Résumé des caractéristiques - BISOPROLOL SUN 10 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
BISOPROLOL SUN 10 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hémifumarate debisoprolol...................................................................................................10 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Hypertension artérielle.
· Prophylaxie des crises d'angor d'effort.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieAdultes : Dans les deux indications, la posologie habituelle est de uncomprimé de 10 mg une fois par jour. Dans certains cas sévères, la dose peutêtre augmentée à 20 mg une fois par jour.
La posologie maximale recommandée est de 20 mg une fois par jour.
Dans tous les cas, la posologie doit être adaptée individuellement, enfonction notamment de la fréquence cardiaque et de la réponse autraitement.
Durée du traitementLe traitement par BISOPROLOL SUN est généralement un traitement aulong cours.
Le traitement par BISOPROLOL SUN ne doit pas être arrêté brusquement carcela pourrait entraîner une aggravation transitoire de la pathologie. Chez lespatients présentant une cardiopathie ischémique en particulier, le traitementne doit pas être arrêté brusquement. Il est recommandé de réduireprogressivement la posologie.
Populations spécialesPatients atteints d’nsuffisance rénale ou hépatique
Aucune adaptation posologique n’est généralement nécessaire chez lespatients présentant des troubles de la fonction hépatique ou rénale desévérité légère à modérée. Chez les patients atteints d’insuffisancerénale sévère (clairance de la créatinine < 20 ml/min) et chez lespatients présentant des troubles sévères de la fonction hépatique, il estrecommandé de ne pas dépasser la dose de 10 mg d’hémifumarate debisoprolol par jour.
L’expérience du bisoprolol chez les patients sous dialyse rénale estlimitée ; il n’y a toutefois pas d’éléments indiquant qu’il estnécessaire de modifier la posologie.
Sujets âgés
Le traitement doit être initié avec des faibles doses (5 mg) et soussurveillance étroite.
Population pédiatrique
Aucune donnée n’étant disponible avec le bisoprolol en pédiatrie, sonutilisation ne peut donc être recommandée chez les patients pédiatriques.
Mode d’administrationLes comprimés de BISOPROLOL SUN doivent être pris le matin, avant, pendantou après le petit déjeuner. Ils doivent être avalés avec un peu de liquideet ne doivent pas être mâchés.
4.3. Contre-indications
BISOPROLOL SUN est contre-indiqué dans les cas suivants :
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.
· insuffisance cardiaque aigüe ou épisodes de décompensation del’insuffisance cardiaque nécessitant un traitement inotrope parintraveineuse,
· choc cardiogénique,
· blocs auriculo-ventriculaires des second ou troisième degrés nonappareillés,
· maladie du sinus,
· bloc sino-auriculaire,
· bradycardie symptomatique (<45–50 battements par minute),
· hypotension symptomatique (pression artérielle systolique inférieure à100 mm Hg),
· asthme sévère,
· troubles artériels périphériques occlusifs et syndrome de Raynaud dansleurs formes sévères,
· phéochromocytome non traité (voir rubrique 4.4),
· acidose métabolique.
BISOPROLOL SUN est contre-indiqué chez les patients présentant unehypersensibilité au bisoprolol ou à l’un des excipients mentionnés à larubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Plus particulièrement chez les patients présentant une cardiopathieischémique, le traitement par BISOPROLOL SUN ne doit pas être arrêtébrusquement sauf en cas de nécessité absolue, car cela pourrait entraîner uneaggravation transitoire de l’affection cardiaque (voir rubrique 4.2).
BISOPROLOL SUN doit être utilisé avec prudence dans les cas suivants :
· hypertension ou angor accompagnés d’une insuffisance cardiaque,
· diabète avec fluctuations importantes de la glycémie, car les symptômesd’hypoglycémie (par exemple tachycardie, palpitations ou hypersudation)peuvent être masqués,
· jeûne strict,
· traitement de désensibilisation en cours. Comme les autresbêta-bloquants, le bisoprolol peut augmenter la sensibilité aux allergènes etla sévérité des réactions anaphylactiques. Le traitement parl’épinéphrine ne produit pas toujours l’effet thérapeutique attendu,
· bloc auriculo-ventriculaire de premier degré,
· angor de Prinzmétal. Des cas de vasospasmes coronaires ont étéobservés. Bien que le bisoprolol soit hautement bêta-1 sélectif, des crisesd’angor ne peuvent pas être complètement exclues en cas d’administrationà des patients souffrant d’angor de Prinzmetal ,
· troubles artériels périphériques occlusifs. Une aggravation dessymptômes peut se produire, notamment en début de traitement.
