Résumé des caractéristiques - BETAMETHASONE BIOGARAN 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
BETAMETHASONE BIOGARAN 0,05 POUR CENT, solution buvable en gouttes
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bétaméthasone....................................................................................................................0,015 g
Pour un flacon de 30 ml.
Excipients à effet notoire : Ce médicament contient 12,60 g de sorbitol,8,96 g de saccharose et 10,50 g de propylène glycol par flacon.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution buvable en gouttes.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Affections ou maladies :Collagénoses-connectivites
Poussées évolutives de maladies systémiques, notamment : lupusérythémateux disséminé, vascularite, polymyosite, sarcoïdoseviscérale.
Dermatologiques
a-Dermatoses bulleuses auto-immunes sévères, en particulier pemphigus etpemphigoïde bulleuse.
b-Formes graves des angiomes du nourrisson.
c-Certaines formes de lichen plan.
d-Certaines urticaires aiguës.
e-Formes graves de dermatoses neutrophiliques.
Digestives
a-Poussées évolutives de la rectocolite hémorragique et de la maladiede Crohn.
b-Hépatite chronique active auto-immune (avec ou sans cirrhose).
c-Hépatite alcoolique aiguë sévère, histologiquement prouvée.
Endocriniennes
a-Thyroïdite subaiguë de De Quervain sévère.
b-Certaines hypercalcémies.
Hématologiques
a-Purpuras thrombopéniques immunologiques sévères.
b-Anémies hémolytiques auto‑immunes.
c-En association avec diverses chimiothérapies dans le traitementd'hémopathies malignes lymphoïdes.
d-Erythroblastopénies chroniques acquises ou congénitales.
Infectieuses
a-Péricardite tuberculeuse et formes graves de tuberculose mettant en jeu lepronostic vital.
b-Pneumopathie à Pneumocystis carinii avec hypoxie sévère.
Néoplasiques
a-Traitement anti‑émétique au cours des chimiothérapiesantinéoplasiques.
b-Poussée œdémateuse et inflammatoire associée aux traitementsantinéoplasiques (radio et chimiothérapie).
Néphrologiques
a-Syndrome néphrotique à lésions glomérulaires minimes.
b-Syndrome néphrotique des hyalinoses segmentaires et focalesprimitives.
c-Stade III et IV de la néphropathie lupique.
d-Sarcoïdose granulomateuse intrarénale.
e-Vascularites avec atteinte rénale.
f-Glomérulonéphrites extra‑capillaires primitives.
Neurologiques
a-Myasthénie.
b-Œdème cérébral de cause tumorale.
c-Polyradiculonévrite chronique, idiopathique, inflammatoire.
d-Spasme infantile (syndrome de West)/syndrome de Lennox‑Gastaut.
e-Sclérose en plaques en poussée, en relais d'une corticothérapieintraveineuse.
Ophtalmologiques
a-Uvéite antérieure et postérieure sévère.
b-Exophtalmies œdémateuses.
c-Certaines neuropathies optiques, en relais d'une corticothérapieintraveineuse (dans cette indication, la voie orale en première intention estdéconseillée).
ORL
a-Certaines otites séreuses.
b-Polypose nasosinusienne.
c-Certaines sinusites aiguës ou chroniques.
d-Rhinites allergiques saisonnières en cure courte.
e-Laryngite aiguë striduleuse (laryngite sous-glottique) chez l'enfant.
Respiratoires
a-Asthme persistant de préférence en cure courte en cas d'échec dutraitement par voie inhalée à fortes doses.
b-Exacerbations d'asthme, en particulier asthme aigu grave.
c-Bronchopneumopathie chronique obstructive en évaluation de laréversibilité du syndrome obstructif.
d-Sarcoïdose évolutive.
e-Fibroses pulmonaires interstitielles diffuses.
Rhumatologiques
a-Polyarthrite rhumatoïde et certaines polyarthrites.
b-Pseudopolyarthrite rhizomélique et maladie de Horton.
c-Rhumatisme articulaire aigu.
d-Névralgies cervico-brachiales sévères et rebelles.
Transplantation d'organe et de cellules souches hématopoïétiquesallogeniques
a-Prophylaxie ou traitement du rejet de greffe.
b-Prophylaxie ou traitement de la réaction du greffon contre l'hôte.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie40 gouttes correspondent à 1 ml de solution et à 0,5 mg debétaméthasone.
Equivalence anti‑inflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone :0,75 mg de bétaméthasone.
