Résumé des caractéristiques - CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg, comprimé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Acétate decyprotérone.........................................................................................................100 mg
Pour un comprimé sécable
Excipient à effet notoire : ce médicament contient 208,89 mg delactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sécable.
Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement palliatif anti-androgénique du cancer de la prostate.
· Réduction des pulsions sexuelles dans les paraphilies en association àune prise en charge psychothérapeutique. Pour la réduction des pulsionssexuelles dans les paraphilies chez l’homme, l’acétate de cyprotérone à100 mg peut être utilisé lorsque les autres traitements sont jugésinappropriés.
4.2. Posologie et mode d'administration
En raison du risque de méningiome, CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg, comprimésécable doit être prescrit et dispensé sous réserve du recueil del'attestation d'information du patient qui devra être renouvelée une fois paran (voir rubriques 4.3 et 4.4). |
L’intérêt de la prescription doit être réévalué annuellement entenant compte du rapport bénéfice/risque individuel de chaque patient et del'évolution des symptômes. Dans la mesure où le risque de méningiomeaugmente en fonction de la posologie et de la durée d'utilisation, lesutilisations prolongées et à fortes doses sont à proscrire.
Mode d’administrationVoie orale.
PosologieDans le cancer de la prostate : 200 à 300 mg, soit 2 à 3 comprimés parjour sans interruption.
La posologie maximale est de 300 mg par jour.
Dans la réduction des pulsions sexuelles dans les paraphilies :
Il est nécessaire d’associer ce traitement à une prise en chargepsychothérapeutique.
La durée du traitement par l’acétate de cyprotérone doit être définieau cas par cas.
Le traitement sera instauré à la dose de 100 mg/jour. La dose peut êtreaugmentée à 200 mg/jour et jusqu’à 300 mg/jour sur une courte période.Une fois qu’un résultat satisfaisant a été obtenu, l’effet thérapeutiquedoit être maintenu en utilisant la plus faible dose possible (qui peut être de50 mg/jour).
Un changement de dose ou l’arrêt de l’acétate de cyprotérone doit sefaire progressivement. Une réduction progressive de la dose sur plusieurssemaines est recommandée.
Population pédiatrique
Chez l’adolescent, une vérification de l’âge osseux est nécessaireavant une éventuelle instauration du traitement, CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg,comprimé sécable étant contre-indiqué chez l’adolescent en cours decroissance (voir rubrique 4.3).
Sujets âgés
Aucune donnée ne suggère la nécessité d’ajuster la posologie chez lespatients âgés.
Insuffisants hépatiques
L’utilisation de CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg, comprimé sécable estcontre-indiquée chez les patients ayant une affection hépatique sévère (voirrubrique 4.3).
Insuffisants rénaux
Aucune donnée ne suggère la nécessité d’ajuster la posologie chez lespatients ayant une insuffisance rénale.
CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg, comprimé sécable n'est pas recommandé avantla fin de la puberté.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· Affections hépatiques sévères, tumeurs hépatiques (sauf métastasesd'un cancer de la prostate), syndrome de Dubin-Johnson, syndrome de Rotor.
· Tuberculose et maladies cachectisantes (hors cancer de la prostate).
· Existence ou antécédents d'accidents thromboemboliques.
· Dépression chronique sévère.
· Anémie à hématies falciformes.
· Dans l’indication réduction des pulsions sexuelles dans lesparaphilies, chez l’adolescent en cours de croissance.
· Existence ou antécédents de méningiomes : Réaliser une imageriecérébrale par IRM en début de traitement afin d'éliminer l'existence d'unméningiome (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’acétate de cyprotérone peut entraîner à fortes doses une toxicitéhépatique dose-dépendante. Cette toxicité apparaît habituellement plusieursmois après le début du traitement. Des cas d'évolution fatale ont étérapportés chez des patients traités à des doses de 100 mg et plus.
De très rares cas de tumeurs hépatiques bénignes ou malignes pouvantconduire à des hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital ontété observés après utilisation de l’acétate de cyprotérone. En cas deplaintes sévères au niveau abdominal, d’hypertrophie du foie ou en cas designe d’hémorragie intra-abdominale, une tumeur hépatique doit êtreévoquée.
