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DILTIAZEM SANDOZ LP 300 mg, gélule à libération prolongée - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DILTIAZEM SANDOZ LP 300 mg, gélule à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DILTIAZEM SANDOZ LP 300 mg, gélule à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrate dediltiazem..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.........300 mg

Pour une gélule.

Excipients à effet notoire : saccharose et huile de ricin.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule à libération prolongée.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Hypertension artérielle.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Le traitement sera initié par une gélule à libération prolongée dediltiazem dosée à 200 mg en une seule prise par jour, en particulier chez lepatient âgé, l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique.

La posologie peut être augmentée à une gélule de DILTIAZEM SANDOZ LP300 mg, gélule à libération prolongée par jour en fonction de la réponsethérape­utique et de la tolérance.

Le diltiazem devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant uneinsuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique 4.4).

Population pédiatrique

La tolérance et l'efficacité n'ayant pas été établies, l'utilisation dudiltiazem est déconseillée chez l'enfant.

Mode d’administration

Voie orale.

L'heure de la prise au cours de la journée est indifférente, mais elle doitrester relativement constante chez un même patient.

La gélule doit être avalée sans être ouverte ni croquée.

4.3. Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· dysfonction sinusale,

· blocs auriculo-ventriculaires du deuxième et troisième degré nonappareillés,

· insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,

· bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battementspar min),

· en association avec :

o le dantrolène en perfusion,

o le pimozide,

o la dihydroergotamine,

o l'ergotamine,

o la nifédipine,

o l’ivabradine (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le chlorhydrate de diltiazem EST GÉNÉRALEMENT DÉCONSEILLÉ dans les cassuivants :

· En association avec :

o l’esmolol (en cas d’altération de la fonction ventriculaire­gauche),

o les bêta-bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol,car­védilol, métoprolol, nébivolol),

o les autres bêta-bloquants,

o le fingolimod,

· Chez la femme enceinte ou susceptible de l’être (voirrubrique 4.6),

· Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant unealtération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque demajoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré àl'électrocar­diogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloccomplet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc debranche isolé,

· Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patientsinsuf­fisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuventêtre augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif auxcontre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillanceat­tentive, en particulier de la fréquence cardiaque et del'électrocar­diogramme, en début de traitement,

· Le diltiazem est susceptible d'entraîner une chute de tension et unebradycardie importante, notamment chez les sujets âgés,

· En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise dumédicament,

· Au cours de l'anesthésie générale, le diltiazem entraînegénéra­lement une baisse modérée de la pression artérielle et desrésistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de lafréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourraitêtre potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à laréponse hémodynamique,

· Le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrantde troubles respiratoires chroniques,

· Les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuventêtre associés à des troubles de l'humeur, notamment la dépression (voirrubriques 4.5 et 4.8),

· Comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a uneffet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit êtreutilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer uneobstruction intestinale,

· Une augmentation de la glycémie étant possible, une surveillanceat­tentive est nécessaire chez les patients présentant un diabète latentou avéré,

· L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris uneaggravation de l'asthme, en particulier chez les patients présentant unehyperréactivité bronchique préexistante. Des cas ont également étésignalés après une augmentation de la dose. Les patients doivent fairel’objet d’une surveillance afin de détecter les signes et symptômesd'in­suffisance respiratoire pendant le traitement par diltiazem,

· Des résidus de gélules pourraient passer dans les selles, sansconséquence clinique,

· Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troublesdigestifs (effet laxatif léger, diarrhée),

· Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant uneintolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et dugalactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares)ne doivent pas prendre ce médicament.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments antiarythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de laconduction et de la contractilité cardiaques.

L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter uneffet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent trèsdélicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle del’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes(amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, saufcas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirablescar­diaques.

L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropesnégatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conductionauriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique etun contrôle de l’ECG (amiodarone, cibenzoline, diltiazem, disopyramide,do­fétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine,pro­pafénone, quinidine, sotalol, vérapamil).

