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CICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate deciclétanine­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........50 mg

Pour une gélule.

Excipient à effet notoire : contient 20 mg de lactose monohydraté pargélule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

Gélule de calibre n° 4 avec un corps de couleur ivoire et une tête decouleur caramel.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle chez les adultes.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement est initié à 50 mg/jour mais la posologie efficace est leplus souvent de 100 mg/jour.

La posologie ne doit pas dépasser 150 mg/jour (augmentation des effetsindésirables sans gain d'efficacité).

Populations particulières

Un ajustement de la posologie peut être nécessaire chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique et lespersonnes âgées.

Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de CICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule chez lesenfants n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

Mode d’administration

Voie orale.

A prendre en une seule prise, de préférence le matin, avec ou sansnourriture.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

Insuffisance rénale et hépatique sévères.

Encéphalopathie hépatique.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

En cas d'insuffisance hépatique, les diurétiques peuvent provoquer uneencéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration de ciclétanine doitêtre immédiatement interrompue.

Des réactions de photosensibilité ont été rapportées lors del'utilisation de ciclétanine (voir rubrique 4.8). En cas de survenue deréaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interromprele traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable il estrecommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVartificiels.

Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose ou du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.

Précautions d'emploi

· Equilibre hydroélectrolytique :

Le chlorhydrate de ciclétanine a des propriétés diurétiques et peutprovoquer des troubles de l'équilibre électrolytique. L’apparition de signeséventuels d'un déséquilibre électrolytique doit être surveillée. Lessymptômes comprennent : sécheresse de la bouche, soif, faiblesse, léthargie,som­nolence, agitation, confusion, convulsions, douleurs musculaires ou crampes,fatigue musculaire, hypotension, oligurie, tachycardie et troublesgastro-intestinaux (par exemple, des nausées et les vomissements).

o Natrémie :

Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, au débutdu traitement, puis à intervalles réguliers par la suite.

Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie auxconséquences parfois graves. La baisse de la natrémie pouvant êtreinitialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable etdoit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentéespar les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).

o Kaliémie :

Une déplétion potassique avec hypokaliémie survient fréquemment pendantle traitement par ciclétanine (voir rubrique 4.8). Le risque de survenue d'unehypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populationsà risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/oupolymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, lesinsuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore latoxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.

Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, quel'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie (de même quela bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troublesdu rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellemen­tfatales.

Un contrôle régulier de la kaliémie est nécessaire : avant l’initiationdu traitement, au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement,puis à intervalles réguliers pendant le traitement. La constatation d'unehypokaliémie nécessite sa correction.

o Calcémie :

Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétionurinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de lacalcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec unehyperparat­hyroïdie méconnue. Interrompre le traitement avant d'explorer lafonction parathyroïdienne.

· Glycémie :

Il importe, chez les diabétiques, de contrôler la glycémie, notamment enprésence d'hypokaliémie.

· Acide urique :

La survenue d’une hyperuricémie doit être surveillée pendant letraitement des patients à haut risque. Chez les patients hyperuricémiques, latendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera adaptéeen fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.

· Fonction rénale et diurétiques :

Les diurétiques thiazidiques et apparentés ne sont pleinement efficaces quelorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémi­einférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 µmol/l pour unadulte). Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit êtreréajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, par exempleselon la formule de Cockroft :

o *Clcr = (140 – âge) x poids/0.814 x créatininémie

o Avec : l'âge exprimé en années,

o Le poids en kg

o La créatininémie en micromol/l.

Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doitêtre corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par0,85. L'hy­povolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite parle diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de lafiltration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'uréesanguine et de la créatininémie.

Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquencechez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisancerénale préexistante.

· Associations antihypertensives :

II est conseillé de réduire la posologie de ciclétanine en casd'association avec un autre antihypertenseur, au moins dans unpremier temps.

· Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire àangle fermé :

Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réactionidiosyn­cratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomaliedu champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à anglefermé. Les symptômes incluent l’apparition soudaine d’une réduction del’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire et surviennent en règlegénérale dans les heures ou les semaines suivant le début du traitement. Unglaucome aigu à angle fermé non traité peut induire une perte de la visionpermanente. La première mesure à adopter est l’arrêt du traitement le plusrapidement possible. Un recours rapide à un traitement médicamenteux ou à lachirurgie peut s’avérer nécessaire si la pression intraoculaire resteincontrôlée. Les facteurs de risque de survenue d’un glaucome aigu à anglefermé peuvent inclure des antécédents d’allergie aux sulfonamides ou à lapénicilline.

· Sportifs :

L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopage.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations déconseillées

+ Lithium

Augmentation de la lithémie avec signes de surdosage, en lithium, comme lorsd'un régime désodé (diminution de l'excrétion urinaire du lithium). Sil'association ne peut être évitée, surveillance stricte de la lithémie etadaptation de la posologie du lithium.

+ Médicaments non antiarythmiques donnant des torsades de pointes(astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine,sul­topride, terfénadine, vincamine)

Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même quela bradycardie et un espace QT long préexistant). Utiliser des substances neprésentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en casd'hypokaliémie.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Acide acétylsalicylique

Pour des doses anti-inflammatoires d'acide acétylsalicylique (≥ 1 g parprise et/ou ≥ 3 g par jour) ou pour des doses antalgiques ou antipyrétiques(≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour) :

Insuffisance rénale aiguë chez le malade déshydraté, par diminution de lafiltration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse desprostaglandines rénales. Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertense­ur.Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Autres hypokaliémiants : amphotéricine B (voie IV), gluco etminéralocor­ticoïdes (voie générale), tétracosactide, laxatifsstimulants

Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).

Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendreparticu­lièrement en compte en cas de thérapeutique digitalique. Utiliser deslaxatifs non stimulants.

+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens

Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/oudéshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition desprostaglandines vasodilatatrices due aux anti-inflammatoires non stéroïdiens).Par ailleurs, réduction de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début detraitement.

+ Baclofène

Majoration de l'effet antihypertenseur.

Hydrater le malade, surveiller la fonction rénale en début dutraitement.

+ Digitaliques

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.

Surveillance de la kaliémie, ECG et, s'il y a lieu, reconsidérer letraitement.

+ Diurétiques hyperkaliémiants (amiloride, spironolactone,tri­amtérène)

L'association rationnelle, utile pour certains patients, n'exclut pas lasurvenue d'hypokaliémie ou, en particulier chez l'insuffisant rénal et lediabétique, d'hyperkaliémie.

Surveiller la kaliémie, éventuellement l'ECG, et, s'il y lieu,reconsidérer le traitement.

+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion et antagonistes des récepteurs del'angiotensine II

Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguëlors de l'instauration ou de l'augmentation de la posologie d'un traitement parun antagoniste de l'angiotensine II ou par un IEC en cas de déplétionhydrosodée préexistante.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique préalablea pu entraîner une déplétion hydrosodée, il faut :

· soit arrêter le diurétique avant de débuter le traitement parl'antagoniste de l'angiotensine II ou par l’IEC et réintroduire undiurétique hypokaliémiant si nécessaire ultérieurement ;

· soit administrer des doses initiales réduites d’antagoniste del'angiotensine II ou d'IEC et augmenter progressivement la posologie.

Dans l'insuffisance cardiaque congestive traitée par diurétiques, commencerpar une dose très faible d'IEC éventuellement après réduction de la dose dudiurétique hypokaliémiant associé.

Dans tous les cas, surveiller la fonction rénale (créatininémie) dans lespremières semaines du traitement par l'IEC ou par l'antagoniste del'angiotensi­ne II.

+ Médicaments antiarythmiques donnant des torsades de pointes :antiarythmiques du groupe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide),a­miodarone, brétylium, sotalol)

Torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur favorisant, de même quela bradycardie et un espace QT long préexistant).