Un bilan biologique hépatique doit être effectué avant le démarrage dutraitement. L’apparition d’une symptomatologie évoquant une possiblehépatotoxicité (par exemple : nausées ou vomissements, ictère,démangeaisons intenses, urines foncées, douleurs abdominales) doit aussiconduire à effectuer un bilan biologique hépatique.
Une surveillance biologique est nécessaire avant traitement et toutes les4 à 6 semaines chez les patients atteints :
· d’affections hépatiques chroniques (voir rubrique 4.8).
· de diabète ou d’intolérance au glucose.
La prudence s’impose en cas de diabète non équilibré.
La survenue d´événements thromboemboliques a été rapportée chez despatients sous acétate de cyprotérone, sans que la responsabilité del’acétate de cyprotérone soit établie. Les patients ayant des antécédentsd´événements thrombotiques/thromboemboliques artériels ou veineux (commeune thrombose veineuse profonde, une embolie pulmonaire, un infarctus dumyocarde) ou d´accidents cérébro-vasculaires ou souffrant de maladie maligneavancée ont un risque thromboembolique augmenté (voir rubrique 4.3).
Dans tous les cas, il est impératif d’interrompre le traitement en cas desurvenue de :
· ictère ou d’élévation des transaminases.
· troubles oculaires (perte de vision, diplopie, lésions vasculaires de larétine).
· accidents thrombo-emboliques veineux ou artériels.
· céphalées importantes.
Des cas d’anémie ont été rapportés avec l’acétate de cyprotéronechez l’homme dans le traitement du cancer de la prostate. Une surveillancerégulière de la numération érythrocytaire est nécessaire au cours dutraitement.
L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Pendant les traitements à fortes doses (≥ 100 mg par jour), il estconseillé de contrôler régulièrement la fonction corticosurrénale, lesdonnées précliniques suggérant une possible suppression due à l’effet «corticoïd-like » de l’acétate de cyprotérone.
MéningiomeDes cas de méningiomes (simples et multiples) ont été rapportés lors del’utilisation d’acétate de cyprotérone principalement à des doses de25 mg et plus. Le risque de méningiome s’accroit avec l’augmentation desdoses cumulées d’acétate de cyprotérone (voir rubrique 5.1). De fortesdoses cumulées peuvent être atteintes en cas d’utilisation prolongée(plusieurs années) ou sur une plus courte durée avec de fortes dosesquotidiennes.
Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance pour le suivi et ladétection de méningiomes conformément à la pratique clinique, àsavoir :
Réaliser une imagerie cérébrale par IRM en début de traitement afind'éliminer l'existence d'un méningiome (voir rubrique 4.3). Si le traitementest poursuivi pendant plusieurs années, une imagerie cérébrale par IRM devraêtre réalisée au plus tard 5 ans après la première imagerie, puis tous les2 ans si l'IRM à 5 ans est normale.
Si un méningiome est diagnostiqué chez un patient traité par CYPROTERONEZENTIVA 100 mg, le traitement par CYPROTERONE ZENTIVA 100 mg et les autresmédicaments contenant de la cyprotérone devront être arrêtésdéfinitivement (voir rubrique « Contre-indications »).
Certaines données montrent que le risque de méningiome pourrait diminueraprès l’arrêt du traitement par la cyprotérone.
Le prescripteur doit s'assurer que le patient a été informé des risques deméningiome et de leurs symptômes tels que maux de tête, troubles de lavision, du langage, de la mémoire et de l’audition, nausées, vertiges,convulsions perte de l’odorat et une faiblesse, paralysie. Le prescripteur doit s’assurer également que le patient a été informéde la surveillance nécessaire et qu'il a reconnu avoir compris cetteinformation (attestation annuelle d'information co-signée par le prescripteuret le patient). |
Dans l’indication réduction des pulsions sexuelles dans lesparaphilies :
· Une décision pluridisciplinaire de mise sous traitement est nécessaireassociant par exemple psychiatre, psychothérapeute et endocrinologue.
· L’efficacité de l’acétate de cyprotérone peut être diminuée parla désinhibition liée à la prise de boissons alcoolisées.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations déconseillées+ Millepertuis
Diminution de l'efficacité du progestatif, par augmentation de sonmétabolisme hépatique par le millepertuis.
+ Ulipristal dans l'indication contraception d'urgence
Antagonisme des effets de l’ulipristal en cas de prise de CYPROTERONEZENTIVA moins de 5 jours après la prise de la contraception d’urgence.
