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CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

CONCERTA LP 18 mg, comprimé à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate deméthylphéni­date.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....18 mg

Pour un comprimé à libération prolongée.

Excipients à effet notoire :

Chaque comprimé contient 6,5 mg de lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé à libération prolongée.

Comprimé jaune en forme de gélule portant sur une face l’inscription «alza 18 » à l’encre noire.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

CONCERTA LP est indiqué dans le cadre d’une prise en charge globale duTrouble Déficitaire de l’Attention avec Hyperactivité (TDAH) chez l’enfantde 6 ans et plus, lorsque des mesures correctives seules s’avèrentinsuf­fisantes. Le traitement doit être suivi par un spécialiste des troublesdu comportement de l’enfant. Le diagnostic doit être établi selon lescritères du DSM ou les recommandations de l’ICD en vigueur et doit se fondersur l’anamnèse et sur une évaluation complète du patient. Le diagnostic nepeut reposer uniquement sur la présence d’un ou plusieurs symptômes.

L’étiologie précise de ce syndrome est inconnue et il n’existe pas detest diagnostique unique. Pour un diagnostic approprié, il est nécessaired’u­tiliser des informations d’ordre médical, éducatif, social etpsychologique.

Habituellement, une prise en charge globale comporte des mesurespsycho­logiques, éducatives et sociales, ainsi qu’un traitement médicamenteuxqui vise à stabiliser les enfants présentant des troubles du comportementca­ractérisés par des symptômes pouvant inclure : des antécédents detroubles de l’attention (attention limitée) une incapacité à se concentrer,une labilité émotionnelle, une impulsivité, une hyperactivité modérée àsévère, des signes neurologiques mineurs et un EEG anormal. Les capacitésd’ap­prentissage peuvent être altérées.

Un traitement par CONCERTA LP n'est pas indiqué chez tous les enfantsprésentant un TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra se fondersur une évaluation approfondie de la sévérité et de la chronicité dessymptômes de l'enfant, en tenant compte de son âge.

Une prise en charge éducative appropriée est indispensable et uneintervention psychosociale est généralement nécessaire. Lorsque les mesurescorrectives seules s’avèrent insuffisantes, la décision de prescrire unpsychostimulant devra se fonder sur une évaluation rigoureuse de la sévéritédes symptômes de l’enfant. Le méthylphénidate devra toujours être utilisédans l'indication autorisée et conformément aux recommandations deprescription et de diagnostic.

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement doit être initié sous le contrôle d’un spécialiste destroubles du comportement de l’enfant et/ou de l’adolescent.

Dépistage avant traitement

Avant de prescrire le méthylphénidate, une évaluation initiale del’état cardiovasculaire du patient, incluant la mesure de la tensionartérielle et de la fréquence cardiaque est nécessaire.

Une anamnèse complète devra documenter les traitements concomitants, lestroubles ou symptômes associés médicaux et psychiatriques antérieurs etactuels, les antécédents familiaux de mort subite d’origine cardiaque ou dedécès inexpliqué ; de plus, le poids et la taille du patient devront êtremesurés de manière précise avant le début du traitement et être notés surune courbe de croissance (voir rubriques 4.3 et 4.4).

Surveillance continue

La croissance des patients ainsi que leur état psychiatrique etcardiovasculaire devront être surveillés en continu (voir égalementrubrique 4.4).

· La pression artérielle et le pouls doivent être enregistrés sur unecourbe percentile à chaque adaptation posologique, puis au moins tous les6 mois ;

· La taille, le poids et l’appétit doivent être mesurés au moins tousles 6 mois et notés sur la courbe de croissance ;

· L'apparition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation detroubles psychiatriques préexistants doit être suivie à chaque adaptationposo­logique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

Il convient de surveiller les patients quant au risque d’usage détourné,de mésusage et d’abus de méthylphénidate.

Posologie

Adaptation posologique

L’augmentation de posologie sera réalisée avec prudence au début dutraitement par CONCERTA LP.

L’adaptation posologique devra débuter à la dose la plus faiblepossible.

Il existe d’autres dosages de ce médicament ainsi que d'autresmédicaments contenant du méthylphénidate.

La posologie doit être adaptée par paliers de 18 mg. En général,l’ajus­tement posologique se fait par paliers d’environ une semaine.

La posologie quotidienne maximale de CONCERTA LP est de 54 mg.

Patients naïfs au méthylphénidate : L’expérience clinique avec CONCERTALP est limitée chez ces patients (voir rubrique 5.1). Le traitement parCONCERTA LP n’est pas indiqué chez tous les enfants présentant un syndromede TDAH. L’administration de doses plus faibles de méthylphénidate àlibération immédiate peut être suffisante pour traiter les patients naïfs auméthylphénidate. L’augmentation posologique sera réalisée avec prudencepar le médecin traitant afin d’éviter l’administration inutile de dosesélevées de méthylphénidate. Chez les patients non encore traités par leméthylphénidate ou chez les patients traités par d’autres psychostimulants,la dose initiale recommandée de CONCERTA LP est de 18 mg en une prise uniquepar jour.

Patients déjà traités par méthylphénidate : Les doses de CONCERTA LPrecommandées chez les patients en cours de traitement par le méthylphénidateà des doses comprises entre 15 et 45 mg/j en 3 prises sont indiquées dansle Tableau 1. Les recommandations posologiques sont basées sur le schémaposologique en cours et le jugement clinique.

TABLEAU 1

Recommandations de transposition de doses d’autres formulations dechlorhydrate de méthylphénidate en CONCERTA LP

Dose journalière antérieure de chlorhydrate de méthylphénidate

Dose recommandée de CONCERTA LP

Méthylphénidate 5 mg, 3 fois par jour

18 mg, une fois par jour

Méthylphénidate 10 mg, 3 fois par jour

36 mg, une fois par jour

Méthylphénidate 15 mg, 3 fois par jour

54 mg, une fois par jour

Lorsqu’une amélioration n’est pas observée après une adaptationposo­logique adéquate sur une période d’un mois, le traitement doit êtrearrêté.

Utilisation prolongée (plus de 12 mois) chez l’enfant etl’adolescent

L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long termedu méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique aucours des études cliniques contrôlées. Il n’est ni nécessaire, nisouhaitable, que la durée du traitement par méthylphénidate soit indéfinie.Le traitement est généralement interrompu pendant ou après la puberté. Lemédecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant des périodes detemps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou un adolescent atteint deTDAH, devra réévaluer périodiquement l’utilité à long terme du traitementpour le patient et ce, en mettant en place des périodes sans traitement pourpouvoir évaluer le fonctionnement du patient en l’absence de celui-ci. Il estrecommandé d'interrompre le traitement par méthylphénidate au moins une foispar an afin d’évaluer l’état de l’enfant (de préférence pendant lesvacances scolaires). Une amélioration peut se maintenir à l’arrêt dutraitement qu’il soit temporaire ou définitif.

