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CEFTAZIDIME PANPHARMA ENFANTS ET NOURRISSONS 250 mg, poudre pour solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CEFTAZIDIME PANPHARMA ENFANTS ET NOURRISSONS 250 mg, poudre pour solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CEFTAZIDIME PANPHARMA ENFANTS ET NOURRISSONS 250 mg, poudre pour solutioninjectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Céftazidime..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...250 mg

Sous forme de céftazidime pentahydraté

Pour un flacon.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Poudre pour solution injectable.

Poudre blanche à jaune pâle.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

CEFTAZIDIME PANPHARMA est indiqué dans le traitement des infectionssuivantes chez l’adulte, l’enfant et le nourrisson, y compris chez lenouveau-né (dès la naissance).

· Pneumonie nosocomiale

· Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose

· Méningite bactérienne

· Otite moyenne suppurée chronique

· Otite externe maligne

· Infections urinaires compliquées

· Infections compliquées de la peau et des tissus mous

· Infections intra-abdominales compliquées

· Infections osseuses et articulaires

· Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA.

Traitement des patients présentant une bactériémie associée à l’unedes infections listées ci-dessus ou susceptible de l’être.

La céftazidime peut être utilisée dans la prise en charge des patientsneutro­péniques avec fièvre susceptible d’être liée à une infectionbacté­rienne.

La céftazidime peut être utilisée en prophylaxie périopératoire desinfections urinaires chez les patients subissant une résection transurétralede la prostate (RTUP).

Le choix de la céftazidime doit tenir compte de son spectre antibactérien,qui se limite principalement aux bactéries aérobies à Gram négatif (voir lesrubriques 4.4 et 5.1).

La céftazidime doit être co-administrée avec d’autres agentsantibac­tériens chaque fois que l’éventail possible des bactériesrespon­sables ne relève pas de son spectre d’activité.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’u­tilisation appropriée des antibactériens.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Tableau 1 : Adultes et enfants ≥ 40 kg

Administration discontinue

Infection

Dose à administrer

Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose

100 à 150 mg/kg/jour toutes les 8h, avec un maximum de 9 g par jour1

Neutropénie fébrile

2 g toutes les 8 h

Pneumonie nosocomiale

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

1–2 g toutes les 8h

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA

Infections urinaires compliquées

1 –2 g toutes les 8 h ou 12 h

Prophylaxie péri-opératoire en cas de résection transurétrale de laprostate (TURP)

1 g lors de l’induction de l’anesthésie et une seconde dose au retraitdu cathéter

Otite moyenne suppurée chronique

1 g à 2 g toutes les 8 h

Otite externe maligne

Perfusion continue

Infection

Dose à administrer

Neutropénie fébrile

Dose de charge de 2 g suivie d’une perfusion continue de 4 à 6 g toutesles 24 h1

Pneumonie nosocomiale

Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA

1On a utilisé 9 g/jour chez l’adulte ayant une fonction rénale normalesans observer d’effets

indésirables.

<em>Concomitante, ou suspectée être concomitante avec une infectionlistée dans la rubrique 4.1.</em>

Tableau 2 : Enfants < 40 kg

Très jeunes enfants et nourrissons > 2 mois et enfants < 40 kg

Infection

Dose usuelle

Administration discontinue

Infections urinaires compliquées

100–150 mg/kg/jour répartis en 3 doses, sans dépasser la dosede 6g/j

Otite moyenne suppurée chronique

Otite externe maligne

Enfants neutropéniques

150 mg/kg/jour répartis en 3 doses, sans dépasser la dose de6 g/jour

Infections broncho-pulmonaires dans à la mucoviscidose

Méningite bactérienne

Bactériémie

Infections osseuses et articulaires

100–150 mg/kg/jour répartis en 3 doses, sans dépasser la dosede 6g/j

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA

Perfusion continue

Neutropénie fébrile

Dose de charge de 60– 100 mg/kg suivie d’une

perfusion continue de 100– 200 mg/kg/jour, avec un maximum de 6g/j

Pneumonie nosocomiale

Infections broncho-pulmonaires dans à la mucoviscidose

Méningite bactérienne

Bactériémie*

Infections osseuses et articulaires

Infections compliquées de la peau et des tissus mous

Infections intra-abdominales compliquées

Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA

Nouveau-nés et nourrissons

≤ 2 mois

Infection

Dose usuelle

Administration discontinue

Majorité des infections

25–60 mg/kg/jour répartis en 2 doses1

1 Chez les nouveau-nés et nourrissons ≤ 2 mois, la demi-vie sérique dela céftazidime peut être 3 à 4

fois plus longue que celle de l’adulte.