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le casnotamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certainsantia­rythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, desdigitaliques, de la pilocarpine, des anticholinesté­rasiques …etc.

Associations contre-indiquées

Dantrolène administré par perfusion

Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sontconstamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolènepar voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène estdonc potentiellement dangereuse. Cependant quelques patients ont reçul’association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

Dihydroergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécroses des extrémités (inhibition dumétabolisme hépatique de l’alcaloïde de l’ergot de seigle).

Ergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition dumétabolisme hépatique de l’alcaloïde de l’ergot de seigle).

Ivabradine

L’association avec l’ivabradine est contre-indiquée en raison du risquesupplémen­taire de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem avecl’ivabradine (voir rubrique 4.3).

Nifédipine

Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution deson métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d’hypotension­sévère.

Pimozide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Associations déconseillées

Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire, et défaillancecar­diaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECGétroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque lediltiazem est co-administré avec des bêta-bloquants (voir rubrique 4.8).

Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol, nébivolol)

Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l’insuffisance­cardiaque, troubles de l’automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque lediltiazem est co-administré avec des bêta-bloquants (voir rubrique 4.8).

Esmolol, en cas d’altération de la fonction ventriculaire gau­che

Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquencesfa­tales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchentles mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant lapremière dose.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

Alfentanil

Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésiqueopiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie del’analgésique en cas de traitement par le diltiazem.

Amiodarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire. Si l’associationne peut être évitée, surveillance clinique et ECG.

Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del’antagoniste du calcium pendant le traitement par l'anticonvulsivant etaprès son arrêt.

Atorvastatine

Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholes­térolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d’hypocholesté­rolémiant ou une autrestatine non concernée par ce type d’interaction.

Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminutionde son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effetsindésirables.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone sinécessaire.

Dronédarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez lesujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations dedronédarone par diminution de son métabolisme par I'antagoniste des canauxcalciques.

Débuter le traitement par l'antagoniste calcique aux posologies minimalesrecom­mandées et ajuster les doses en fonction de I'ECG.

Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale

Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troublesde la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillancecar­diaque.

Surveillance clinique et ECG.

Phénytoïne

Quand il est co-administré avec la phénytoïne, le diltiazem peut augmenterla concentration plasmatique de phénytoïne.

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques dephénytoïne.

Produits de contraste utilisés en radiographie

Les effets cardiovasculaires des produits de contraste administrés par voieintraveineuse, tels que l’hypotension, peuvent être augmentés chez lespatients traités par le diltiazem. Une prudence particulière est recommandéechez les patients recevant simultanément le diltiazem et des produits decontraste.

Ibrutinib

Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibrutinib par diminution deson métabolisme hépatique par le diltiazem. Surveillance clinique étroite etréduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée del'association.

Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus,tem­sirolimus)

Augmentation des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur pardiminution de son métabolisme.

Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppres­seur, contrôle dela fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association etaprès son arrêt.

Inhibiteurs puissants du CYP3A4

Majoration des effets indésirables de l’antagonisme des canaux calciques,le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.

Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement parl’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois).Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés pourdes effets indésirables sous diltiazem accrus. Le jus de pamplemousse devraêtre évité si une interaction est suspectée.

Midazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam par diminution deson métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.

Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement parle diltiazem.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium paraugmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptationéven­tuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitementpar la rifampicine et après son arrêt.

Simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type derhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique del'hypocholes­térolémiant. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour desimvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint à cette posologie,utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendantle traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le caséchéant.

Associations à prendre en compte

Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine,silo­dosine, tamsulosine, térazosine)

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique­majoré.

Antiagrégants plaquettaires

Dans une étude pharmacodynamique, il a été montré que le diltiazem inhibel'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cetteobservation ne soit pas connue, les effets additifs potentiels doivent êtreconsidérés lorsque le diltiazem est utilisé en association avec desantiagrégants plaquettaires.

