Résumé des caractéristiques - DAPTOMYCINE NORIDEM 350 mg, poudre pour solution injectable/pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DAPTOMYCINE NORIDEM 350 mg, poudre pour solution injectable/pourperfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Daptomycine.......................................................................................................................350 mg
Pour un flacon de poudre.
Après reconstitution avec 7 mL de solution de chlorure de sodium à9 mg/mL (0,9 %) : 1 mL contient 50 mg de daptomycine.
Excipient à effet notoire :
Chaque flacon de 350 mg contient environ 1,45 – 4,83 mg de sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution injectable/pour perfusion
Poudre lyophilisée jaune pâle à marron pâle (libre ou sous formeagglomérée).
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
DAPTOMYCINE NORIDEM est indiqué dans le traitement des infections suivantes(voir rubriques 4.4 et 5.1).
· Chez l’adulte et l’enfant (âgé de 1 à 17 ans) présentant desinfections compliquées de la peau et des tissus mous (IcPTM).
· Chez l’adulte présentant une endocardite infectieuse du coeur droit(EID) due à Staphylococcus aureus. Il est recommandé d’utiliser ladaptomycine en tenant compte de la sensibilité bactérienne du micro-organismeet de l’avis d’un expert. Voir rubriques 4.4 et 5.1.
· Chez l’adulte et l’enfant (âgé de 1 à 17 ans) présentant unebactériémie a Staphylococcus aureus (BSA). Chez l’adulte, la daptomycinedevra être utilisée chez les patients présentant une bactériémie associéeà une EID ou à une IcPTM, tandis que chez l’enfant, la daptomycine devraêtre utilisée chez les patients présentant une bactériémie associée àune IcPTM.
La daptomycine est efficace uniquement sur les bactéries à Gram positif(voir rubrique 5.1). En cas d’infections polymicrobiennes pouvant comporterdes bactéries à Gram négatif et/ou certains types de bactéries anaérobies,DAPTOMYCINE NORIDEM doit être associé à un ou plusieurs antibactérien(s)adapté(s).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Des études cliniques ont été menées chez des patients recevant de ladaptomycine en perfusion d’une durée de 30 minutes au minimum. Il n’existepas d’expérience clinique chez des patients recevant de la daptomycine eninjection de 2 minutes. Ce mode d’administration a été étudié uniquementchez le volontaire sain. Cependant, il n’a pas été constaté de différencescliniquement importantes de la pharmacocinétique et du profil de sécurité dela daptomycine administrée en injection de 2 minutes comparativement à desdoses identiques administrées en perfusion intraveineuse de 30 minutes (voiraussi rubriques 4.8 et 5.2).
PosologieAdultes
· IcPTM sans BSA concomitante : DAPTOMYCINE NORIDEM 4 mg/kg est administréune fois toutes les 24 heures, pendant 7 à 14 jours ou jusqu’àrésolution de l’infection (voir rubrique 5.1).
· IcPTM associée à une BSA concomitante : DAPTOMYCINE NORIDEM 6 mg/kg estadministré une fois toutes les 24 heures. Voir ci-dessous pour les adaptationsposologiques chez les patients présentant une insuffisance rénale. Une duréede traitement supérieure à 14 jours peut être nécessaire, en fonction durisque de complications estimé pour chaque patient.
· EID due à Staphylococcus aureus, connue ou suspectée : DAPTOMYCINENORIDEM 6 mg/kg est administré une fois toutes les 24 heures. Voir ci-dessouspour les adaptations posologiques chez les patients présentant une insuffisancerénale. La durée du traitement doit être en accord avec les recommandationsofficielles disponibles.
DAPTOMYCINE NORIDEM est administré par voie intraveineuse dans une solutionde chlorure de sodium a 0,9 % (voir rubrique 6.6). DAPTOMYCINE NORIDEM ne doitpas être administré plus d’une fois par jour.
Les taux de créatine phosphokinase (CPK) doivent être mesurés àl’initiation et à intervalles réguliers (au moins une fois par semaine)pendant le traitement (voir rubrique 4.4).
Insuffisance rénale
La daptomycine est éliminée essentiellement par le rein.
Compte tenu de l’expérience clinique limitée (voir tableau et notesci-dessous), la daptomycine doit être utilisée chez les patients adultesprésentant une insuffisance rénale quel que soit son degré (ClCr <80 ml/min), uniquement lorsque le bénéfice clinique attendu est supérieur aurisque potentiel. La réponse au traitement, la fonction rénale et les taux decréatine phosphokinase (CPK) doivent être étroitement surveillés chez tousles patients présentant une insuffisance rénale quel que soit son degré (voiraussi rubriques 4.4 et 5.2). Le schéma posologique de la daptomycine chez lesenfants présentant une insuffisance rénale n’a pas été établi.
Adaptations de dose chez les patients adultes présentant une insuffisancerénale en fonction de l’indication et de la clairance de la créatinine
Indication | Clairance de la créatinine | Dose recommandée | Commentaires |
IcPTM sans BSA | > 30 mL/min | 4 mg/kg une fois par jour | Voir rubrique 5.1 |
<30 mL/min | 4 mg/kg toutes les 48 heures | (1, 2) | |
EID ou IcPTM associée à une BSA | > 30 mL/min | 6 mg/kg une fois par jour | Voir rubrique 5.1 |
<30 mL/min | 6 mg/kg toutes les 48 heures | (1, 2) | |
IcPTM = infections compliquées de la peau et des tissus mous ; BSA =bactériémie à S. aureus (1) La sécurité et l’efficacité de l’ajustement de l’intervalle dedoses n’ont pas été évaluées dans des essais cliniques contrôlés et larecommandation est basée sur des études de pharmacocinétique et sur desrésultats de modélisation (voir rubriques 4.4 et 5.2). (2) Les mêmes ajustements de dose, basés sur des données depharmacocinétique chez des volontaires incluant des résultats de modélisationpharmacocinétique, sont recommandés pour les patients adultes soushémodialyse (HD) ou sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA).Lorsque cela est possible, DAPTOMYCINE NORIDEM doit être administré après lafin de la dialyse les jours de dialyse (voir rubrique 5.2). |
Aucune adaptation de dose n’est requise en cas d’administration deDAPTOMYCINE NORIDEM à des patients présentant une insuffisance hépatiquelégère à modérée (score Child-Pugh B) (voir rubrique 5.2). On ne disposed’aucune donnée concernant les patients présentant une insuffisancehépatique sévère (score Child- Pugh C). La prudence est recommandée lorsd’administration de DAPTOMYCINE NORIDEM à ces patients.
Patients âgésLes doses recommandées doivent être utilisées chez les patients âgés,excepté pour ceux présentant une insuffisance rénale sévère (voir ci-dessuset rubrique 4.4).
Population pédiatrique (âgée de 1 à 17 ans)Les schémas posologiques recommandés pour les enfants, basés sur l’âgeet l’indication, sont détaillés ci-dessous.
Groupe d’âges | Indication | |||
IcPTM sans BSA | IcPTM associée à une BSA | |||
Schéma posologique posologique | Durée du traitement | Schéma posologique posologique | Durée du traitement | |
12 à 17 ans | 5 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 30 minutes | Jusqu’à 14 jours | 7 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 30 minutes | (1) |
7 à 11 ans | 7 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 30 minutes | 9 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 30 minutes | ||
2 à 6 ans | 9 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 60 minutes | 12 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 60 minutes | ||
1 à <2 ans | 10 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 60 minutes | 12 mg/kg une fois toutes les 24 heures en perfusion de 60 minutes | ||
IcPTM = infections compliquées de la peau et des tissus mous ; BSA =bactériémie à S. aureus ; (1) La durée minimale du traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM dans les BSApédiatriques sera fonction du risque de complications estimé pour chaquepatient. Un traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM peut être d’une duréesupérieure à 14 jours selon le risque de complications estimé pour chaquepatient. Dans l’étude pédiatrique BSA, la durée moyenne d’administrationde DAPTOMYCINE NORIDEM par voie intraveineuse a été de 12 jours, avec unintervalle allant de 1 à 44 jours. La durée du traitement devra êtredéterminée en tenant compte des recommandations officielles disponibles. |
DAPTOMYCINE NORIDEM est administré par voie intraveineuse dans une solutionde chlorure de sodium à 0,9 % (voir rubrique 6.6). DAPTOMYCINE NORIDEM ne doitpas être administré plus d’une fois par jour.
Les taux de créatine phosphokinase (CPK) doivent être mesurés àl’initiation et à intervalles réguliers (au moins 1 fois par semaine)pendant le traitement (voir rubrique 4.4).
DAPTOMYCINE NORIDEM ne doit pas être administré chez l’enfant âgé demoins d’un an en raison du risque d’effets potentiels sur les systèmesmusculaire, neuromusculaire et/ou nerveux (soit périphérique et/ou central)qui ont été observés chez des chiots nouveau-nés (voir rubrique 5.3).