Diminution de posologie ou arrêt du traitement

En l’absence d’amélioration des symptômes après une adaptationposo­logique adéquate sur une période d’un mois, le traitement devra êtrearrêté. En cas d’aggravation paradoxale des symptômes ou de survenued'autres effets indésirables graves, la posologie sera réduite ou letraitement sera arrêté.

Adultes

Chez les adolescents dont les symptômes persistent à l'âge adulte et quiont montré un bénéfice évident du traitement, il peut être approprié depoursuivre ce traitement à l'âge adulte. Cependant, l’initiation d’untraitement par CONCERTA LP chez l’adulte n'est pas appropriée (voir lesrubriques 4.4 et 5.1).

Sujets âgés

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sasécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cetteclasse d’âge.

Enfants de moins de 6 ans

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant de moins de6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établiesdans cette classe d’âge.

Mode d’administration

Le comprimé de CONCERTA LP doit être avalé en entier avec une boisson etne doit être ni mâché, ni divisé, ni écrasé (voir rubrique 4.4).

Concerta LP peut être administré pendant ou en dehors des repas (voirrubrique 5.2).

Concerta LP doit être administré une fois par jour, le matin.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au méthylphénidate ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Glaucome.

· Phéochromocytome.

· En cas de traitement par les inhibiteurs irréversibles non sélectifs dela monoamine-oxydase (IMAO) ou pendant au minimum 14 jours suivant l’arrêtdu traitement par un IMAO, en raison du risque de survenue de pousséehypertensive (voir rubrique 4.5).

· Hyperthyroïdie ou thyrotoxicose.

· Diagnostic ou antécédents de dépression sévère, anorexie mentale outroubles anorexiques, tendances suicidaires, symptômes psychotiques, troublesde l’humeur sévères, manie, schizophrénie, trouble de la personnalitép­sychopathique ou limite (borderline).

· Diagnostic ou antécédents de trouble bipolaire (affectif) épisodique etsévère (de type I) (et mal contrôlé).

· Troubles cardiovasculaires préexistants incluant hypertension sévère,insuffisance cardiaque, artériopathie occlusive, angine de poitrine,cardi­opathie congénitale avec retentissement hémodynamique ; cardiomyopathi­e,infarctus du myocarde, arythmies et canalopathies (troubles causés par undysfonctionnement des canaux ioniques) pouvant potentiellement mettre en jeu lepronostic vital.

· Préexistence de troubles cérébrovasculaires, anévrisme cérébral,anomalies vasculaires, y compris vascularite ou accident vasculairecérébral.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le traitement par le méthylphénidate n’est pas indiqué chez tous lesenfants atteints de TDAH et la décision d’utiliser ce médicament devra sefonder sur une évaluation très minutieuse, de la gravité et de la chronicitédes symptômes de l’enfant en tenant compte de son âge.

Utilisation à long terme (plus de 12 mois) chez l’enfant etl’adolescent

L’efficacité et la sécurité d’emploi de l’utilisation à long termedu méthylphénidate n’ont pas été évaluées de façon systématique aucours des études cliniques contrôlées. Il n’est pas nécessaire nisouhaitable, que la durée du traitement médicamenteux soit indéfinie. Letraitement est habituellement interrompu pendant ou après la puberté.

Les patients traités par méthylphénidate à long terme (c’est-à-direplus de 12 mois) devront être surveillés attentivement de façon continueconfor­mément aux recommandations décrites dans les rubriques 4.2 et 4.4,relatives à l’état cardiovasculaire, la croissance, l’appétit,l’ap­parition de nouveaux troubles psychiatriques ou l’aggravation detroubles psychiatriques préexistants. Les troubles psychiatriques devant fairel’objet d’une surveillance sont décrits ci-dessous et incluent de manièrenon limitative : tics moteurs ou verbaux, comportement agressif ou hostile,agitation, anxiété, dépression, psychose, manie, délire, irritabilité,manque de spontanéité, retrait et persévération excessive.

Le médecin qui décide d’utiliser le méthylphénidate pendant despériodes de temps prolongées (plus de 12 mois) chez un enfant ou unadolescent atteint de TDAH, devra réévaluer périodiquement l’utilité àlong terme du traitement pour le patient et ce, en mettant en place despériodes sans traitement pour pouvoir évaluer le fonctionnement du patient enl’absence de celui-ci. Il est recommandé d'interrompre le traitement parméthylphénidate au moins une fois par an afin d’évaluer l’état del’enfant (de préférence pendant les vacances scolaires). Une améliorationpeut se maintenir à l’arrêt du traitement qu’il soit temporaire oudéfinitif.

Utilisation chez l’adulte

La sécurité d'emploi et l'efficacité du méthylphénidate n'ont pas étéétablies pour l'initiation du traitement chez l'adulte ou pour la poursuitesysté­matique du traitement au-delà de 18 ans. En cas de réapparition dessymptômes à l'arrêt du traitement chez un adolescent ayant atteint 18 ans,il peut être nécessaire de continuer ce traitement à l'âge adulte.

Le besoin d'un traitement ultérieur chez ces adultes doit être revurégulièrement et fait annuellement.

Utilisation chez le sujet âgé

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez le sujet âgé. Sasécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas été établies dans cetteclasse d’âge.

Utilisation chez l’enfant de moins de 6 ans

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé chez l’enfant âgé demoins de 6 ans. Sa sécurité d’emploi et son efficacité n’ont pas étéétablies dans cette classe d’âge.

Etat cardiovasculaire

Les patients chez lesquels un traitement par psychostimulants est envisagédevront être soigneusement interrogés quant à leurs antécédents (y comprisdes antécédents familiaux de mort subite cardiaque ou inexpliquée oud'arythmie maligne) et être soumis à un examen médical rigoureux, afin derechercher la présence d’une cardiopathie. Un examen cardiaque spécialisédevra ensuite être réalisé si les résultats initiaux font suspecter unecardiopathie ou de tels antécédents. Un examen cardiaque par un spécialistedevra être rapidement réalisé chez les patients présentant, au cours dutraitement par méthylphénidate, des symptômes tels que palpitations, douleursthoraciques à l'effort, syncope inexpliquée, dyspnée ou tout autre symptômeévocateur d'une pathologie cardiaque.