Chez les patients présentant un psoriasis ou ayant des antécédents depsoriasis, les bêtabloquants (bisoprolol par exemple) ne doivent êtreadministrés qu’après avoir évalué soigneusement les bénéfices et lesrisques.
Les symptômes de thyrotoxicose peuvent être masqués lors du traitement parBISOPROLOL SUN
Chez les patients présentant un phéochromocytome, BISOPROLOL SUN ne doitêtre administré qu’après le traitement par un alpha-bloquant.
Chez les patients sous anesthésie générale, le bétabloquant diminuel’incidence des arythmies et des ischémies myocardiques pendant l’inductionde l’anesthésie, l’intubation et la période postopératoire. Il estactuellement recommandé de poursuivre le traitement bêtabloquant pendant lapériode péri-opératoire. L’anesthésiste doit être informé du traitementbêtabloquant du fait du potentiel d’interactions avec d’autresmédicaments, entraînant des brady-arythmies, une diminution de la tachycardieréflexe et de la capacité réflexe de compensation en cas de perte de sang. Sil’arrêt du traitement bêta-bloquant est jugé nécessaire avantl’intervention, il devra se faire progressivement et être terminé 48 heuresenviron avant l’anesthésie.
Bien que les bêtabloquants cardiosélectifs (bêta 1) puissent avoir moinsd’effet sur la fonction pulmonaire que les bêtabloquants non-sélectifs, ilfaudrait, comme avec tout bêtabloquant, éviter leur utilisation chez lespatients ayant une maladie obstructive des voies respiratoires sauf si desraisons médicales impératives le justifient. Si tel est le cas, DETENSIEL doitêtre utilisé avec prudence.
Dans l’asthme ou les autres broncho-pneumopathies chroniques obstructivesqui peuvent être symptomatiques, l’administration concomitante d’untraitement bronchodilatateur est recommandée. Une augmentation de larésistance des voies aériennes peut parfois se produire chez les patientsasthmatiques et nécessiter par conséquent une augmentation de la dose debêta‑2 stimulants.
L’association du bisoprolol avec les antagonistes calciques du typevérapamil ou diltiazem, et avec les antihypertenseurs d’action centralen’est en général pas recommandée (voir rubrique 4.5).
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Médicaments bradycardisantsDe nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques… etc.
AntiarythmiquesDe nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques. L’associationd’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effetthérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate,nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG.L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone,disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.
L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescardiaques.
L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l’ECG.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)+ Inhibiteurs calciques de type verapamil et, dans une moindre mesure, detype diltiazem
Effet négatif sur la contractilité et la conductionauriculo‑ventriculaire. L’administration intraveineuse de vérapamil chezles patients traités par bêtabloquants peut induire une hypotension sévèreet un bloc auriculo‑ventriculaire.
+ Antihypertenseurs d’action centrale (par exemple clonidine, méthyldopa,monoxidine, rilménidine)
L’administration concomitante d’antihypertenseurs d’action centralepeut entraîner une diminution de la fréquence et du débit cardiaques et unevasodilatation. L’arrêt brutal du traitement peut augmenter le risque «d’hypertension rebond ».
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique. Surveillance clinique et ECGcontinu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Antiarythmiques de classe I (par exemple quinidine, disopyramide,lidocaïne, phénytoïne, flécaïnide, propafénone)
Risque de potentialisation de l’effet sur le temps de conductionauriculo‑ventriculaire et d’augmentation de l’effet inotropenégatif.
