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BECLOMETASONE CHIESI 800 microgrammes/2 ml, suspension pour inhalation par nébuliseur - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BECLOMETASONE CHIESI 800 microgrammes/2 ml, suspension pour inhalation par nébuliseur

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BECLOMETASONE CHIESI 800 microgrammes/2 ml, suspension pour inhalation parnébuliseur

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dipropionate de béclométasone­anhydre......­.............­.............­.............­.............­....800 micro­grammes

Pour 2 ml de suspension.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Suspension pour inhalation par nébuliseur.

Suspension blanchâtre.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

BECLOMETASONE CHIESI est indiqué:

· en traitement continu de l’asthme chez l’adulte et l'enfant, lorsqueles inhalateurs pressurisés ou à poudre sèche ne peuvent être utilisés ousont inadaptés;

· en traitement des enfants agés de 5 ans ou moins ayant des épisodesrécurrents de sibilances (voir rubriques 4.2 et 4.4 population­pédiatrique).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La dose initiale de dipropionate de béclométasone en nébulisation seradéterminée en fonction de la fréquence et de la sévérité dessymptômes.

Les doses initiales recommandées sont :

· adultes et adolescents (à partir de 12 ans) : 800 à 1600 microgram­mesdeux fois par jour soit 1 à 2 récipients unidoses à nébuliser 2 fois parjour (correspondant à une dose journalière totale : de 1600 à3200 microgrammes)

· enfants (jusqu’à 11 ans) : 400 à 800 microgrammes deux fois parjour soit 1/2 à 1 récipients unidoses à nébuliser 2 fois par jour(correspondant à une dose journalière totale : 800 à 1600 microgrammes)

Dans la majorité des cas, les doses quotidiennes de 3200 microgrammes chezl’adulte et l’adolescent, et de 1600 microgrammes chez l’enfantjusqu’à l'âge de 11 ans, ne doivent pas être dépassées.

Dès l'amélioration du contrôle de l’asthme ou la disparition dessibilants, il convient de réduire la dose journalière jusqu'à la doseminimale efficace et d'envisager l'administration en 1 seule prisepar jour.

BECLOMETASONE CHIESI doit être administré quotidiennement et de façonrégulière ; la durée du traitement sera fonction des symptômes.

Chez les enfants présentant des épisodes récurrents de sifflementsbron­chiques, le traitement par BECLOMETASONE CHIESI devra être arrêté siaucun bénéfice clinique n’est observé dans les 2–3 mois. Sauf si lediagnostic d'asthme est confirmé, le traitement par BECLOMETASONE CHIESI nedoit pas être maintenu plus de 3 mois pour éviter une exposition prolongéeinjus­tifiée (voir rubrique 4.4).

Mode d’administration

Voie inhalée exclusivement.

BECLOMETASONE CHIESI ne doit pas être injecté, ni administré parvoie orale.

BECLOMETASONE CHIESI doit être administré à l'aide d'un embout buccal oud’un masque facial adapté relié à un nébuliseur à air comprimé (oupneumatique) associé à un compresseur.

Il convient d’informer les patients qu’ils doivent suivre attentivementles instructions du fabricant pour l’utilisation de l’appareil denébulisation. Une mauvaise utilisation de l’appareil de nébulisation peutconduire à l'administration inadaptée du traitement.

L’utilisation de nébuliseurs ultrasoniques n’est pas recommandée carceux-ci ne sont pas adaptés pour l'administration de BECLOMETASONE CHIESI.

Instructions concernant la préparation et la dilution du médicament : voirla rubrique 6.6.

Il doit être recommandé aux patients de se rincer la bouche avec de l’eauaprès chaque séance de nébulisation afin de diminuer le risque de candidoseorop­haryngée (voir rubrique 4.4).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le traitement de l'asthme s'effectue par paliers successifs en fonction de laréponse clinique et des résultats des épreuves fonctionnelles­respiratoires.

BECLOMETASONE CHIESI n’est pas destiné à soulager les symptômes aigusd’asthme. Dans ces situations, il faut avoir recours à un bêta-2 agonisteinhalé de courte durée d’action que chaque patient doit avoir à sadisposition en permanence en tant que traitement de secours.