Mettre les gouttes dans un verre d'eau. L'ingestion de la solution se fait depréférence à la fin du repas.
Population pédiatrique
La posologie doit être adaptée à l'affection et au poids de l'enfant.
· Traitement d'attaque : 0,075 mg/kg/jour, soit 6 gouttes/kg/jour à0,3 mg/kg/jour de bétaméthasone, soit 24 gouttes/kg/jour (0,5 à2 mg/kg/jour équivalent prednisone).
A titre indicatif : 150 à 600 gouttes pour un enfant de 25 kg.
· Traitement d'entretien : 0,03 mg/kg/jour (soit 3 gouttes/kg/jour).
A titre indicatif : 75 gouttes pour un enfant de 25 kg.
La prescription de la corticothérapie à jour alterné (un jour sanscorticoïde et le deuxième jour avec une posologie double de la posologiequotidienne qui aurait été requise) s'utilise chez l'enfant pour tenter delimiter le retard de croissance. Ce schéma à jour alterné ne peut s'envisagerqu'après le contrôle de la maladie inflammatoire par les fortes doses decorticoïdes, et lorsqu'au cours de la décroissance aucun rebond n'estobservé.
En général
Le traitement „à la dose d'attaque“ doit être poursuivi jusqu'aucontrôle durable de la maladie. La décroissance doit être lente. L'obtentiond'un sevrage est le but recherché. Le maintien d'une dose d'entretien (doseminimale efficace) est un compromis parfois nécessaire.
Pour un traitement prolongé et à fortes doses, les premières doses peuventêtre réparties en deux prises quotidiennes. Par la suite, la dose quotidiennepeut être administrée en prise unique de préférence le matin au coursd’un repas.
Arrêt du traitement
Le rythme du sevrage dépend principalement de la durée du traitement, de ladose de départ et de la maladie.
Le traitement entraîne une mise au repos des sécrétions d'ACTH et decortisol avec parfois une insuffisance surrénalienne durable. Lors du sevrage,l'arrêt doit se faire progressivement, par paliers en raison du risque derechute : réduction de 10 % tous les 8 à 15 jours en moyenne.
Pour les cures courtes de moins de 10 jours, l'arrêt du traitement nenécessite pas de décroissance.
Lors de la décroissance des doses (cure prolongée) : à la posologie de5 à 7 mg d'équivalent prednisone, lorsque la maladie causale ne nécessiteplus de corticothérapie, il est souhaitable de remplacer le corticoïde desynthèse par 20 mg/jour d'hydrocortisone jusqu'à la reprise de la fonctioncorticotrope. Si une corticothérapie doit être maintenue à une doseinférieure à 5 mg d'équivalent prednisone par jour, il est possible d'yadjoindre une petite dose d'hydrocortisone pour atteindre un équivalentd'hydrocortisone de 20 à 30 mg par jour. Lorsque le patient est seulementsous hydrocortisone, il est possible de tester l'axe corticotrope par des testsendocriniens. Ces tests n'éliminent pas à eux seuls, la possibilité desurvenue d'insuffisance surrénale au cours d'un stress.
Sous hydrocortisone ou même à distance de l'arrêt, le patient doit êtreprévenu de la nécessité d'augmenter la posologie habituelle ou de reprendreun traitement substitutif (par exemple 100 mg d'hydrocortisone enintramusculaire toutes les 6 à 8 heures) en cas de stress : interventionchirurgicale, traumatisme, infection.
Mode d’administrationVoie orale.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est généralement contre-indiqué dans les situationssuivantes (il n'existe toutefois aucune contre-indication absolue pour unecorticothérapie d'indication vitale) :
· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnées à la rubrique 6.1 ;
· tout état infectieux à l'exclusion des indications spécifiées (voirrubrique 4.1) ;
· certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle,zona) ;
· états psychotiques encore non contrôlés par un traitement ;
· vaccins vivants.
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec lesmédicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointe (voirrubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· En cas d'ulcère gastro‑duodénal, la corticothérapie n'est pascontre-indiquée si un traitement anti‑ulcéreux est associé ;
· en cas d'antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut êtreprescrite, avec une surveillance clinique et au besoin après fibroscopie ;
· la corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complicationsinfectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. Lasurvenue d'une anguillulose maligne est un risque important.
Tous les sujets venant d'une zone d'endémie (régions tropicale,subtropicale, sud de l'Europe) doivent avoir un examen parasitologique desselles et un traitement éradicateur systématique avant lacorticothérapie.
Les signes évolutifs d'une infection peuvent être masqués par lacorticothérapie.