Mode d’administrationChez l’adulte, DAPTOMYCINE NORIDEM est administré en perfusionintraveineuse (voir rubrique 6.6) d’une durée de 30 minutes ou en injectionintraveineuse (voir rubrique 6.6) d’une durée de 2 minutes.
Chez l’enfant âgé de 7 à 17 ans, DAPTOMYCINE NORIDEM est administréen perfusion intraveineuse d’une durée de 30 minutes (voir rubrique 6.6).Chez l’enfant âgé de 1 à 6 ans, DAPTOMYCINE NORIDEM est administré enperfusion intraveineuse d’une durée de 60 minutes (voir rubrique 6.6).
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active, à d'autres céphalosporines ouà l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
GénéralSi un foyer d’infection autre qu’une IcPTM ou une EID est identifiéaprès l’initiation d’un traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM, il fautenvisager la mise en route d’un autre traitement antibactérien ayantdémontré son efficacité dans le traitement de cette infection.
Réactions anaphylactiques/d’hypersensibilitéDes réactions anaphylactiques/d’hypersensibilité ont étérapportées avec la daptomycine. En cas d’apparition d’une réactionallergique à DAPTOMYCINE NORIDEM, arrêter son utilisation et instaurer untraitement adapté.
PneumoniesLes études cliniques ont démontré que la daptomycine n’était pasefficace dans le traitement des pneumonies. Par conséquent, DAPTOMYCINE NORIDEMn’est pas indiqué dans le traitement des pneumonies.
EID dues à Staphylococcus aureusLes données cliniques sur l’utilisation de la daptomycine pour letraitement des EID dues à Staphylococcus aureus sont limitées à 19 patientsadultes (voir « Informations sur les essais cliniques » dans la rubrique 5.1).La sécurité et l’efficacité de la daptomycine chez les enfants et lesadolescents âgés de moins de 18 ans présentant une endocardite infectieusedu cœur droit (EID) due à Staphylococcus aureus n'ont pas été établies.
L’efficacité de la daptomycine chez les patients présentant une infectionsur valve prothétique ou présentant une endocardite infectieuse du cœurgauche dues à Staphylococcus aureus, n’a pas été démontrée.
Infections profondes
Les patients présentant des infections profondes devront bénéficier sansdélai des interventions chirurgicales requises (par ex. débridement, retraitde prothèses, remplacement chirurgical valvulaire).
Infections à entérocoques
Les preuves pour pouvoir conclure à la possible efficacité clinique de ladaptomycine dans les infections à entérocoques incluant Enterococcus faecaliset Enterococcus faecium sont insuffisantes. De plus, les schémas posologiquesde la daptomycine qui pourraient être appropriés dans le traitement desinfections à entérocoques, associées ou non à une bactériémie, n’ont pasété déterminés. Des échecs au traitement des infections à entérocoques,associés dans la plupart des cas à une bactériémie, ont été rapportésavec la daptomycine. Certains cas d’échec au traitement ont été associésà la sélection de bactéries présentant une sensibilité diminuée ou unerésistance franche à la daptomycine (voir rubrique 5.1).
Micro-organismes non sensibles
L’utilisation d’antibiotiques peut entraîner la prolifération demicro-organismes non sensibles. En cas de survenue d’une surinfection au coursdu traitement, des mesures appropriées doivent être prises.
Diarrhées associées à Clostridioides difficile
Des diarrhées associées à Clostridioides difficile (DACD) ont étérapportées avec la daptomycine (voir rubrique 4.8). Si une DACD est suspectéeou confirmée, il pourra être nécessaire d’arrêter DAPTOMYCINE NORIDEM etd’instaurer un traitement adapté en fonction du tableau clinique.
Interactions médicamenteuses/ tests de laboratoire
Une valeur inexacte de prolongation du temps de prothrombine (TP) et uneaugmentation du rapport international normalisé (INR) ont été observéeslorsque certains réactifs contenant une thromboplastine recombinante sontutilisés pour le test (voir également rubrique 4.5).
Créatine phosphokinase et myopathie
Des augmentations des taux de créatine phosphokinase plasmatique (CPK ;isoenzyme MM) associées à des douleurs et/ou une faiblesse musculaires ainsiqu’à des cas de myosite, de myoglobinémie et de rhabdomyolyse ont étérapportés lors d’un traitement par la daptomycine (voir également rubriques4.5, 4.8 et 5.3). Dans les essais cliniques, des augmentations notables du tauxplasmatique de CPK >5 x la Limite Supérieure de la Normale (LSN) sanssymptôme musculaire sont survenues plus fréquemment chez les patients traitéspar daptomycine (1,9 %) que chez ceux recevant les traitements comparateurs(0,5 %).
Ainsi :
· Il est recommandé de doser le taux plasmatique de CPK à l’initiation,puis à intervalles réguliers (au moins une fois par semaine) pendant letraitement, chez tous les patients.
· Le taux de CPK doit être dosé plus fréquemment (par ex. tous les 2–3jours au moins pendant les deux premières semaines de traitement) chez lespatients ayant un risque plus élevé de développer une myopathie. Par exemple,les patients présentant une insuffisance rénale quel que soit son degré(clairance de la créatinine < 80 ml/min ; voir aussi rubrique 4.2), ycompris ceux sous hémodialyse ou DPCA et les patients prenant d’autresmédicaments connus pour être associés à une myopathie (par ex. inhibiteursde l’HMG-CoA réductase, fibrates et ciclosporine).
· On ne peut exclure que les patients ayant un taux de CPK supérieur à5 fois la limite supérieure de la normale à l’initiation, aient un risqueélevé d’augmentation encore plus importante de ce taux pendant le traitementpar la daptomycine. Ceci doit être pris en compte lors de l’instauration dutraitement par la daptomycine ; si la daptomycine est prescrite, ces patientsdoivent être surveillés plus fréquemment qu’une fois par semaine.
· DAPTOMYCINE NORIDEM ne doit pas être administré à des patients prenantd’autres médicaments associés à la myopathie, sauf si le bénéfice pour lepatient prévaut sur le risque.
· Les patients doivent être examinés régulièrement pendant le traitementafin de détecter tout signe ou symptôme évocateur d’une myopathie.
· Tout patient chez qui survient des douleurs musculaires, une sensibilité,une faiblesse ou des crampes inexpliquées doit avoir un dosage des taux de CPKtous les 2 jours. Le traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM doit être interrompuen cas d’apparition de symptômes musculaires inexpliqués si les taux de CPKsont supérieurs à 5 fois la limite supérieure de la normale.
Neuropathie périphériqueLes patients qui développent des signes ou symptômes évocateurs d’uneneuropathie périphérique pendant le traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM doiventêtre investigués, et l’arrêt du traitement par la daptomycine doit êtreenvisagé (voir rubriques 4.8 et 5.3).
Population pédiatriqueDAPTOMYCINE NORIDEM ne doit pas être administré chez les enfants âgés demoins d’un an en raison du risque d’effets potentiels sur les systèmesmusculaire, neuromusculaire et/ou nerveux (soit périphérique et/ou central)qui ont été observés chez des chiots nouveau-nés (voir rubrique 5.3).
Pneumonies à éosinophilesDes cas de pneumonie à éosinophiles ont été rapportés chez des patientstraités par la daptomycine (voir rubrique 4.8). Dans la plupart des casrapportés associés à daptomycine, les patients présentaient une fièvre, unedyspnée avec une insuffisance respiratoire hypoxémique et des infiltratspulmonaires diffus, ou une pneumonie organisée. La majorité des cas estapparue après plus de 2 semaines de traitement par daptomycine et s’estaméliorée à l’arrêt de la daptomycine et à l’initiation d’unecorticothérapie. Des cas de récidives de pneumonie à éosinophiles après uneréexposition ont été rapportés. Les patients qui développent ces signes etces symptômes au cours du traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM doiventbénéficier rapidement d’un examen médical incluant, si nécessaire, unlavage broncho-alvéolaire afin d’éliminer toutes autres causes (par exempleinfections bactériennes, infections fongiques, parasites, autres médicaments).DAPTOMYCINE NORIDEM doit être immédiatement arrêté et une corticothérapiepar voie systémique devra être instaurée si nécessaire.
Insuffisance rénaleDes cas d’insuffisance rénale ont été rapportés pendant un traitementpar daptomycine. Une insuffisance rénale sévère peut, en soi, égalementengendrer une augmentation des taux de daptomycine, pouvant accroître le risquede développer une myopathie (voir ci-dessus).
Il est nécessaire d’ajuster l’intervalle de dose de DAPTOMYCINE NORIDEMchez les patients adultes présentant une clairance de la créatinine <30 mL/min (voir rubriques 4.2 et 5.2). La sécurité et l’efficacité del’adaptation posologique n’ont pas été évaluées dans des essaiscliniques contrôlés et la recommandation repose essentiellement sur desdonnées de modélisation pharmacocinétique. DAPTOMYCINE NORIDEM ne doit doncêtre utilisé que chez les patients pour lesquels il est estimé que lebénéfice clinique attendu prévaut sur les risques potentiels.