Prévention de l'hypokaliémie et, si besoin, correction : surveillance del'espace QT. En cas de torsades, ne pas administrer d'antiarythmi­que(entraînement électrosystolique).

+ Metformine

Acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelleinsuf­fisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus spécialementaux diurétiques de l'anse.

Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse15 mg/litre (135 µmoles/litre) chez l'homme et 12 mg/litre(110 µmo­les/litre) chez la femme.

+ Produits de contraste iodés

En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoréd'insuf­fisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de dosesimportantes de produits de contraste iodés.

Réhydratation avant administration du produit iodé.

Associations à prendre en compte

+ Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques), neuroleptiques

Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majoré (effetadditif).

+ Calcium (sels de)

Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire ducalcium.

+ Ciclosporine

Risque d'augmentation de la créatininémie sans modification des tauxcirculants de ciclosporine, même en l'absence de déplétion hydrosodée.

+ Corticoïdes, tétracosactide (voie systémique)

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée descorticoïdes).

Population pédiatrique

Des études d’interaction ont été réalisées uniquement chez lesadultes.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n'y a pas ou peu de données concernant l'utilisation de la ciclétaninechez les femmes enceintes.

Cependant, en règle générale, les diurétiques thiazidiques et apparentésdoivent être évités chez la femme enceinte et ne jamais être prescrits aucours des œdèmes physiologiques (et ne nécessitant donc pas de traitement) dela grossesse. Les diurétiques peuvent, en effet, entraîner une ischémiefœtopla­centaire, avec un risque d'hypotrophie fœtale.

CICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule n’est pas recommandé pendant lagrossesse.

Allaitement

Il n’y a pas de données sur l’excrétion de la ciclétanine ou de sesmétabolites dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux-nés/nourrissonsne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d’interromprel’a­llaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avecCICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule en prenant en compte le bénéfice del’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pourla femme.

Fertilité

Les études effectuées chez le rat n’ont pas mis en évidence d’effetssur la fertilité.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

CICLETANINE MYLAN 50 mg, gélule a une influence mineure sur l'aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines. Les sensations de vertigespeuvent altérer la capacité à conduire ou à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquents (> 3 %) rapportés lors desétudes contrôlées par placebo ou par un comparateur sont : perte de poids,asthénie, céphalées, polyurie et hypokaliémie.

Liste tabulée des effets indésirables

Le tableau 1 présente les effets indésirables survenus au cours des essaiscliniques et pendant l'utilisation de la ciclétanine après son autorisation demise sur le marché. Les effets indésirables sont présentés selon lescatégories de fréquence suivantes : fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peufréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée à partir des données disponibles).

Tableau 1 : effets indésirables

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Effet indésirable

Affections hématologiques et du système lymphatique

Peu fréquent

Thrombopénie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Hypokaliémie

Peu fréquent

Hyponatrémie, goutte, hyperuricémie, hyperglycémie

Affections psychiatriques

Peu fréquent

Etat confusionnel

Affections du système nerveux

Fréquent

Céphalée, sensations vertigineuses

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent

Vertige

Affections cardiaques

Fréquent

Tachycardie

Fréquence indéterminée

Bradycardie

Affections vasculaires

Peu fréquent

Hypotension orthostatique

Fréquence indéterminée

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu Fréquent

Dyspnée

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Diarrhée, douleur abdominale, nausée

