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BISOPROLOL BIOGARAN 10 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - BISOPROLOL BIOGARAN 10 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

BISOPROLOL BIOGARAN 10 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Hémifumarate debisoprolol.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­........10 mg

Pour un comprimé pelliculé sécable.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Hypertension artérielle.

· Prophylaxie des crises d'angor d'effort.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie
Adultes

Dans les deux indications, la posologie habituelle est de un comprimé deBISOPROLOL BIOGARAN 10 mg une fois par jour. Dans certains cas sévères, ladose peut être augmentée à 20 mg une fois par jour.

La posologie maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour.

Dans tous les cas, la posologie doit être adaptée individuellement, enfonction notamment de la fréquence cardiaque et de la réponse autraitement.

Durée du traitement

Le traitement par BISOPROLOL BIOGARAN est généralement un traitement aulong cours.

Le traitement par BISOPROLOL BIOGARAN ne doit pas être arrêté brusquementcar cela pourrait entraîner une aggravation transitoire de la pathologie. Chezles patients présentant une cardiopathie ischémique en particulier, letraitement ne doit pas être arrêté brusquement. Il est recommandé deréduire progressivement la posologie.

Populations spéciales

Patients atteints d’insuffisance rénale ou hépatique

Aucune adaptation posologique n’est généralement nécessaire chez lespatients présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale desévérité légère à modérée. Chez les patients atteints d’insuffisance­rénale sévère (clairance de la créatinine < 20 mL/min) et chez lespatients présentant des troubles sévères de la fonction hépatique, il estrecommandé de ne pas dépasser la dose de 10 mg d’hémifumarate debisoprolol par jour.

L’expérience du bisoprolol chez les patients sous dialyse rénale estlimitée ; il n’y a toutefois pas d’éléments indiquant qu’il estnécessaire de modifier la posologie.

Sujets âgés

Le traitement doit être initié avec des faibles doses (5 mg) et soussurveillance étroite.

Population pédiatrique

Aucune donnée n’étant disponible avec le bisoprolol en pédiatrie, sonutilisation ne peut donc être recommandée chez les patients pédiatriques.

Mode d’administration

Les comprimés de BISOPROLOL BIOGARAN doivent être pris le matin, avant,pendant ou après le petit déjeuner. Ils doivent être avalés avec un peu deliquide et ne doivent pas être mâchés.

4.3. Contre-indications

BISOPROLOL BIOGARAN est contre-indiqué dans les cas suivants :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· insuffisance cardiaque aigüe ou épisodes de décompensation del’insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotrope parintraveineuse,

· choc cardiogénique,

· blocs auriculo-ventriculaires des second ou troisième degrés nonappareillés,

· maladie du sinus,

· bloc sino-auriculaire,

· bradycardie symptomatique (< 45–50 battements par minute),

· hypotension symptomatique (pression artérielle systolique inférieure à100 mm Hg),

· asthme sévère,

· troubles artériels périphériques occlusifs et syndrome de Raynaud dansleurs formes sévères,

· phéochromocytome non traité (voir rubrique 4.4),

· acidose métabolique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Plus particulièrement chez les patients présentant une cardiopathieis­chémique, le traitement par BISOPROLOL BIOGARAN ne doit pas être arrêtébrusquement sauf en cas de nécessité absolue, car cela pourrait entraîner uneaggravation transitoire de l’affection cardiaque (voir rubrique 4.2).

BISOPROLOL BIOGARAN doit être utilisé avec prudence dans les cassuivants :

· hypertension ou angor accompagnés d’une insuffisance cardiaque,

· diabète avec fluctuations importantes de la glycémie, car les symptômesd’hy­poglycémie (par exemple tachycardie, palpitations ou hypersudation)pe­uvent être masqués,

· jeûne strict,

· traitement de désensibilisation en cours. Comme les autresbêta-bloquants, le bisoprolol peut augmenter la sensibilité aux allergènes etla sévérité des réactions anaphylactiques. Le traitement parl’épinéphrine ne produit pas toujours l’effet thérapeutique attendu,

· bloc auriculo-ventriculaire de premier degré,

· angor de Prinzmétal. Des cas de vasospasmes coronaires ont étéobservés. Bien que le bisoprolol soit hautement bêta-1 sélectif, des crisesd’angor ne peuvent pas être complètement exclues en cas d’administrationà des patients souffrant d’angor de Prinzmétal,

· troubles artériels périphériques occlusifs. Une aggravation dessymptômes peut se produire, notamment en début de traitement.

Chez les patients présentant un psoriasis ou ayant des antécédents depsoriasis, les bêta-bloquants (bisoprolol par exemple) ne doivent êtreadministrés qu’après avoir évalué soigneusement les bénéfices et lesrisques.