Il est recommandé de prendre des précautions en cas d’administration deDAPTOMYCINE NORIDEM à des patients présentant déjà une insuffisance rénalequel qu’en soit son degré (clairance de la créatinine < 80 mL/min) avantde commencer un traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM. Il est recommandé desurveiller régulièrement la fonction rénale (voir aussi rubrique 5.2).
Par ailleurs, il est recommandé de surveiller la fonction rénalerégulièrement en cas d’administration concomitante de substances ayant unpotentiel néphrotoxique, indépendamment de l’état préexistant de lafonction rénale du patient (voir également rubrique 4.5).
Le schéma posologique de la daptomycine chez les enfants présentant uneinsuffisance rénale n'a pas été établi.
ObésitéChez les sujets obèses ayant un Indice de Masse Corporelle (IMC) >40 kg/m2 mais ayant une clairance de la créatinine >70 mL/min, l’ASC0.wde la daptomycine était significativement augmentée (en moyenne de 42 %) parrapport aux sujets contrôles non-obèses. En raison de données limitées surla sécurité et l’efficacité de la daptomycine chez les patients fortementobèses, la prudence est recommandée. Toutefois, à ce jour, aucune donnée nejustifie une réduction de dose (voir rubrique 5.2).
Excipients
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon,c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Le cytochrome P450 (CYP450) n’intervient que peu voire pas du tout dans lemétabolisme de la daptomycine. Il est peu probable que la daptomycine inhibe ouinduise le métabolisme de médicaments métabolisés par lescytochromes P450.
Des études d’interaction ont été réalisées entre la daptomycine etl’aztréonam, la tobramycine, la warfarine et le probénécide. La daptomycinen’avait pas d’effet sur la pharmacocinétique de la warfarine ou duprobénécide ; de même ces médicaments n’altéraient pas lapharmacocinétique de la daptomycine. La pharmacocinétique de la daptomycinen’était pas modifiée de façon significative par l’aztréonam.
Bien que des changements mineurs de la pharmacocinétique de la daptomycineet de la tobramycine aient été observés lors d’une co-administration dedaptomycine en perfusion intraveineuse de 30 minutes à la dose de 2 mg/kg,ces changements n’étaient pas statistiquement significatifs. L’interactionentre la daptomycine et la tobramycine a la dose recommandée de DAPTOMYCINENORIDEM n’est pas connue. La prudence est de rigueur lors del’administration concomitante de DAPTOMYCINE NORIDEM et de la tobramycine.
Les données sur l’administration concomitante de la daptomycine et de lawarfarine sont limitées. Des études d’interaction avec la daptomycine et desanticoagulants autres que la warfarine n’ont pas été réalisées.L’activité anticoagulante des patients recevant DAPTOMYCINE NORIDEM et lawarfarine doit faire l’objet d’une surveillance durant les premiers jourssuivant l’instauration du traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM.
On ne dispose que d’une expérience limitée concernant l’administrationconcomitante de daptomycine et d’autres spécialités pouvant entrainer unemyopathie (par ex. inhibiteurs de la HMG-CoA réductase). Toutefois, chez despatients adultes prenant une de ces spécialités en même temps que ladaptomycine, des élévations marquées des taux de CPK et des cas derhabdomyolyse ont été observés. Il est recommandé, si possible,d’interrompre provisoirement l’administration d’autres médicamentsassociés à la myopathie, pendant le traitement par DAPTOMYCINE NORIDEM, àmoins que les bénéfices d’une administration concomitante ne prévalent surles risques. Si l’association est inévitable, les taux de CPK doivent êtredosés plus d’une fois par semaine et les patients doivent faire l’objetd’une surveillance étroite afin de détecter l’apparition de signes ou desymptômes évocateurs d’une myopathie. Voir rubriques 4.4, 4.8 et 5.3.
La daptomycine étant éliminée principalement par filtration rénale, lestaux plasmatiques peuvent augmenter en cas d’administration concomitante avecdes spécialités réduisant la filtration rénale (par ex. AINS et inhibiteursdes COX-2). Par ailleurs, à cause d’effets rénaux additifs, il existe unepossibilité d’interaction d’ordre pharmacodynamique en cas deco-administration. De ce fait, il est recommandé de prendre des précautions encas d’administration concomitante de daptomycine et d’une autre spécialitéréduisant la filtration rénale.
Dans le cadre de la surveillance post-commercialisation de DAPTOMYCINENORIDEM, des cas d’interférence entre la daptomycine et des réactifsparticuliers utilisés pour certaines évaluations du temps de prothrombine /rapport international normalisé (TP/INR) ont été rapportés. Cetteinterférence a donné lieu à une valeur inexacte de prolongation du TP et àune augmentation de l’INR. Si des anomalies inexpliquées du TP/INR sontobservées chez des patients recevant de la daptomycine, une interaction invitro avec le test de laboratoire devra être envisagée. Afin de limiter lenombre de résultats erronés, les prélèvements destinés à évaluer le TP oul’INR seront effectués au plus près des concentrations plasmatiquesrésiduelles de daptomycine (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas de données cliniques disponibles sur l’utilisation de ladaptomycine pendant la grossesse. Les études effectuées chez l’animaln’ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur lagestation, le développement embryonnaire ou fœtal, l’accouchement ou ledéveloppement post-natal (voir rubrique 5.3).
DAPTOMYCINE NORIDEM ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moinsd’une nécessité absolue, c’est-à-dire seulement si le bénéfice attenduprévaut sur les risques éventuels.
AllaitementDans le seul cas rapporté chez l’Homme, la daptomycine a étéadministrée par voie intraveineuse une fois par jour à la dose de 500 mg/jourpendant 28 jours à une femme qui allaitait, et des prélèvements de laitmaternel de la patiente ont été effectués sur une période de 24 heures aujour 27. La concentration de daptomycine la plus élevée mesurée dans le laitmaternel était de 0,045 µg/ml, soit une concentration faible. Parconséquent, en l’absence de données supplémentaires, l’allaitement doitêtre interrompu lorsque DAPTOMYCINE NORIDEM est administré a des femmes quiallaitent.
FertilitéIl n’existe pas de données cliniques concernant les effets de ladaptomycine sur la fertilité. Les études effectuées chez l’animal n’ontpas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur lafertilité (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.
Compte tenu des effets indésirables rapportés, la daptomycine n’aprobablement aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécuritéLors des études cliniques, 2 011 sujets adultes ont reçu de ladaptomycine. Au cours de ces essais, 1 221 sujets, dont 1 108 étaient despatients et 113 des volontaires sains, ont reçu une dose journalière de4 mg/kg ; 460 sujets, dont 304 étaient des patients et 156 des volontairessains, ont reçu une dose journalière de 6 mg/kg. Dans les étudespédiatriques, 372 patients ont reçu de la daptomycine, dont 61 ont reçu unedose unique et 311 ont reçu le schéma thérapeutique pour une IcPTM ou uneBSA (les doses quotidiennes variaient de 4 mg/kg à 12 mg/kg). Des effetsindésirables (c’est-à-dire considérés par l’investigateur comme étantpossiblement, probablement ou certainement en relation avec le médicament) ontété rapportés à des fréquences similaires pour la daptomycine et lestraitements comparateurs.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquents (≥1/100, < 1/10)) sont: infections fongiques, infection des voies urinaires,infection à Candida, anémie, anxiété, insomnie, étourdissements,céphalées, hypertension, hypotension, douleurs abdominales etgastro-intestinales, nausées, vomissements, constipation, diarrhée,flatulence, ballonnement et distension, tests de la fonction hépatique anormaux(augmentation des alanine aminotransférases (ALAT), aspartateaminotransférases (ASAT) ou des phosphatases alcalines (PAL)), éruption,prurit, douleurs des membres, augmentation de la créatine phosphokinase (CPK)sérique, réactions au site de perfusion, pyrexie, asthénie.
Les effets indésirables moins fréquemment rapportés mais plus gravesincluent des réactions d’hypersensibilité, une pneumonie à éosinophiles(se présentant occasionnellement comme une pneumonie organisée), un syndromed’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômessystémiques (syndrome DRESS), un angiœdème et une rhabdomyolyse.