* Concomitante, ou suspectée être concomitante avec une infection listéedans la rubrique 4.1.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité de CEFTAZIDIME PANPHARMA administré enperfusion continue chez les nouveau-nés et les nourrissons ≤ 2 mois n’ontpas été établies.

Sujets âgés

En raison de la diminution de la clairance de la céftazidime chez les sujetsâgés, la dose quotidienne ne doit normalement pas dépasser 3 g chez lespatients au-dessus de 80 ans.

Insuffisance hépatique

Les données disponibles n’indiquent pas la nécessité d’ajuster la doseen cas d’insuffisance hépatique légère à modérée. Il n’y a pas dedonnée issue d’études cliniques chez les patients ayant une insuffisancehé­patique sévère (voir également rubrique 5.2). Une surveillance cliniqueétroite de la tolérance et de l’efficacité est conseillée.

Insuffisance rénale

La céftazidime est excrétée de manière inchangée par les reins. Parconséquent, la posologie doit être réduite chez les insuffisants rénaux(voir également rubrique 4.4.).

Une dose de charge initiale de 1 g doit être administrée. Les dosesd’entretien doivent se baser sur la clairance de la créatinine :

Tableau 3 : Doses d’entretien de CEFTAZIDIME PANPHARMA recommandées en casd’insuffisance rénale – perfusion discontinue

Adultes et enfants <40 kg

Clairance de la créatinine (ml/min)

Créatininémie approx.

μmol/l (mg/dl)

Dose unitaire recommandée de CEFTAZIDIME PANPHARMA (g)

Fréquence d’administration (heures)

50–31

150–200

(1,7–2,3)

1

12

30–16

200–350

(2,3–4,0)

1

24

15–6

350–500

(4,0–5,6)

0,5

24

<5

>500

(>5,6)

0,5

48

Pour les patients souffrant d’infections sévères, la dose unitaire doitêtre augmentée de 50 %, ou la fréquence d’administration doit êtreaugmentée.

Chez l’enfant, la clairance de la créatinine doit être ajustée enfonction de la surface corporelle ou de la masse maigre.

Enfants < 40 kg

Clairance de la créatinine (ml/min)

Créatininémie approx.<em></em>

μmol/l (mg/dl)

Dose individuelle recommandée

(en mg/kg de poids corporel)

Fréquence d’administration (heures)

50–31

150–200

(1,7–2,3)

25

12

30–16

200–350

(2,3–4,0)

25

24

15–6

350–500

(4,0–5,6)

12,5

24

<5

>500

(>5,6)

12,5

48

Les valeurs de créatininémie sont des valeurs indicatives susceptibles dene pas indiquer exactement le même degré de réduction pour tous les patientsinsuf­fisants rénaux.

Estimée sur la base de la surface corporelle, ou mesurée.

Une surveillance clinique étroite de la tolérance et de l’efficacité estconseillée.

Tableau 4 : Doses d’entretien de CEFTAZIDIME PANPHARMA recommandées en casd’insuffisance rénale – perfusion continue

Adultes et enfants ≥40 kg

Clairance de la créatinine (ml/min)

Créatininémie approx.

μmoles/l (mg/dl)

Fréquence d’administration (heures)

50–31

150–200

(1,7–2,3)

Dose de charge de 2 g suivie par 1 à 3 g /24heures

30–16

200–350

(2,3–4,0)

Dose de charge de 2 g suivie par 1 g/24heures

≤S15

>350

(>4,0)

Non évaluée

Une attention particulière doit être apportée dans le choix de la dose.Une surveillance clinique étroite de la tolérance et de l’efficacité estconseillée.

Enfants ≤40 kg

La sécurité et l’efficacité de CEFTAZIDIME PANPHARMA administré enperfusion continue chez les enfants insuffisants rénaux pesant moins de 40kgn’ont pas été établies. Une surveillance clinique étroite de la toléranceet de l’efficacité est conseillée.

En cas de perfusion continue chez un enfant ayant une insuffisance rénale,la clairance de la créatinine doit être ajustée par rapport à la surfacecorporelle ou à la masse maigre.

Hémodialyse

La demi-vie sérique pendant l’hémodialyse est de 3 à 5 h.

Après chaque séance d’hémodialyse, la dose d’entretien de céftazidimere­commandée dans le tableau ci-dessous doit être renouvelée.

Dialyse péritonéale

On peut utiliser la céftazidime en dialyse péritonéale et en dialysepéritonéale continue ambulatoire (DPCA).

Outre l’utilisation par voie intraveineuse, la céftazidime peut êtreincorporée au liquide de dialyse (habituellement 125–250 mg pour 2 litres desolution de dialyse).