Il importe, avant la mise en route du traitement, d'écarter toutepossibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, encours de traitement l'apparition de pathologies infectieuses.
En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactiqueanti‑tuberculeux est nécessaire, s'il existe des séquelles radiologiquesimportantes et si l'on ne peut s'assurer qu'un traitement bien conduit de6 mois par la rifampicine a été donné.
· L'emploi des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrementadaptée, notamment chez les sujets âgés et en cas de colites ulcéreuses(risque de perforation), anastomoses intestinales récentes, insuffisancerénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave.
· Une crise de phéochromocytome, pouvant être fatale, a été rapportéeaprès l’administration de corticostéroïdes systémiques. Lescorticostéroïdes ne doivent être administrés aux patients pour lesquels laprésence d’un phéochromocytome est suspectée ou avérée qu’après uneévaluation appropriée du rapport bénéfice/risque.
· En cas de traitement par corticoïdes au long cours :
o un régime pauvre en sucres d'absorption rapide et hyperprotidique doitêtre associé, en raison de l'effet hyperglycémiant et du catabolismeprotidique avec négativation du bilan azoté ;
o une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d'uneélévation éventuelle de la pression artérielle. L'apport sodé sera réduitpour des posologies quotidiennes supérieures à 15 ou 20 mg d'équivalentprednisone et modéré dans les traitements au long cours à dosesfaibles ;
o la supplémentation potassique n'est justifiée que pour des traitementsà fortes doses, prescrits pendant une longue durée ou en cas de risque detroubles du rythme ou d'associations à un traitement hypokaliémiant ;
o le patient doit avoir systématiquement un apport en calcium et vitamineD ;
o lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète etl'hypertension artérielle ne sont pas des contre-indications mais le traitementpeut entraîner leur déséquilibre. Il convient de réévaluer leur prise encharge ;
o les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints devaricelle ou de rougeole.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale (notamment par voie nasale, inhalée et intra‑oculaire).En cas de vision floue ou d'apparition de tout autre symptôme visuelapparaissant au cours d'une corticothérapie, un examen ophtalmologique estrequis à la recherche de troubles visuels notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.
Ce médicament contient 8,96 g de saccharose par flacon. Les patientsprésentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladieshéréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 12,60 g de sorbitol par flacon. Les patientsprésentant une intolérance au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoirce médicament. Le sorbitol peut causer une gêne gastro-intestinale et un effetlaxatif léger.
Ce médicament contient 10,50 g de propylène glycol par flacon et peutprovoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l’alcool.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium pour un flacon de30 ml, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations déconseillées+ Médicaments donnant des torsades de pointe (astémizole, bépridil,érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride,terfénadine, vincamine)
Utiliser des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner destorsades de pointe en cas d'hypokaliémie.
+ Inhibiteurs du CYP3A
Il est prévu que l’administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. L’association doit être évitée, sauf si lesbénéfices sont supérieurs au risque accru d’effets secondaires systémiquesdes corticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés envue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticostéroïdes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Acide acétylsalicylique par voie générale et par extrapolation autressalicylés
Diminution de la salicylémie pendant le traitement par les corticoïdes etrisque de surdosage salicylé après son arrêt, par augmentation del'élimination des salicylés par les corticoïdes.
Adapter les doses de salicylés pendant l'association et après l'arrêt dutraitement par les corticoïdes.
+ Antiarythmiques donnant des torsades de pointe (amiodarone, brétylium,disopyramide, quinidiniques, sotalol).
L'hypokaliémie est un facteur favorisant de même que la bradycardie et unespace QT long préexistant.
Prévenir l'hypokaliémie, la corriger si besoin; surveiller l'espace QT. Encas de torsade, ne pas administrer d'antiarythmique (entraînementélectrosystolique).
+ Anticoagulants oraux
Impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme del'anticoagulant oral et sur celui des facteurs de la coagulation.
Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive,fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : contrôlebiologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie etaprès son arrêt.
+ Autres hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants seuls ou associés,laxatifs stimulants, amphotéricine B IV)
Risque accru d'hypokaliémie par effet additif.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin surtout en cas dethérapeutique digitalique.
+ Digitaliques
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
Surveiller la kaliémie, la corriger si besoin et éventuellement ECG.
+ Héparines par voie parentérale
Aggravation par l'héparine du risque hémorragique propre à lacorticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ouen traitement prolongé supérieur à 10 jours.
L'association doit être justifiée, renforcer la surveillance.