Liste tabulée des effets indésirablesLes effets indésirables suivants ont été rapportés pendant et après letraitement aux fréquences correspondant à très fréquent (≥ 1/10) ;fréquent (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100); rare(≥ 1/10 000, < 1/1 000); très rare (< 1/10 000) ; fréquenceindéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponibles) :
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 1 : Effets indésirables issus des études cliniques et desnotifications depuis la commercialisation
Classe de systèmes d’organes | Fréquence | Effets indésirables |
Infections et infestations | Fréquent : | Infections fongiques, infection des voies urinaires, infection à Candida |
Peu fréquent: | Fongémie | |
Fréquence indéterminée*: | Diarrhée associée à Clostridiodes difficile | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Fréquent : | Anémie |
Peu fréquent: | Thrombocytémie, éosinophilie, augmentation du rapport internationalnormalisé (INR), hyperleucocytose | |
Rare : | Prolongation du temps de prothrombine (TP) | |
Fréquence indéterminée*: | Thrombopénie | |
Affections du système immunitaire | Fréquence indéterminée*: | Hypersensibilité se manifestant, d’après les cas rapportés de façonisolée, notamment par : angiœdème, syndrome d’hypersensibilitémédicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS),éosinophilie pulmonaire, éruption vésiculo-bulleuse avec atteinte de lamembrane muqueuse et sensation de gonflement oropharyngé, anaphylaxie,réactions à la perfusion incluant les symptômes suivants : tachycardie,respiration sifflante, fièvre, frissons, bouffées vasomotrices, vertige,syncope et goût métallique |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Peu fréquent : | Perte d’appétit, hyperglycémie, déséquilibre électrolytique |
Affections psychiatriques | Fréquent : | Anxiété, insomnie |
Affections du système nerveux | Fréquent : | Etourdissements, céphalées |
Peu fréquent : | Paresthésie, troubles du goût, tremblement, irritation de l’oeil | |
Fréquence indéterminée*: | Neuropathie périphérique | |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Peu fréquent : | Vertiges |
Affections cardiaques | Peu fréquent: | Tachycardie supraventriculaire, extrasystole |
Affections vasculaires | Fréquent : | Hypertension, hypotension |
Peu fréquent: | Bouffées vasomotrices | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Fréquence indéterminée*: | Pneumonie à éosinophiles1, toux |
Affections gastro-intestinales | Fréquent : | Douleurs abdominales et gastro-intestinales, nausées, vomissements,constipation, diarrhée, flatulence, ballonnement et distension |
Peu fréquent: | Dyspepsie, glossite | |
Affections hépatobiliaires | Fréquent : | Tests de la fonction hépatique anormaux2 (augmentation des alanineaminotransférases (ALAT), aspartate aminotransférases (ASAT) ou desphosphatases alcalines (PAL)) |
Rare : | Ictère | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent : | Eruption, prurit |
Peu fréquent: | Urticaire | |
Fréquence indéterminée*: | Exanthème pustuleux aigu généralisé | |
Affections musculo- squelettiques et systémiques | Fréquent : | Douleurs des membres, augmentation de la créatine phosphokinase (CPK)2 |
Peu fréquent : | Myosite, augmentation de la myoglobine, faiblesse musculaire, douleurmusculaire, arthralgie, augmentation de la lactate déshydrogénase (LDH)sérique, crampes musculaires | |
Fréquence indéterminée*: | Rhabdomyolyse3 ** | |
Affections du rein et des voies urinaires | Peu fréquent: | Atteinte de la fonction rénale incluant une défaillance rénale et uneinsuffisance rénale, augmentation de la créatinine sérique |
Affections des organes de reproduction et du sein | Peu fréquent : | Vaginite |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fréquent : | Réactions au site de perfusion, pyrexie, asthénie |
Peu fréquent : | Fatigue, douleur |
*Sur la base de notifications recueillies depuis la mise sur le marché.Comme ces effets ont été rapportés sur la base de signalements volontaires etconcernent une population dont la taille n’est pas connue précisément, ilest difficile d’estimer de manière fiable leur fréquence. Cette dernière adonc été catégorisée en fréquence indéterminée.
Voir rubrique 4.4.
1 Même si l’incidence exacte des cas de pneumonie à éosinophilesassociés à la daptomycine est indéterminée, le nombre de notificationsspontanées est très faible à ce jour (< 1/10 000).
2 Dans certains cas de myopathie s’accompagnant d’une augmentation desCPK et de symptômes musculaires, les patients présentaient également des tauxde transaminases élevés. Cette augmentation des transaminases étaitprobablement liée à des effets sur le muscle squelettique. La majorité descas d’augmentation des transaminases étaient des toxicités de grade 1 à3 qui se sont normalisées après l’arrêt du traitement.
3 Sur la base d’informations cliniques jugées suffisantes, environ 50 %des cas sont survenus chez des patients présentant une insuffisance rénalepréexistante ou recevant en même temps des médicaments connus pour être àl’origine de rhabdomyolyse.
Les données de sécurité concernant l’administration de daptomycine eninjection intraveineuse d’une durée de 2 minutes sont issues de deux étudesde pharmacocinétique chez des volontaires sains adultes. Sur la base desrésultats de ces études, les deux modes d’administration de la daptomycine,en injection intraveineuse de 2 minutes et en perfusion intraveineuse de30 minutes, ont montré un profil similaire de sécurité et de tolérance. Iln’a pas été montré de différence notable concernant la tolérance localeou la nature et la fréquence des événements indésirables.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
En cas de surdosage, il est recommandé de mettre en place des mesurescomplémentaires. La daptomycine s’élimine lentement par hémodialyse(environ 15 % de la dose administrée sont éliminés en 4 heures) ou pardialyse péritonéale (environ 11 % de la dose administrée sont éliminés en48 heures).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactériens à usage systémique,Autres antibactériens, Code ATC : J01XX09.
Mécanisme d’actionLa daptomycine est un lipopeptide cyclique naturel actif uniquement sur lesbactéries à Gram positif.
Le mécanisme d’action implique la liaison (en présence d’ions calcium)aux membranes bactériennes des cellules en phase de croissance et en phasestationnaire, entraînant une dépolarisation et aboutissant à une inhibitionrapide de la synthèse protéique, de l’ADN et de l’ARN. Le résultat est lamort de la cellule bactérienne avec une lyse cellulaire négligeable.
Relation PK/PDLa daptomycine a une activité concentration-dépendante rapidementbactéricide vis à vis des bactéries a Gram positif in vitro et in vivo dansles modèles animaux. Les doses de 4 mg/kg et 6 mg/kg administrées une foispar jour chez l’Homme adulte correspondent aux ratios ASC/CMI et Cmax/CMIprédictifs de l’efficacité et de l’activité bactéricide in vivo définisavec une administration à dose unique dans des modèles animaux.
Mécanismes de résistanceUne diminution de sensibilité à la daptomycine a été rapportée pourcertaines souches, particulièrement au cours du traitement des patientsprésentant des infections difficiles à traiter et/ou lors d’administrationsprolongées. En particulier, chez des patients ayant une infection àStaphylococcus aureus, Enterococcus faecalis ou Enterococcus faecium, y comprischez des patients bactériémiques, des échecs au traitement associés à lasélection de bactéries présentant une sensibilité diminuée ou unerésistance avérée à la daptomycine durant le traitement ont étérapportés.
Le(s) mécanisme(s) de résistance à la daptomycine n’est (ne sont) pastotalement élucidé(s).
Concentrations critiquesLes (CMI) critiques établies par l’European Committee on AntimicrobialSusceptibility Testing (EUCAST), version 10.0, 01 Janvier 2020 sont affichéesdans le tableau suivant.
Souches | Sensibilité | Resistance |
Staphylococcus spp.a | ≤ 1 mg/Lb | > 1 mg/Lb |
Streptococcus groups A, B, C, G a | ≤ 1 mg/Lb | > 1 mg/Lb |
a. Les souches non sensibles sont rares ou non reportées. L’identificationet le résultat du test de sensibilité antimicrobienne sur tout type de souchedoit être confirmé et la souche doit être envoyée au laboratoire. b. Les CMIs de la daptomycine doivent être déterminées en présence deCa2+ (50 mg / L dans le milieu pour méthode de dilution en bouillon ; lesméthodes de dilution en gélose n’ont pas été validées. Suivre lesinstructions des fabricants pour les systèmes commerciaux. |
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’information sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’obtenir un avis spécialisé lorsque l’intérêt du médicament danscertaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de la prévalencede la résistance locale.
Espèces habituellement sensibles |
Aérobies Gram positif |
Staphylococcus aureus <em></em> |
Staphylococcus haemolyticus |
Staphylocoques coagulase négative |
Streptococcus agalactiae |
Streptococcus dysgalactiae subsp equisimilis* |
Streptococcus pyogenes* |
Streptocoques du groupe G |
Clostridium perfringens |
Peptostreptococcus spp |
Espèces naturellement résistantes |
Bactéries à Gram négatif |
* désigne les espèces pour lesquelles l’activité a été démontrée defaçon satisfaisante dans les études cliniques.
Efficacité clinique chez les adultesAu cours des deux essais cliniques chez l’adulte, dans les infectionscompliquées de la peau et des tissus mous, 36 % des patients traités pardaptomycine répondaient aux critères du syndrome de réponse inflammatoiresystémique (SIRS). Le type d’infection le plus fréquemment traité étaitl’infection de plaies (38 % des patients), et 21 % des patientsprésentaient des abcès importants. Il doit être tenu compte de cettepopulation restreinte de patients traités quand il est décidé d’utiliser ladaptomycine.
Au cours d’une étude ouverte randomisée et contrôlée chez 235 patientsadultes présentant une bactériémie à Staphylococcus aureus (c’est-à-direau moins une hémoculture positive à Staphylococcus aureus avant de recevoir lapremière dose d’antibiotique), 19 des 120 patients traités avec ladaptomycine répondaient aux critères d’une EID. Sur ces 19 patients,11 étaient infectés par Staphylococcus aureus sensible à la méticilline et8 par Staphylococcus aureus résistant à la méticilline. Les taux de succèschez les patients présentant une EID figurent dans le tableau ci- dessous.