Chez les patients insuffisants rénaux sous hémodialyse artério-veineusecontinue ou sous hémofiltration avec membranes à haute perméabilité :1 g/jour soit en dose unique, soit en doses fractionnées. Chez les patientssous hémofiltration avec membranes à basse perméabilité en unité de soinsintensifs, suivre la dose recommandée en cas d'insuffisance rénale.

Chez les patients sous hémofiltration veino-veineuse et sous hémodialyseveino-veineuse, suivre les recommandations posologiques indiquées dans lestableaux ci-dessous.

Tableau 5 : Doses recommandées pour hémofiltration veino-veineusecontinue

Fonction rénale résiduelle (clairance de la créatinine en ml/min)

Dose d’entretien (mg) pour un débit d’ultrafiltration (ml/min)de 1:

5

16,7

33,3

50

0

250

250

500

500

5

250

250

500

500

10

250

500

500

750

15

250

500

500

750

20

500

500

500

750

1 Dose d’entretien à administrer toutes les 12 h.

Tableau 6 : Doses recommandées pour hémodialyse veino-veineuse continue

Fonction rénale résiduelle (clairance de la créatinine en ml/min)

Dose d’entretien (mg) pour un débit du dialysat de 1:

1,0 litre/h

2,0 litres/h

Débit d’ultrafiltration (litres/h)

Débit d’ultrafiltration (litres/h)

0,5

1,0

2,0

0,5

1,0

2,0

0

500

500

500

500

500

750

5

500

500

750

500

500

750

10

500

500

750

500

750

1000

15

500

750

750

750

750

1000

20

750

750

1000

750

750

1000

1 Dose d’entretien à administrer toutes les 12 h.

Mode d’administration

CEFTAZIDIME PANPHARMA doit être administré par injection intraveineuse ouperfusion, ou par injection IM profonde. Les sites d’injection intramusculai­rerecommandés sont le quadrant externe supérieur du grand fessier ou la facelatérale de la cuisse. Les solutions de CEFTAZIDIME PANPHARMA peuvent êtreadministrées directement dans la veine ou introduites dans la tubulure d’unset de perfusion si le patient reçoit des solutions par voie parentérale.

La voie d’administration standard recommandée est la voie intraveineuse(in­jection discontinue ou perfusion intraveineuse continue). L’administrati­onintramuscula­ire doit uniquement être envisagée lorsque la voie intraveineusen’est pas possible ou est moins appropriée pour le patient.

La dose dépend de la gravité, de la sensibilité, du site et du typed’infection ainsi que de l’âge et de la fonction rénale du patient.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la céftazidime, à toute autre céphalosporine ou àl'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

· Antécédents d'hypersensibilité grave (par exemple, réactionanaphy­lactique) à tout autre type de produit antibactérien de la famille desbêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Comme pour tous les produits antibactériens de la famille desbêta-lactamines, des réactions d’hypersensibilité graves et parfois fatalesont été signalées. En cas de réactions sévères d’hypersensibilité, letraitement par céftazidime doit être immédiatement arrêté et des mesuresadéquates doivent être initiées.

Avant l’initiation du traitement, il faut établir si le patient présentedes antécédents d’hypersensibilité grave à la céftazidime, à d’autrescépha­losporines ou à tout autre type de bêta-lactamine. Il convient d’êtreprudent si la céftazidime est administrée à des patients présentant desantécédents d'hypersensibilité non grave à d'autres produits de la familledes bêta-lactamines.

La céftazidime a un spectre d’activité anti-bactérien limité. Iln’est pas approprié de l’utiliser seule, elle n’est pas appropriée pourle traitement de certains types d’infections à moins que l’agent pathogènesoit déjà documenté et connu pour y être sensible ou s’il y a une fortesuspicion que l’agent pathogène le plus probable puisse être traité parcéftazidime. Ceci s’applique particulièrement pour le traitement despatients ayant une bactériémie et pour le traitement de méningitesbac­tériennes, d’infections de la peau et des tissus mous et d’infectionsos­seuses et articulaires. De plus, la céftazidime est sensible à l’hydrolysepar plusieurs béta lactamases à spectre élargi (BLSEs). De ce fait,l’information sur la prévalence d’organismes produisant des BLSEs doitêtre prise en considération lors du choix d’un traitement parcéftazidime.

Des cas de colite liée à l’administration d’un produit antibactérienet de colite pseudo-membraneuse ont été signalés avec presque tous lesproduits antibactériens, y compris la céftazidime, avec une gravité allant delégère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important deprendre en compte ce diagnostic chez les patients qui présentent des diarrhéespendant ou après l'administration de céftazidime (voir rubrique 4.8).L’arrêt du traitement par la céftazidime et l’administration d’untraitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagés.Toute administration d'inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.