L’analyse des données issues des études cliniques du méthylphénidatechez l’enfant ou l’adolescent atteint de TDAH, a montré que les patientstraités par méthylphénidate peuvent fréquemment présenter des modificationsdes pressions artérielles systolique et diastolique de plus de 10 mm Hg parcomparaison au groupe contrôle. Les conséquences cliniques, à court et àlong terme, de ces effets cardiovasculaires chez l’enfant et l’adolescent nesont pas connues.

La possibilité de complications cliniques résultant des effets observéslors des études cliniques ne peut être exclue, notamment lorsque le traitementpris pendant l’enfance/l’a­dolescence se poursuit à l’âge adulte.

La prudence est indiquée lors du traitement des patients chez lesquels uneaugmentation de la pression artérielle ou de la fréquence cardiaque estsusceptible d’entraîner la décompensation d’une pathologie sous-jacente.Voir en rubrique 4.3 les contre-indications au traitement parméthylphénidate.

L’état cardiovasculaire devra être surveillé soigneusement. La pressionartérielle ainsi que le pouls devront être enregistrés sur une courbepercentile à chaque adaptation posologique, puis au minimum tous les6 mois.

L’administration de méthylphénidate est contre-indiquée dans certainscas de troubles cardiovasculaires préexistants sous réserve de l’obtentiond’un avis d’un spécialiste en cardiologie pédiatrique (voirrubrique 4.3).

Mort subite et anomalies cardiaques structurelles préexistantes ou autrestroubles cardiaques sévères

Des cas de mort subite ont été rapportés lors de l’utilisation destimulants du système nerveux central aux doses usuelles chez des enfants, dontcertains présentaient des anomalies cardiaques structurelles ou d’autresproblèmes cardiaques sévères. Bien que certains problèmes cardiaquessévères puissent entraîner à eux seuls un risque accru de mort subite, lespsychostimulants ne sont pas recommandés chez les enfants ou les adolescentspré­sentant des anomalies cardiaques structurelles connues, une cardiomyopathie,des anomalies graves du rythme cardiaque ou d'autres problèmes cardiaquessévères qui pourraient les exposer à une vulnérabilité accrue vis-à-visdes effets sympathomimétiques des psychostimulants.

Mésusage et événements cardiovasculaires

Le mésusage des psychostimulants du système nerveux central peut êtreassocié à une mort subite ou à d'autres événements indésirablescar­diovasculaires sévères.

Troubles vasculaires cérébraux

Voir en rubrique 4.3 pour les troubles cérébrovasculaires pour lesquels untraitement par méthylphénidate est contre-indiqué. Les patients présentantdes facteurs de risque supplémentaires (ex. antécédents de maladiecardio­vasculaire, médicaments associés augmentant la pression artérielle)devront être surveillés à chaque visite après l’initiation du traitementà la recherche de signes et symptômes neurologiques.

La vascularite cérébrale semble être une réaction idiosyncrasique trèsrare due à l’exposition au méthylphénidate. Il existe peu de preuvessuggérant que les patients à risque accru puissent être identifiés et lasurvenue initiale des symptômes peut être la première manifestation d'unproblème clinique sous-jacent. Un diagnostic précoce, fondé sur une fortesuspicion, peut permettre l’arrêt rapide du méthylphénidate etl’instauration d’un traitement précoce. Le diagnostic devrait donc êtreenvisagé chez tout patient développant de nouveaux symptômes neurologiques­compatibles avec une ischémie cérébrale au cours d'un traitement parméthylphénidate. Ces symptômes peuvent inclure : céphalée sévère,engourdis­sement, faiblesse, paralysie, altération de la coordination, de lavision, de la parole, du langage ou de la mémoire.

Le traitement par le méthylphénidate n’est pas contre-indiqué chez lespatients atteints d’hémiplégie cérébrale infantile.

Troubles psychiatriques

Les troubles psychiatriques concomitants sont fréquents dans le TDAH etdoivent être pris en compte lors de la prescription de psychostimulants. En casd’apparition de symptômes psychiatriques ou d’exacerbation de troublespsychi­atriques préexistants, le méthylphénidate ne doit pas être administréà moins que les bénéfices attendus soient supérieurs aux risques chez lepatient.

La survenue ou l’aggravation de troubles psychiatriques doit êtresurveillée à chaque ajustement de la posologie, puis au moins tous les 6 moiset à chaque visite. L’arrêt du traitement peut alors être envisagé.

Aggravation de symptômes psychotiques ou maniaques préexistants

Les patients psychotiques traités par méthylphénidate peuvent présenterune aggravation des troubles du comportement et des troubles de la pensée.

Survenue de nouveaux symptômes psychotiques ou maniaques

Des symptômes psychotiques (hallucinations et illusions visuelles, tactiles,auditives) ou maniaques peuvent survenir après administration deméthylphénidate aux doses usuelles chez des enfants et des adolescents sansantécédents de maladie psychotique ou de manie. En cas d’apparition desymptômes psychotiques ou maniaques, le rôle du méthylphénidate seraévalué et un arrêt du traitement pourra être envisagé.

Agressivité ou comportement hostile

L’administration de psychostimulants peut provoquer l’apparition oul’aggravation d’une agressivité ou d’un comportement hostile. Des casd‘agressivité ont été rapportés chez les patients traités parméthylphénidate (voir rubrique 4.8). Les patients traités parméthylphénidate devront être surveillés étroitement au début dutraitement, à chaque ajustement de doses puis au moins tous les 6 mois et àchaque visite afin de déceler la survenue ou une aggravation d’uncomportement agressif ou hostile. Le médecin devra évaluer la nécessitéd’ajuster le schéma thérapeutique chez les patients présentant unchangement dans leur comportement en gardant à l'esprit qu’une augmentationou une diminution progressive de la posologie peut être appropriée.L'in­terruption du traitement peut être envisagée.

Tendances suicidaires

Les patients ayant des idées ou un comportement suicidaire au cours dutraitement devront être immédiatement examinés par leur médecin.L’aggra­vation d’une affection psychiatrique sous-jacente devra être priseen considération et un possible lien de causalité avec le méthylphénida­tedevra être envisagé. Le traitement d’une affection psychiatriquesous-jacente pourra être nécessaire et il conviendra alors d’envisagerl’arrêt du traitement par méthylphénidate.

Tics

Le méthylphénidate peut provoquer l’apparition ou une aggravation de ticsmoteurs ou verbaux. Une aggravation du syndrome de Gilles de la Tourette aégalement été rapportée. Une évaluation des antécédents familiaux ainsiqu’un examen clinique à la recherche de tics ou du syndrome de Gilles de laTourette devront être réalisés chez l’enfant avant l’administration deméthylphénidate.

