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CEFAZOLINE MYLAN 2 g, poudre pour solution injectable (IM-IV) - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEFAZOLINE MYLAN 2 g, poudre pour solution injectable (IM-IV)

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFAZOLINE MYLAN 2 g, poudre pour solution injectable (IM-IV)

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céfazoline sodique

Quantité correspondant à céfazolinebase­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......2 g

Pour un flacon de poudre.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiqu­espharmacociné­tiques de la céfazoline. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

· Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessuscomme sensibles, notamment dans leurs manifestations :

o bronchopulmo­naires,

o ORL et stomatologiques,

o septicémiques,

o endocarditiques,

o génitales et urinaires,

o cutanées,

o séreuses,

o osseuses et articulaires.

En raison de la faible diffusion de la céfazoline dans le liquidecéphalo-rachidien, cet antibiotique n'est pas indiqué dans le traitement desméningites même à germes sensibles.

· Prophylaxie des infections post-opératoires en :

o neurochirurgie (crâniotomie, dérivation du LCR),

o chirurgie cardiaque,

o chirurgie thoracique non cardiaque,

o chirurgie vasculaire,

o chirurgie gastro-duodénale,

o chirurgie biliaire,

o césarienne,

o hystérectomie par voie abdominale et vaginale,

o chirurgie de la tête et du cou avec ouverture du tractusoropharyngé,

o chirurgie orthopédique avec pose de matériel.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Adultes : 0,50 g à 1 g toutes les 8 à 12 heures.

Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité del'infection.

Enfants et nourrissons de plus d'un mois (pour la voie IV) et de plus de30 mois (pour la voie IM) : 25 à 50 mg/kg et par 24 heures.

Cette posologie peut être augmentée en fonction de la sévérité del'infection.

N.B. : la sécurité d'emploi de ce produit chez les prématurés et lesnourrissons de moins d'un mois n'ayant pas été établie, il n'est pasrecommandé d'utiliser la céfazoline chez ces patients.

Insuffisants rénaux :

En cas d'insuffisance rénale, la posologie est adaptée en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. tableau).

POSOLOGIE CHEZ L'INSUFFISANT RENAL

Infection sévère ou très sévère :

Clairance de la créatinine

Dose de charge

Dose d'entretien

50 à 20 ml/mn

500 mg

250 mg par jour toutes les 6 h ou 500 mg toutes les 12 h

20 à 10 ml/mn

500 mg

250 mg toutes les 12 h ou 500 mg toutes les 24 h

10 à 5 ml/mn

500 mg

250 mg toutes les 24–36 h ou 500 mg toutes les 48–72 h

< 5 ml/mn sujets hémodialysés

500 mg voie I.V.

500 mg toutes les 72 heures

Infection légère ou peu sévère :

Clairance de la créatinine

Dose de charge

Dose d'entretien

50 à 20 ml/mn

500 mg

125 à 250 mg toutes les 12 h

20 à 10 ml/mn

500 mg

125 à 250 mg toutes les 24 h

10 à 5 ml/mn

500 mg

75 à 125 mg toutes les 24 h

< 5 ml/mn sujets hémodialysés

500 mg voie I.V.

50 à 75 mg toutes les 72 h

Prophylaxie des infections post-opératoires en chirurgie :l'antibioprop­hylaxie doit être de courte durée, le plus souvent limitée àla période per-opératoire, 24 heures parfois, mais jamais plus de48 heures.

· 2 g IV à l'induction anesthésique

· puis réinjection de 1 g toutes les 4 heures pendant la durée del'intervention.

En cas d'administration au-delà de la période per-opératoire, uneréinjection de 1 g toutes les 8 heures doit être effectuée.

En chirurgie cardiaque avec circulation extra-corporelle (CEC), une injectionsupplé­mentaire de 1 g doit être réalisée après branchement de la CEC.

Dans les césariennes, l'injection doit s'effectuer après clampage ducordon.

Mode d’administration

La céfazoline peut s'administrer par voie IM profonde ou IV.

Administration IM : Dissoudre la poudre en la diluant dans 5 ml d'eau pourpréparations injectables ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 pourcent. Agiter le flacon énergiquement jusqu'à complète dissolution du contenu,la solution reconstituée doit être limpide et exempte de particules visibles.Injecter en IM profonde.