Une augmentation de la consommation de bronchodilatateurs pour soulager lessymptômes, en particulier de bêta-2 agonistes inhalés de courte duréed’action, est le signe d'une détérioration du contrôle de l’asthme. Si lepatient ressent une diminution de l'effet de son traitement de secours ou s’ila besoin d’un plus grand nombre d’inhalations que d’habitude, un avismédical est requis. La conduite thérapeutique doit être réévaluée et uneaugmentation du traitement anti-inflammatoire (augmentation de la dose decorticoïdes inhalés ou corticoïdes oraux en cure courte) doit êtreenvisagée.

Les exacerbations sévères d’asthme relèvent du traitement standard(c’est-à-dire augmentation de la dose de dipropionate de béclométasone­inhalée et, si nécessaire, corticothérapie systémique et/ouantibiot­hérapie, et recours aux bêta-2 agonistes).

Des effets systémiques peuvent apparaitre lors d’un traitement parcorticostéroïde inhalé, particulièrement lorsque des doses élevées sontadministrées au long cours. Le risque de retentissement systémique restenéanmoins moins important avec les corticoïdes inhalés qu’avec lescorticoïdes oraux. Les effets systémiques possibles sont : freination del’axe hypothalamo-hypophyso-surrenalien, retard de croissance chez les enfantset les adolescents, diminution de la densité minérale osseuse, cataracte etglaucome et, plus rarement, troubles psychologiques et comportementaux incluant: hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression ouagressivité (en particulier chez les enfants). Par conséquent, il convient desurveiller l'état clinique des patients régulièrement et de toujours veillerà rechercher la posologie minimale efficace de corticoïdes inhalés permettantde maintenir le contrôle de l’asthme.

A l'arrêt de la corticothérapie systémique certains patients peuventressentir une sensation de malaise général pendant environ 2 semaines alorsmême que leur fonction respiratoire est stable, voire s’améliore. Cespatients doivent être encouragés à continuer le traitement par dipropionatede béclométasone par voie inhalée sans reprendre la corticothérapi­esystémique, sauf si apparaissent des signes cliniques objectifsd’in­suffisance surrénale.

La mise en route d’un traitement par BECLOMETASONE CHIESI en relais d'unecorticot­hérapie systémique prolongée ou à fortes doses doit être réaliséeavec précautions car l'inhibition de la fonction cortico-surrénalienne peutpersister pendant un certain temps. Dans tous les cas, le dipropionate debéclométasone sera administré sans interrompre la corticothérapi­esystémique. Après environ une semaine, celle-ci sera progressivement diminuéeselon un rythme déterminé en fonction de la dose d’entretien de lacorticothérapie systémique et sous surveillance régulière, avecéventuellement des tests de la fonction cortico-surrénalienne afin d'ajusterla dose de dipropionate de béclométasone inhalée.

La prudence est requise chez les patients présentant une tuberculosepul­monaire évolutive ou latente ou d'autres types d'infections. Les patientsprésentant une tuberculose doivent recevoir un traitement antituberculeux lorsde la mise en route du traitement par le dipropionate de béclométasone.

La prudence est requise chez les patients présentant des infections virales,bacté­riennes ou fongiques oculaires, buccales, ou au niveau des voiesrespiratoires. En cas d’infection bactérienne des voies respiratoires, uneantibiothérapie adaptée concomitante pourra être nécessaire.

La survenue de candidoses oropharyngée semble être d'autant plus fréquenteque la dose de corticoïde est élevée et que le traitement est prolongé.Cette infection répond en général à un traitement antifongique adaptéadministré en application locale, sans interrompre le dipropionate debéclométasone.

Il doit être recommandé aux patients de se rincer la bouche avec de l’eauimmédiatement après l’inhalation pour réduire le risque de survenue decandidoses buccales.

L’enrouement qui peut apparaitre avec le traitement est réversible etdisparaît à l'arrêt du traitement et/ou avec la mise au repos dela voix.

Un bronchospasme paradoxal peut survenir, se manifestant par une majorationdes sibilants, une dyspnée et une toux immédiatement après la prise dumédicament. Le bronchospasme doit être immédiatement traité parbronchodila­tateur inhalé d’action rapide. Le traitement par BECLOMETASONECHIESI devra être arrêté immédiatement et la conduite thérapeutique seraréévaluée pour envisager, le cas échéant, un traitement alternatif.

La diminution ou la suppression de la corticothérapie orale peut révélerdes signes cliniques évocateurs d'un syndrome de Churg-Strauss ou unehyperéosinophie.