L’apparition ou l’aggravation des tics devra être surveilléerégu­lièrement au cours du traitement par méthylphénidate.

La surveillance devra être effectuée à chaque adaptation posologique, puisau moins tous les 6 mois ou à chaque visite.

Anxiété, agitation ou tension psychique

Des cas d’anxiété, d’agitation et de tension psychique ont étérapportés chez les patients traités par méthylphénidate (voir rubrique 4.8).Le méthylphénidate est également associé à une aggravation de symptômesprée­xistants d’anxiété, d’agitation ou de tension psychique, et cetteanxiété a conduit à l’arrêt du traitement par méthylphénidate chezcertains patients. Une évaluation clinique de l’anxiété, l'agitation ou dela tension psychique devra être réalisée avant l’administration deméthylphénidate. Une surveillance régulière de la survenue ou del’aggravation de ces symptômes au cours du traitement devra être réaliséeen évaluant les patients à chaque adaptation posologique, puis au moins tousles 6 mois ou à chaque visite.

Formes de trouble bipolaire

Lors de l'utilisation de psychostimulants pour le traitement d'un TDAH, uneattention particulière devra être portée chez les patients présentant untrouble bipolaire associé (y compris un trouble bipolaire de type I nontraité ou d’autres formes de trouble bipolaire), en raison de la survenuepossible d'un épisode mixte ou d’un épisode maniaque chez ces patients.Avant d’initier un traitement par méthylphénidate, les patients présentantdes symptômes dépressifs associés devront être dépistés correctement afinde déterminer s'ils présentent un risque accru de trouble bipolaire. Cedépistage devra inclure une anamnèse psychiatrique détaillée, comportant lesantécédents familiaux de suicide, de trouble bipolaire et de dépression.

Il est essentiel d’effectuer un suivi étroit et continu de ces patients(voir le paragraphe ci-dessus « Troubles psychiatriques » et rubrique 4.2).L'apparition de symptômes doit être surveillée à chaque adaptationposo­logique, puis au moins tous les 6 mois et à chaque visite.

Croissance

Un ralentissement staturo-pondéral modéré a été rapporté lors del’administration sur une période prolongée de méthylphénidate chezl’enfant.

A ce jour, les effets du méthylphénidate sur la taille et le poidsdéfinitifs de l’enfant sont inconnus et sont actuellement étudiés.

Au cours du traitement par méthylphénidate, la croissance devra êtresurveillée : la taille, le poids et l’appétit de l’enfant doivent êtremesurés au moins tous les 6 mois et une courbe de croissance devra être tenueà jour. Il pourra être nécessaire d'interrompre le traitement chez lespatients ne présentant pas la croissance ou la prise de poids attendue.

Convulsions

Le méthylphénidate doit être utilisé avec prudence chez les patientsatteints d’épilepsie. Le méthylphénidate peut abaisser le seuilépileptogène chez les patients ayant des antécédents de convulsions, chezles patients ayant présenté des anomalies de l’EEG en l’absence deconvulsions et rarement chez des patients sans antécédents de convulsions nianomalies de l’EEG. En cas d’augmentation de la fréquence des convulsionsou d’apparition de convulsions, le traitement par méthylphénidate devraêtre arrêté.

Priapisme

Des érections prolongées et douloureuses ont été signalées avec desproduits à base de méthylphénidate, principalement en association avec unemodification du schéma du traitement par méthylphénidate. Les patients quidéveloppent des érections anormalement prolongées ou fréquentes etdouloureuses doivent immédiatement demander conseil à un médecin.

Utilisation avec des médicaments sérotoninergiques

Un syndrome sérotoninergique a été rapporté après l’administrati­onconcomitante de méthylphénidate avec des médicaments sérotoninergiques. Sil’utilisation concomitante de méthylphénidate avec un médicamentséro­toninergique est justifiée, la reconnaissance rapide des symptômes dusyndrome sérotoninergique est importante. Ces symptômes peuvent inclure desmodifications de l’état mental (par exemple, agitation, hallucination­s,coma), une instabilité du système nerveux autonome (par exemple, tachycardie,pres­sion artérielle labile, hyperthermie), des anomalies neuromusculaires (parexemple, hyperréflexie, mauvaise coordination, rigidité) et/ou des symptômesgastro-intestinaux (par exemple, nausées, vomissements, diarrhée). En cas desuspicion d’un syndrome sérotoninergique, le traitement par méthylphénidatedoit être arrêté le plus rapidement possible.

Abus, mésusage et usage détourné

Le risque d’usage détourné, de mésusage ou d’abus de méthylphénidatedoit être étroitement surveillé.

Le méthylphénidate doit être administré avec précaution chez lespatients ayant une dépendance connue aux drogues ou à l'alcool en raison durisque d'abus, de mésusage, ou d’usage détourné.

Une utilisation chronique abusive de méthylphénidate peut entraîner uneaccoutumance marquée et une dépendance psychique, associées à des troublescompor­tementaux d’intensité variable. Des épisodes psychotiquesca­ractérisés peuvent survenir, en particulier lors d’une utilisation abusivepar voie parentérale.

L’âge du patient, la présence de facteurs de risque de mésusage d’unesubstance (tels qu'un trouble oppositionnel avec provocation, un trouble de laconduite ou un trouble bipolaire) ainsi qu’un abus de substances antérieur ouactuel par le patient doivent être pris en compte avant de déciderl’initiation d’un traitement d'un TDAH. Il est recommandé d’être prudentchez les patients présentant une instabilité émotionnelle, comme chez ceuxayant des antécédents de dépendance aux drogues ou à l’alcool, en raisond’une augmentation possible des doses par les patients.

Pour les patients présentant un risque élevé d’usage médicamenteuxa­busif, l’utilisation du méthylphénidate et d'autres psychostimulants peutne pas être adaptée, un traitement par un médicament non stimulant devraalors être envisagé.

Sevrage

Il est indispensable de surveiller attentivement le patient à l’arrêt dutraitement par méthylphénidate, car une dépression ou une hyperactivitéchro­nique peuvent alors être révélée. En conséquence, un suivi prolongépourra s’avérer nécessaire chez certains patients.

Une surveillance attentive du patient devra être effectuée au cours d’unsevrage pour utilisation abusive de méthylphénidate, en raison d’un risqued'apparition d'une dépression sévère.

Fatigue

Le méthylphénidate ne doit pas être utilisé pour la prévention ou letraitement d'états de fatigue normaux.