Population | Daptomycine | Comparateur | Différences de taux de succès |
n/N (%) | n/N (%) | Taux (95% IC) | |
Population ITT (en intention de traiter) | |||
EID | 8/19 (42,1%) | 7/16 (43,8%) | –1,6% (-34,6; 31,3) |
Population PP (par protocole) | |||
EID | 6/12 (50,0%) | 4/8 (50,0%) | 0,0% (-44,7; 44,7) |
Un échec du traitement dû à des infections à Staphylococcus aureuspersistantes ou récurrentes a été observé chez 19/120 (15,8%) patientstraités par daptomycine, 9/53 (16,7%) patients traités par la vancomycine et2/62 (3,2%) patients traités par pénicilline semi-synthétiqueanti-staphylococcique. Parmi ces échecs, 6 patients traités par ladaptomycine et 1 patient traité par la vancomycine, ont été infectés parStaphylococcus aureus dont les CMIs à la daptomycine avaient augmenté pendantou après le traitement (voir « Mécanismes de résistance » ci-dessus). Laplupart des patients en échec à cause d’une infection à Staphylococcusaureus persistante ou récurrente, avaient une infection profonde et n’avaientpas bénéficié des interventions chirurgicales requises.
Efficacité clinique chez les enfants
L’efficacité et la sécurité de la daptomycine ont été évaluées chezles enfants âgés de 1 à 17 ans (Etude DAP-PEDS-07–03) présentant uneIcPTM due à des pathogènes à Gram positif. Les patients ont été inclus dansune démarche progressive par groupe d’âges bien défini et ont reçu desdoses en fonction de l’âge une fois par jour jusqu’à 14 jours,comme suit:
· Groupe d’âges 1 (n = 113): 12 à 17 ans, traité par la daptomycineà des doses de 5 mg/kg ou par le traitement comparateur deréférence (TDR);
· Groupe d’âges 2 (n = 113): 7 à 11 ans, traité par la daptomycine àdes doses de 7 mg/kg ou par le TDR;
· Groupe d’âges 3 (n = 125): 2 à 6 ans, traité par la daptomycine àdes doses de 9 mg/kg ou par le TDR;
· Groupe d’âges 4 (n = 45): 1 à <2 ans, traité par la daptomycineà des doses de 10 mg/kg ou par le TDR.
L’objectif principal de l’étude DAP-PEDS-07–03 était d’évaluer lasécurité du traitement. Les objectifs secondaires incluaient l’évaluationde l’efficacité des doses de daptomycine administrées par voie intraveineuseen fonction de l’âge en comparaison au traitement de référence. Le critèreprincipal en termes d’efficacité était la réponse clinique telle quedéfinie par le promoteur au moment du « Test of Cure » (TOC), et selon uneévaluation médicale en aveugle.
Un total de 389 sujets ont été traités dans l’étude, incluant256 sujets ayant reçu la daptomycine et 133 sujets ayant reçu le traitementde référence. Dans toutes les populations d’analyse, les taux de succèsclinique étaient comparables entre les groupes de traitement daptomycine etTDR, en cohérence avec l’analyse principale d’efficacité sur la populationen ITT.
Résumé de la réponse clinique définie par le promoteur au moment duTOC :
Succès clinique dans les IcPTM pédiatriques | |||
Daptomycine n/N (%) | Comparateur n/N (%) | différence en % | |
Intention de traiter | 227/257 (88,3%) | 114/132 (86,4%) | 2,0 |
Intention de traiter modifiée | 186/210 (88,6%) | 92/105 (87,6%) | 0,9 |
Cliniquement évaluable | 204/207 (98,6%) | 99/99 (100%) | –1,5 |
Microbiologiquement évaluable (ME) | 164/167 (98,2%) | 78/78 (100%) | –1,8 |
Le taux de réponse thérapeutique globale était également similaire pourles bras de traitement daptomycine et TDR concernant les infections dues àSASM, SARM et Streptococcus pyogenes (voir tableau ci-dessous, population ME);les taux de réponses étaient > 94% pour les deux bras de traitement pources pathogènes communs.
Résumé de la réponse thérapeutique globale par type de pathogène àl’initiation du traitement (population ME) :
Pathogène | Taux de succèsa global dans les IcPTM pédiatriques n/N (%) | |
daptomycine | Comparateur | |
Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SASM) | 68/69 (99%) | 28/29 (97%) |
Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) | 63/66 (96%) | 34/34 (100%) |
Streptococcus pyogenes | 17/18 (94%) | 5/5 (100%) |
a Les sujets ayant présenté un succès clinique (réponse clinique «guérison » ou « amélioration ») et un succès microbiologique (réponse parrapport au pathogène « éradiqué » ou « présumé éradiqué ») sontclassés comme succès thérapeutique global.
La sécurité et l'efficacité de la daptomycine ont été évaluées chezles enfants âgés de 1 à 17 ans (Etude DAP-PEDBAC-11–02) présentant unebactériémie à Staphylococcus aureus. Les patients ont été randomisés selonun ratio 2:1 dans les groupes d'âges suivants et ont reçu des doses enfonction de l’âge, une fois par jour jusqu'à 42 jours, comme suit :
· Groupe d'âges 1 (n = 21): 12 à 17 ans traité par la daptomycine àdes doses de 7 mg/kg ou par le traitement comparateur deréférence (TDR);
· Groupe d'âges 2 (n = 28): 7 à 11 ans traité par la daptomycine à desdoses de 9 mg/kg ou par le TDR ;
· Groupe d'âges 3 (n = 32): 1 à 6 ans traité par la daptomycine à desdoses de 12 mg/kg ou par le TDR ;
L'objectif principal de l'Etude DAP-PEDBAC-11–02 était d'évaluer lasécurité de la daptomycine administrée par voie intraveineuse par rapport auxantibiotiques de référence. Les objectifs secondaires incluaient : lerésultat clinique basé sur l’analyse de la réponse clinique effectuée enaveugle par l’Evaluateur (succès [guérison, amélioration], échec ou nonévaluable) à la visite TOC; et la réponse microbiologique (succès, échec ounon évaluable) à la visite TOC en fonction du pathogène isolé àl’initiation du traitement.
Un total de 81 sujets ont été traités dans l’étude, incluant55 sujets ayant reçu la daptomycine et 26 sujets ayant reçu le traitement deréférence. Aucun patient âgé de 1 à < 2 ans n'a été recruté pourl'étude. Dans toutes les populations d’analyse, les taux de succès cliniqueétaient comparables entre les bras de traitement daptomycine et TDR.
Résumé de la réponse clinique définie en aveugle par l’Evaluateur à lavisite TOC :
Succès Clinique dans les BSA pédiatriques | |||
Daptomycine n/N (%) | Comparateur n/N (%) | % différence | |
Intention de traiter modifiée (MITT) | 46/52 (88,5 %) | 19/24 (79,2 %) | 9,3 % |
Intention de traiter microbiologiquement modifiée (mMITT) | 45/51 (88,2 %) | 17/22 (77,3 %) | 11,0% |
Cliniquement évaluable (CE) | 36/40 (90,0 %) | 9/12 (75,0 %) | 15,0 % |
Les résultats microbiologiques à la visite TOC des bras de traitementdaptomycine et TDR pour les infections à SARM et SASM sont présentés dans letableau ci-dessous (population mMITT).
Pathogène | Succès microbiologique dans les BSA pédiatriques n/N (%) | |
daptomycine | Comparateur | |
Staphylococcus aureus sensible à la méticilline (SASM) | 43/44 (97,7 %) | 19/19 (100,0 %) |
Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) | 6/7 (85,7 %) | 3/3 (100,0 %) |
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique de la daptomycine est globalement linéaire etindépendante du temps pour des doses de 4 à 12 mg/kg administrées enperfusion intraveineuse de 30 minutes, en dose unique quotidienne pendant unedurée allant jusqu’à 14 jours chez des volontaires sains adultes. Lesconcentrations d'équilibre sont atteintes à la troisième dosequotidienne.
La daptomycine, administrée en injection intraveineuse de 2 minutes, aégalement montré une pharmacocinétique proportionnelle à la dose pourl’intervalle de doses thérapeutiques approuvées de 4 à 6 mg/kg. Uneexposition comparable (ASC et Cmax) a été montrée chez les sujets adultessains après l’administration de daptomycine en perfusion intraveineuse de30 minutes ou en injection intraveineuse de 2 minutes.
Les études animales ont montré que la daptomycine n’était pas absorbéedans des proportions significatives après administration orale.
Distribution
Le volume de distribution à l’état d’équilibre de la daptomycine chezles volontaires sains adultes était approximativement de 0,1 l/kg et étaitindépendant de la dose. Les études menées chez les rats sur la distributiontissulaire ont montré après administration en dose unique ou en dosesrépétées, que la daptomycine ne pénètre que légèrement la barrièrehémato-encéphalique et la barrière placentaire.