Le remplacement d’une corticothérapie par voie systémique par untraitement inhalé peut parfois révéler l'existence d'allergies se manifestantpar une rhinite allergique ou un eczéma précédemment contrôlé par lacorticothérapie systémique. Un traitement symptomatique incluant desantihistami­niques et/ou un traitement corticoïde par voie topique sontpréconisés.

L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors de contrôles antidopage.

Troubles visuels :

Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmo­logique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.

Population pédiatrique

La décision d’instaurer un traitement inhalé par dipropionate debéclometasone chez l’enfant de moins de 5 ans présentant des épisodesrécurrents de sifflements bronchiques doit tenir compte de la sévérité et dela fréquence des épisodes de sibilants. Un suivi régulier est essentiel afinde réévaluer la réponse au traitement. Si aucun bénéfice clinique n’estobservé sous traitement dans les 2–3 mois, ou si le diagnostic d’asthmen’est pas confirmé, le traitement par BECLOMETASONE CHIESI devra êtrearrêté afin d’éviter une exposition prolongée non justifiée auxcorticostéroides inhalés et les risques associés de retard de croissance(voir rubrique 4.8).

La croissance des enfants recevant un traitement prolongé par corticoïdesinhalés doit être régulièrement contrôlée. En cas de ralentissement de lacroissance, le traitement devra être réévalué afin de réduire la dose ducorticoïde inhalé. Il conviendra de soigneusement évaluer les bénéficesattendus de la corticothérapie face aux risques éventuels de ralentissement dela croissance. L'avis d'un spécialiste en pneumo-pédiatrie peut êtrerequis.

Les données disponibles concernant l'effet de la corticothérapie inhalésur la croissance des nourrissons et les jeunes enfants de moins de 2 ans, sontlimitées.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interactions pharmacocinétiques

Aucune étude pharmacocinétique spécifique d’interaction médicamenteusen’a été conduite.

Le dipropionate de béclométasone subit un métabolisme pré-systémiquetrès rapide par des enzymes estérases, sans intervention ducytochrome P450.

Le métabolisme de la béclométasone est moins dépendant du CYP3A que celuide certains autres corticostéroïdes, et les interactions sont peu probablesdans la majorité des cas. Néanmoins, en cas d’utilisation concomitanted’in­hibiteurs puissants du CYP3A (ex. ritonavir, cobicistat), le risqued’effets systémiques ne peut pas être exclu. La prudence et une surveillanceadaptée sont requises en cas de traitement concomitant.

Interactions pharmacodynamiques

L’administration concomitante de corticostéroïdes par voies systémiqueou intranasale exerce un effet inhibiteur additif sur la fonctionsurré­nalienne.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Selon des données publiées, aucun effet tératogène n'a été mis enévidence chez la femme enceinte utilisant la béclométasone en inhalation. Unéventuel effet sur le développement du fœtus après inhalation de fortesdoses de dipropionate de béclométasone ne peut cependant être exclu.

Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3).

Les risques éventuels pour le fœtus ou le nouveau-né devront être pris enconsidération au regard du bénéfice éventuel de l'inhalation du dipropionatede béclométasone pour la mère. Si le traitement s'avère nécessaire au coursde la grossesse, la dose efficace la plus faible de dipropionate debéclométasone devra être utilisée.

Les nouveau-nés et nourrissons nés de mère ayant reçu des dosessignificatives de dipropionate de béclométasone pendant la grossesse devrontêtre surveillés afin de détecter une éventuelle inhibition de la fonctionsurré­nalienne.

Allaitement

Comme les autres corticoïdes, il est probable que le dipropionate debéclométasone et ses métabolites soient excrétés dans le lait maternel.Néanmoins, à la dose thérapeutique de dipropionate de béclométasone, aucuneffet n’est attendu chez les nouveau-nés/nourrissons allaités.

Aucun effet délétère des glucocorticoïdes n’a été mis en évidencechez les nourrissons allaités. Les bénéfices de l'allaitement doiventprévaloir sur un risque théorique.

Le dipropionate de béclométasone peut être utilisé pendantl’alla­itement. Il est cependant préférable, en cas d'inhalation d'une fortedose de dipropionate de béclométasone, d’éviter d'allaiter dans les 4 hsuivant l'administration.