Excipients de CONCERTA LP :

Ce médicament contient du lactose : les patients présentant uneintolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) nedoivent pas prendre ce médicament.

Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

Choix de la formulation de méthylphénidate

Le choix de la formulation du médicament contenant du méthylphénida­te,devra être effectué par le médecin spécialiste au cas par cas ; ce choixdépendra de la durée de l’effet souhaitée.

Contrôle anti-dopage

Le méthylphénidate peut donner des résultats faussement positifs lors dela recherche d’amphétamines, notamment avec les immunoessais.

Insuffisance rénale ou hépatique

Il n’y a pas de données sur l’utilisation de méthylphénidate chez lespatients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.

Surveillance hématologique

La tolérance à long terme du méthylphénidate n’est pas totalementconnue. Un arrêt du traitement devra être envisagé en cas de leucopénie,throm­bocytopénie, anémie ou autres modifications incluant celles indiquant uneinsuffisance rénale ou hépatique sévère.

Risque d’obstruction gastro-intestinale

Les comprimés de CONCERTA LP ne se déforment pas et ne changent passignificati­vement de forme au niveau du tractus gastro-intestinal (GI). Enconséquence, les comprimés ne doivent généralement pas être administréschez les patients présentant un rétrécissement gastro-intestinal(pat­hologique ou iatrogène) sévère ou chez les patients présentant unedysphagie ou ayant d’importantes difficultés à avaler des comprimés. Derares cas de symptômes obstructifs ont été rapportés chez des patients ayantdes sténoses connues lors de l’ingestion de médicaments présentés sous uneformulation à libération prolongée ne se déformant pas.

Du fait de sa formulation à libération prolongée, CONCERTA LP ne doitêtre administré que chez des patients pouvant avaler le comprimé en entier.Les patients doivent être informés que le comprimé doit être avalé entieravec une boisson. Les comprimés ne doivent être ni mâchés, ni divisés, niécrasés. Le médicament est contenu dans une enveloppe non absorbabledestinée à libérer le principe actif de façon contrôlée. L’enveloppe ducomprimé est éliminée de l’organisme ; les patients ne doivent pass’inquiéter de la présence, de temps à autre, de cette enveloppe dans lesselles.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Interaction pharmacocinétique

L’effet du méthylphénidate sur les concentrations plasmatiques demédicaments administrés de façon concomitante n’est pas connu. Parconséquent, la prudence est recommandée lors de l’association deméthylphénidate avec d’autres médicaments, notamment avec les médicamentsà faible marge thérapeutique.

Le cytochrome P450 n’intervient pas de façon cliniquement significativedans le métabolisme du méthylphénidate.

Une modification significative de la pharmacocinétique du méthylphénidatepar l’administration d’inducteurs ou d’inhibiteurs du cytochrome P450n’est pas attendue. Inversement, les énantiomères d- et l- duméthylphénidate n’inhibent pas de façon significative les cytochromes P4501A2, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 ou 3A.

Cependant, des cas d’inhibition possible du métabolisme des anticoagulantscou­mariniques, des antiépileptiques (par exemple, phénobarbital, phénytoïne,pri­midone) et de certains antidépresseurs (antidépresseurs tricycliques etinhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) ont été rapportés.A l’i­nitiation ou à l’arrêt du traitement par méthylphénidate, il peutêtre nécessaire d'adapter la posologie des médicaments associés et de doserleurs concentrations plasmatiques (ou, dans le cas des anticoagulantscou­mariniques, le temps de coagulation).

Interactions pharmacodynamiques

Antihypertenseurs

Le méthylphénidate peut diminuer l’efficacité des médicaments utiliséspour traiter l’hypertension.

Utilisation concomitante de médicaments augmentant la tensionartérielle

La prudence est recommandée chez les patients traités par méthylphénidateet recevant un autre médicament pouvant augmenter la pression artérielle (voirégalement les paragraphes relatifs aux affections cardiovasculaires etvasculaires cérébrales de la rubrique 4.4).

En raison de la possibilité de poussée hypertensive, le méthylphénidateest contre-indiqué chez les patients traités (traitement en cours ou au coursdes 2 semaines précédentes) par des inhibiteurs irréversibles et nonsélectifs de la MAO (voir rubrique 4.3).

Consommation d’alcool

L’alcool peut exacerber les effets indésirables centraux des médicamentspsycho­tropes, y compris du méthylphénidate. Il est donc recommandé auxpatients de s’abstenir de consommer de l’alcool au cours du traitement.

Utilisation avec des médicaments sérotoninergiques

Des cas de syndrome sérotoninergique ont été rapportés aprèsl’adminis­tration concomitante de méthylphénidate avec des médicamentssé­rotoninergiqu­es. Si l’utilisation concomitante de méthylphénidate avec unmédicament sérotoninergique est justifiée, la reconnaissance rapide dessymptômes du syndrome sérotoninergique est importante (voir rubrique 4.4). Encas de suspicion d’un syndrome sérotoninergique, le traitement parméthylphénidate doit être arrêté le plus rapidement possible.

Utilisation d’agents anesthésiques halogénés

Il existe un risque de poussée hypertensive peropératoire. En casd’intervention programmée, le traitement par méthylphénidate ne devra pasêtre administré le jour de l’intervention.

Utilisation d’agonistes alpha-2 adrénergiques centraux (ex.clonidine)

La sécurité à long terme de l’utilisation du méthylphénidate enassociation avec la clonidine ou avec d’autres agonistesalpha-2-adrénergiques centraux n’a pas été évaluée de manièresystéma­tique.

Utilisation en association avec des médicaments dopaminergiques

La prudence est recommandée lors de l’administration de méthylphénidateen association avec des médicaments dopaminergiques, y compris lesantipsycho­tiques. Le méthylphénidate augmente principalement les tauxextracellu­laires de dopamine ; de ce fait, le méthylphénidate peut provoquerdes interactions pharmacodynamiques lorsqu’il est administré avec desagonistes directs ou indirects de la dopamine (y compris la L-DOPA et lesantidépresseurs tricycliques) ou avec les antagonistes de la dopamine (ycompris les antipsychotiques).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les résultats d’une étude de cohorte portant sur une large populationd’environ 3 400 femmes exposées au cours du premier trimestre de lagrossesse ne montrent pas d’augmentation du risque global d’anomaliescon­génitales. Par rapport aux grossesses non exposées, une faible augmentationde la fréquence de malformations cardiaques a été observée (risque relatifajusté combiné, 1,3 ; IC à 95 %, 1,0 – 1,6), correspondant à troisenfants supplémentaires nés avec des malformations cardiaques pour1 000 femmes exposées au méthylphénidate pendant le premier trimestre degrossesse.

