Résumé des caractéristiques - DALACINE 150 mg, gélule
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DALACINE 150 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Clindamycine base..................................................................................................................150,00 mg
Sous forme de chlorhydrate de clindamycine hydraté
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiquespharmacocinétiques de la clindamycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
En curatif :Elles sont limitées aux infections sévères, dues à des germes définiscomme sensibles dans leurs manifestations :
· ORL,
· bronchopulmonaires,
· stomatologiques,
· cutanées,
· génitales,
· ostéoarticulaires,
· abdominales post-chirurgicales,
· septicémiques,
à l'exception des infections méningées, même à germes sensibles, enraison d'une diffusion insuffisante de cet antibiotique dans le LCR.
En prophylaxie:Prophylaxie de l'endocardite infectieuse au cours des soins dentaires etd'actes portant sur les voies aériennes supérieures lors de soins ambulatoiresen cas d'allergie aux bêta-lactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieTraitement curatif :
Adultes : 600 à 2400 mg/24 heures, en 2, 3 ou 4 prises.
Traitement prophylactique :Adultes : 600 mg per os dans l'heure qui précède le geste.
Population pédiatrique
Les gélules DALACINE ne conviennent pas aux enfants qui sont incapables deles avaler en entier.
L’utilisation des gélules peut ne pas être appropriée pour fournir lesdoses exactes requises en mg/kg pour le traitement des enfants.
Traitement curatif :
Enfants de plus de 6 ans : 8 à 25 mg/kg/24 heures, en 3 à4 prises.
Traitement prophylactique :
Enfants de plus de 6 ans : 15 mg/kg per os dans l'heure qui précèdele geste.
Mode d’administrationSans objet.
4.3. Contre-indications
Ce médicament ne doit jamais être utilisé :
· en cas d’hypersensibilité à la substance active, ainsi qu’à lalincomycine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison de la formepharmaceutique,
· en cas d’allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Colites associées aux antibiotiques
Des colites pseudo-membraneuses et des colites associées aux antibiotiquesont été observées avec pratiquement tous les agents antibactériens dont laclindamycine (voir rubrique 4.8) ; leur sévérité est variable, de légère àmenaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important d’envisager cediagnostic en cas de survenue de diarrhée pendant ou après l’administrationde tout antibiotique. En cas de survenue de colite associée aux antibiotiques,la clindamycine doit immédiatement être arrêtée ; un médecin devra êtreconsulté et un traitement approprié notamment un traitement spécifique contreClostridium difficile devra être instauré. Les médicaments inhibant lepéristaltisme sont contre-indiqués dans cette situation.
Hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité graves, y compris des réactionscutanées graves, telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuseavec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), le syndrome deStevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell) etla pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportéeschez des patients recevant un traitement par clindamycine. En casd’hypersensibilité ou de réaction cutanée grave, la clindamycine doit êtrearrêtée et un traitement adapté doit être mis en place (voir rubriques4.3 et 4.8).
La clindamycine est à utiliser avec prudence chez les malades ayant desantécédents d’asthme ou d’autres allergies.
La survenue, en début de traitement, d’un érythème généraliséfébrile associé à des pustules doit faire suspecter une pustuloseexanthématique aiguë généralisée (voir rubrique 4.8) ; elle imposel’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration declindamycine.
Insuffisance hépatique
Une augmentation des taux sériques et un allongement de la demi-vied’élimination de la clindamycine ont été documentés chez l’insuffisanthépatique.
En cas de traitement prolongé, des tests de la fonction hépatique et de lafonction rénale doivent être réalisés.
Des cas de lésions rénales aiguës, y compris d’insuffisance rénaleaiguë, ont été rarement signalés. Chez les patients souffrant d’un troublerénal préexistant ou prenant des traitements néphrotoxiques concomitants, lasurveillance de la fonction rénale devra être considérée (voir larubrique 4.8).
Traitement à long terme
Les traitements de longue durée ne devront être effectués que soussurveillance de la formule sanguine, des enzymes hépatiques et de la fonctionrénale.
L’administration d’antibiotiques notamment en cas d’utilisationprolongée, est associée à l’émergence et à la sélection de bactéries desensibilité diminuée ou au développement de champignons. En cas desurinfection, un traitement approprié doit être initié.
Ce médicament ne doit pas être utilisé dans le traitement de la méningitecar la clindamycine ne diffuse pas de manière suffisante dans le liquidecéphalo-rachidien (voir rubrique 4.1).
Lactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Antagonistes de la vitamine K
Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risquehémorragique.
Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologiede l’antivitamine K pendant le traitement par clindamycine et aprèsson arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Les topiques gastro-intestinaux, le charbon et les antiacides (selsd’aluminium, de calcium et de magnésium), associés ou non aux alginates,diminuent la résorption digestive de certains autres médicaments ingéréssimultanément. Les médicaments pour lesquels une réduction de l’absorptiondigestive a été objectivée sont notamment l’acide acétylsalicylique, lesantihistaminiques H2 et le lansoprazole, les bisphosphonates, les catiorésines,certaines classes d’antibiotiques (fluoroquinolones, cyclines, lincosamides)et certains antituberculeux, les digitaliques, les glucocorticoïdes, leshormones thyroïdiennes, les neuroleptiques phénothiaziniques, le sulpiride,certains bêta-bloquants, la pénicillamine, des ions (fer, phosphore, fluor),la chloroquine, l’ulipristal, la fexofénadine.
Par mesure de précaution, il convient de prendre ces topiques ou antiacidesà distance de tout autre médicament (plus de 2 heures, si possible).
+ Ciclosporine
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque deperte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguinsde ciclosporine et augmentation éventuelle de sa posologie.
+ Inducteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4
La clindamycine est principalement métabolisée par le CYP3A4 et, dans unemoindre mesure par le CYP3A5, pour former le métabolite majeur le sulfoxyde declindamycine ainsi que le métabolite mineur la N-desméthylclindamycine. Parconséquent, les inhibiteurs des CYP3A4 et CYP3A5 peuvent réduire la clairancede la clindamycine et les inducteurs de ces isoenzymes peuvent augmenter laclairance de la clindamycine. En présence d'inducteurs puissants du CYP3A4 telsque la rifampicine, la surveillance d’une perte d'efficacité estnécessaire.
Des études in vitro indiquent que la clindamycine n'inhibe pas les CYP1A2,CYP2C9, CYP2C19, CYP2E1 ou CYP2D6 et inhibe seulement modérément le CYP3A4.Par conséquent, les interactions cliniquement importantes entre la clindamycineet les médicaments co-administrés métabolisés par ces cytochromes sont peuprobables.
+ Tacrolimus
Diminution des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur avec risque deperte de l'activité immunosuppressive. Contrôle renforcé des dosages sanguinsde tacrolimus et augmentation éventuelle de sa posologie.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INRDe nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont étérapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieuxou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissentcomme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile defaire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenuedu déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sontdavantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, desmacrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseDans les études de développement embryo-fœtal réalisées (voir rubrique5.3), aucune toxicité n’a été observée sur le développement àl’exception des doses produisant une toxicité chez la mère.
La clindamycine traverse le placenta.
Les données d’exposition de la clindamycine par voie systémique outopique chez la femme enceinte au premier trimestre de grossesse sontlimitées.
Les données disponibles lors d’une exposition lors des seconds ettroisièmes trimestres sont nombreuses et il n’a pas été signaléd’augmentation du risque fœtal.
Ainsi, compte tenu des données disponibles, il est préférable par mesurede prudence d’éviter d’utiliser la clindamycine au cours du premiertrimestre de grossesse.
Lors du deuxième et troisième trimestre de grossesse, la clindamycine peutêtre utilisée si nécessaire.
AllaitementLe passage de la clindamycine dans le lait maternel est faible et lesquantités ingérées très inférieures aux doses thérapeutiques pédiatriquesaprès un usage systémique.
En conséquence, l'allaitement est possible en cas de prise de cetantibiotique. Toutefois, reconsidérer la poursuite de l'allaitement (ou revoirle médicament) en cas de survenue de diarrhée, de sang dans les selles, decandidose ou d'éruption cutanée chez le nourrisson.
FertilitéLes études de fertilité menées chez le rat recevant de la clindamycinen'ont mis en évidence aucun effet sur la fertilité ou la capacité dereproduction.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
DALACINE n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude àconduire des véhicules et à utiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Le tableau ci-dessous répertorie les effets indésirables identifiés aucours des essais cliniques et de la surveillance post-commercialisation, parsystème organe-classe et fréquence.
Selon le système de classification par organe, les effets indésirables sontlistés ci-dessous par ordre de fréquence puis par importance clinique enutilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥1/10); fréquent(≥1/100 à <1/10); peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100); rare(≥1/10 000 à <1/1 000); très rare (<1/10 000); fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles).
