contexted’alvéolite éosinophilique ou allergique peut se manifester par dessymptômes tels que la toux ou l’essoufflement. (Voir rubrique 4.4)

Manifestations cutanées

Comme avec tout autre médicament, des réactions allergiques telles queéruption cutanée prurigineuse et urticaire peuvent se produire chez lespatients présentant une hypersensibilité aux composants du médicament.

Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voirrubrique 4.4).

Comme d'autres médicaments contenant des sulfamides, l'association­sulfaméthoxazo­le- triméthoprime a été associée à des manifestation­scutanées de type érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécroseépidermique toxique (syndrome de Lyell), érythème pigmenté fixe, syndromed’hyper­sensibilité médicamenteuse (syndrome de DRESS) (voir rubrique 4.4) etpurpura vasculaire.

Des réactions de photosensibilité peuvent être observées avec Bactrim(voir rubrique 4.4).

Troubles digestifs

Epigastralgies.

Parmi les patients atteints de pancréatite aiguë, plusieurs présentaientdes maladies graves, notamment le SIDA.

Troubles hépatiques

Atteintes hépatiques aiguës cytolytiques (nécrose hépatique),cho­lestatiques et/ou mixtes parfois graves et rarement d’évolutionfatale.

Manifestations hématologiques

Les cas de thrombopénie avec ou sans purpura, leuco-neutropénie,a­granulocytose, aplasie médullaire, anémie hémolytique semblent releverpréféren­tiellement d'un mécanisme immuno-allergique.

Chez les sujets âgés de plus de 65 ans et/ou carencés en folates, cesaccidents hématologiques, en particulier les cas d'anémie mégaloblastique etde cytopénies, semblent plutôt relever d'un mécanisme toxique, dose et duréedépendant. En effet, le produit peut interférer avec le métabolisme desfolates (voir rubrique 4.4).

Manifestations neurologiques

De rares cas de tremblements ont été signalés.

Troubles métaboliques

L’administration de fortes doses de Bactrim, comme dans les pneumocystosesà Pneumocystis jirovecii, entraine une augmentation progressive maisréversible du potassium sérique chez un nombre substantiel de patients.

L’administration de Bactrim même aux doses recommandées peut entrainerune hyperkaliémie chez les patients présentant des troubles sous-jacents dumétabolisme potassique, souffrant d’une insuffisance rénale, ou prenant desmédicaments hyperkaliémiants.

Dans ces cas, l'augmentation de la kaliémie a été progressive etréversible à l'arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).

Des cas d'hyponatrémie et d'acidose métabolique ont été signalés.

Chez des patients non diabétiques, de rares cas d’hypoglycémie survenanthabi­tuellement après quelques jours de traitement ont été observés (voirrubrique 4.5). Les patients ayant une fonction rénale altérée, une maladie dufoie, souffrant de malnutrition ou recevant des doses élevées de Bactrim sontparticulière­ment à risque.

Manifestations chez les patients atteints d'infection par le VIH/ SIDA

Dans la population de patients atteints d’infection par le VIH / SIDA, leseffets indésirables observés sont les mêmes que ceux observés dans lapopulation générale. Toutefois certains effets indésirables peuvent surveniravec une fréquence supérieure et un tableau clinique différent.

Les différences de fréquence concernent les classes de systèmesd’organes suivants :

Classes de systèmes d’organes

Très fréquent

Peu fréquent

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie, Granulocytopénie, Thrombocytopénie

Affections gastro-intestinales

Anorexie, nausées, vomissements, diarrhées.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Fièvre (généralement associée à un rash maculopapuleux)

Affections hépatobiliaires

Transaminases élevées

Investigations

Hyperkaliémie

Hyponatrémie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rash maculopapuleux, Prurit

Des cas de pancréatite et de rhabdomyolyse ont été rapportés chez despatients recevant par ailleurs des traitements susceptibles d'entraîner de telseffets.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Les symptômes de surdosage ne sont pas différents des effets indésirablesdécrits précédemment. Dans le cas d'un surdosage chronique, une dépressionmédu­llaire se manifestant par une thrombopénie ou une leucopénie ou une autredyscrasie sanguine due à la carence en acide folique peut survenir.

Traitement

En fonction des symptômes, les mesures thérapeutiques suivantes peuventêtre considérées : lavage gastrique, traitement émétique, induction del'excrétion rénale par diurèse forcée, hémodialyse (la dialysepéritonéale n'est pas efficace), surveillance hématologique etélectrolytique. Si une dyscrasie sanguine significative survient ou si unictère apparaît, un traitement spécifique devra être institué pour cescomplications. Des injections intramusculaires d'acide folinique peuvent êtreindiquées.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ASSOCIATION DE SULFAMIDE ET TRIMETHOPRIME,code ATC : J01EE01.

Ce médicament est une association d'un sulfamide, le sulfaméthoxazole, àune diaminopyrimidine, le triméthoprime, dans la proportion de 5/1.

Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime agissent en synergie dans lesproportions incluses entre : 100/1 et 10/1.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

Triméthoprime – sulfaméthoxazole : S £ 2 mg/l et R > 8 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Corynébactéries

Entérocoques

Listeria

Staphylococcus aureus

Staphylococcus à coagulase négative

5 – 40 %

Streptococcus

5 – 20 %

Streptococcus pneumoniae

10 – 50 %

Aérobies à Gram négatif

Citrobacter freundii

10 – 40 %

Enterobacter

10 – 40 %

Escherichia coli

5 – 30 %

Haemophilus

5 – 15 %

Klebsiella

10 – 40 %

Morganella

10 – 20 %

Pasteurella

Proteus

20 – 40 %

Salmonella

Shigella

Anaérobies

Peptostreptococcus

Autres

Mycobacterium (sauf tuberculosis, avium, intracellulare)

Borrelia

Isospora belli

Pneumocystis carinii

Spirochètes

Toxoplasma

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Mycobacterium avium intracellulare

Mycobacterium tuberculosis

Pseudomonas

L'association sulfamides-triméthoprime présente un effet fortementsynergique vis à vis de la plupart des bactéries, y compris les souchesrésistantes à l'un des deux produits. Ceci explique l'activité del'association sur les Nocardia et les Stenotrophomonas mais aussi surEscherichia coli ayant une résistance acquise aux sulfamides (résistance mêmede haut niveau).