Des cas de toxicité cardiorespiratoire néonatale, notamment destachycardies et des détresses respiratoires fœtales, ont été rapportés dansle cadre des notifications spontanées.

Les études chez l’animal n’ont mis en évidence qu’une toxicité duméthylphénidate sur la reproduction à doses maternotoxiques (voirrubrique 5.3).

L’administration de méthylphénidate pendant la grossesse n’est pasrecommandée sauf si le médecin considère que le report du traitementrepré­sente un risque supérieur pour la grossesse.

Allaitement

Chez l’Homme, le méthylphénidate est excrété dans le lait maternel. Surla base des rapports d’analyse d’échantillons de lait maternel de cinqmères, les concentrations de méthylphénidate dans le lait maternel ontconduit à des doses chez le nourrisson de 0,16 % à 0,7 % de la dosematernelle ajustée selon le poids et un rapport entre le lait et le plasmamaternel compris entre 1,1 et 2,7.

Le cas d'un nourrisson dont le poids corporel a diminué (chiffreindéter­miné) pendant la période d’exposition au méthylphénidate a étérapporté. Le nourrisson a retrouvé son poids puis en a repris aprèsl’interruption du traitement de la mère par méthylphénidate. Un risque pourl'enfant allaité ne peut donc être exclu.

Il convient de décider d’arrêter l’allaitement ous’abstenir/in­terrompre un traitement par méthylphénidate, en tenant comptedu bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pourla mère.

Fertilité

Il n'y a pas eu d'effet pertinent observé au cours des étudesnon-cliniques.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Le méthylphénidate peut provoquer des sensations vertigineuses, de lasomnolence ou des troubles visuels, y compris des difficultésd’ac­commodation, une diplopie ou une vision floue. Il peut avoir une influencemodérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines. Les patients doivent être informés de ces effets possibles etavertis, qu’en cas de survenue, ils doivent éviter les activitéspoten­tiellement dangereuses telles que la conduite de véhicules oul'utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Le tableau ci-dessous présente tous les effets indésirables rapportés aucours des études cliniques chez les enfants, adolescents, et adultes et les casrapportés spontanément après la commercialisation de CONCERTA LP ainsi queles événements indésirables rapportés après administration d’autresformes de chlorhydrate de méthylphénidate.

Lorsque la fréquence des effets indésirables observée avec CONCERTA LP aété différente de la fréquence observée avec d’autres formulations deméthylphénidate, la fréquence la plus élevée issue des deux bases dedonnées a été retenue.

Estimation de la fréquence :

· très fréquent (≥ 1/10)

· fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)

· peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)

· rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

· très rare (< 1/10 000)

· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Classe de systèmes d’organes

Effet indésirable

Fréquence

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Infections et infestations

Rhinopharyngite, Infection des voies respiratoires supérieures#,si­nusites#

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie†, leucopénie†, thrombocytopénie, purpurathrombo-cytopénique

Pancytopénie

Affections du système immunitaire

Réactions d’hypersensibilité telles que : œdème angioneurotiqu­e,réactions anaphylactiques, œdème auriculaire, réactions bulleuses,réactions exfoliatrices, urticaire, prurit, rashs et éruptions cutanées.

Troubles du métabolisme et de la nutrition*

Anorexie, diminution de l’appétit†, diminution modérée de la prise depoids et de la croissance en cas de traitement prolongé chez l'enfant*.

Affections psychiatriques*

Insomnie, nervosité.

Labilité émotionnelle, agressivité*, agitation*, anxiété†,dépres­sion#, irritabilité, comportement anormal, sautes d’humeur, tics*,insomnie d’endormissement#, humeur dépressive#, diminution de la libido#,tension nerveuse#, bruxisme^,attaque de panique#

Troubles psychotiques*, hallucination auditive, visuelle et tactile*,colère, idées suicidaires*, altération de l’humeur, impatience†, pleurs,aggravation de tics préexistants ou du syndrome de Gilles de la Tourette*,logo­rrhée, hypervigilance, troubles du sommeil.

Manie*†, désorientation, trouble de la libido, état confusionnel†

Comportement suicidaire (y compris suicide)* †, état dépressiftran­sitoire*, pensées anormales, apathie†, comportements répétitifs,idé­es fixes.

Délires*†, troubles de la pensée*, dépendance. Des cas d’abus et dedépendance ont été décrits, plus fréquemment avec les formulations àlibération immédiate (fréquence inconnue).

Affections du système nerveux

Céphalée.

Sensation vertigineuse, dyskinésie, hyperactivité psychomotrice,som­nolence, paresthésie#, céphalée de tension#

Sédation, tremblements†, léthargie#

Convulsion, mouvements choréo-athétosiques, déficit neurologiqueis­chémique réversible. Syndrome malin des neuroleptiques (SMN ; les casétaient mal documentés et dans la plupart des cas, les patients prenaientégalement d’autres médicaments. Par conséquent, le rôle duméthylphénidate n’est pas clair).

Troubles cérébro-vasculaires* † (y compris vascularite, hémorragiescé­rébrales, accidents vasculaires cérébraux, artérite cérébrale,occlusion cérébrale), convulsion de type grand mal*, migraine†,dysphémie

Affections oculaires

Troubles de l’accommodation#

Vision floue†, sécheresse oculaire#

Difficultés d’accommodation, altération visuelle, diplopie.

Mydriase

Troubles de l’oreille et du labyrinthe

Vertige#

Affections cardiaques <em></em>

Arythmie, tachycardie palpitations

Douleur thoracique

Angine de poitrine

Arrêt cardiaque, infarctus du myocarde

Tachycardie supra-ventriculaire, bradycardie, extrasystoles­ventriculaires†, extrasystoles†.

Affections vasculaires

Hypertension.

Bouffées de chaleur#.

Artérite et/ou occlusion cérébrale, extrémités froides†, phénomènede Raynaud

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux, douleur oropharyngée.

Dyspnée†.

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales hautes, diarrhées, nausées†, gêne abdominale,vo­missements, sécheresse buccale†, dyspepsie#

Constipation†.

Affections hépatobiliaires

Augmentation de l’alanine aminotransférase#

Augmentation des enzymes hépatiques

Fonction hépatique anormale, y compris insuffisance hépatique aiguë etcoma hépatique, augmentation de la phosphatase alcaline sanguine, augmentationde la bilirubine sanguine†

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Alopécie, prurit, rash, urticaire.

Œdème angioneurotique, réactions bulleuses, réactions exfoliatrices.

Hyperhidrose†, éruption maculaire, érythème.