+ Inhibiteurs calciques de type dihydropyridine (par exemple nifédipine)
Le risque d'hypotension peut être majoré en cas d'administrationconcomitante et un risque accru de détérioration plus sévère de la fonctionventriculaire chez les patients présentant une insuffisance cardiaque ne peutpas être exclu.
+ Anti-arythmiques de classe III (par exemple amiodarone)
L’effet sur le temps de conduction auriculo‑ventriculaire peut êtrepotentialisé.
+ Médicaments parasympathomimétiques
Le temps de conduction auriculo‑ventriculaire et le risque de bradycardiepeuvent être majorés en cas d'administration concomitante.
+ Les bêta-bloquants topiques (par exemple les collyres pour le traitementd’un glaucome)
Peuvent potentialiser les effets systémiques du bisoprolol.
+ Insuline et antidiabétiques oraux
Majoration de l’effet hypoglycémiant. L’inhibition des récepteursbêta-adrénergiques peut masquer les symptômes d’hypoglycémie.
+ Anesthésiques
Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risqued’hypotension (pour plus d’informations sur l’anesthésie générale, voirrubrique 4.4).
+ Digitaliques
Augmentation du temps de conduction auriculo‑ventriculaire et parconséquent diminution de la fréquence cardiaque.
+ Anti‑inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Les AINS peuvent diminuer l’effet hypotenseur du bisoprolol.
+ Bêta-sympathomimétiques (par exemple isoprénaline, dobutamine)
L’association avec le bisoprolol peut diminuer l’effet des deuxmédicaments.
+ Sympathomimétiques qui activent à la fois les récepteurs bêta etalpha-adrénergiques
L’association avec le bisoprolol peut entraîner une hypertension. Cesinteractions sont considérées comme plus susceptibles de se produire avec lesbêtabloquants non sélectifs.
Le risque d’hypotension peut être majoré en cas d’administrationconcomitante avec des antihypertenseurs ou avec d’autres médicamentssusceptibles de faire baisser la pression artérielle (par exempleantidépresseurs tricycliques, barbituriques, phénothiazines).
Associations à prendre en compte+ Inhibiteurs de la monoamine‑oxydase (à l’exception des IMAO‑B)
Majoration de l’effet hypotenseur des bêta-bloquants, mais égalementrisque de crise hypertensive.
+ Méfloquine
Majoration du risque de bradycardie.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLe bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptiblesd'entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né.D'une manière générale, les bêta-bloquants diminuent la perfusionplacentaire; cet effet a été associé à des retards de croissance, des mortsintra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effetsindésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chezle fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêta-bloquants estnécessaire, il faut préférer les agents bêta-1 sélectifs.
Le bisoprolol ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas denécessité. Si le traitement par le bisoprolol s'avère nécessaire, le fluxsanguin utéro-placentaire et la croissance fœtale doivent être surveillés.En cas d'effets nocifs sur la grossesse ou sur le fœtus, il faut envisager demettre en route un autre traitement.
Le nouveau-né doit faire l'objet d'une surveillance étroite. Les symptômesd'hypoglycémie et de bradycardie apparaissent généralement dans les3 premiers jours de la vie.
AllaitementIl n’existe pas de données sur l’excrétion du bisoprolol dans le laitmaternel humain ou sur l’innocuité de l’exposition au bisoprolol chez lenourrisson. Par conséquent, l'allaitement est déconseillé pendantl’administration du bisoprolol.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Dans une étude menée chez des patients coronariens, le bisoprolol n’a paseu d’effets sur l’aptitude à conduire. Cependant, en raison de lavariabilité interindividuelle des réactions au médicament, l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Ceteffet doit être pris en compte, notamment en début de traitement, en cas demodification du traitement ainsi qu’en cas d’association avecl’alcool.
4.8. Effets indésirables
Les termes de fréquence utilisés ci-après répondent aux définitionssuivantes.
Fréquents (³ 1 % et < 10 %), peu fréquents (³ 0,1 % et < 1 %),rares (³ 0,01 % et < 0,1 %), très rares (£ 0,01 %).
Affections cardiaquesPeu fréquent : troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, aggravationd’une insuffisance cardiaque préexistante, bradycardie.