Tout traitement concomitant avec des céphalosporines et des médicamentsnép­hrotoxiques à haute dose, par exemple les aminosides ou les diurétiquespu­issants (par exemple, le furosémide) peut dégrader la fonction rénale.

La céftazidime est éliminée par voie rénale : c’est pourquoi ilconvient de réduire la dose en fonction du degré d’insuffisance rénale. Lasécurité et l’efficacité du traitement doivent être étroitementsur­veillées chez les patients ayant une insuffisance rénale. Des séquellesneuro­logiques ont été occasionnellement signalées dans les cas où la dosen'a pas été réduite chez les insuffisants rénaux (voir les rubriques 4.2,et 4.8).

L’utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner uneprolifération d’organismes non sensibles (par exemple, entérocoques etchampignons) pouvant nécessiter un arrêt du traitement ou bien la prised’autres mesures appropriées. Une évaluation répétée de l’état desanté du patient est indispensable.

La céftazidime n’interfère pas avec les tests enzymatiques de mesure dela glycosurie mais une légère interférence (faux positifs) peut survenir avecles réactifs contenant du cuivre (solutions de Benedict ou de Fehling,Clinitest).

La céftazidime n’interfère pas avec la réaction de coloration au picratealcalin pour mesurer le taux de créatinine.

Une positivation du test de Coombs s’observe chez environ 5% des patientset peut interférer avec les tests de compatibilités sanguines.

Ce médicament contient du sodium. CEFTAZIDIME PANPHARMA contient 12,8 mg desodium par flacon.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Des études d’interaction ont été menées uniquement avec leprobénécide et le furosémide.

L’utilisation concomitante de médicaments néphrotoxiques à haute dosepeut altérer la fonction rénale (voir rubrique 4.4).

Un antagonisme entre le chloramphénicol et la céftazidime et d’autrescépha­losporines a été observé in vitro. La pertinence clinique de cetteobservation reste inconnue mais si une administration concomitante decéftazidime et de chloramphénicol est envisagée, cette possibilitéd'an­tagonisme doit être prise en compte.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il existe des données limitées sur l’utilisation de la céftazidime chezla femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis enévidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction, surle développement de l’embryon ou du fœtus, sur la mise bas ou sur ledéveloppement postnatal (voir rubrique 5.3).

CEFTAZIDIME PANPHARMA ne doit être prescrit aux femmes enceintes que si lebénéfice est supérieur au risque.

Allaitement

La céftazidime est faiblement excrétée dans le lait maternel, mais auxdoses thérapeutiques de céftazidime, aucun effet chez lesnouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. La céftazidime peut doncêtre utilisée pendant l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune étude portant sur les effets du produit sur la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines n’a été réalisée. Des effets indésirables(par exemple, des vertiges) peuvent toutefois survenir et influer surl’aptitude du patient à conduire des véhicules et à utiliser des machines(voir rubrique 4.8).

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquents sont : éosinophilie,throm­bocytose, phlébite ou thrombophlébite avec l’administrati­onintra-veineuse, diarrhée, augmentation transitoire des enzymes hépatiques,éruption maculo-papuleuse ou urticarienne, douleur et/ou inflammation aprèsl’injection intra-musculaire, et test de Coombs positif.

Les données issues d’études cliniques soutenues ou non par un promoteuront été utilisées pour déterminer la fréquence des effets indésirablesfré­quents et peu fréquents. Les fréquences imputées à tous les autreseffets indésirables ont été principalement déterminées en utilisant lesdonnées de pharmacovigilance (post-commercialisation) et se réfèrent à untaux de notification plutôt qu'à une fréquence réelle. Dans chaque groupe defréquences, les effets indésirables sont présentés dans un ordre de gravitédécroissant. La convention suivante a été appliquée pour la classificationdes fréquences :

· Très fréquents (≤1/10)

· Fréquents (≤ 1/100 à <1/10)

· Peu fréquents (≤ 1/1000 à <1/100)

· Rares (≤ 1/10 000 à <1/1000)

· Très rares (<1/10 000),

· Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur labase des données disponibles)

Classes de système d’organes

Fréquent

Peu fréquent

Très rares

Non connus

Infections et infestations

Candidose (y compris vaginite et muguet buccal)

Affections hématologiques et du système lymphatique

Hyperéosinophilie Thrombocytose

Neutropénie Leucopénie Thrombopénie

Agranulocytose Anémie hémolytique Lymphocytose

Affections du système immunitaire

Anaphylaxie (y compris bronchospasme et/ou hypotension) (voirrubrique 4.4)

Affections du système nerveux

Céphalées

Vertiges

Séquelles neurologiques1Pa­resthésies

Affections vasculaires

Phlébite ou thrombophlébite liée à l’administration IV

Affections gastro- intestinales

Diarrhées

Diarrhées et colites2

liées à un produit antibactérien (voir rubrique 4.4) Douleurs abdominalesNausées Vomissements

Dysgueusie

Affections hépatobiliaires

Augmentations transitoires d’une ou plusieurs enzymes hépatiques3

Ictère

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption maculo- papuleuse ou urticarienne

Prurit

Syndrome de Lyell (nécrose toxique épidermique) Syndrome de Stevens-JohnsonErythème polymorphe Angiœdème,

Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques(DRES­S) 5.