Administration IV (à l'usage exclusif des hôpitaux et collectivités) : lacéfazoline peut s'administrer soit en injection directe, soit en perfusioncontinue ou discontinue.

Reconstituer la poudre en la diluant dans 5 ml d'eau pour préparationsin­jectables ou une solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent, pourobtenir une solution primaire. Vérifier que cette solution reconstituée estlimpide et qu’il n’y a pas de particules visibles.

· Perfusion I.V. discontinue :

Diluer la solution primaire de céfazoline dans 50 à 100 ml d'eau pourpréparations injectables ou dans l'une des solutions I.V. suivantes :

o solution de chlorure de sodium à 0,9 pour cent;

o solution de Ringer-lactate glucosée à 5 pour cent;

o solution de glucose à 5 ou à 10 pour cent;

o solution de Ringer;

o solution de glucose à 5 pour cent et de chlorure de sodium à 0,9 pourcent (l'emploi d'une solution glucosée à 5 % et chlorurée sodique à 0,45 %ou à 0,2 % est également possible),

o solution de Ringer-lactate;

o solution de sucre inverti à 5 ou 10 %.

· Injection I.V. directe :

Diluer la solution primaire de céfazoline dans 5 à 10 ml d'eau pourpréparations injectables et injecter lentement en trois à cinq minutes, soitdirectement dans la veine, soit dans la tubulure d'une perfusion.

La solution doit être inspectée visuellement avant l’administration à larecherche de particules ou d’une coloration anormale. La solution doit êtreutilisée uniquement si elle est claire et exempte de particules.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas :

· d'allergie aux antibiotiques du groupe des céphalosporines.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

· La survenue de toute manifestation allergique impose l'arrêt dutraitement.

· La prescription des céphalosporines nécessite un interrogatoire­préalable.

· L'allergie aux pénicillines étant croisée avec celle auxcéphalosporines dans 5 à 10 % des cas :

o l'utilisation des céphalosporines doit être extrêmement prudente chezles patients pénicillinosen­sibles; une surveillance médicale stricte estnécessaire dès la première administration;

o l'emploi des céphalosporines est à proscrire formellement chez le sujetayant des antécédents d'allergie de type immédiat aux céphalosporines.

En cas de doute, la présence du médecin auprès du patient estindispensable à la première administration afin de traiter l'accidentanap­hylactique possible.

o Les réactions d'hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec ces deuxtypes de substances peuvent être graves et parfois fatales.

· Exceptionnellement, la coagulation sanguine peut être altérée pendantun traitement par céfazoline. Les patients à risque sont ceux qui présententdes facteurs de risque induisant une déficience en vitamine K ou affectantd'autres mécanismes de la coagulation (alimentation parentérale, déficiencesnu­tritionnelles, diminution de la fonction hépatique et rénale,thrombo­cytopénie). La coagulation peut aussi être altérée en présence demaladies associées (par ex., hémophilie, ulcères gastriques et duodénaux)induisant ou aggravant les hémorragies. Dès lors, les lectures du temps deQuick doivent être surveillées chez les patients qui consultent avec cesmaladies. Si elles sont réduites, des suppléments de vitamine K(10 mg/semaine) doivent être administrés.

· Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été rapportés avec lesantibiotiques à large spectre. Ce diagnostic doit être évoqué chez despatients ayant une diarrhée persistante pendant ou après un traitementanti­biotique. Les diarrhées sont réversibles à l'arrêt du traitement maisles formes sévères imposent un traitement spécifique.

· Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathies (confusion,troubles de la conscience, épilepsie ou mouvements anormaux) et,particulière­ment, en cas de surdosage ou d’insuffisance rénale.

Précautions d'emploi

· Il est prudent de surveiller la fonction rénale au cours du traitement encas d'association de la céfazoline avec des antibiotiques potentiellemen­tnéphrotoxiqu­es (aminosides en particulier) ou des diurétiques type furosémideou acide étacrynique.

· En cas d'insuffisance rénale, adapter la posologie en fonction de laclairance de la créatinine ou de la créatininémie (cf. rubrique 4.2).

Ce médicament contient 96,6 mg de sodium par flacon, ce qui équivaut à4,8% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 gde sodium par adulte.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR :

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classesd'anti­biotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment desfluoroquino­lones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescépha­losporines.