Fertilité

Aucune étude spécifique n’a été menée concernant l'effet dudipropionate de béclométasone sur la fertilité humaine. Les étudeseffectuées chez l’animal ont mis en évidence une certaine diminution de lafertilité, mais ne survenant qu'à de fortes doses.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

BECLOMETASONE CHIESI n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité :

Les effets indésirables les plus fréquents observés lors des essaiscliniques avec le dipropionate de beclométasone dans le traitement del’asthme et chez les enfants ayant des sifflements bronchiques ont été deslaryngites, des pharyngites et des candidoses bucco-pharyngées.

De rares cas de réactions d'hypersensibilité graves incluant un œdème despaupières, du visage, des lèvres et de la gorge (œdème de Quincke) ont étésignalés.

Un bronchospasme paradoxal peut apparaître suite à l’administration duproduit.

Résumé tabulé des effets indésirables :

Les effets indésirables observés dans les essais cliniques réalisés avecla béclométasone par voie inhalée dans le traitement de l’asthme et dessifflements bronchiques de l'enfant sont listés dans le tableau ci-dessous parclasse de systèmes d'organes MedDRA et fréquences : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquenceindé­terminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classe de systèmes d’organes

Effet indésirable

Fréquence

Infections et infestations

Laryngite, pharyngite

Très fréquent

Candidose bucco-pharyngée

Fréquent

Herpès simplex

<em>Rare</em>

Troubles endocriniens

Inhibition de la fonction surrenalienne

Très rare

Troubles du système immunitaire

Réactions d'hypersensibilité : angio-œdème, éruption cutanée,urtica­ire, prurit

<em>Rare</em>

Troubles psychiatriques

Hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété, dépression,agres­sivité, troubles du comportement (principalement chez l’enfant)

Fréquence indéterminée

Troubles du système nerveux

Céphalée

Peu fréquent

Tremblement

*Rare

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Toux

Fréquent

Irritation de la gorge, enrouement, dysphonie, bronchospasme paradoxal,sibilants

Peu fréquent

Dyspnée

Rare

Troubles oculaires

Cataracte, glaucome

Très rare

Vision floue (voir rubrique 4.4)

Fréquence indéterminée

Troubles gastro-intestinaux

Nausée, dyspepsie

Fréquent

Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Retard de croissance *(chez enfant et adolescent), baisse de la densitéminérale osseuse

Très rare

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

*Rare

effets indésirables issus des notifications spontanées

effets systémiques des corticostéroïdes inhalés

Description de certains effets indésirables :

Les effets systémiques des corticoïdes inhalés (tels que le dipropionatede béclométasone) peuvent survenir particulièrement en cas d’administrationau long cours de fortes doses. Sont rapportés inhibition de la fonctionsurré­nalienne, diminution de la densité minérale osseuse, retard decroissance chez l’enfant et l’adolescent, cataracte et glaucome (voir larubrique 4.4 « Mises en garde spéciales et précautions d’emploi »).

Les précautions visant à réduire le risque de survenue de candidosebuccale, enrouement et bronchospasme paradoxal sont décrites enrubrique 4.4.

Population pédiatrique

Un retard de croissance et des troubles du comportement sont plusfréquemment observés chez les enfants que chez les adultes, en particulier encas d’administration de fortes doses au long cours.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

L’utilisation de ce médicament à des doses supérieures aux dosesrecommandées pendant une longue période peut entraîner une freination del’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien. Dans ce cas, il est recommandé desurveiller la fonction surrénalienne. L'inhibition de la fonctionsurré­nalienne nécessite un traitement corticoïde substitutif.

Le traitement par BECLOMETASONE CHIESI peut être poursuivi à la doseminimale efficace permettant le contrôle des symptômes (asthme ou sibilants)(voir rubrique 4.4).

L'administration d'une forte dose de corticoïdes sur une très courtepériode peut entrainer une freination de l’axehypothalamo-hypophyso-surrénalien. Dans ce cas, il n’y a pas lieud'entreprendre un traitement spécifique d'urgence. La fonction de l’axehypothalamo-hypophyso-surrénalien est rétablie dans la majorité des cas en1 à 2 jours.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Autres médicaments pour les syndromesobstruc­tifs des voies aériennes, par inhalation ; Glucocorticoïdes, code ATC :R03 BA01.

Mécanisme d’action

L’affinité du dipropionate de béclométasone et de son principalmétabolite actif, le monopropionate de béclométasone (17-MPB), pour lerécepteur aux glucocorticoïdes humain est établie. La puissance du 17-MPB estenviron 30 fois supérieure à celle de la molécule mère. Par conséquent, lamajorité des effets observés est liée à l’exposition systémique au17-MPB.