Les symptômes de thyrotoxicose peuvent être masqués lors du traitement parBISOPROLOL BIOGARAN.

Chez les patients présentant un phéochromocytome, BISOPROLOL BIOGARAN nedoit être administré qu’après le traitement par un alpha-bloquant.

Chez les patients sous anesthésie générale, le bêta-bloquant diminuel’incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant l’inductionde l’anesthésie, l’intubation et la période postopératoire. Il estactuellement recommandé de poursuivre le traitement bêta-bloquant pendant lapériode péri-opératoire. L’anesthésiste doit être informé du traitementbêta-bloquant du fait du potentiel d’interactions avec d’autresmédica­ments, entraînant des brady-arythmies, une diminution de la tachycardieréflexe et de la capacité réflexe de compensation en cas de pertede sang.

Si l’arrêt du traitement bêta-bloquant est jugé nécessaire avantl’interven­tion, il devra se faire progressivement et être terminé 48 heuresenviron avant l’anesthésie.

Bien que les bêta-bloquants cardiosélectifs (bêta-1) puissent avoir moinsd’effet sur la fonction pulmonaire que les bêta-bloquants non-sélectifs, ilfaudrait, comme avec tout bêta-bloquant, éviter leur utilisation chez lespatients ayant une maladie obstructive des voies respiratoires sauf si desraisons médicales impératives le justifient. Si tel est le cas, BISOPROLOLBIOGARAN doit être utilisé avec prudence.

Dans l’asthme ou les autres broncho-pneumopathies chroniques obstructivesqui peuvent être symptomatiques, l’administration concomitante d’untraitement bronchodilatateur est recommandée. Une augmentation de larésistance des voies aériennes peut parfois se produire chez les patientsasthma­tiques et nécessiter par conséquent une augmentation de la dose debêta‑2 stimulants.

L’association du bisoprolol avec les antagonistes calciques du typevérapamil ou diltiazem, et avec les antihypertenseurs d’action centralen’est en général pas recommandée (voir rubrique 4.5).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques etc.

Antiarythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques. L'association d'antiarythmiquesde classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, maiss'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance cliniqueétroite et un contrôle de l'ECG. L’association d’antiarythmiques donnantdes torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…)est contre-indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf casexceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l'ECG.

Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

+ Inhibiteurs calciques de type vérapamil et, dans une moindre mesure, detype diltiazem

Effet négatif sur la contractilité et la conductionauri­culo‑ventricu­laire. L’administration intraveineuse de vérapamil chezles patients traités par bêta-bloquants peut induire une hypotension sévèreet un bloc auriculo‑ventri­culaire.

+ Antihypertenseurs d’action centrale (par exemple clonidine, méthyldopa,mo­noxidine, rilménidine)

L’administration concomitante d’antihypertenseurs d’action centralepeut entraîner une diminution de la fréquence et du débit cardiaques et unevasodilatation. L’arrêt brutal du traitement peut augmenter le risque «d’hypertension rebond ».

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique. Surveillance clinique et ECGcontinu pendant les 24 heures suivant la première dose.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Antiarythmiques de classe I (par exemple quinidine, disopyramide,li­docaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafénone)

Risque de potentialisation de l’effet sur le temps de conductionauri­culo‑ventricu­laire et d’augmentation de l’effet inotropenégatif.

+ Inhibiteurs calciques de type dihydropyridine (par exemple nifédipine)

Le risque d'hypotension peut être majoré en cas d'administrati­onconcomitante et un risque accru de détérioration plus sévère de la fonctionventri­culaire chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ne peutpas être exclu.

+ Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)

L’effet sur le temps de conduction auriculo‑ventri­culaire peut êtrepotentialisé.

+ Médicaments parasympathomi­métiques

Le temps de conduction auriculo‑ventri­culaire et le risque de bradycardiepeuvent être majorés en cas d'administration concomitante.

+ Les bêta-bloquants topiques (par exemple les collyres pour le traitementd’un glaucome)

Peuvent potentialiser les effets systémiques du bisoprolol.

+ Insuline et antidiabétiques oraux

Majoration de l’effet hypoglycémiant. L’inhibition des récepteursbêta-adrénergiques peut masquer les symptômes d’hypoglycémie.

+ Anesthésiques

Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risqued’hypotension (pour plus d’informations sur l’anesthésie générale, voirrubrique 4.4).

+ Digitaliques

Augmentation du temps de conduction auriculo‑ventri­culaire et parconséquent diminution de la fréquence cardiaque.

+ Anti‑inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

Les AINS peuvent diminuer l’effet hypotenseur du bisoprolol.

+ Bêta-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline, dobutamine)

L’association avec le bisoprolol peut diminuer l’effet des deuxmédicaments.