InvestigationsRare : élévation des triglycérides, élévation des enzymes hépatiques(ALAT, ASAT).
Affections du système nerveuxFréquent : étourdissements*, céphalées*.
Rare : syncope.
Affections oculairesRare : sécheresse lacrymale (à prendre en compte si le patient porte deslentilles).
Très rare : conjonctivite.
Affections de l’oreille et du labyrintheRare : troubles de l’audition.
Affections respiratoires, thoraciques et du médiastinPeu fréquent : bronchospasme chez les patients avec antécédents d’asthmeou de troubles obstructifs des voies aériennes.
Rare : rhinite allergique
Affections gastro-intestinalesFréquent : troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements,diarrhée, constipation.
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéRare : réactions d’hypersensibilité telles que prurit, boufféesvasomotrices, rash et angio-oedème.
Très rare : alopécie, les béta-bloquants peuvent provoquer ou aggraver unpsoriasis ou induire un rash psoriasiforme.
Affections musculo-squelettiques et systémiquesPeu fréquent : faiblesse musculaire, crampes.
Affections vasculairesFréquent : sensation de froid ou d'engourdissement dans les extrémités,hypotension en particulier chez les patients avec insuffisance cardiaque.
Troubles générauxFréquent : fatigue*.
Peu fréquent : asthénie.
Affections hépatobiliairesRare : hépatite.
Affections des organes de reproduction et du seinRare : troubles de l’érection.
Affections psychiatriquesPeu fréquent : dépression, trouble du sommeil.
Rare : cauchemars, hallucinations.
* Ces symptômes apparaissent notamment en début de traitement. Ils sontgénéralement bénins et disparaissent habituellement en une à deuxsemaines.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr .
4.9. Surdosage
Symptômes
Les signes les plus fréquents prévisibles en cas de surdosage par unbêta-bloquant sont : bradycardie, hypotension, bronchospasme, insuffisancecardiaque aiguë et hypoglycémie.
Il y a peu d’expérience du surdosage avec le bisoprolol, seuls quelquescas ont été rapportés. Bradycardie et/ou une hypotension ont été notés.Tous les patients se sont rétablis. Il existe une grande variabilitéinterindividuelle de la sensibilité à une seule dose élevée de bisoprolol etles patients souffrant d’insuffisance cardiaque sont probablement trèssensibles.
Prise en charge
En général, si un surdosage survient, l’arrêt du traitement par lebisoprolol et un traitement symptomatique sont recommandés.
Sur la base des actions pharmacologiques attendues et des recommandationspour les autres bêta-bloquants, les mesures générales suivantes peuvent êtreprises en considération lorsque cliniquement justifiées.
Bradycardie : administration d’atropine, par voie intraveineuse. Si laréponse est inadaptée, on peut donner, avec précaution, de l’isoprénalineou un autre médicament ayant des propriétés chronotropes positives. Danscertaines circonstances, la pose d’un pacemaker peut s’avérernécessaire.
Hypotension : des solutés de remplissage et des vasopresseurs doivent êtreadministrés. Le glucagon par voie intraveineuse peut être utile.
Bloc auriculo-ventriculaire du 2ème ou 3ème degré : les patients doiventêtre surveillés attentivement et traités par perfusion d’isoprénaline oupose temporaire d’un pacemaker, s’il y a lieu.
Aggravation aiguë de l’insuffisance cardiaque : administration, parintraveineuse de diurétiques, d’agents inotropes, de vasodilatateurs.
Bronchospasme : administration d’un traitement broncho-dilatateur, tel quedes médicaments bêta-2 sympathomimétiques et/ou aminophylline.
Hypoglycémie : administration intraveineuse de glucose
Des données limitées suggèrent que bisoprolol n’est pas dialysable.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée parbêta-bloquants :
· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg,
· hospitalisation en soins intensifs,
· isoprénaline et dobutamine : les posologies en général élevées et letraitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée (cf.Grossesse).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Bêta-bloquants sélectifs, code ATC :C07AB07
Le bisoprolol est un inhibiteur sélectif des récepteursbêta‑1‑adrénergiques, sans activité sympathomimétique intrinsèque, nieffet stabilisant de membrane significatif.