Effets pharmacodynamiques

Le dipropionate de béclométasone est un glucocorticoïde ayant uneactivité anti-inflammatoire puissante et une activité minéralocorti­coïdelimitée. Après administration par voie inhalée, un effet local est obtenu auniveau des voies respiratoires basses.

Les effets pharmacodynamiques systémiques du dipropionate de béclométasoneet de son métabolite actif 17-MPB ont été évalués en mesurant les effetssur la fonction de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.

Les résultats obtenus chez le volontaire sain ont montré l'absence d'effetsur l’excrétion du cortisol urinaire pendant 24 h après administration parnébulisation d'une dose unique de 1600μg de dipropionate de béclometasone,alors qu'une diminution d'environ 10% de l’excrétion du cortisol urinaireétait observée après une dose unique de 3200 μg, sans que la différenceentre les deux doses soit significative. Il n’a pas été rapporté d’effetsignificatif sur les taux de cortisol sérique du matin après administrationpar nébulisation de 1600 et 3200 μg répartis en 2 prises par jour pendant3 semaines chez des patients asthmatiques.

Efficacité et sécurité clinique

Les études décrites ci-dessous sont issues de la littérature en tant quedonnées s'ajoutant à l'expérience acquise par l’utilisation de labéclometasone inhalée dans le traitement de l’asthme et des sifflementsbron­chiques.

Asthme :

Une étude dont l'objectif était de comparer l’efficacité et lasécurité du dipropionate de béclométasone en nébulisation par rapport àune suspension pour nébulisation de propionate de fluticasone a été menéechez 205 adultes asthmatiques (âgés de 18 à 65 ans) randomisés sur unepériode de 12 semaines de traitement. Les résultats présentés montrent uneefficacité similaire entre les deux traitements sur le contrôle de l'asthme àla fin de l'étude en termes de fonction respiratoire, d'exacerbation­sd’asthme, de symptômes et de consommation de salbutamol en traitementsym­ptomatique à la demande (Terzano et al. 2003).

Population pédiatrique
Asthme :

Une étude multicentrique, en double aveugle, double placebo, randomisée, endeux groupes parallèles a comparé l'efficacité du dipropionate debéclométasone en nébulisation et du dipropionate de béclométasone­administrés à l'aide d'un aérosol-doseur chez 151 patients âgés de 6 à16 ans présentant un asthme modéré à sévère et traités pendant4 semaines. L'amélioration entre le début et la fin de l’étude étaientsimilaires entre les deux groupes de traitements en termes de débit expiratoirede pointe matinal (critère primaire), de scores des symptômes et deconsommation de salbutamol en traitement symptomatique à la demande. Les deuxtraitements ont été bien tolérés, de façon équivalente (Bisca etal, 2003).

L'efficacité et la sécurité du dipropionate de béclométasone dans letraitement de l'asthme persistant sévère du nourrisson et du jeune enfantâgés de 6 mois à 6 ans ont été évaluées en comparaison avec unesuspension pour nébulisation de budésonide dans le cadre d'une étude ouvertemulticen­trique, randomisée et contrôlée sur 14 semaines. Dans cette étude,respecti­vement 40,4 % et 51,7 % des patients des groupes dipropionate debéclométasone et budésonide n'ont pas présenté d'exacerbation sévère(critère primaire). Les deux traitements ont été associés à une diminutionsig­nificative des sifflements bronchiques nocturnes et du nombre de joursd'utilisation des corticostéroïdes. Les deux traitements n'ont pas eu d'effetsur le cortisol urinaire, ni sur les courbes de taille et de poids. L'absenced'effet du dipropionate de béclométasone nébulisé sur le métabolisme osseuxa été confirmé (Delacourt et al, 2003).