+ Pérampanel
Pour des doses de pérampanel ≥ à 12 mg/j, risque de diminution del'efficacité de la cyprotérone.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital,phénytoïne, primidone, oxcarbazépine, rifabutine, rifampicine, névirapine,éfavirenz, dabrafénib et enzalutamide)
Risque de diminution de l’efficacité de la cyprotérone, par augmentationde son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du traitementhormonal pendant l’administration de l’anticonvulsivant inducteur et aprèsson arrêt.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir
Risque de diminution de l’efficacité de la cyprotérone, par augmentationde son métabolisme hépatique par l’inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de lacyprotérone pendant l’administration avec l’inhibiteur de protéase etaprès son arrêt.
+ Bosentan
Risque de diminution de l'efficacité du progestatif par augmentation de sonmétabolisme hépatique.
Surveillance clinique et si possible adaptation de la posologie de lacyprotérone pendant l’administration avec le bosentan et aprèsson arrêt.
Associations à prendre en compte+ Ulipristal
Antagonisme réciproque des effets de l’ulipristal et du progestatif, avecrisque d’inefficacité.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Sans objet.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Possibilité de sensation de fatigue pouvant altérer les facultés deconcentration.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus sévères associés à la prise del’acétate de cyprotérone sont une toxicité hépatique, des tumeurshépatiques bénignes ou malignes pouvant conduire à des hémorragiesintra-abdominales et des événements thromboemboliques (voirrubrique 4.4).
Affection des organes de reproduction et du sein
· inhibition de la spermatogenèse habituellement réversible à l’arrêtdu traitement (pouvant entraîner une stérilité temporaire).
· gynécomastie habituellement réversible à l’arrêt du traitement.
· Impuissance.
· baisse de la libido.
· modification des caractères sexuels secondaires réversible à l’arrêtdu traitement (diminution de la pilosité, atrophie testiculaire, diminution dela musculature).
Affections endocriniennes
· variation de poids.
· comme décrit avec d’autres anti androgènes, l’utilisation chezl’homme de l’acétate de cyprotérone peut induire une perte osseuselaquelle constitue un facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose. Detrès rares cas ont été rapportés lors d’un traitement prolongé parl’acétate de cyprotérone à la posologie moyenne de 100 mg par jour. Ceteffet n’a pas été observé lors d’un traitement de courte durée.
Affections psychiatriques
· états d’agitation, humeur dépressive.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
· dyspnée.
Affections vasculaires
· aggravation d’une insuffisance veineuse des membres inférieurs.
· évènements thromboemboliques.
Affections du système nerveux
· migraines et céphalées.
Affections hépatobiliaires
· ictères, hépatites cytolytiques, hépatites fulminantes, insuffisancehépatique.
· des tumeurs hépatiques bénignes ont pu être observées, voire destumeurs hépatiques malignes conduisant à des cas isolés d’hémorragieabdominale.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
· fatigabilité, asthénie.
· bouffées de chaleur et sudation.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
· éruption (rash).
Affections du système immunitaire
· réaction d’hypersensibilité.
Troubles du système sanguin et lymphatique
· anémie.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
· méningiome (fréquence rare) : des cas de méningiomes (simples etmultiples) ont été rapportés lors de l’utilisation d’acétate decyprotérone (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Les études de toxicité aiguë n'ont pas mis en évidence de toxicitéparticulière de l'acétate de cyprotérone.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-ANDROGENES NON ASSOCIES, code ATC :G03HA01.
L'acétate de cyprotérone, dérivé de la 17 α-hydroxyprogestérone,possède avant tout une action antiandrogène. Cet effet spécifiqueantiandrogénique s'exerce par inhibition compétitive de la liaison de la5 α-dihydrotestérone à son récepteur cytosolique dans les cellulescibles.
Chez l'homme, l'acétate de cyprotérone empêche l'action des androgènessécrétés par les testicules et les corticosurrénales sur les organes ciblesandrogénodépendants tels que la prostate.
L'acétate de cyprotérone a un effet inhibiteur central. Cet effetantigonadotrope entraîne une réduction de la synthèse de la testostérone parles testicules et donc de la testostéronémie.
Occasionnellement, on a pu observer une légère augmentation de laprolactinémie aux fortes doses.