Antihypertenseurs alpha-bloquants

Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotensionor­thostatique.

Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

Cilostazol

Inhibition du métabolisme du cilostazol (CYP3A4). Il a été montré que lediltiazem augmente l'exposition au cilostazol et son activitépharma­cologique.

Clonidine, guanfacine

Troubles de l’automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculairepar addition des effets négatifs sur la conduction).

Ticagrelor

Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor pardiminution de son métabolisme hépatique.

Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notammentanti­hypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase detype 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques,ne­uroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)

Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de devertiges ou de syncopes.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis enévidence un effet tératogène.

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventueleffet malformatif ou fœtotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il estadministré pendant la grossesse. En conséquence, l'utilisation du chlorhydratede diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez lesfemmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le laitmaternel.

Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter.Si l'utilisation du diltiazem est nécessaire, l'alimentation du nourrissondevra être réalisée par une méthode alternative.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sur la base des effets indésirables rapportés tels que les vertiges(fréqu­ents), les malaises (fréquents), l'aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines peut être altérée. Néanmoins, aucune étude n'aété réalisée.

4.8. Effets indésirables

Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues :très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10000, < 1/1000) ; très rare (<1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).

Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Affections cardiaques

· Fréquent : blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou3ème degré ; possibles blocs de branche), palpitations,

· Peu fréquent : bradycardie,

· Fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires, insuffisancecar­diaque congestive, arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

· Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation del'asthme).

Affections vasculaires

Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées,bouffées vasomotrices et en particulier œdème des membres inférieurs) sontdose-dépendantes, liées à l’activité pharmacologique du principe actif.Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.

· Fréquent : bouffées vasomotrices,

· Peu fréquent : hypotension orthostatique,

· Fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularitele­ucocytoclasti­que).

Affections gastro-intestinales

· Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées,

· Peu fréquent : vomissements, diarrhée,

· Rare : sécheresse buccale,

· Fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.

Troubles du métabolisme et de la nutrition

· Fréquence indéterminée : hyperglycémie.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

· Fréquent : érythèmes,

· Rare : urticaires,

· Fréquence indéterminée : œdème de Quincke, rash, érythèmepolymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermiqueto­xique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguësgénéralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératoselichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration,é­rythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.

Affections hépatobiliaires

· Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et en règlegénérale transitoires, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphataseal­caline) ont été observées à la période initiale du traitement,

· Fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles àl’arrêt du traitement.

Affections du système nerveux

· Fréquent : maux de tête, vertiges,

· Fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralementré­versibles à l’arrêt du traitement.

Affections psychiatriques

· Peu fréquent : nervosité, insomnie,

· Fréquence indéterminée : changements d’humeur (notammentdépres­sion).

Affections du système de reproduction

· Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles àl’arrêt du traitement.

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

· Très fréquent : œdèmes des membres inférieurs,

· Fréquent : malaise, asthénie.

Affections du sang et du système lymphatique

· Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter unehypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus, une bradycardie sinusaleavec ou sans dissociation isorythmique, un arrêt sinusal, des troubles de laconduction auriculo-ventriculaire, un arrêt cardiaque.

Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavagegastrique, diurèse osmotique.

Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînementélectro-systolique temporaire.

Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substancesvaso­pressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et legluconate de calcium en perfusion.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Antagoniste calcique sélectif à effetscardiaques directs / derivé de benzothiazépine, code ATC : C08DB01 : systèmecardio­vasculaire.

Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau de lafibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux etdiminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéinescontrac­tiles.

Chez l'animal :

En réduisant l'entrée du calcium, dans les cellules des muscles lissesvasculaires, le diltiazem diminue le tonus artériel et entraîne unevasodilatation, responsable d'une diminution des résistancespé­riphériques.

Dans différents modèles animaux d'hypertension, en particulier chez le ratgénétiquement hypertendu, le diltiazem réduit la pression artérielle sanstachycardie réflexe. Il ne modifie pas le débit cardiaque et maintient ledébit rénal.