Erythème polymorphe, dermatite exfoliatrice, érythème pigmenté fixe.

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Arthralgie, tension musculaire#, contractures musculaires#

Myalgie†, secousses musculaires

Crampes musculaires.

Trismus^

Affections du rein et des voies urinaires

Hématurie, pollakiurie.

Incontinence

Affections des organes de reproduction et du sein

Dysfonctionnement érectile#

Gynécomastie.

Priapisme*, Erection augmentée*, Erection prolongée*

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Pyrexie, retard de croissance lors de traitements prolongés chezl’enfant*, fatigue†, irritabilité#, sensation de nervosité#,as­thénie#, soif#

Douleur thoracique.

Mort subite d’origine cardiaque*

Gêne thoracique†, hyperthermie.

Investigations

Modifications de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque(géné­ralement une augmentation)<em>, perte de poids</em>

Souffle cardiaque*

Diminution de la numération plaquettaire, numération leucocytairea­normale.

*Voir Rubrique 4.4.

# Fréquence issue des essais cliniques menés chez l’adulte et non dedonnées issues d’essais menés chez l’enfant et l’adolescent ; peuventégalement être appropriés aux enfants et adolescents.

† Fréquence issue des essais cliniques menés chez l’enfant etl’adolescent et rapportée à une fréquence plus élevée dans des essaiscliniques chez les patients adultes.

^ D’après la fréquence calculée au cours des études consacrées au TDAHchez l’adulte (aucun cas n’a été rapporté au cours des étudespédiatri­ques).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

La libération retardée du méthylphénidate des formulations à duréed’action prolongée devra être prise en compte lors du traitement d’unsurdosage.

Signes et symptômes

L’intoxication aiguë par le méthylphénidate est due principalement àl’hyperstimulation du système nerveux central et du système sympathique, etpeut se traduire par : vomissements, agitation, tremblements, hyperréflexie,se­cousses musculaires, convulsions (éventuellement suivies de coma), euphorie,confusion, hallucinations, délire, transpiration, réactions vasomotrices,cép­halée, hyperthermie, tachycardie, palpitations, arythmies cardiaques,hy­pertension, mydriase et sécheresse des muqueuses.

Traitement

Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage auméthylphénidate.

Le traitement consiste en la mise en œuvre de mesures symptomatique­sappropriées.

Le patient devra être surveillé afin qu'il ne s'inflige pas de blessures etafin de le protéger contre les stimuli externes qui pourraient aggraverl’hyper­stimulation déjà existante. L’efficacité du charbon activé n’apas été établie.

Des soins intensifs devront être mis en œuvre pour maintenir unecirculation et des échanges respiratoires suffisants ; des moyens externes derefroidissement peuvent être nécessaires en cas d’hyperthermie.

L’efficacité de la dialyse péritonéale ou de l'hémodialyse­extracorporelle n’a pas été établie lors d’un surdosage enméthylphénidate.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : sympathomimétiques à action centrale,code ATC : N06BA04.

Mécanisme d’action

Le chlorhydrate de méthylphénidate est un stimulant modéré du systèmenerveux central (SNC). La relation entre le mode d’action et l’effetthérape­utique dans les Troubles du Déficit de l’Attention avecHyperactivité (TDAH) n’est pas connue. Le méthylphénidate bloquerait larecapture de la noradrénaline et de la dopamine au niveau des neuronesprésy­naptiques et augmenterait la libération de ces monoamines dans l’espaceextra­neuronal. Le méthylphénidate est un mélange racémique des isomères-d-et -l. L’isomère-d est pharmacologiquement plus actif que l’isomère-l.

Efficacité et sécurité cliniques

Dans les études cliniques pivots, CONCERTA LP a été évalué chez321 patients déjà stabilisés par des formes à libération immédiate deméthylphénidate et chez 95 patients non précédemment traités par desformes à libération immédiate de méthylphénidate.

Les études cliniques ont montré que les effets de CONCERTA LP étaientmaintenus 12 heures après la prise lorsqu’il était administré une fois parjour le matin.

Huit cent quatre-vingt-dix-neuf (899) adultes atteints de TDAH âgés de18 à 65 ans ont été évalués dans trois études en double aveugle,contrôlées versus placebo pendant 5 à 13 semaines. Une certaine efficacitéà court terme a été démontrée pour CONCERTA LP à des doses allant de18 à 72 mg/jour, mais cela n’a pas été démontré de manière constanteau-delà de 5 semaines.

Dans une de ces études, la réponse a été définie comme une réductiond’au moins 30 % du score total des symptômes du TDAH sur l’échelleConners d’évaluation du TDAH chez l’adulte (Conners’Adult ADHD RatingScales – CAARS) entre le début de l’étude et la Semaine 5. Enconsidérant dans l’analyse que les sujets avec des données manquantes àleur dernière visite étaient des non-répondeurs, cette étude a montré uneproportion significativement plus élevée de patients ayant répondu autraitement par CONCERTA LP à des doses de 18, 36, ou 72 mg/jour parcomparaison au placebo.

Dans les deux autres études, les sujets ayant des données manquantes à ladernière visite ont été considérés comme non répondeurs. Les résultatsont montré des valeurs en faveur de CONCERTA LP par comparaison au placebo,mais il n’y avait pas de différence statistiquement significative entreCONCERTA LP et le placebo pour les critères d’efficacité prédéfinis.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Le méthylphénidate est rapidement absorbé. Chez l’adulte, aprèsadministration orale de CONCERTA LP, l’enveloppe externe du médicament sedissout, et la concentration initiale maximale est atteinte en environ 1 à2 heures. Le méthylphénidate contenu dans les 2 couches internes dumédicament est progressivement libéré au cours des heures suivantes. Le picdes concentrations plasmatiques est atteint en 6 à 8 heures, lesconcentrations plasmatiques de méthylphénidate diminuent ensuiteprogres­sivement. L’administration de CONCERTA LP une fois par jour minimiseles fluctuations entre les concentrations au pic et à la vallée associées àl’administration 3 fois par jour de méthylphénidate à libérationimmé­diate. L’importance de l’absorption de CONCERTA LP administré en uneprise par jour est généralement comparable à celle des formulationscon­ventionnelles à libération immédiate.

Après administration de CONCERTA LP 18 mg une fois par jour chez36 adultes, les paramètres pharmacocinétiques moyens ont été : Cmax 3,7 ±1,0 (ng/ml), Tmax 6,8 ± 1,8 (h), ASCinf 41,8 ± 13,9 (ng.h/ml), et t½3,5 ± 0,4 (h).