Système organe-classe | Fréquent ≥1/100 à <1/10 | Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 | Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 | Très rare <1/10 000 | Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles) |
Infections et infestations | Colite pseudo-membraneuse*# | Colite à Clostridium difficile#, Infection vaginale# | |||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Agranulocytose#, Neutropénie#, Thrombopénie#, Leucopénie#, Eosinophilie, Purpura thrombopénique | ||||
Affections du système immunitaire | Choc anaphylactique#, Réaction anaphylactique#, Réactions d’hypersensibilité telles qu’œdème de Quincke etanaphylaxie chez quelques sujets allergiques à la pénicilline# | ||||
Affections du système nerveux | Dysgueusie | ||||
Affections gastro-intestinales | Diarrhées, Douleurs abdominales | Vomissements, Nausées | Ulcère œsophagien#, Œsophagite# | ||
Affections hépatobiliaires | Ictère# | ||||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption maculopapuleuse, Urticaire | Nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)#, Syndrome de Stevens Johnson (SSJ)#, Syndrome DRESS (syndromed’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessystémiques)#, Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)#, Angiœdème#, Dermatite exfoliative#, Dermatose bulleuse#, Erythème polymorphe, Prurit, Eruption morbilliforme# | |||
Affections du rein et des voies urinaires | Lésion rénale aiguë* | ||||
Investigations | Anomalies des tests de la fonction hépatique |
* voir rubrique 4.4
# données après commercialisation
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
L’hémodialyse et la dialyse péritonéale ne permettent pas d’éliminerefficacement la clindamycine du plasma.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Lincosamides, code ATC : J01FF01.
La clindamycine est un antibiotique de la famille des lincosamides.
Mécanisme d’action
La clindamycine inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liantà la sous-unité 50S du ribosome bactérien. Aux doses habituelles, laclindamycine présente une activité bactériostatique in vitro.
Relation pharmacocinétique-pharmacodynamique
Le pourcentage de temps pendant lequel la concentration de l’antibiotiquese situe au-dessus de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de labactérie entre deux administrations (%T>CMI), est le paramètre le plusprédictif de l’efficacité de la clindamycine.
Résistance
La résistance à la clindamycine est le plus souvent due aux mutations ausite de fixation de l'antibiotique sur l’ARNr ou à la méthylation denucléotides spécifiques de l’ARN 23S de la sous-unité 50S du ribosome. Cesaltérations peuvent déterminer une résistance croisée in vitro auxmacrolides et aux streptogramines B (phénotype MLSB).
Des mécanismes de résistance peuvent être dus à l’efflux actif.
La résistance à la clindamycine peut être inductible par des macrolideschez des souches bactériennes résistantes aux macrolides.
Il existe une résistance croisée complète entre la clindamycine et lalincomycine.
L’incidence de la résistance à la clindamycine est plus élevée parmiles souches de staphylocoques résistants à la méticilline et les souches depneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
Concentrations critiques
Selon l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST), les concentrations critiques de la clindamycine qui séparent lessouches sensibles (S) des souches résistantes ®, sont les suivantes :
Concentrations critiques des CMI (mg/L) | ||
Pathogène | Sensible | Résistant |
Staphylococcus spp. | S ≤ 0,25 mg/L | R > 0,5 mg/L |
Streptococcus Groupes A, B, C et G | S ≤ 0,5 mg/L | R > 0,5 mg/L |
Streptococcus pneumoniae | S ≤ 0,5 mg/L | R > 0,5 mg/L |
Streptocoques du groupe Viridans | S ≤ 0,5 mg/L | R > 0,5 mg/L |
Anaérobies à Gram positif à l’exception de Clostridium difficile | S ≤ 4 mg/L | R > 4 mg/L |
Anaérobies à Gram négatif | S ≤ 4 mg/L | R > 4 mg/L |
Corynebacterium spp. | S ≤ 0,5 mg/L | R > 0,5 mg/L |
Spectre d'activité antibactérienne
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.