La daptomycine se lie aux protéines plasmatiques humaines de manièreréversible et indépendante de la concentration. Chez les volontaires sainsadultes et les patients adultes traités par la daptomycine, la liaison auxprotéines était en moyenne de 90 % environ, y compris chez les sujetsprésentant une insuffisance rénale.
Biotransformation
Au cours d’études in vitro, la daptomycine n’était pas métaboliséepar les microsomes hépatiques humains. Les études in vitro menées sur deshépatocytes humains ont montré que la daptomycine n’inhibe pas ou n’induitpas l’activité des isoformes suivants du cytochrome CYP P450 humain : 1A2,2A6, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4. Il est donc peu probable que la daptomycineinhibe ou induise le métabolisme de médicaments métabolisés par lescytochromes CYP450.
Après une perfusion de daptomycine marquée au carbone 14 chez lesvolontaires sains adultes, la radioactivité plasmatique était comparable à laconcentration déterminée par le test microbiologique. Des métabolitesinactifs ont été retrouvés dans les urines, comme l’a montré ladifférence entre les concentrations radioactives totales et les concentrationsmicrobiologiquement actives. Au cours d’une autre étude, aucun métaboliten’a été observé dans le plasma, et des quantités faibles de3 métabolites oxydés et d’un composé non identifié ont été retrouvéesdans les urines. Le site du métabolisme n’a pas été identifié.
Elimination
La daptomycine est éliminée essentiellement par les reins.L’administration concomitante de probénécide et de daptomycine n’a aucuneffet sur la pharmacocinétique de la daptomycine chez l’Homme, suggérant quela sécrétion tubulaire active de daptomycine est minimale voireinexistante.
Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique de ladaptomycine est approximativement de 7 à 9 mL/h/kg et sa clairance rénaleest de 4 à 7 mL/h/kg.
Une étude d’équilibre de masse utilisant le radiomarquage a montré que78 % de la dose administrée étaient retrouvés dans les urines sur la base dela radioactivité totale, tandis que la quantité de daptomycine inchangéeretrouvée dans les urines s’élevait à environ 50 % de la dose. Environ5 % de la substance radiomarquée administrée étaient excrétés dansles fèces.
Populations particulières
Personnes âgées
Après administration intraveineuse de 30 minutes d’une dose unique de4 mg/kg de daptomycine, la clairance totale moyenne de la daptomycine étaitd’environ 35 % plus faible et la moyenne de l’ASC0-∞ d’environ 58 %plus élevée chez les personnes âgées (≥ 75 ans) en comparaison auxvaleurs observées chez des volontaires sains jeunes (âgés de 18 à 30 ans).Aucune différence de la Cmax n’a été observée. Les différencesretrouvées s’expliquent vraisemblablement par la diminution normale de lafonction rénale communément retrouvée dans la population gériatrique.
Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire sur la base de l’âgeseulement. Toutefois, la fonction rénale doit être évaluée et la dosedevrait être réduite en cas d’insuffisance rénale sévère.
Enfants et adolescents (1 à 17 ans)
La pharmacocinétique de la daptomycine chez les enfants a été évaluéedans 3 études pharmacocinétiques à dose unique. Après une dose unique de4 mg/kg de daptomycine, la clairance totale normalisée par le poids et lademi-vie d'élimination de la daptomycine chez les adolescents (12 à 17 ans)présentant une infection a Gram-positif étaient similaires à celle desadultes. Après une dose unique de 4 mg/kg de daptomycine, la clairance totalede la daptomycine chez les enfants âgés de 7 à 11 ans présentant uneinfection à Gram-positif était plus élevée que chez les adolescents, alorsque la demi-vie d'élimination était plus courte. Après une dose unique de 4,8 ou 10 mg/kg de daptomycine, la clairance totale et la demi-vied'élimination de la daptomycine chez les enfants âgés de 2 à 6 ansétaient similaires aux différentes doses ; la clairance totale était plusélevée et la demi-vie d'élimination était plus courte que chez lesadolescents. Après une dose unique de 6 mg/kg de la daptomycine, la clairanceet la demi-vie d'élimination de la daptomycine chez les enfants âgés de13 à 24 mois étaient similaires à celles des enfants âgés de 2 à 6 ansayant reçu une dose unique de 4 à 10 mg/kg. Les résultats de ces étudesmontrent que les expositions (ASC) chez les enfants à toutes les doses sontgénéralement inférieures à celles des adultes à des doses comparables.
Enfants présentant une IcPTM
Une étude de Phase 4 (DAP-PEDS-07–03) a été menée pour évaluer lasécurité, l'efficacité et la pharmacocinétique de la daptomycine chez lesenfants (âgés de 1 à 17 ans inclus) présentant une IcPTM a Gram positif.Des données de pharmacocinétique de la daptomycine chez les patients de cetteétude sont résumées dans le tableau 2.
Après l'administration de doses répétées, l'exposition à la daptomycineétait similaire dans les différents groupes d’âge après l'adaptation de ladose en fonction du poids et de l’âge. Les expositions plasmatiques atteintesavec ces doses correspondaient à celles obtenues chez l'adulte (après 4 mg/kgune fois par jour chez les adultes) dans l’étude IcPTM.
Tableau 2 Moyenne (écart-type) de la pharmacocinétique de la daptomycinechez les enfants présentant une IcPTM (âgés de 1 à 17 ans) dans l’étudeDAP-PEDS-07–03.
Groupe d’âges | 12–17 ans (N = 6) | 7–11 ans (N = 2)a | 2–6 ans (N = 7) | 1 à <2 ans (N = 30)b |
Dose Durée de la perfusion | 5 mg/kg 30 minutes | 7 mg/kg 30 minutes | 9 mg/kg 60 minutes | 10 mg/kg 60 minutes |
ASC0–24h (μg x h/mL) | 387 (81) | 438 | 439 (102) | 466 |
Cmax (μg/mL) | 62,4 (10,4) | 64,9; 74,4 | 81,9 (21,6) | 79,2 |
T1/2 apparent (h) | 5,3 (1,6) | 4,6 | 3,8 (0,3) | 5,04 |
Cl/poids (mL/h/kg) | 13,3 (2,9) | 16,0 | 21,4 (5,0) | 21,5 |
Valeurs des paramètres pharmacocinétiques estimées par analyse noncompartimentale
a Valeurs individuelles rapportées, seuls deux patients de ce groupe d'âgesayant fourni des échantillons pharmacocinétiques permettant l’analysepharmacocinétique; l’ASC, le t1/2 apparent et la Cl/poids n’ont pu êtredéterminés que pour un seul des deux patients
b Analyses pharmacocinétiques réalisées sur le profil pharmacocinétiquecombiné avec des concentrations moyennes des sujets évalués àchaque temps
Enfants présentant une BSA
Une étude de Phase 4 (DAP-PEDBAC-11–02) a été menée pour évaluer lasécurité, l'efficacité et la pharmacocinétique de la daptomycine chez lesenfants (âgés de 1 à 17 ans inclus) présentant une BSA. Des données depharmacocinétique de la daptomycine chez les patients de cette étude sontrésumées dans le tableau 3.
Après l'administration de doses répétées, l'exposition à la daptomycineétait similaire dans les différents groupes d'âge après l'adaptation de ladose en fonction du poids et de l'âge. Les expositions plasmatiques atteintesavec ces doses correspondaient à celles obtenues chez l'adulte (après 6 mg/kgune fois par jour chez les adultes) dans l'étude BSA.
Tableau 3 Moyenne (écart-type) de la pharmacocinétique de la daptomycinechez les enfants présentant une BSA (âgés de 1 à 17 ans) dans l’EtudeDAP-PEDBAC-11–02
Groupe d’âges | 12–17 ans (N = 13) | 7–11 ans (N = 19)a | 2–6 ans (N = 19) |
Dose Durée de la perfusion | 7 mg/kg 30 minutes | 9 mg/kg 30 minutes | 12 mg/kg 60 minutes |
ASC0–24h (μg x h/mL) | 656 (334) | 579 (116) | 620 (109) |
Cmax (μg/mL) | 104 (35,5) | 104 (14,5) | 106 (12,8) |
T1/2 apparent (h) | 7,5 (2,3) | 6,0 (0,8) | 5,1 (0,6) |
Cl/poids (mL/h/kg) | 12,4 (3,9) | 15,9 (2,8) | 19,9 (3,4) |
Valeurs des paramètres pharmacocinétiques estimées à l'aide d'uneapproche modélisée avec des échantillons pharmacocinétiques provenant depatients de l’étude, et collectés de manière sporadique
*Moyenne (Ecart Type) calculée pour les patients âgés de 2 à 6 ans,aucun patient âgé de 1 à <2 ans n'ayant été recruté pour l'étude. Unesimulation basée sur un modèle pharmacocinétique de population a démontréque l'ASC (aire sous la courbe de concentration en fonction du temps à l'étatd’équilibre) de la daptomycine chez les enfants agés de 1 à <2 ans etrecevant 12 mg / kg une fois par jour serait comparable à celle des patientsadultes recevant 6 mg / kg une fois par jour.