Il n’a qu’une affinité faible pour les récepteurs bêta-2 des muscleslisses des bronches et des vaisseaux ainsi que pour les récepteurs bêta‑2impliqués dans la régulation métabolique. Par conséquent, le bisoprololn’est généralement pas susceptible de modifier la résistance des voiesaériennes et les effets métaboliques induits par les récepteurs bêta‑2. Sasélectivité pour les récepteurs bêta‑1 s’étend au-delà del’intervalle des doses thérapeutiques.
L’effet maximal du bisoprolol est observé 3 à 4 heures après uneadministration orale. La demi‑vie d’élimination plasmatique de 10 à12 heures permet un effet thérapeutique pendant 24 heures après une seuleprise quotidienne.
L’effet antihypertenseur maximal du bisoprolol est généralement atteintaprès deux semaines.
Lors d’une administration aiguë chez des patients présentant unecardiopathie ischémique sans insuffisance cardiaque chronique, le bisoprololdiminue la fréquence cardiaque et le volume d’éjection systolique, et doncle débit cardiaque et la consommation d’oxygène. En traitement chronique,les résistances périphériques initialement élevées diminuent. La diminutionde l’activité rénine plasmatique est proposée notamment comme mécanismed’action sous-tendant l’effet antihypertenseur des bêta-bloquants.
Le bisoprolol diminue la réponse sympatho‑adrénergique à l’exercicepar inhibition des récepteurs bêta cardiaques. Cela entraîne une diminutionde la fréquence cardiaque et de la contractilité et donc une réduction de laconsommation d’oxygène myocardique, ce qui est l’effet souhaité dansl’angor accompagné d’une cardiopathie ischémique sous-jacente.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLe bisoprolol est presque complètement (à plus de 90 %) absorbé au niveaudes voies gastro-intestinales et du fait de son faible métabolisme de premierpassage d’environ 10 %, sa biodisponibilité absolue est de l’ordre de90 % après administration orale.
DistributionLe volume de distribution est de 3,5 l/kg. La liaison aux protéinesplasmatiques est d’environ 30 %.
Biotransformation et éliminationLe bisoprolol est éliminé par deux voies également efficaces : 50 % sonttransformés en métabolites inactifs dans le foie, qui sont excrétés par lesreins. Les 50 % restant sont excrétés sous forme inchangée par voie rénale.Par conséquent, il n’est généralement pas nécessaire d’adapter laposologie de BISOPROLOL SUN chez les patients présentant des troubles de lafonction hépatique ou rénale de sévérité légère à modérée.
La clairance totale est d’environ 15 l/h. La demi-vie d’éliminationplasmatique est de 10 à 12 heures.
Linéarité
La cinétique du bisoprolol est linéaire et indépendante de l’âge.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles depharmacologie ou de toxicologie en administration unique et répétée,génotoxicité/mutagénicité ou cancérogenèse n’ont pas révélé derisque particulier pour l’homme.
ReproductionDans les études de toxicologie de la reproduction, le bisoprolol n’a paseu d’effets sur la fertilité ou sur les fonctions reproductrices engénéral.
Comme les autres bêta-bloquants, le bisoprolol a induit une toxicitématernelle (diminution de la prise alimentaire et diminution de la prise depoids) et embryo‑fœtale (incidence accrue d’avortements spontanés,diminution du poids de naissance, retard de développement physique) à desdoses élevées, mais il n’a pas eu d’effets tératogènes.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau: cellulose microcristalline, mannitol, croscarmellose sodique,stéarate de magnésium.
Pelliculage: OPADRY blanc 03F58724 [macrogol 6000, hypromellose, dioxyde detitane (E171)].
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas + 30°C, dans l'emballaged'origine, à l'abri de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30, 50, 84 ou 90 comprimés pelliculés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
SUN PHARMA FRANCE
11–15, quai de Dion Bouton
92800 PUTEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 362 391 9 7 : 28 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 362 392 5 8 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 373 042 0 7 : 84 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 373 043 7 5 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 564 127 0 9 : 50 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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