Cette synergie est maximale dans le rapport de leur CMI, c'est à dire 1/20triméthoprime-sulfamide pour les entérobactéries et staphylocoques. Enrevanche, vis à vis des bactéries naturellement résistantes au triméthoprime(No­cardia, Stenotrophomonas, Neisseria) le rapport optimal doit être de 1/1 ou2/1 triméthoprime-sulfamide.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Administrés par voie orale, le sulfaméthoxazole et le triméthoprime sontrapidement absorbés à 90 %. Les concentrations plasmatiques sont atteintes en2 à 4 heures.

Distribution

Après administration orale d'une seule dose de l'association­triméthoprime-sulfaméthoxazole comprimés adultes ou comprimés à dosage fort(800 mg de sulfaméthoxazole et 160 mg de triméthoprime), les concentration­splasmatiques maximales sont comprises entre 40 et 60 µg/ml pour lesulfaméthoxazole et 1 à 2 µg/ml pour le triméthoprime. Aprèsadministration orale d'une seule prise de 10 mg/kg de sulfaméthoxazole et de2 mg/kg de triméthoprime, les concentrations plasmatiques maximales sontcomprises entre 35 et 40 µg/ml pour le sulfaméthoxazole et 0,5 µg/ml et1 µg/ml pour le triméthoprime.

La demi-vie du sulfaméthoxazole est de 9 – 11 heures et celle dutriméthoprime de 10 – 12 heures. Par rapport à l'adulte, la demi-vieplasmatique des deux constituants est plus courte chez l'enfant.

Ce médicament diffuse rapidement dans les tissus et dans les sécrétions :le liquide céphalo-rachidien, l'oreille moyenne, les amygdales et la salive,les poumons et les sécrétions bronchiques, la prostate et le liquide séminal,les sécrétions vaginales, l'os.

La liaison aux protéines plasmatiques est de 66 % pour le sulfaméthoxazoleet 45 % pour le triméthoprime.

Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime traversent le placenta et passentdans le lait maternel (voir rubrique 4.6).

Biotransformation

Dans le sang et l'urine on retrouve le sulfaméthoxazole sous sa formeinitiale et sous forme métabolisée (environ 85 %) ; les métabolites seraientbacté­riologiquement inactifs.

On retrouve le triméthoprime principalement sous forme non métaboliséeainsi que métabolisée (25% environ) ; certains dérivés seraientbacté­riologiquement actifs.

Le triméthoprime est un inhibiteur du transporteur de cations organiques(OCT2), et un inhibiteur faible du CYP2C8. Le sulfaméthoxazole est uninhibiteur faible du CYP2C9.

Élimination

L'élimination de ce médicament est essentiellement urinaire (80 % de ladose administrée en 72 heures) sous forme métabolisée et sous formeinchangée (20% pour le sulfaméthoxazole et 50% pour le triméthoprime). Unepartie est excrétée par la bile où les concentrations sont proches desconcentrations plasmatiques mais, étant donné la réabsorption intestinale,seule une faible fraction de triméthoprime (4 %) est éliminée dansles fécès.

Le sulfaméthoxazole et le triméthoprime sont hémodialysables.

Pharmacocinétique dans des populations particulières
Insuffisance rénale

Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance dela créatinine comprise entre 15 et 30 ml/min), les demi-vies d'éliminationdu triméthoprime et du sulfaméthoxazole sont augmentées et nécessitent unajustement de la dose administrée.

Enfants (jusqu’à l’âge de 12 ans)

La pharmacocinétique des deux composants de Bactrim, le triméthoprime et lesulfaméthoxazole, dans la population pédiatrique avec une fonction rénalenormale, est âge-dépendante. L’élimination de Bactrim est réduite chez lesnouveau-nés au cours des deux premiers mois de la vie, celle-ci est augmentéepar la suite, à la fois pour le triméthoprime et le sulfaméthoxazole, avecune élimination plus élevée, donc une demi-vie d’élimination plus courte.Les différences sont plus importantes chez les nourrissons (> 1,7 moisjusqu’à 24 mois) et diminuent avec l’âge, en comparaison aux jeunesenfants (de 1 an à 3,6 ans), aux enfants (7,5 ans et < 10 ans), et auxadultes.

5.3. Données de sécurité préclinique

A des doses supérieures aux doses thérapeutiques recommandées chezl'homme, sont observées chez le rat, avec le triméthoprime et lesulfaméthoxazole, des fentes palatines et d'autres anomalies fœtales typiquesdes antagonistes des folates. Ces effets, lorsqu'ils sont induits par letriméthoprime, peuvent être prévenus par la prise de folates. Chez le lapin,des pertes fœtales ont été observées à des doses de triméthoprime­supérieures aux doses thérapeutiques chez l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Carboxyméthylamidon sodique, stéarate de magnésium, povidone K30, docusatede sodium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 50 ou 200 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EUMEDICA PHARMACEUTICALS GMBH

BASLER STRAßE 12679540 LÖRRACH

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 3001069 3 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 5544348 3 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

· 34009 5506431 2 : 200 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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