Affections du rein et des voies urinaires

Augmentations transitoires de l’urée plasmatique, azote uréique sanguin,et/ou de la créatininémie

Néphrite interstitielle Insuffisance rénale aiguë

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Douleur et/ou inflammation après injection IM

Fièvre

Investigations

Test de Coombs4 positif

1Des séquelles neurologiques ont été rapportées comprenant destremblements, des myoclonies, des convulsions, encéphalopathie et coma chez lespatients insuffisants rénaux pour lesquels la dose de CEFTAZIDIME PANPHARMAn’a pas été réduite de façon appropriée.

2 Les diarrhées et colites peuvent être liées à Clostridium difficile etpeuvent se manifester sous forme de colite pseudo-membraneuse.

3ALAT (SGPT), ASAT (SGOT), LDH, GGT, phosphatases alcalines.

4Une positivation du test de Coombs s’observe chez environ 5% des patientset peut interférer avec les tests de compatibilités sanguines.

5 De rare rapports ont été obtenus où une réaction médicamenteuse avecéosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) a été associé aveccéftazidime.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Un surdosage peut entraîner des séquelles neurologiques, à savoir uneencéphalopathie, des convulsions et un coma.

Des symptômes de surdosage peuvent se manifester si la dose n’est pasréduite de façon appropriée chez les patients insuffisants rénaux (voirrubriques 4.2 et 4.4).

Les taux sériques de céftazidime peuvent être réduits par hémodialyse oudialyse péritonéale.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antibactérien pour usage systémique,cép­halosporines de 3ème génération, code ATC : J01DD02.

Mécanisme d’action

La céftazidime inhibe la synthèse de la paroi bactérienne consécutive àsa fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Cela entraînel’inte­rruption de la biosynthèse de la paroi cellulaire (peptidoglycanes) dela bactérie, ce qui provoque la lyse et la mort de celle-ci.

Relation Pharmacocinétique (PK) / Pharmacodynamie (PD)

Dans le cas des céphalosporines, il a été démontré que le principalindice PK/PD en corrélation avec l’efficacité in vivo est le pourcentage del’intervalle d’administration où la concentration libre reste supérieureà la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la céftazidime pour lesespèces individuelles ciblées (à savoir, % T > CMI).

Mécanisme de résistance

La résistance bactérienne à la céftazidime peut être due à un ouplusieurs des mécanismes suivants :

· une hydrolyse par des bêta-lactamases. La céftazidime peut êtreefficacement hydrolysée par des bêta-lactamases à spectre élargi (BLSE) quicomprennent les BLSE de la famille des SHV et les enzymes AmpC pouvant êtreinduites ou subir une dérépression stable chez certaines espècesbactériennes aérobies à Gram négatif

· une affinité réduite des protéines de liaison aux pénicillines pour lacéftazidime

· une imperméabilité de la membrane externe limitant l’accès de lacéftazidime aux protéines de liaison aux pénicillines dans les organismes àGram négatif.

· les pompes d’efflux bactériennes.

Concentrations critiques

Valeurs critiques des concentrations minimales inhibitrices (CMI) établiespar l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST) :

Organisme

Valeurs critiques (mg/l)

S

I

R

Entérobactéries

≤ 1

2–4

> 4

Pseudomonas aeruginosa

≤ 81

> 8

Valeurs critiques non reliées à une espèce2

≤ 4

8

>8

S=sensible, I= intermédiaire, R=résistant.

1Les valeurs critiques se rapportent à un traitement à haute dose (2gx 3).

2Les valeurs critiques non reliées à une espèce ont principalement étédéterminées sur la base de données PK/PD et sont indépendantes desdistributions de CMI d’espèces spécifiques. Elles sont à considéreruni­quement pour les espèces non mentionnées dans le tableau et les notes debas de pages.

Sensibilité microbiologique

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’infor­mation sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’ob­tenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.

Espèces habituellement sensibles

Aérobies à Gram positif : Streptococcus pyogenes Streptococcusa­galactiae

Aérobies à Gram négatif : Citrobacter koseri Escherichia coli Haemophilusin­fluenzae Moraxella catarrhalis Neisseria meningitidis Proteus mirabilis

Proteus spp. (autre)

Providencia spp.

