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BACTROBAN 2 %, pommade nasale - résumé des caractéristiques

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ATC classification:

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Résumé des caractéristiques - BACTROBAN 2 %, pommade nasale

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BACTROBAN 2 %, pommade nasale

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Mupirocinecal­cique........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...........2,15 g

Quantité correspondant àmupirocine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......2,00 g

Pour 100 g.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Pommade nasale.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la mupirocine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

Elles sont limitées au traitement de :

· l'éradication du portage nasal de S. aureus dans les staphylococci­escutanées récidivantes chez le porteur chronique de staphylocoques, enadministration discontinue ;

· la prévention des auto-infections à S. aureus chez les hémodialysés.Il semble que l'administration continue ait donné de meilleurs résultats quela prescription fondée sur l'isolement de S. aureus par écouvillonnage­nasal ;

· essentiellement en milieu hospitalier, contrôle des épidémies ou étatshyperendé­miques à S. aureus méti-R en complément des mesures d'hygiènerecom­mandées.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie nasale.

Adultes et enfants

Posologie

2 à 3 applications par jour de l'équivalent d'une tête d'allumette depommade.

Durée du traitement

Le traitement sera poursuivi en règle générale pendant 5 jours. La duréede traitement a été dans certains cas de 7 jours avec un maximum de 10 jours(voir rubrique 5.1).

Le portage nasal de Staphylococcus aureus est généralement éradiqué chezles porteurs sains en 3 à 5 jours de traitement.

Le produit restant à la fin du traitement ne doit pas être conservé.

Mode d’administration

Prendre l'équivalent d'une tête d'allumette de pommade sur le bout du doigtou tout matériel approprié et l'introduire dans les deux narines; puis presserle nez pour répartir la pommade sur la muqueuse nasale (partie antérieureépit­hélialisée).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Cette pommade nasale n’est pas destinée à un usage ophtalmique.

Dans les rares cas d’une possible réaction de sensibilisation oud’irritation locale sévère survenant avec l’utilisation de ce produit, letraitement doit être interrompu, le produit doit être essuyé et un traitementalter­natif approprié pour traiter l’infection doit être mis en place.

Résistance à la mupirocine :

Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation prolongée peutentraîner le développement de résistances bactériennes.

Colite pseudo-membraneuse :

Des cas de colites pseudo-membraneuses dont la sévérité peut varier delégère jusqu’à la mise en jeu du pronostic vital ont été rapportés avecl’utilisation d’antibiotiques. En conséquence, il est importantd’en­visager ce diagnostic chez les patients présentant une diarrhée pendantou après l’utilisation d’antibiotiques. Bien que cela soit moinssusceptible de se produire suite à l’application topique de la mupirocine, encas de survenue de diarrhée prolongée ou importante ou en cas de survenue decrampes abdominales, le traitement doit être arrêté immédiatement et desexamens complémentaires doivent être réalisés.

Eviter tout contact avec les yeux. En cas de contact avec les yeux, rincersoigneusement avec de l’eau jusqu'à ce que les résidus de pommade soientéliminés.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Ne pas incorporer à cette pommade nasale d'autres substances actives ni lamélanger avec d'autres pommades intra-nasales, au risque d'une dilution duproduit entraînant une diminution de l'activité antibactérienne, d'unealtération des caractéristiques de pénétration de l'autre produit à traversla muqueuse et d'une perte de stabilité de la pommade.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'utilisation de mupirocine peut être envisagée si besoin au cours de lagrossesse, quel qu'en soit le terme. En effet, bien que les données cliniquessoient encore insuffisantes à ce jour, les données animales sont rassurantes.(Voir rubrique 5.3)

Allaitement

Ce médicament peut être utilisé au cours de l'allaitement.

Fertilité

Il n’existe aucune donnée sur les effets de la mupirocine sur lafertilité humaine. Des études réalisées chez les rats n’ont montré aucuneffet sur la fertilité (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables sont listés ci-dessous par Systèmes Classe Organeset par fréquence. Les fréquences sont définies selon les catégoriessuivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peufréquent (≥ 1/1000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1000),très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estiméesur la base des données disponibles).

Affections du système immunitaire :

Très rare : réaction d’hypersensibilité avec effets systémiques ycompris anaphylaxie, éruption cutanée généralisée, urticaire, prurit etangioedème.

La fréquence a été estimée à partir des données obtenues après lacommerciali­sation.

Troubles généraux et anomalies au niveau du sited’adminis­tration :

Peu fréquent : Irritation de la muqueuse nasale.

La fréquence a été établie à partir des données de sécurité cliniquerecueillies dans une population de 422 patients traités au cours de12 études cliniques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr..

4.9. Surdosage

L'éventualité d'un surdosage avec cette pommade est improbable, mais s'ilse produit, une irrigation nasale est recommandée.

Symptômes

Il n'y a pas suffisamment de données sur le surdosage à la mupirocine.

Traitement

Il n'existe pas de traitement spécifique en cas de surdosage à lamupirocine. En cas de surdosage, le patient doit recevoir un traitementsym­ptomatique et faire l'objet d'une surveillance appropriée le caséchéant.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacologique : Antibiotiques à usage topique, code ATC :D06AX09.