+ Inducteurs enzymatiques : carbamazépine, phénobarbital, phénytoïneprimidone, rifabutine, rifampicine
Diminution des taux plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes paraugmentation de leur métabolisme hépatique. Les conséquences sontparticulièrement importantes chez les addisoniens et en cas detransplantation.
Surveillance clinique et biologique, adaptation de la posologie descorticoïdes pendant l'association et après arrêt de l'inducteurenzymatique.
+ Insuline, metformine, sulfamides hypoglycémiants
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillance sanguine et urinaire,surtout en début de traitement. Adapter éventuellement la posologie del'antidiabétique pendant le traitement par les corticoïdes et aprèsson arrêt.
+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des taux plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué :augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celuides glucocorticoïdes.
Surveillance clinique et biologique.
+ Topiques gastro-intestinaux : sels, oxydes et hydroxydes de magnésium,aluminium et calcium (décrit pour la prednisolone, la déxaméthasone).
Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro‑intestinaux à distance des glucocorticoïdes(plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte+ Antihypertenseurs
Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).
+ Interféron alpha
Risque d'inhibition de l'action de l'interféron.
+ Vaccins vivants atténués
Risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque estmajoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladiesous‑jacente.
Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseChez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogènevariable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, il existe un passage transplacentaire. Cependant, lesétudes épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à laprise de corticoïdes lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de lagrossesse, un léger retard de croissance intra‑utérin est possible. Uneinsuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée aprèscorticothérapie à doses élevées.
Il est justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau‑né.
En conséquence, les corticoïdes peuvent être prescrits pendant lagrossesse si besoin.
AllaitementEn cas de traitement à doses importantes et de façon chronique,l'allaitement est déconseillé.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Ils sont surtout à craindre à doses importantes ou lors d'un traitementprolongé sur plusieurs mois :
· désordres hydro-électrolytiques : hypokaliémie, alcalose métabolique,rétention hydrosodée, hypertension artérielle, insuffisance cardiaquecongestive ;
· troubles endocriniens et métaboliques : syndrome de Cushing iatrogène,inertie de la sécrétion d'ACTH, atrophie corticosurrénalienne parfoisdéfinitive, diminution de la tolérance au glucose, révélation d'un diabètelatent, arrêt de la croissance chez l'enfant, irrégularitésmenstruelles ;
· troubles musculo‑squelettiques : atrophie musculaire précédée parune faiblesse musculaire (augmentation du catabolisme protidique), ostéoporose,fractures pathologiques en particulier tassements vertébraux, ostéonécroseaseptique des têtes fémorales ;
· troubles digestifs : hoquet, ulcères gastroduodénaux, ulcération dugrêle, perforations et hémorragie digestive, des pancréatites aiguës ontété signalées, surtout chez l'enfant ;
· troubles cutanés : acné, purpura, ecchymose, hypertrichose, retard decicatrisation et angio‑œdème ;
· troubles neuropsychiques :
o fréquemment : euphorie, insomnie, excitation ;
o rarement : accès d'allure maniaque, états confusionnels ouconfuso‑oniriques, convulsions (voie générale ou intrathécale) ;
o état dépressif à l'arrêt du traitement.
· troubles oculaires : certaines formes de glaucome et de cataracte ; visionfloue (voir également rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Le traitement d'un surdosage aigu comprend le lavage gastrique et ledéclenchement de vomissements, suivis d'un traitement symptomatique, sinécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoïde – Usage systémique,code ATC : H02AB01.
Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont deshormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluantcette spécialité sont utilisés principalement pour leur effetanti‑inflammatoire.
A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métaboliqueet de rétention sodée est moindre que celui de l'hydrocortisone.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La bétaméthasone est absorbée au niveau du tractus digestif. La liaisonprotéique est de l'ordre de 60 %.
La bétaméthasone est métabolisée dans le foie et éliminée par le rein.La demi‑vie plasmatique de la bétaméthasone est de l'ordre de 5 heures. Lademi‑vie biologique est de 36 à 54 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Propylène glycol, sorbitol, saccharose, benzoate de sodium, edetate desodium, phosphate disodique anhydre, arôme orange douce, acide citriquemonohydrate, eau purifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
Avant ouverture : 18 mois
Après ouverture du flacon : 8 semaines.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon en verre de type III de couleur ambrée de 30 ml avec une pipettecompte‑gouttes en polypropylène (PP).
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BIOGARAN
15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92700 COLOMBES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 389 469 9 4 : flacon de 30 ml en verre.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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