Espèces insconstamment sensibles (résistance acquise 2: 10%)

Aérobies à Gram négatif : Acinetobacter baumannii£+ Burkholderia cepaciaCitrobacter freundii.

Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Klebsiella pneumoniae Klebsiellaspp. (autre) Pseudomonas aeruginosa Serratia spp.

Morganella morganii

Aérobies à Gram positif : Staphylococcus aureus£Strepto­coccuspneumoni­ae££

Anaérobies à Gram positif : Clostridium perfringens Peptococcus spp.

Peptostreptococcus spp.

Anaérobies à Gram négatif :

Fusobacterium spp.

Espèces naturellement sensibles

Aérobies à Gram positif :

Enterocoques, y compris Enterococcus faecalis et Enterococcus faeciumListeri­a spp.

Anaérobies à Gram positif :

Clostridium difficile

Anaérobies à Gram négatif :

Bacteroides spp. (de nombreuses souches de Bacteroides fragilis sontrésistantes).

Autres : Chlamydia spp. Mycoplasma spp. Legionella spp.

£Les staphylocoques dorés méticilline-sensibles sont considérés commeprésentant une faible

sensibilité à la céftazidime. Tous les staphylocoques dorésméticilline-résistants sont résistants à la céftazidime.

££Une sensibilité réduite à la céftazidime est au moins attenduelorsque les pneumocoques présentant une sensibilité intermédiaire ou unerésistance à la pénicilline.

+ Des niveaux de résistance élevés ont été observés dans plus d’unendroit/pa­ys/régions en Europe.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration de 500 mg et de 1 g de céftazidime par voie IM, onatteint rapidement des pics de concentrations plasmatiques de 18 et 37 mg/l,respec­tivement. Cinq minutes après injection IV en bolus de 500 mg, 1 g ou2 g, on a atteint des taux plasmatiques de 46, 87 et 170 mg/l,respec­tivement. La cinétique de la céftazidime est linéaire dansl’intervalle de dose unique de 0.5 à 2 g après administratio­nintramuscula­ire ou intraveineuse.

Distribution

Le taux de liaison aux protéines sériques de la céftazidime est faible àenviron 10%. Des concentrations supérieures à la CMI pour les germespathogènes courants peuvent être atteintes dans des tissus tels que l’os, lemyocarde, la bile, les sécrétions bronchiques, l’humeur aqueuse, lesliquides synovial, pleural et péritonéal. La céftazidime franchit directementet facilement le placenta et passe aussi dans le lait maternel. La pénétrationde la barrière hémato-encéphalique intacte est faible, ce qui fait que l’onobserve de faibles taux de céftazidime dans le LCR en l’absenced’in­flammation.

Toutefois, on atteint des concentrations de 4 à 20 mg/l voire supérieuresdans le LCR en cas de méningite.

Biotransformation

La céftazidime n’est pas métabolisée.

Elimination

Après une administration par voie parentérale, les taux plasmatiquesdi­minuent avec une demi-vie d’élimination d’environ 2 heures. Lacéftazidime est entièrement excrétée dans les urines par filtrationglo­mérulaire et environ 80 à 90 % de la dose est retrouvée dans les urinesdans les 24 heures. Moins de 1% de la céftazidime est excrété par voiebiliaire.

Populations particulières
Insuffisants rénaux

L’élimination de la céftazidime est diminuée chez les patientsinsuf­fisants rénaux et la dose doit donc être réduite (voirrubrique 4.2).

Insuffisants hépatiques

La présence d’une insuffisance hépatique légère à modérée n’aaucun effet sur la pharmacocinétique de la céftazidime chez les patients ayantreçu 2 g de ce médicament par voie IV toutes les 8 heures pendant 5 jours,à condition que la fonction rénale n’ait pas été altérée (voirrubrique 4.2).

Sujets âgés

La clairance réduite observée chez les patients âgés étaitprincipalement due à la diminution de la clairance rénale de la céftazidimeliée à l’âge. La demi-vie d’élimination moyenne allait de 3,5 à4 heures après administration d’une dose unique ou administration répétéede 2g/jour en IV bolus chez des patients âgés de 80 ans ou plus.

Population pédiatrique

La demi-vie de la céftazidime est allongée de 4,5 à 7,5 heures chez lesprématurés et les nouveau-nés après administration de doses comprises entre25 et 30 mg/kg. Toutefois, à l'âge de 2 mois, la demi-vie présente lesmêmes valeurs que celle d'un adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études de pharmacologie de sécurité,de toxicologie en administration répétée, de génotoxicité et des fonctionsde reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risqueparticulier pour l’homme. Aucune étude de carcinogénicité n’a étémenée avec la céftazidime.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Carbonate de sodium anhydre.