Episodes de sifflements bronchiques:

Le dipropionate de béclométasone en nébulisation a été évalué chez276 enfants âgés de 1 à 4 ans présentant des épisodes fréquents desibilants dans le cadre d'un essai randomisé, en double aveugle et contrôléde 12 semaines. Une augmentation significative du pourcentage de jours sanssymptômes (critère principal définit par l’absence de sifflementsbron­chiques, toux, dyspnée et réveils nocturnes des enfants/parents sur24 heures) a été observée dans le groupe traité par le dipropionate debéclométasone administré par nébulisations régulières associé ausalbutamol en traitement symptomatique à la demande (69,6% ± 20.89 [SD]; p =0.034) comparativement au groupe de patients recevant un placebo associé ausalbutamol en traitement symptomatique à la demande (61.0 ± 24.83 [SD]). Iln'a pas été retrouvé de différence comparativement au groupe traité pardipropionate de béclométasone en nébulisation et salbutamol, tous deuxadministrés en traitement symptomatique à la demande (64.9 ± 24.74 [SD]).Ces résultats n'étaient pas influencés par la présence de facteursfavorisant la survenue de symptômes d'asthme. En outre, le délai de survenuede la première exacerbation d'asthme était plus long chez les enfants traitéspar le dipropionate de béclométasone en nébulisation.

En termes de sécurité, il n'a pas été mis en évidence de variation dansles valeurs du cortisol salivaire matinal (Papi et al. 2009).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Le dipropionate de béclométasone (DPB) est une prodrogue qui estmajoritairement hydrolysée par des enzymes estérases en un métabolite actif,le 17-monopropionate de béclométasone (17-MPB).

Absorption

Après inhalation, le DPB est absorbé sous forme inchangée principalementau niveau du poumon. L'absorption digestive de la fraction déglutie estnégligeable. Le principal métabolite actif circulant, le 17-MPB, résulte dela déposition pulmonaire et de l’absorption digestive de la fractiondéglutie.

La biodisponibilité du DPB administré par voie orale est négligeable, maisenviron 40 % de la partie déglutie sont absorbés sous forme de 17-MPB. Labiodisponibilité absolue après inhalation est respectivement d’environ 2 %et 62 % de la dose nominale pour le DPB et le 17-MPB.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est modérée. Après administratio­nintraveineuse, la clairance plasmatique du DPB et de son métabolite actif, le17-MPB, est importante (respectivement 150 L/h et 120 L/h), avec un faiblevolume de distribution à l’état d’équilibre pour le DPB (20 L) et unedistribution tissulaire plus importante pour son métabolite actif (424 L).

Biotransformation

Le principal métabolite est le métabolite actif (17-MPB). Des métabolitesinac­tifs, le 21-monopropionate de béclométasone (21-MPB) et la béclométasone(BOH), sont également formés en faible quantité mais contribuent peu àl’exposition systémique.

Élimination

Le DPB est très rapidement éliminé de la circulation systémique aprèsmétabolisation par des enzymes estérases localisées dans la plupart destissus de l'organisme. L’excrétion rénale du DPB et de ses métabolites estnégligeable. L’excrétion fécale est la principale voie d’élimination duDPB, essentiellement sous forme de métabolites polaires. Les demi-viesd’élimination terminales sont respectivement de 0,5 h et 2,7 h pour le DPBet le 17-MPB.

Linéarité/non-linéarité

Les concentrations plasmatiques mesurées du métabolite actif 17-MPBmontrent une cinétique quasi linéaire.

Populations particulières

La pharmacocinétique du DPB n’a pas été étudiée chez les patientsinsuf­fisants rénaux ou hépatiques. Cependant, le DPB est très rapidementméta­bolisé en métabolites polaires 21-MPB, 17-MPB et BOH par les enzymesestérases digestives, sériques, pulmonaires et hépatiques. Par conséquent,il n'est pas attendu de modification de la pharmacocinétique, ni du profil desécurité du DPB en cas d'insuffisance hépatique. Aucune trace de DPB ou deses métabolites n’ayant été retrouvée dans les urines, il n'est pasattendu d'augmentation de l’exposition systémique chez les patientsinsuf­fisants rénaux.

5.3. Données de sécurité préclinique

En préclinique, les effets toxiques du dipropionate de béclométasone sesont limités aux effets associés à une exacerbation des effetspharmaco­dynamiques connus.

Dans les études de toxicité en doses répétées, l’administration parnébulisation du dipropionate de béclométasone chez des rats (pendant180 jours) et chez des chiens (pendant 90 jours) n’a pas eu d'effet sur lepoids corporel et les cellules sanguines ou sur la muqueuse des voiesaériennes. Les fonctions hépatique et rénale sont restées dans les limitesdes valeurs normales.