Aucune différence n’a été observée dans la pharmacocinétique deCONCERTA LP après administration unique ou après administration réitéréeune fois par jour ; ceci montre qu’il n’y a pas d’accumulation­significative du produit. Après administrations réitérées une fois par jour,l’ASC et la t½ sont similaires à celles observées après la première dosede CONCERTA LP 18 mg.

Après administration d’une dose unique de CONCERTA LP (18, 36,54 mg/jour) chez l’adulte, la Cmax et l’ASCinf du méthylphénidate sontproportion­nelles à la dose.

Distribution

Chez l’adulte, les taux plasmatiques de méthylphénidate diminuent defaçon biexponentielle après administration orale. Chez l’adulte, aprèsadministration orale de CONCERTA LP, la demi-vie du méthylphénidate estd’environ 3,5 h. Le taux de liaison du méthylphénidate et de sesmétabolites aux protéines plasmatiques est d’environ 15 %. Le volume dedistribution apparent du méthylphénidate est d’environ 13 litres/kg.

Biotransformation

Chez l’homme, le méthylphénidate est métabolisé principalement pardésestérifi­cation en acide alpha-phényl-pipéridine acétique (APP dont lestaux plasmatiques sont environ 50 fois plus élevés que ceux du produitinchangé) qui possède peu ou pas d’activité pharmacologique. Chezl’adulte, le métabolisme de CONCERTA LP administré une fois par jour,évalué par la formation du métabolite APP est similaire à celui duméthylphénidate administré 3 fois par jour. Le métabolisme de CONCERTA LPest similaire après administrations unique et réitérées.

Elimination

Chez l’adulte, la demi-vie d’élimination du méthylphénidate aprèsadministration de CONCERTA LP est d’environ 3,5 heures. Après administratio­norale, environ 90 % de la dose est excrétée dans les urines et 1 à 3 %dans les fèces sous forme de métabolites et ce, en 48 à 96 heures. On neretrouve que de faibles quantités de méthylphénidate inchangé dans lesurines (moins de 1 %). Le principal métabolite urinaire est l’acidealpha-phényl-pipéridine acétique (60 à 90 %).

Chez l’homme, après administration orale de méthylphénida­teradiomarqué, environ 90 % de la radioactivité sont retrouvés dans l’urine.Le principal métabolite urinaire est l’APP, représentant environ 80 % de ladose administrée.

Effets de la nourriture

Chez les patients, aucune différence n’a été observée sur le planpharmacoci­nétique ou pharmacodynamique après administration de CONCERTA LPavec un petit déjeuner riche en graisses ou à jeun.

Populations particulières

Sexe

Chez l’adulte sain, les valeurs de l’ASCinf moyenne ajustée à la dosede CONCERTA LP sont de 36,7 ng.h/ml chez l’homme et de 37,1 ng.h/ml chez lafemme. Aucune différence n’a été observée entre les 2 groupes.

Groupe ethnique

Chez l’adulte sain traité par CONCERTA LP, l’ASCinf ajustée à la doseest similaire dans tous les groupes ethniques ; cependant, la taille del’échantillon peut avoir été insuffisante pour mettre en évidence desvariations pharmacocinétiques.

Age

La pharmacocinétique de CONCERTA LP n’a pas été étudiée chezl’enfant de moins de 6 ans. Chez les enfants de 7 à 12 ans, lapharmacocinétique de CONCERTA LP après administration de 18 mg, 36 mg et54 mg est (moyenne ± ET) : Cmax 6,0 ± 1,3, 11,3 ± 2,6 et 15,0 ±3,8 ng/ml, respectivement ; Tmax 9,4 ± 0,02, 8,1 + 1,1 et 9,1 ± 2,5 h,respecti­vement et ASC0–11,5 50,4 ± 7,8, 87,7 ± 18,2 et 121,5 ±37,3 n­g.h/ml, respectivement.

Insuffisance rénale

Il n’existe pas de données sur l’utilisation de CONCERTA LP chezl’insuffisant rénal. Chez l’homme, après administration orale deméthylphénidate radiomarqué, le méthylphénidate est métabolisé de façonextensive et environ 80 % de la radioactivité sont excrétés dans les urinessous forme d’APP. La voie rénale n’étant pas une voie importante pourl’excrétion du méthylphénidate, une insuffisance rénale aura peu deconséquences sur la pharmacocinétique de CONCERTA LP.

Insuffisance hépatique

Il n’existe pas de données sur l’utilisation de CONCERTA LP chez despatients présentant une insuffisance hépatique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Carcinogénicité

Les études de carcinogénicité réalisées chez la souris et le rat pendanttoute leur vie, ont montré une augmentation des tumeurs malignes hépatiquesuni­quement chez les souris mâles. L’extrapolation de ces résultats àl’espèce humaine n’est pas connue.

Le méthylphénidate n’a pas modifié les fonctions de reproduction, ni lafertilité à des doses correspondant à de faibles multiples de la doserecommandée en clinique.

Grossesse – développement embryonnaire et fœtal

Le méthylphénidate n’est pas considéré comme étant tératogène chezle rat et le lapin. Une toxicité fœtale (c’est-à-dire perte totale de laportée) et maternelle a été rapportée chez le rat à dosesmaternoto­xiques.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Butylhydroxytoluène (E321), acétate de cellulose, hypromellose (E464),acide phosphorique concentré, poloxamère 188, oxydes de polyéthylène 200K et7000K, povidone K29–32, chlorure de sodium, acide stéarique, acidesuccinique, oxyde de fer noir (E172) et oxyde de fer jaune (E172).

Pelliculage : oxyde de fer jaune (E172), hypromellose (E464), lactosemonohydraté, acide stéarique, dioxyde de titane (E171) et triacétine.

Film transparent : cire de carnauba, hypromellose (E464) etmacrogol 400.

Encre d’impression : oxyde de fer noir (E172), hypromellose (E464) etpropylène glycol.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le flacon soigneusement fermé à l’abri de l’humidité.A con­server à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD) et bouchon sécurité-enfanten polypropylène contenant un ou deux sachets dessiccants de gel de silice.

28 comprimés à libération prolongée.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

JANSSEN-CILAG

1, RUE CAMILLE DESMOULINS

TSA 91003

92787 ISSY-LES-MOULINEAUX CEDEX 9

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 361 554 1 1 : 28 comprimés en flacon (PEHD)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Stupéfiant.

Prescription sur ordonnance sécurisée, limitée à 28 jours.

Prescription initiale annuelle réservée aux spécialistes en neurologie, enpsychiatrie ou en pédiatrie.

Renouvellement non restreint.

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