6.2. Incompati­bilités

En administration discontinue:

Le mélange à une solution bicarbonatée n'est pas recommandé (diminutiond'ac­tivité).

La céftazidime et la vancomycine, de même que la céftazidime et lesaminosides, ne doivent pas être mélangés dans la même seringue ou dans lamême poche à perfusion.

En administration continue, il a été montré une instabilitéin­tratubulaire de la céftazidime en présence de :

· aciclovir

· ganciclovir.

De plus, tout médicament dont la solution à perfuser présente uncaractère basique marqué (pH>9) est susceptible d'altérer la céftazidime.Il ne doit donc pas être administré conjointement.

6.3. Durée de conservation

3 ans

Après reconstitution: le produit doit être utilisé immédiatement.

Toutefois, la stabilité physico-chimique du produit reconstitué a étédémontrée pendant 8 heures à 25°C et pendant 24 heures à une températurecomprise entre 2°C et 8°C.

D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédi­atement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditionsde conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la seuleresponsabilité de l'utilisateur.

6.4. Précautions particulières de conservation

Avant reconstitution: conserver le flacon dans l'emballage extérieur, àl'abri de la lumière.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre incolore) fermé par un bouchon (caoutchouc) munid'une capsule (aluminium) de type Flipp-off.

Boîte de 1, 10, 25 ou de 50 flacon(s).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Toutes les tailles de flacons de CEFTAZIDIME PANPHARMA sont fournies sousvide partiel. Lorsque le produit se dissout, un dégagement de dioxyde decarbone se produit et une pression positive se développe. Les petites bulles dedioxyde de carbone dans la solution reconstituée peuvent être ignorées.

Instructions concernant la reconstitution

Voir tableau ci-dessous pour connaître les volumes d’addition et lesconcentrations des solutions (ce qui peut être utile lorsque des dosesfractionnées sont nécessaires).

Taille du flacon

Quantité de solvant à ajouter (ml)

Concentration approx. (mg/ml)

250 mg poudre pour solution injectable

250 mg

Intramusculaire Bolus intraveineux

1,0 ml

2,5 ml

210

90

500 mg poudre pour solution injectable

500 mg

Intramusculaire

1,5 ml

260

Bolus intraveineux

5 ml

90

1 g poudre pour solution injectable ou pour solution pour perfusion

1 g

Intramusculaire

3 ml

260

Bolus intraveineux

10 ml

90

20

Perfusion intraveineuse

50 ml*

2 g poudre pour solution injectable ou pour solution pour perfusion

2 g

Bolus intraveineux

10 ml

170

Perfusion intraveineuse

50 ml*

40

* Remarque : l’addition doit se faire en deux fois

Les solutions présentent une couleur jaune clair à ambrée selon leurconcentration, le solvant employé et leurs conditions de conservation. Ceschangements de couleur ne diminuent pas l’efficacité du produit dans le cadredes recommandations énoncées.

A des concentrations comprises entre 1 mg/ml et 40 mg/ml, la céftazidimeest compatible avec les solutions pour administration IV suivantes :

· chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) solution pour injection

· lactate de sodium M/6

· solution de Ringer lactate (ou solution de Hartmann)

· solution dextrose à 5%

· solution de chlorure de sodium à 0.225% + sodium glucosée à 5%.

· solution de chlorure de sodium à 0.45% + sodium glucosée à 5%.

· solution de chlorure de sodium à 0.9% + sodium glucosée à 5%.

· solution de chlorure de sodium à 0.18% + sodium glucosée à 4%.

· solution de chlorure de sodium à 0.225% + sodium glucosée à 5%.

· solution de dextrose à 10%.

· Du dextran 40, à 10% dans du chlorure de sodium à 0.9%

· Du dextran 40, à 10% dans du chlorure de sodium à 5%

· Du dextran 70, à 6% dans du chlorure de sodium à 0.9%

· Du dextran 70, à 6% dans du chlorure de sodium à 5%

A des concentrations comprises entre 0,05 mg/ml et 0,25 mg/ml, lacéftazidime est compatible avec le liquide de dialyse intrapéritoné­ale(lactate).

La céftazidime peut être reconstituée pour usage IM avec 0,5 % ou 1 % dechlorhydrate de lidocaïne pour solution injectable.

Le contenu d’un flacon de 500 ml de céftazidime pour solution injectablerecon­stituée avec 1.5mL d’eau pour préparation injectable peut être ajoutéà du métronidazole (500 mg dans 100 ml) ; les deux produits conservant leurefficacité.