Examens paracliniques

· Une positivation du test de Coombs a été obtenue en cours de traitementpar des céphalosporines. Ceci pourrait également survenir chez les sujetstraités par la céfazoline.

· Il peut se produire une réaction faussement positive lors de la recherchedu glucose dans les urines avec des substances réductrices, mais non lorsqu'onutilise des méthodes spécifiques à la glucose oxydase.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'aapparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier àce jour.

Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifierl'absence de risque.

En conséquence, la céfazoline peut être prescrite pendant la grossesse sibesoin.

Allaitement

Le passage dans le lait maternel est faible (< 5 %), et les quantitésingérées très inférieures aux doses thérapeutiques.

En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cemédicament.

Toutefois, interrompre l'allaitement (ou le médicament) en cas de survenuede diarrhée, de candidose ou d'éruption cutanée.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Ce médicament peut avoir une influence importante sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines, notamment du fait de lasurvenue possible d’encéphalopathie (voir rubriques 4.4, 4.8 et 4.9).

4.8. Effets indésirables

· Manifestations allergiques : éruptions cutanées, fièvre, chocanaphylactique

· Manifestations digestives : diarrhées, nausées, anorexie, vomissements,can­didose buccale.

· Manifestations hématologiques : éosinophilie, leucopénie,throm­bocytémie réversible, troubles de la coagulation sanguine, hémorragie(Les patients à risque pour ces effets sont ceux qui présentent un manque devitamine K ou d'autres facteurs entraînant des troubles de la coagulationsan­guine, et les patients atteints de maladies qui induisent ou intensifient lessaignements.).

· Manifestations hépatiques : élévation transitoire des transaminases(ASAT, ALAT) et des phosphatases alcalines.

· Néphrotoxicité : des altérations de la fonction rénale ont étéobservées avec des antibiotiques du même groupe, surtout en cas de traitementassocié avec les aminosides et les diurétiques puissants.

· Veinites après injection intraveineuse.

· Douleurs au point d'injection intramusculaire avec indurationpossible.

· Des cas exceptionnels de colite pseudo-membraneuse ont étérapportés.

· Risque d’encéphalopathie (confusion, troubles de la conscience,épi­lepsie ou mouvements anormaux) et particulièrement en cas de surdosage oud’insuffisance rénale.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr .

4.9. Surdosage

Douleurs, inflammation et phlébite au point d'injection sont les signes d'unsurdosage en céfazoline. Des vertiges, paresthésies et céphalées ont étérapportés suite à l'administration de fortes posologies de céphalosporines.Les bêtalactamines exposent au risque d’encéphalopathies (confusion,troubles de la conscience, épilepsie ou mouvements anormaux) etparticulièrement en cas de surdosage ou d'insuffisance rénale.

Un surdosage accidentel en céfazoline impose l'arrêt du médicament et untraitement par anticonvulsivant en cas de survenue de crises convulsives.

En cas de surdosage sévère en particulier chez l'insuffisant rénal,l'hémodialyse associée à l'hémoperfusion peuvent être envisagées endernier recours bien que leur efficacité n'ait pas été prouvée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la familledes bêta-lactamines du groupe des céphalosporines injectables de 1èregénération, Code ATC : J01DA04.

(J: Anti-infectieux)

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S £ 8 mg/l et R > 32 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'infor­mations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienneà cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeursextrêmes)

ESPÈCES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus méti-S

Streptococcus

Streptococcus pneumoniae

30 – 70 %

Aérobies à Gram négatif

Branhamella catarrhalis

Citrobacter koseri

0 – 20 %

Escherichia coli

20 – 30 %

Haemophilus influenzae

Klebsiella

0 – 30 %

Neisseria gonorrhoeae

Proteus mirabilis

10 – 20 %

Anaérobies

Clostridium perfringens

10 – 20 %

Fusobacterium

Peptostreptococcus

Prevotella

30 – 70 %

Propionibacterium acnes

Veillonella

ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Anaérobies

Eubacterium

ESPÈCES RÉSISTANTES

Aérobies à Gram positif

Entérocoques

Listeria monocytogenes

Staphylococcus méti-R <em></em>

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter baumannii

Bordetella

Campylobacter

Citrobacter freundii

Enterobacter

Legionella

Morganella morganii

Proteus vulgaris

Providencia

Pseudomonas

Serratia

Vibrio

Yersinia enterocolitica

Anaérobies

Bacteroides

Clostridium difficile

Autres

Chlamydia

Mycobactéries

Mycoplasma

Rickettsia

La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La céfazoline est utilisable par voie injectable IM ou IV.