Une embryolétalité et un effet tératogène ont été retrouvés aprèsadministration de béclométasone par voie sous-cutanée ou par voie orale chezl'animal. Les études effectuées chez l’animal indiquent quel’administration de glucocorticoïdes pendant la gestation peut entraîner unretard de croissance intra-utérin, l'apparition de troubles cardiovascula­ireset/ou métaboliques et/ou des troubles neurocomporte­mentaux chez les animauxadultes.

Il n'a pas été mis en évidence d'effet génotoxique du dipropionate debéclométasone.

Une étude de 95 semaines chez des rats traités par inhalation n'a pas misen évidence d'effet carcinogène.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Polysorbate 20, laurate de sorbitan, chlorure de sodium eau purifiée.

6.2. Incompati­bilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

Utiliser les récipients dans les 3 mois suivant la première ouverture dusachet.

Après la première ouverture du récipient contenant 800 µg, celui-cidevra être conservé au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C). La quantitérestante de la suspension doit être utilisée dans les 12 heures suivant lapremière ouverture du récipient.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver les récipients unidoses en position verticale dans l’emballaged’o­rigine (étui en carton) afin de les protéger de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Chaque récipient en polyéthylène contient 2 ml (BECLOMETASONE CHIESI800 microgrammes) de suspension pour inhalation par nébuliseur.

Le récipient de BECLOMETASON CHIESI 800 microgrammes comporte un repèreindiquant la moitié du contenu (correspondant à 400 microgrammes).

Les récipients sont conditionnés par 5 dans un sachet thermoscellé dePET/Al/PE (polyéthylène téréphthalate/a­luminium/poly­éthylène).

Chaque boîte contient 2, 4 ou 8 sachets, soit 10, 20 ou40 récipients.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Le flacon doit être utilisé conformément aux instructions suivantes :

1. Plier le récipient vers l’arrière et vers l’avant (Figure A).

2. Détacher soigneusement un nouveau récipient de la plaquette, encommençant par le haut, puis le milieu (Figure B), en laissant les autresrécipients dans le sachet.

3. Agiter vigoureusement et retourner de haut en bas le récipient afind’homogénéiser la suspension. Renouveler cette opération jusqu’à ce quela totalité du contenu soit complètement dispersée et mélangée(Figure C).

4. Ouvrir le récipient en tournant la partie supérieure, comme indiquépar la flèche ci-dessus (Figure D).

5. Appuyer doucement sur le récipient pour en verser le contenu dans leréservoir du nébuliseur (Figure E).

Le récipient doit être ouvert immédiatement avant l’administration.

Si seule la moitié de la dose de BECLOMETASONE CHIESI 800 microgrammes estnécessaire, retourner le récipient en s’assurant que le repère degraduation est clairement visible puis appuyer modérément sur le récipient.Verser prudemment le contenu jusqu’à atteindre le repère de graduation sansle dépasser. Une fois la moitié du contenu versé, remettre le bouchon enpoussant sur le récipient. Le récipient ainsi fermé doit être conservéentre 2 et 8°C (au réfrigérateur) et la quantité restante de la suspensiondoit être utilisée dans les 12 heures suivant la première ouverture durécipient.

BECLOMETASONE CHIESI peut être dilué. Dans ce cas, le contenu de récipientdoit être vidé dans le réservoir du nébuliseur. La quantité requise desolution de chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9 %) y sera ajoutée. Aprèsavoir refermé le réservoir du nébuliseur, agiter délicatement le nébuliseurpour mélanger le contenu.

SEULE une solution de chlorure de sodium 9 mg/mL (0,9%) doit êtreutilisée.

Suivre les instructions du fabricant pour l’utilisation, l’entretien etle nettoyage du nébuliseur.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CHIESI SAS

17 AVENUE DE L’EUROPE

92270 BOIS COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 300 815 6 3 : Sachet thermoscellé (polyéthylène­téréphthalate/a­luminium/poly­éthylène) contenant 5 récipients enpolyéthylène. Boite de 2 sachets, soit 10 récipients.

· 34009 300 815 7 0 : Sachet thermoscellé (polyéthylène­téréphthalate/a­luminium/poly­éthylène) contenant 5 récipients enpolyéthylène. Boite de 4 sachets, soit 20 récipients.

· 34009 300 815 8 7 : Sachet thermoscellé (polyéthylène­téréphthalate/a­luminium/poly­éthylène) contenant 5 récipients enpolyéthylène. Boite de 8 sachets, soit 40 récipients.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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