Obésité
Par rapport aux sujets non-obèses, l’exposition systémique à ladaptomycine mesurée par l’ASC était d’environ 28 % plus élevée chez lessujets modérément obèses (Indice de Masse Corporelle de 25–40 kg/m2) et de42 % supérieure chez les sujets extrêmement obèses (Indice de MasseCorporelle de > 40 kg/m2). Cependant, aucun ajustement de la dose n’estnécessaire sur la base de l’obésité seulement.
Sexe
Aucune différence liée au sexe cliniquement significative n’a étéobservée au niveau de la pharmacocinétique de la daptomycine.
Insuffisance rénale
Après administration intraveineuse de 30 minutes d’une dose unique de4 mg/kg ou de 6 mg/kg de daptomycine à des sujets adultes présentantdifférents degrés d’insuffisance rénale, la clairance totale de ladaptomycine (CL) diminuait et l’exposition systémique (ASC) augmentait alorsque la fonction rénale (clairance de la créatinine) diminuait.
Basés sur ces données de pharmacocinétique et de modélisation, l’ASC dela daptomycine durant le premier jour après administration d’une dose de6 mg/kg à des patients adultes sous HD ou DPCA était 2 fois plus élevéeque celle observée chez les patients adultes ayant une fonction rénale normalerecevant la même dose. Au deuxième jour après administration d’une dose de6 mg/kg à des patients adultes sous HD et DPCA, l’ASC de la daptomycineétait d’environ 1,3 fois plus élevée que celle observée après unedeuxième dose de 6 mg/kg chez les patients adultes ayant une fonction rénalenormale. Sur cette base, il est recommandé que les patients adultes sous HD ouDPCA reçoivent de la daptomycine une fois toutes les 48 h à la doserecommandée en fonction du type d’infection traitée (voirrubrique 4.2).
Le schéma posologique de la daptomycine chez les enfants présentant uneinsuffisance rénale n’a pas été établi.
Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de la daptomycine n’est pas modifiée chez les sujetsprésentant une insuffisance hépatique modérée (score Child-Pugh B de laclassification de l’insuffisance hépatique) comparée à celle desvolontaires sains présentant les mêmes caractéristiques de sexe, d’âge etde poids après administration d’une dose unique de 4 mg/kg. Aucun ajustementde la dose n’est nécessaire en cas d’administration de la daptomycine chezdes patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Lapharmacocinétique de la daptomycine n’a pas été établie chez les patientsprésentant une insuffisance hépatique sévère (score Child-Pugh C).
5.3. Données de sécurité préclinique
L’administration de daptomycine a été associée à des modificationsdégénératives/régénératives minimes à légères des musclessquelettiques chez le rat et le chien. Les modifications microscopiques dumuscle squelettique étaient minimes (approximativement 0,05% de myofibresatteintes) et s’accompagnaient d’élévations des CPK aux doses plusélevées. Aucune fibrose ni rhabdomyolyse n’a été observée. Selon ladurée de l’étude, tous les effets musculaires, y compris les modificationsmicroscopiques, étaient complètement réversibles en l’espace de 1 à3 mois après l’arrêt du traitement. Aucune modification fonctionnelle oupathologique n’a été observée sur les muscles lisses ou cardiaques.
Concernant la myopathie, la dose minimale avec effet observé (DMEO) chez lesrats et les chiens correspond à des niveaux d’exposition de 0,8 à 2,3 foissupérieurs aux concentrations thérapeutiques chez l’Homme atteintes à ladose de 6 mg/kg (en perfusion intraveineuse de 30 minutes) chez les patientsayant une fonction rénale normale. Etant donné que la pharmacocinétique estcomparable (voir rubrique 5.2), les marges de sécurité sont très similairespour les 2 modes d’administration.
Une étude chez les chiens a montré que la myopathie squelettique étaitréduite par une administration joumalière unique en comparaison à uneposologie fractionnée comportant une même dose journalière totale, suggérantque les effets myopathiques chez les animaux étaient essentiellement liés àl’intervalle entre les doses.
Des effets sur les nerfs périphériques ont été observés à des dosesplus élevées que celles associées aux effets sur les muscles squelettiqueschez les rats et les chiens adultes, et étaient principalement liés à la Cmaxplasmatique. Les modifications touchant les nerfs périphériques secaractérisaient par une dégénération axonale minimale à légère ets’accompagnaient fréquemment de modifications fonctionnelles. Les effetsmicroscopiques et fonctionnels étaient tous les deux complètement réversiblesdans les 6 mois suivant l’arrêt du traitement. Les marges de sécurité pourles effets sur les nerfs périphériques chez les rats et les chiens sontrespectivement 8 et 6 fois supérieures, d’après la comparaison des valeursde Cmax à la dose sans effet observé (DSEO), avec la Cmax atteinte pour unedose unique de 6 mg/kg par jour en perfusion intraveineuse de 30 minutes chezles patients présentant une fonction rénale normale.
Les données des études in vitro et de quelques études in vivo mises enplace dans le but d’étudier le mécanisme de myotoxicité de la daptomycineont montré que la membrane plasmique des cellules musculaires squelettiquesdifférenciées spontanément contractiles était la cible de la toxicité. Lacible directe spécifique au niveau de la surface cellulaire n'a pas étéidentifiée. Une altération/perte mitochondriale avait également étéobservée ; cependant le rôle et la portée de ces données sur la pathologieelle-même ne sont pas connus. Ces données n’étaient pas associées à uneffet sur la contraction musculaire.
Contrairement aux chiens adultes, les jeunes chiens se sont révélés plussensibles aux lésions des nerfs périphériques qu’à la myopathiesquelettique. Les jeunes chiens ont développé des lésions des nerfspériphériques et spinaux à des doses inférieures à celles associées à deseffets toxiques sur les muscles squelettiques.
Chez des chiots nouveau-nés, la daptomycine à des doses ≥ 50 mg/kg/joura induit des signes cliniques importants de contractions musculaires, derigidité musculaire des membres, et des difficultés d’utilisation desmembres, ayant entrainé une diminution du poids corporel et une dégradation del’état général ce qui a nécessité l’interruption précoce du traitementdans ces groupes de dose. A des doses plus faibles (25 mg/kg/jour), des signescliniques légers et réversibles de contractions musculaires et un cas derigidité musculaire ont été observés sans aucun effet sur le poids corporel.Il n’y a pas eu de corrélation histopathologique au niveau du tissu dusystème nerveux central et périphérique, ou au niveau du muscle squelettique,quel que soit la dose. Le mécanisme et la pertinence clinique de ces signescliniques indésirables restent par conséquent inconnus.
Les tests de toxicité sur la reproduction n’ont mis en évidence aucuneffet sur la fertilité, ni sur le développement embryonnaire, fœtal oupostnatal. Toutefois, la daptomycine traverse le placenta chez la rate gravide(voir rubrique 5.2). L’excrétion de la daptomycine dans le lait n’a pasété étudiée chez l’animal allaitant.
Aucune étude de cancérogénicité à long terme n’a été menée chez lesrongeurs. La daptomycine ne s’est révélée ni mutagène, ni clastogène dansune batterie de tests de génotoxicité réalisés in vivo et in vitro.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Hydroxyde de sodium (pour l'ajustement du pH).
6.2. Incompatibilités
DAPTOMYCINE NORIDEM n’est pas compatible, physiquement et chimiquement,avec les solutions contenant du glucose. Ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dansla rubrique 6.6.
6.3. Durée de conservation
2 ans
Après reconstitution :
La stabilité chimique et physique en cours d’utilisation de la solutionreconstituée dans le flacon a été démontrée pendant 12 heures à 25°C±2 °C et jusqu’à 48 heures à 5 ± 3 °C.
Après dilution :
La stabilité chimique et physique de la solution diluée dans la poche deperfusion établie est de 12 heures à 25 ± 2 °C ou de 24 heures à 5 ±3 °C.
Pour la perfusion intraveineuse de 30 minutes, le temps de conservationtotal (solution reconstituée dans le flacon et solution diluée dans la pochede perfusion ; voir rubrique 6.6) à 25 ±2 °C ne doit pas dépasser12 heures (ou 24 heures à 2°C – 8°C).
Pour l’injection intraveineuse de 2 minutes, le temps de conservation dela solution reconstituée dans le flacon (voir rubrique 6.6) à 25°C ± 2 °Cne doit pas dépasser 12 heures (ou 48 heures entre 2°C et 8°C).
Toutefois, d’un point de vue microbiologique, le produit doit êtreutilisé immédiatement. Aucun conservateur ou agent bactériostatique n’estprésent dans ce produit. En cas d'utilisation non immédiate, les durées etconditions de conservation en cours d’utilisation relèvent de la seuleresponsabilité de l'utilisateur et ne doivent normalement pas dépasser24 heures entre 2 et 8°C, sauf si la reconstitution/dilution a eu lieu dansdes conditions d'asepsie dûment contrôlées et validées.