L'administration en perfusion I.V. continue (à des volontaires bienportants), d'abord de doses de céfazoline de 3,5 mg/kg pendant une heure (soitenviron 250 mg), puis de doses de 1,5 mg/kg au cours des deux heures suivantes(soit environ 100 mg), a permis d'obtenir des taux sériques équilibrésd'environ 28 µg/ml au cours de la troisième heure.

Concentrations sériques après administrations I.V. d'une dose de 1 g

Concentrations sériques (µg/ml)

5 mn

15 mn

30 mn

1 h

2 h

4 h

188,4

135,8

106,8

73,7

45,6

16,5

Concentrations sériques après administrations IM d'une dose de 500 mg et1 g

Concentrations sériques (µg/ml)

1/2 h

1 h

2 h

4 h

6 h

8 h

500 mg IM

36,2

36,8

37,9

15,5

6,3

3,0

1 g IM

60,1

63,8

54,3

29,3

13,2

7,1

La demi-vie d'élimination est d'environ 100 minutes, chez les malades auxfonctions rénales normales.

Les taux thérapeutiques sont atteints dans le liquide pleural, le liquidearticulaire et le liquide ascitique.

En l'absence d'obstruction des voies biliaires, les concentrations decéfazoline dans le tissu de la vésicule biliaire et dans la bile sontélevées et nettement supérieures aux taux sériques.

Par contre lorsqu'il y a obstruction, les concentrations d'antibiotique dansla bile sont considérablement plus basses que les taux sériques.

La céfazoline traverse rapidement la barrière placentaire en direction dusang du cordon et du liquide amniotique. Dans le lait maternel, les taux decéfazoline sont très faibles.

Son taux de fixation protéique est de 85 à 90 pour cent dans lesconditions physiologiques. La diffusion de la céfazoline dans le L.C.R. estfaible.

Biotransformation

La céfazoline n'est pas métabolisée.

Élimination

La céfazoline est éliminée sous forme active, essentiellement par l'urineet, très accessoirement, par la bile.

Après administration IM de 500 mg, on retrouve dans les urines de 6 heuresentre 56 et 89 % de la dose administrée ; ces chiffres sont de 80 à presque100 % au bout de 24 heures.

Après administration de doses de 500 mg et 1 g par voie IM, les chiffresfournis pour la fraction urinaire 0–6 h sont respectivement de 1000/2000µg/ml et 2000/4000 µg/ml.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les études de reproduction effectuées chez le rat à des doses de 500 mgà 1 g/kg de céfazoline n'ont pas mis en évidence de diminution de lafertilité ou d'effet fœto-toxique du médicament. Les études de mutagénèseet les études à long terme pour évaluer le potentiel carcinogène de lacéfazoline n'ont pas été effectuées.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Aucun.

6.2. Incompati­bilités

Le mélange dans le même flacon ou la même seringue avec d'autresmédicaments n'est pas recommandé.

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments àl’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 4.2.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après reconstitution : La stabilité physico-chimique de la solutionrecon­stituée a été démontrée 48 heures au réfrigérateur (+ 4°C).Toutefois, du point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seuleresponsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à unetempérature comprise entre 2 et 8°C.

Après reconstitution / dilution : le produit doit être utiliséimmédi­atement.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation concernant la température.

Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Après ouverture et reconstitution : voir rubrique 6.3.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre de type I ou III) de 20 ml avec bouchon enchlorobutyle garni d’une membrane en polytétrafluo­roéthylène (PTFE) etrecouvert d’une capsule en aluminium ; boîte de 1, 10 ou 20.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

La solution primaire, puis reconstituée ou diluée doit être inspectéevisu­ellement avant l’administration à la recherche de particules ou d’unecoloration anormale. La solution doit être utilisée uniquement si elle estclaire et exempte de particules.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117, ALLEE DES PARCS

69800 SAINT PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 359 408 1 0 : 1 flacon en verre.

· 34009 334 221 5 8 : 10 flacons en verre.

· 34009 334 222 1 9 : 20 flacons en verre.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

A compléter ultérieurement par le titulaire

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

A compléter ultérieurement par le titulaire

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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