250mg, 500mg poudre pour solution injectable, 1g et 2g poudre pour solutioninjectable ou pour solution pour perfusion.

Préparation des solutions pour injection en bolus

1. Enfoncer l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon etinjecter le volume de solvant recommandé. Le vide peut faciliter l’entrée dusolvant. Retirer l’aiguille du bouchon.

2. Bien secouer pour dissoudre le produit : il se produit un dégagement dedioxyde de carbone et une solution limpide est obtenue au bout d'environ 1 à2 minutes.

3. Renverser le flacon. S’assurer que le piston de la seringue est à boutde course puis insérer l’aiguille dans le bouchon du flacon et aspirer levolume total de la solution dans la seringue (la pression dans le flacon doitfaciliter l’aspiration). S’assurer que l’aiguille plonge bien dans lasolution et non pas dans l’espace vide. La solution aspirée peut contenir despetites bulles de dioxyde de carbone : ne pas en tenir compte.

Ces solutions peuvent être administrées directement dans la veine ouintroduites dans la tubulure d’un set de perfusion si le patient reçoit desliquides par voie parentérale.

La céftazidime est compatible avec la plupart des solutions IV fréquemmentuti­lisées.

1g et 2g poudre pour solution injectable ou pour perfusion :

Préparation de solutions pour perfusion IV de Céftazidime injectable enflacon standard (mini-sac ou set de perfusion de type burette).

Préparation en utilisant au total 50 ml (pour flacons de 1 g et 2 g) desolvant compatible, ajoutés en DEUX étapes comme suit.

1. Introduire l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon etinjecter 10 ml de solvant (pour les flacons de 1 g et 2 g) et 15 ml (pourles flacons de 3 g).

2. Retirer l’aiguille et bien secouer le flacon pour obtenir une solutionlimpide.

3. Ne pas insérer d’aiguille d’évacuation des gaz jusqu’à complètedissolution du produit. Insérer une aiguille de libération des gaz dans lebouchon du flacon pour évacuer la pression interne.

4. Transférer la solution reconstituée dans le dispositifd’ad­ministration final (par exemple, mini-sac ou set de perfusion de typeburette) en complétant pour obtenir un volume total d'au moins 50 ml (75 mlpour flacons de 3 g) et administrer par perfusion IV pendant 15 à30 min.

Remarque : afin de préserver le caractère stérile du produit, il estimportant que l’aiguille d’évacuation des gaz ne soit pas insérée dans lebouchon du flacon avant dissolution du produit.

1g et 2g poudre pour perfusion (présentation sous forme de flaconunitaire):

Préparation de la solution pour perfusion IV

Le contenu du flacon est ajouté dans de petites poches de perfusioncontenant du chlorure de sodium 0.9% pour solution injectable ou une solution deDextrose à % injectable ou encore un autre solvant compatible.

1g et 2g poudre pour perfusion (présentation sous forme de flacon):

Préparation de la solution pour perfusion IV

Le contenu du flacon est ajouté dans de petites poches de perfusioncontenant du chlorure de sodium 0.9% pour solution injectable ou une solution deDextrose à % injectable ou encore un autre solvant compatible.

Le flacon de 2 g doit être reconstitué en utilisant une poche de perfusionde 100 ml.

1. Détacher la partie supérieure amovible de l’étiquette et retirer lecapuchon.

2. Insérer l’aiguille du flacon dans le port permettant d’ajouter lesolvant dans la poche de perfusion

3. Pour actionner le mécanisme, pousser le porte-aiguille en plastique duflacon sur l’épaulement du flacon jusqu’à entendre un clic.

4. Tout en le maintenant vertical, remplir le flacon environ aux deux tiersen appuyant plusieurs fois sur la poche.

5. Secouer le flacon pour reconstituer la céftazidime

6. La céftazidime est légèrement effervescente lors de lareconstitution.

7. Avec le flacon placé en haut, transférer la céftazidime reconstituéedans la poche de perfusion en appuyant et relâchant la poche.

8. Répéter les étapes 4 à 7 pour rincer l’intérieur du flacon.Jeter le flacon vide avec précaution. Vérifier la bonne dissolution de lapoudre et de l’étanchéité de la poche.

Tout produit inutilisé ou tout déchet doit être éliminé conformémentaux réglementations locales.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PANPHARMA

ZI DU CLAIRAY

35133 LUITRE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 499 747 3 3: 1 flacon (verre).

· 34009 578 864 2 4: 10 flacons (verre).

· 34009 578 865 9 2: 25 flacons (verre).

· 34009 578 866 5 3: 50 flacons (verre).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

12 janvier 2011

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Médicament soumis à prescription hospitalière.

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