Mécanisme d’action

La mupirocine est un antibiotique d'origine naturelle produit parfermentation de Pseudomonas fluorescens.

Il inhibe la synthèse des protéines bactériennes par liaison réversibleet spécifique de l'isoleucyl t-RNA synthétase.

En raison de son mode d’action original, et de sa structure chimiqueunique, la mupirocine ne présente aucune résistance croisée avec d’autresfamilles d’antibiotiques.

La mupirocine possède des propriétés bactériostatiques aux concentration­sminimales inhibitrices et des propriétés bactéricides aux concentrations plusélevées atteintes par application locale.

Mécanisme de résistance

La résistance de bas niveau des staphylocoques (CMI de 8 à 256 mg/l)résulte de mutations ponctuelles sur le gène ileS du chromosomestap­hylococcique codant pour l’isoleucyl-tRNA synthétase. La résistance dehaut niveau des staphylocoques (CMI ≥ 512 mg/l) est due à un plasmidedistinct, codant pour l’isoleucyl-tRNA synthétase.

La résistance intrinsèque des bactéries Gram-négatives comme lesEnterobacte­riaceae serait due à la faible pénétration de la mupirocine àtravers la membrane externe de leur paroi.

Sensibilité microbiologique

La prévalence de la résistance acquise peut varier géographiquement et aucours du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mations sur la prévalence de la résistance locale particulièremen­tlorsque l’on traite des infections sévères. L’avis d’un expert peutêtre sollicité si nécessaire lorsque la prévalence locale de la résistanceest telle que l’utilité de la spécialité dans le traitement de certainesinfections est discutable.

Espèces habituellement sensibles :

Staphylococcus aureus *

Streptococcus spp.

Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut être unproblème :

Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM)

Staphylococci coagulase négative résistant à la méticilline (SCoNRM)

Espèces naturellement résistantes :

Corynebacterium spp.

Micrococcus spp.

*L’efficacité clinique a été démontrée pour les isolats sensibles dansles indications cliniques approuvées

Concentrations minimales inhibitrices (CMI) de la mupirocine pourStaphylococcus aureus :

Sensible : inférieur ou égale à 1 mg/L

Résistant : supérieur à 256 mg/L

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

L'absorption systémique de mupirocine après application sur la peau esttrès limitée.

Après administration orale et parentérale, la mupirocine est rapidementméta­bolisée en un métabolite sans activité antimicrobienne, l'acide monique,éliminé par voie rénale.

En conséquence, elle est réservée exclusivement à l'usage topique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Carcinogénèse

Des études de carcinogénèse avec la mupirocine n’ont pas étémenées.

Génotoxicité

La mupirocine n’était pas mutagène sur Salmonella typhimurium ouEscherichia coli (test d’Ames). Dans un test de Yahagi, de petitesaugmen­tations de Salmonella typhimurium TA98 ont été observés à desconcentrations hautement cytotoxiques. Dans un essai in vitro de mutationgénétique de mammifères (MLA), aucune augmentation de la fréquence demutation n’a été observée en l’absence d’activation métabolique. Enprésence d’activation métabolique, de petites augmentations de la fréquencede mutation ont été observées à des concentrations hautement cytotoxiques.Ce­pendant, aucun effet n’a été observé dans des tests de conversion degène/mutation chez la levure, dans un test in vitro avec des lymphocyteshumains ou dans un test in vitro sur la synthèse non programmée de l’ADN(UDS). Par ailleurs, les résultats négatifs d’un test in vivo sur lesmicronoyaux de souris (détérioration chromosomique) et d’un test descomètes sur le rat (cassure des brins d’ADN) indiquent que les faiblesaugmen­tations observées in vitro à des concentrations hautement cytotoxiquesne se transposent pas à la situation in vivo.

Fécondité

La mupirocine administrée par voie sous-cutanée à des rats mâles de10 semaines avant l’accouplement et à des rats femelles 15 jours avantl’accouplement et jusqu’à 20 jours après à des doses allant jusqu’à100 mg/kg/jour n’a eu aucun effet sur la fertilité.

Grossesse

Dans des études de développement embryo-foetal chez le rat, aucune preuvede développement toxique n’a été montrée suite à l’administration dedoses allant jusqu’à 375 mg/kg/jour par voie sous-cutané.

Dans une étude sur le développement embryo-fœtal chez les lapins à desdoses sous-cutanées allant jusqu’à 160 mg/kg/jour, une toxicité maternelle(in­suffisance de prise de poids et irritation sévère au point d’injection)ob­servée à la dose élevée a conduit soit à un avortement, soit à unemoindre performance de la portée. Cependant, aucune preuve de toxicité sur ledéveloppement des fœtus chez les lapines poursuivant une gestation jusqu’àson terme n’a été montrée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Vaseline, esters de glycérol (SOFTISAN 649).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Tube (Aluminium verni); boîte de 1 ou 10.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE

23, RUE FRANÇOIS JACOB

92500 RUEIL-MALMAISON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 363 416 5 4 : 3 g en tube (Aluminium verni); boîte de 1.

· 34009 363 417 1 5 : 3 g en tube (Aluminium verni); boîte de 10.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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