Peu fréquent

Dyspepsie

Fréquence indéterminée

Vomissements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

Prurit

Peu fréquent

Eruption cutanée, réaction de photosensibilité

Fréquence indéterminée

Urticaire, eczéma, érythème

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée

Contractures musculaires

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent

Polyurie, pollakiurie

Fréquence indéterminée

Défaillance rénale

Affections des organes de reproduction et du sein

Peu fréquent

Dysérection

Fréquence indéterminée

Gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent

Asthénie, fatigue, œdèmes périphériques

Peu fréquent

Malaise

Investigations

Fréquent

Poids abaissé

Peu fréquent

Transaminases augmentées, pression artérielle augmentée

Fréquence indéterminée

Gamma-glutamyltransférase augmentées

Description de certains effets indésirables

Une hypokaliémie a été rapportée comme effet indésirable chez 3,4 % despatients traités par ciclétanine dans des études comparatives ou contrôléespar placebo. La surveillance du bilan électrolytique est nécessaire pendant letraitement (voir rubrique 4.4).

Des cas d’épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel ont étérapportés suite à l’utilisation de thiazide et de diurétiquesthi­azidiques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr..

4.9. Surdosage

Les signes de l'intoxication aiguë avec les diurétiques thiazidiques etapparentés se manifestent surtout par des désordres hydro-électrolytiqu­es(hyponatrémi­e, hypokaliémie). Cliniquement, possibilité de nausées,vomis­sements, hypotension artérielle, crampes, vertiges, somnolence, étatsconfusionnels, polyurie ou oligurie allant jusqu'à l'anurie (parhypovolémie).

Le traitement symptomatique du surdosage doit être considéré. Un lavagegastrique et/ou l’administration de charbon activé peuvent être effectuéss’il y a lieu, suivi d’une restauration de l'équilibrehydro-électrolytique dans un centre spécialisé jusqu'à normalisation. Lacorrection d'une hyponatrémie doit être réalisée très progressivement.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : diurétique du segment cortical dedilution, code ATC : C03BX03.

(C : système cardiovasculaire).

Le ciclétanine est un diurétique, apparenté sur le plan pharmacologiqueaux diurétiques thiazidiques, et qui agit en inhibant la réabsorption dusodium par le tubule au niveau du segment cortical de dilution. Il augmentel'excrétion urinaire du sodium et des chlorures et, à un moindre degré,l'excrétion du potassium et du magnésium, accroissant de la sorte la diurèseet exerçant une action antihypertensive. L'effet salidiurétique (et donc lerisque d'hypokaliémie) est manifeste pour des doses égales ou supérieures à100 mg par jour.

Comme les autres diurétiques étudiés, le ciclétanine abaisse lesrésistances périphériques et augmente la compliance des grosses artères sansmodifier leur calibre ni le tonus veineux.

Le ciclétanine n'élève pas l'uricémie et respecte le métabolismeglu­cidique.

L'effet thérapeutique des diurétiques thiazidiques reste en plateauau-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuentd'au­gmenter : en cas d'inefficacité du traitement, il n'est pas utile, etsouvent mal toléré, d'augmenter les doses au-delà des posologiesrecom­mandées.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La biodisponibilité du ciclétanine est élevée. Le temps nécessaire pourobtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 30 et 45 minutes.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est supérieure à 90 %.

La demi-vie est comprise entre 6 et 8 heures.

L'administration de ciclétanine augmente le niveau des concentration­splasmatiques à l'équilibre (plateau) par rapport à une administration unique,mais ce plateau reste stable au cours du temps, traduisant l'absenced'ac­cumulation.

Élimination

Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est inférieurà 1 %, le ciclétanine étant principalement excrété sous forme demétabolites.

Chez le sujet âgé (75 ans en moyenne), la demi-vie d'élimination et levolume de distribution sont augmenté, l'absorption est ralentie ; toutefois, leproduit ne s'accumule pas au cours d'un traitement chronique de 30 jours.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données non cliniques issues des études conventionnelles de toxicologieen administration aigüe et répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et desfonctions de reproduction n’ont pas révélé de risque particulier pourl’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose, talc.

Enveloppe de la gélule : Gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de ferjaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

21 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 60, 90 ou 120 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117, ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 494 908 9 9 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 494 909 5 0 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 494 910 3 2 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 494 912 6 1 : 120 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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