En outre, il inhibe préférentiellement les effets vasoconstricteurs de lanoradrénaline et de l'angiotensine II. Chez le rat hypertendu, le diltiazemaugmente la diurèse sans modifier le rapport sodium/potassium urinaire.

Le diltiazem diminue l'hypertrophie myocardique chez le rat spontanémenthy­pertendu.

Le diltiazem réduit le développement de la calcinose artérielle chezle rat.

Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazemet le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique dansl'hypertension d'environ 50 % de celle du diltiazem.

Chez l'homme :

Au niveau vasculaire, l'action antagoniste du calcium du diltiazem s'exprimepar une vasodilatation artérielle modérée, et améliore la compliance desgrosses artères. Cette vasodilatation entraîne, chez l'hypertendu, une baissede la pression artérielle liée à la baisse des résistances périphériques,sans provoquer de tachycardie réflexe. Au contraire il existe un effetbradycar­disant, plus marqué sur les fréquences cardiaques élevées.

Les débits sanguins viscéraux, en particulier rénal et coronaire, sontmaintenus ou augmentés.

Un effet natriurétique discret est observé aprèsadministra­tion aiguë.

En traitement prolongé, le diltiazem ne stimule pas le systèmerénine-angiotensine-aldostérone et n'entraîne pas de rétention hydrosodée,ce dont témoigne l'absence de variation du poids et de modification de lacomposition hydroélectrolytique du plasma.

Au niveau cardiaque, le diltiazem exerce un effet vasodilatateur coronarien,et réduit, chez l'hypertendu, l'hypertrophie ventriculaire gauche. Il nemodifie pas sensiblement le débit cardiaque.

Il n'a pas été mis en évidence d'effet inotrope négatif sur un myocardesain. Le diltiazem ralentit modérément la fréquence cardiaque et peutprésenter un effet dépresseur sur le nœud sinusal pathologique. Il ralentitla conduction auriculo-ventriculaire, avec risque de B.A.V.

Le diltiazem n'a pas d'effet sur la conduction à l'étage hissien etinfrahissien.

Le diltiazem n'a pas d'influence sur la glycorégulation ni sur lemétabolisme lipidique, en particulier, les lipoprotéines plasmatiques.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

· La cinétique du diltiazem est linéaire et non saturable.

· Chez le volontaire sain, en administration orale chronique, le diltiazemest bien absorbé (90 %).

· La formulation LP 300 mg permet une absorption prolongée du principeactif qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables entre 2 et14 heures, zone dans laquelle se situent les temps d'apparition du pic deconcentration maximale.

· La biodisponibilité de la gélule LP 300 mg est de 35 ± 5 % en raisonde l'effet de premier passage hépatique.

· Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de80–85 %. Il est fortement métabolisé par le foie.

· On ne retrouve que 0,7 à 5 % de diltiazem inchangé dans lesurines.

· Le principal métabolite circulant, le N-monodéméthyl diltiazem,repré­sente environ 35 % de la quantité circulante de diltiazem.

· Les concentrations plasmatiques observées chez le sujet âgé, chezl'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevéesque chez le sujet jeune.

· La prise alimentaire ne modifie pas significativement la cinétique duDILTIAZEM SANDOZ LP 300 mg ; cependant, on observe une tendance vers uneabsorption plus importante aux premières heures après l'administration lorsquecelle-ci a lieu avec le repas.

· Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Saccharose et amidon de maïs (sous forme de microgranules de saccharose etd'amidon de maïs), povidone K 30, éthylcellulose (20 mPa.s), huile dericin, talc.

Composition de la gélule :

Tête : gélatine, dioxyde de titane.

Corps : gélatine, dioxyde de titane.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

28, 30, 50 ou 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

SANDOZ

49, AVENUE GEORGES POMPIDOU

92300 LEVALLOIS-PERRET

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 354 408 3 9 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 368 943 3 4 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 354 411 4 0 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 372 921 0 8 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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