+ Sympathomimétiques qui activent à la fois les récepteurs bêta etalpha-adrénergiques

L’association avec le bisoprolol peut entraîner une hypertension. Cesinteractions sont considérées comme plus susceptibles de se produire avec lesbêta-bloquants non sélectifs.

Le risque d’hypotension peut être majoré en cas d’administrati­onconcomitante avec des anti-hypertenseurs ou avec d’autres médicamentssus­ceptibles de faire baisser la pression artérielle (par exempleantidé­presseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines).

Associations à prendre en compte

+ Inhibiteurs de la monoamine‑oxydase (à l’exception des IMAO‑B)

Majoration de l’effet hypotenseur des bêta-bloquants, mais égalementrisque de crise hypertensive.

+ Méfloquine

Majoration du risque de bradycardie.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptiblesd'en­traîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né.D'une manière générale, les bêta-bloquants diminuent la perfusionplacen­taire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des mortsintra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effetsindésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chezle fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquants estnécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.

Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas denécessité. Si le traitement par bisoprolol s'avère nécessaire, le fluxsanguin utéro-placentaire et la croissance fœtale doivent être surveillés.En cas d'effets nocifs sur la grossesse ou sur le fœtus, il faut envisager demettre en route un autre traitement.

Le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance étroite. Les symptômesd'hy­poglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les3 premiers jours de la vie.

Allaitement

Il n’existe pas de données sur l’excrétion du bisoprolol dans le laitmaternel humain ou sur l’innocuité de l’exposition au bisoprolol chez lenourrisson. Par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendantl’admi­nistration du bisoprolol.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Dans une étude menée chez des patients coronariens, le bisoprolol n’a paseu d’effets sur l’aptitude à conduire. Cependant, en raison de lavariabilité interindividuelle des réactions au médicament, l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Ceteffet doit être pris en compte, notamment en début de traitement, en cas demodification du traitement ainsi qu’en cas d’association avecl’alcool.

4.8. Effets indésirables

Les termes de fréquence utilisés ci-après répondent aux définitionssu­ivantes.

Fréquents (≥ 1 % et < 10 %), peu fréquents (≥ 0,1 % et <1 %), rares (≥ 0,01 % et < 0,1 %), très rares (≤ 0,01 %).

Affections cardiaques

Peu fréquents : troubles de la conduction auriculo-ventriculaire,ag­gravation d’une insuffisance cardiaque préexistante, bradycardie.

Investigations

Rare : élévation des triglycérides, élévation des enzymes hépatiques(ALAT, A­SAT).

Affections du système nerveux

Fréquent : étourdissements*, céphalées*.

Rare : syncope.

Affections oculaires

Rare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte deslentilles).

Très rare : conjonctivite.

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Rare : troubles de l’audition.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquents : bronchospasme chez les patients avec antécédentsd’asthme ou de troubles obstructifs des voies aériennes.

Rare : rhinite allergique.

Affections gastro-intestinales

Fréquents : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements,di­arrhée, constipation.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Rares : réactions d’hypersensibilité telles que prurit, boufféesvasomo­trices, rash et angio-oedème.

Très rare : alopécie, les bêta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver unpsoriasis ou induire un rash psoriasiforme.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Peu fréquent : faiblesse musculaire, crampes.

Affections vasculaires

Fréquents : sensation de froid ou d'engourdissement dans les extrémités,hy­potension en particulier chez les patients avec insuffisance cardiaque.

Troubles généraux

Fréquents : fatigue*.

Peu fréquent : asthénie.

Affections hépatobiliaires

Rare : hépatite.

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare : troubles de l’érection.

Affections psychiatriques

Peu fréquent : dépression, trouble du sommeil.

Rare : cauchemars, hallucinations.

* Ces symptômes apparaissent notamment en début de traitement. Ils sontgénéralement bénins et disparaissent habituellement en une à deuxsemaines.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : AgenceNationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Les signes les plus fréquents prévisibles en cas de surdosage par unbêta-bloquant sont : bradycardie, hypotension, bronchospasme, insuffisancecar­diaque aiguë et hypoglycémie.

Il y a peu d’expérience du surdosage avec le bisoprolol, seuls quelquescas ont été rapportés. Bradycardie et/ou une hypotension ont été notés.Tous les patients se sont rétablis. Il existe une grande variabilitéin­terindividuelle de la sensibilité à une seule dose élevée de bisoprolol etles patients souffrant d’insuffisance cardiaque sont probablement trèssensibles.

Prise en charge

En général, si un surdosage survient, l’arrêt du traitement par lebisoprolol et un traitement symptomatique sont recommandés.

Sur la base des actions pharmacologiques attendues et des recommandationspour les autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes peuvent êtreprises en considération lorsque cliniquement justifiées.