Après mélange :
La stabilité chimique et physique de la solution diluée dans la poche deperfusion établie est de 2 heures à 25 ± 2 °C.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C).
Pour les conditions de conservation du médicament aprèsreconstitution/dilution, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacons à usage unique de 10 ml en verre transparent de type I, fermés parun bouchon en caoutchouc bromobutyle et une capsule de type flip off enaluminium jaune.
Disponible en boîtes contenant 1, 5, 10 ou 50 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Chez les adultes, la daptomycine peut être administrée par voieintraveineuse en perfusion d’une durée de 30 minutes ou en injection d’unedurée de 2 minutes. La daptomycine ne doit pas être administrée en injectiond’une durée de 2 minutes chez les enfants. Les enfants âgés de 7 à17 ans doivent recevoir la daptomycine en perfusion d’une durée de30 minutes. Chez les enfants âgés de moins de 7 ans recevant une dose de9 à 12 mg/kg, la daptomycine doit être administrée pendant 60 minutes(voir rubriques 4.2 et 5.2). La préparation de la solution pour perfusionnécessite une étape supplémentaire de dilution comme décrit ci-dessous.
Administration de DAPTOMYCINE NORIDEM en perfusion intraveineuse de 30 ou60 minutes
La concentration de 50 mg/mL de DAPTOMYCINE NORIDEM 350 mg est obtenue enreconstituant le produit lyophilisé avec 7 mL de solution injectable dechlorure de sodium a 9 mg/mL (0,9 %).
Le produit lyophilisé se dissout approximativement en 5 minutes. Le produitcomplètement reconstitué doit être limpide et peut présenter quelquespetites bulles ou de la mousse sur les parois du flacon.
Pour préparer DAPTOMYCINE NORIDEM pour perfusion intraveineuse, veuillezsuivre les instructions suivantes :
Il est nécessaire d’utiliser une technique aseptique tout au long de lareconstitution ou de la dilution de DAPTOMYCINE NORIDEM lyophilisé.
Pour la reconstitution :
1. Retirer la capsule flip off en plastique de manière à accéder à lapartie centrale du bouchon en caoutchouc. Désinfecter le dessus du bouchon encaoutchouc avec un tampon imbibé d'alcool ou d’une autre solutionantiseptique et laisser sécher. Après avoir désinfecté, ne pas toucher lebouchon en caoutchouc ni le laisser entrer en contact avec toute autre surface.Prélever 7 mL de solution injectable de chlorure de sodium a 9 mg/mL (0,9 %)dans une seringue à l’aide d’une aiguille de transfert stérile de calibre21 G ou d’un plus petit diamètre, ou d’un dispositif sans aiguille, puisinjecter lentement à travers le centre du bouchon en caoutchouc dans le flaconen dirigeant l’aiguille vers la paroi du flacon.
2. Faire tourner le flacon doucement pour s’assurer que la totalité duproduit est mouillée puis laisser reposer pendant 10 minutes.
3. Enfin, faire tourner/tourbillonner le flacon doucement pendant quelquesminutes jusqu’à obtention d’une solution reconstituée limpide. Eviter desecouer/d’agiter vigoureusement pour prévenir la formation de mousse.
4. Examiner la solution reconstituée avec attention pour vérifier que leproduit est en solution et s’assurer visuellement de l’absence de particulesavant utilisation. La solution reconstituée de DAPTOMYCINE NORIDEM est decouleur jaune pâle à marron pale.
5. Diluer ensuite la solution reconstituée avec du chlorure de sodium à9 mg/mL (0,9 %) (volume habituel 50 mL).
Pour la dilution :
1. Prélever lentement la quantité appropriée de liquide reconstitué(50 mg de daptomycine/mL) du flacon à l’aide d’une nouvelle aiguillestérile de calibre 21 G ou d’un plus petit diamètre en retournant le flaconpour entrainer la solution vers le bouchon. En utilisant une seringue, insérerl’aiguille dans le flacon retourné. Conserver le flacon en positionretournée, positionner le bout de l’aiguille tout au fond de la solution dansle flacon pour prélever la solution dans la seringue. Avant d’enleverl’aiguille du flacon, tirer le piston jusqu’à l’extrémité du corps dela seringue pour prélever la solution nécessaire du flacon retourné.
2. Chasser l’air, les grosses bulles, et tout excès de solution pourobtenir la dose nécessaire.
3. Transférer la dose reconstituée nécessaire dans 50 mL de chlorure desodium à 9 mg/mL (0,9%).
4. Perfuser ensuite par voie intraveineuse la solution reconstituée etdiluée pendant 30 ou 60 minutes comme décrit en rubrique 4.2.
La compatibilité des substances suivantes ajoutées à des solutions pourperfusion contenant DAPTOMYCINE NORIDEM a été mise en évidence : aztréonam,ceftazidime, ceftriaxone, gentamicine, fluconazole, lévofloxacine, dopamine,héparine et lidocaïne.
Administration de DAPTOMYCINE NORIDEM en injection intraveineuse de2 minutes (chez les patients adultes uniquement)
L’eau pour préparations injectables ne doit pas être utilisée pour lareconstitution de DAPTOMYCINE NORIDEM pour injection intraveineuse. DAPTOMYCINENORIDEM doit être exclusivement reconstitué avec du chlorure de sodium à9 mg/mL (0,9 %).
La concentration de 50 mg/mL de DAPTOMYCINE NORIDEM 350 mg pour injectionest obtenue en reconstituant le produit lyophilisé avec 7 mL de solutioninjectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL(0,9 %).
Le produit lyophilisé se dissout approximativement en 5 minutes. Le produitcomplètement reconstitué doit être limpide et peut présenter quelquespetites bulles ou de la mousse sur les parois du flacon.
Pour préparer DAPTOMYCINE NORIDEM 350 mg pour injection intraveineuse,veuillez suivre les instructions suivantes :
Il est nécessaire d’utiliser une technique aseptique tout au long de lareconstitution de DAPTOMYCINE NORIDEM lyophilisé.
1. Retirer la capsule flip off en plastique de manière à accéder à lapartie centrale du bouchon en caoutchouc. Désinfecter le dessus du bouchon encaoutchouc avec un tampon imbibé d'alcool ou d’une autre solutionantiseptique et laisser sécher. Après avoir désinfecté, ne pas toucher lebouchon en caoutchouc ni le laisser entrer en contact avec toute autre surface.Prélever 7 mL de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL(0,9 %) dans une seringue à l’aide d’une aiguille de transfert stérile decalibre 21 G ou d’un plus petit diamètre, ou d’un dispositif sansaiguille, puis injecter lentement à travers le centre du bouchon en caoutchoucdans le flacon en dirigeant l’aiguille vers la paroi du flacon.
2. Faire tourner le flacon doucement pour s’assurer que la totalité duproduit est mouillée puis laisser reposer pendant 10 minutes.
3. Enfin, faire tourner/tourbillonner le flacon doucement pendant quelquesminutes jusqu’à obtention d’une solution reconstituée limpide. Eviter desecouer/d’agiter vigoureusement pour prévenir la formation de mousse.
4. Examiner la solution reconstituée avec attention pour vérifier que leproduit est en solution et s’assurer visuellement de l’absence de particulesavant utilisation. La solution reconstituée de DAPTOMYCINE NORIDEM est decouleur jaune pâle à marron pâle.
5. Prélever lentement le produit reconstitué (50 mg daptomycine/mL) duflacon à l’aide d’une aiguille stérile de calibre 21 G ou d’un pluspetit diamètre.
6. Retourner le flacon pour entrainer la solution vers le bouchon. Enutilisant une nouvelle seringue, insérer l’aiguille dans le flacon retourné.Conserver le flacon en position retournée, positionner le bout de l’aiguilletout au fond de la solution dans le flacon pour prélever la solution dans laseringue. Avant d’enlever l’aiguille du flacon, tirer le piston jusqu’àl’extrémité du corps de la seringue pour prélever l’intégralité de lasolution du flacon retourné.
7. Remplacer l’aiguille par une nouvelle aiguille pour l’injectionintraveineuse.
8. Chasser l’air, les grosses bulles, et tout excès de solution pourobtenir la dose nécessaire.
9. Injecter ensuite la solution reconstituée lentement par voieintraveineuse pendant 2 minutes comme décrit en rubrique 4.2.
Les flacons de DAPTOMYCINE NORIDEM sont exclusivement à usage unique.
D’un point de vue microbiologique, le produit doit être utiliséimmédiatement après reconstitution (voir rubrique 6.3).
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
NORIDEM ENTERPRISES LTD
EVAGOROU & MAKARIOU
MITSI BUILDING 3, OFFICE 115
CY-1065 NICOSIA
CHYPRE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 550 749 6 0 : 10 mL en flacon (verre). Boîte de 1.
· 34009 550 749 7 7 : 10 mL en flacon (verre). Boîte de 5.
· 34009 550 749 8 4 : 10 mL en flacon (verre). Boîte de 10.
· 34009 550 749 9 1 : 10 mL en flacon (verre). Boîte de 50.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
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