Classes |
ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES |
Aérobies à Gram positif |
Bacillus cereus |
Corynebacterium diphtheriae |
Staphylococcus méticilline-sensible |
Streptococcus agalactiae |
Aérobies à Gram négatif |
Campylobacter |
Anaérobies |
Actinomyces |
Capnocytophaga |
Clostridium perfringens |
Eubacterium |
Fusobacterium |
Gardnerella vaginalis |
Porphyromonas |
Prevotella |
Propionibacterium acnes |
Veillonella |
Autres |
Chlamydia trachomatis |
Leptospires |
Mycoplasma hominis |
Mycoplasma pneumoniae |
ESPÈCES INCONSTAMMENT SENSIBLES |
(Résistance acquise ≥ 10%) |
Aérobies à Gram positif |
Enterococcus faecium |
Erysipelothrix |
Staphylococcus méticilline-résistant |
Streptococcus pneumoniae |
Streptococcus pyogenes |
Streptocoques oraux |
Anaérobies |
Bacteroides |
Clostridium (autres que difficile et perfringens) |
Mobiluncus |
Peptococcus |
Peptostreptococcus |
Propionibacterium acnes |
ESPÈCES NATURELLEMENT RESISTANTES |
Aérobies à Gram positif |
Corynebacterium jeikeium |
Enterococcus spp. (autres que Enterococcus faecium) |
Listeria |
Nocardia asteroides |
Rhodococcus equi |
Aérobies à Gram négatif |
Bacilles à Gram négatif non fermentaires |
(Acinetobacter, Pseudomonas, …) |
Entérobactéries |
Haemophilus |
Legionella |
Branhamella catarrhalis |
Neisseria |
Pasteurella |
Anaérobies |
Clostridium difficile |
Autres |
Mycobactéries |
Ureaplasma urealyticum |
Activité Anti-parasitaire
La clindamycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasmagondii.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration orale, la clindamycine est absorbée rapidement etpresque complètement (90 % de la dose ingérée).
L'administration simultanée de nourriture ne modifie pratiquement pas lesconcentrations plasmatiques obtenues.
Distribution· Concentration sérique : chez l'adulte sain, un pic sérique deconcentration plasmatique de l'ordre de 2 – 3 mg/l est obtenu une heureaprès la prise orale de 150 mg de chlorhydrate de clindamycine et de 4 –5 mg/l après administration orale de 300 mg. La concentration plasmatiquedécroît ensuite lentement mais reste au-dessus de 1 mg/l pendant plus de6 heures. La concentration plasmatique augmente de façon linéaire avec ladose ingérée. Chez les diabétiques, il a été signalé des concentrationssériques légèrement plus basses que chez le sujet sain. La demi-viebiologique moyenne est de 2,5 heures.
· Liaison aux protéines plasmatiques
Elle est importante : de l'ordre de 80 à 94 %.
· Diffusion humorale et tissulaire
La clindamycine est distribuée dans les liquides extra et intra-cellulaireset à une très forte concentration tissulaire.
La diffusion dans le liquide céphalorachidien est très faible.
BiotransformationLe métabolisme de la clindamycine est hépatique.
Des études in vitro sur le foie humain et les microsomes intestinauxindiquent que la clindamycine est principalement oxydée par le CYP3A4, avec unecontribution mineure du CYP3A5, pour former le sulfoxyde de clindamycine ainsiqu’un métabolite mineur, la N-desméthylclindamycine.
ÉliminationEnviron 10 % de composés actifs sont éliminés dans les urines et 3,6 %dans les fécès; le reste est excrété sous forme de composés inactifs.
Les concentrations sériques de la clindamycine ne sont pas modifiées parl'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans les études de développement embryo-fœtal oral chez les rats et dansles études de développement embryo-fœtal sous-cutané chez les rats et leslapins, aucune toxicité n’a été observée sur le développement àl’exception des doses produisant une toxicité chez la mère.
Les études de génotoxicité n’ont pas mis en évidence d’activitégénotoxique. Aucune étude de cancérogenèse n’a été réalisée avec laclindamycine.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Amidon de maïs, talc, stéarate de magnésium, lactose monohydraté.
Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxide de titane.
6.2. Incompatibilités
Il existe une incompatibilité physicochimique avec les médicaments suivants: ampicilline, phénytoïne, barbituriques, aminophylline, gluconate de calcium,sulfate de magnésium.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
12 ou 100 gélules sous plaquettes (Aluminium/PVC).
12 gélules sous plaquettes (Aluminium/PVC) prédécoupées (plaquettesunitaires)
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER HOLDING FRANCE
23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 306 681 5 3 : 12 gélules sous plaquettes (Aluminium/PVC).
· 34009 550 298 3 0 : 12 gélules sous plaquettes (Aluminium/PVC)prédécoupées (plaquettes unitaires).
· 34009 553 941 3 6 : 100 gélules sous plaquettes (Aluminium/PVC).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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