Bradycardie : administration d’atropine, par voie intraveineuse. Si laréponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l’isoprénalineou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Danscertaines circonstances, la pose d’un pacemaker peut s’avérernécessaire.

Hypotension : des solutés de remplissage et des vasopresseurs doivent êtreadministrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.

Bloc auriculo-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré : les patients doiventêtre surveillés attentivement et traités par perfusion d’isoprénaline oupose temporaire d’un pacemaker, s’il y a lieu.

Aggravation aiguë de l’insuffisance cardiaque : administration, parintraveineuse de diurétiques, d’agents inotropes, de vasodilatateurs.

Bronchospasme : administration d’un traitement broncho-dilatateur, tel quedes médicaments bêta-2 sympathomimé­tiques et/ou aminophylline.

Hypoglycémie : administration intraveineuse de glucose.

Des données limitées suggèrent que bisoprolol n’est pas dialysable.

En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :

· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,

· hospitalisation en soins intensifs,

· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (voir rubrique« Grossesse »).

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Bêta-bloquants sélectifs, code ATC :C07AB07.

Le bisoprolol est un inhibiteur sélectif des récepteursbêta‑1‑a­drénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, nieffet stabilisant de membrane significatif.

Il n’a qu’une affinité faible pour les récepteurs bêta-2 des muscleslisses des bronches et des vaisseaux ainsi que pour les récepteurs bêta‑2impliqués dans la régulation métabolique. Par conséquent, le bisoprololn’est généralement pas susceptible de modifier la résistance des voiesaériennes et les effets métaboliques induits par les récepteurs bêta‑2. Sasélectivité pour les récepteurs bêta‑1 s’étend au‑delà del’intervalle des doses thérapeutiques.

L’effet maximal du bisoprolol est observé 3 à 4 heures après uneadministration orale. La demi‑vie d’élimination plasmatique de 10 à12 heures permet un effet thérapeutique pendant 24 heures après une seuleprise quotidienne.

L’effet antihypertenseur maximal du bisoprolol est généralement atteintaprès deux semaines.

Lors d’une administration aiguë chez des patients présentant unecardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprololdiminue la fréquence cardiaque et le volume d’éjection systolique, et doncle débit cardiaque et la consommation d’oxygène. En traitement chronique,les résistances périphériques initialement élevées diminuent. La diminutionde l’activité rénine plasmatique est proposée notamment comme mécanismed’action sous-tendant l’effet antihypertenseur des bêta-bloquants.

Le bisoprolol diminue la réponse sympatho‑adré­nergique à l’exercicepar inhibition des récepteurs bêta cardiaques. Cela entraîne une diminutionde la fréquence cardiaque et de la contractilité et donc une réduction de laconsommation d’oxygène myocardique, ce qui est l’effet souhaité dansl’angor accompagné d’une cardiopathie ischémique sous-jacente.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le bisoprolol est presque complètement (à plus de 90 %) absorbé au niveaudes voies gastro-intestinales et du fait de son faible métabolisme de premierpassage d’environ 10 %, sa biodisponibilité absolue est de l’ordre de90 % après administration o­rale.

Distribution

Le volume de distribution est de 3,5 L/kg. La liaison aux protéinesplas­matiques est d’environ 30 %.

Biotransformation et élimination

Le bisoprolol est éliminé par deux voies également efficaces : 50 % sonttransformés en métabolites inactifs dans le foie, qui sont excrétés par lesreins. Les 50 % restants sont excrétés sous forme inchangée par voierénale. Par conséquent, il n’est généralement pas nécessaire d’adapterla posologie de BISOPROLOL BIOGARAN chez les patients présentant des troublesde la fonction hépatique ou rénale de sévérité légère à modérée.

La clairance totale est d’environ 15 L/h. La demi-vie d'élimination­plasmatique est de 10 à 12 heures.

Linéarité

La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l’âge.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie ou de toxicologie en administration unique et répétée,génoto­xicité/mutagé­nicité ou cancérogenèse n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme.

Reproduction

Dans les études de toxicologie de la reproduction, le bisoprolol n’a paseu d’effets sur la fertilité ou sur les fonctions reproductrices engénéral.

Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol a induit une toxicitématernelle (diminution de la prise alimentaire et diminution de la prise depoids) et embryo‑fœtale (incidence accrue d’avortements spontanés,dimi­nution du poids de naissance, retard de développement physique) à desdoses élevées, mais il n’a pas eu d’effets tératogènes.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau : amidon de maïs, cellulose microcristalline, crospovidone,hy­drogénophospha­te de calcium anhydre, stéarate de magnésium, silicecolloïdale anhydre.
Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol 400,diméticone, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 50 ou 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes(PVC/A­luminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BIOGARAN

15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE

92700 COLOMBES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 361 246 5 3 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 361 247 1 4 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 564 661 7 7 : 50 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 395 695 7 4 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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