MéningiomeSur la base des résultats d’une étude épidémiologique française decohorte, une association, dépendante de la dose cumulée, entre l’acétate decyprotérone et le risque de méningiome a été observée. Cette étude s’estappuyée sur les données de la Caisse Nationale de l’Assurance Maladie (CNAM)et a inclus une population de 253 777 femmes utilisatrices de comprimés decyprotérone à 50 mg – 100 mg. L’incidence des méningiomes traités parchirurgie ou radiothérapie a été comparée entre les femmes exposées àl’acétate de cyprotérone à forte dose (dose cumulée ≥ 3 g) et lesfemmes faiblement exposées à l’acétate de cyprotérone (dose cumulée <3 g). Une relation entre la dose cumulée et le niveau de risque a été miseen évidence.
Dose cumulée d’acétate de cyprotérone | Taux d’incidence (en patient-années) | HRajusté (IC à 95%) a |
Faiblement exposé (<3 g) | 4,5/100 000 | Réf. |
Exposé à ≥3 g | 23,8/100 000 | 6,6 [4,0–11,1] |
12 à 36 g | 26/100 000 | 6,4 [3,6–11,5] |
36 à 60 g | 54,4/100 000 | 11,3 [5,8–22,2] |
Plus de 60 g | 129,1/100 000 | 21,7 [10,8–43,5] |
a Ajusté en fonction de l'âge comme variable dépendante du temps et desœstrogènes à l'inclusion
Une dose cumulée de 12 g peut correspondre, par exemple, à un an detraitement à 50 mg/jour pendant 20 jours chaque mois.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'acétate de cyprotérone passe dans la circulation plasmatique, sansimportant effet de premier passage hépatique. (Le Cmax est atteint au bout de3 à 4 heures). Sa demi-vie plasmatique est d'environ 4 heures. Il présenteune certaine affinité pour le tissu adipeux, d'où il est libérérégulièrement pour rejoindre la circulation générale. Il est éliminé avecune demi-vie de 2 jours environ, après métabolisation principalementhépatique.
L'élimination complète, pour 1/3 urinaire et 2/3 fécale, se fait à 80 %sous forme de métabolites dont le plus important est la15 β-hydroxycyprotérone.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les études de toxicité par administration répétée avec l'acétate decyprotérone ont montré des effets atrophiques sur les glandes surrénales chezle rat et le chien similaires à ceux induits par les corticoïdes. Ces effetsont été observés à des niveaux d'exposition pertinents en clinique.
La fertilité des rats mâles exposés à l'acétate de cyprotérone estinhibée de manière réversible. Les études réalisées chez le rat et lelapin n'ont pas mis en évidence de potentiel tératogène au cours del'organogenèse, avant le développement des organes génitaux externes.
L'administration de fortes doses d'acétate de cyprotérone durant la phasede différenciation hormonosensible des organes génitaux a cependant conduit àdes signes de féminisation chez les fœtus mâles.
Les tests classiques de mutagenèse in vivo et in vitro n'ont pas mis enévidence de potentiel mutagène ou génotoxique. Cependant, d'autres étudesont montré que l'acétate de cyprotérone induit la formation d'adduits àl'ADN, sur des cellules hépatiques de rat et de singe (ex vivo et in vivo),ainsi que sur des hépatocytes humains. Cette formation d'adduits d'ADN a étéconstatée à un niveau d'exposition comparable à l'exposition thérapeutiquehumaine.
Administré in vivo chez le rat femelle, l'acétate de cyprotérone provoqueune augmentation de la fréquence de survenue des lésions hépatiques enfoyers, potentiellement prénéoplasiques et une augmentation de la fréquencedes mutations chez le rat transgénique portant un gène bactérien, cible desmutations.
La signification clinique de ces résultats expérimentaux reste inconnue.Cependant, il est connu par ailleurs que les stéroïdes sexuels peuventpromouvoir la croissance de certains tissus et tumeurs hormono-dépendants.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, amidon de maïs, povidone K25, stéarate de magnésium,silice colloïdale anhydre.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 60 ou 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZENTIVA FRANCE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 416 074 6 2 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 416 075 2 3 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 416 076 9 1 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Surveillance particulière pendant le traitement : la prescription nécessitela signature annuelle par le médecin et le patient d’une attestationd’information ; la délivrance ne peut se faire qu’après avoir vérifiéque cette attestation a été co-signée.
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