La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active:

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DIPIPERON 40 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dichlorhydrate depipampérone­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............48,00 mg

Quantité correspondant à pipampéroneba­se...........­.............­.............­.............­.............­.......40,00 mg

Pour un comprimé.

Excipients à effet notoire : lactose (90 mg/comprimé) et saccharose(12 mg/com­primé)

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement de courte durée des états d’agitation et d’agressivité aucours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies, délireschroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoseshallu­cinatoires chroniques).

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Réservé à l’adulte.

La posologie quotidienne est :

Age

Posologie moyenne

Dose initiale

Progression journalière

Adulte

1 à 3 comprimés

1/2 comprimé

1/2 comprimé

Chez le sujet âgé :

La forme comprimé n’est pas adaptée au traitement des sujets âgés.

Chez les sujets âgés, la forme solution buvable en gouttes est la seuleadaptée.

Mode d’administration

L’administration se fera de préférence en une ou deux prises vespérales,par exemple, au dîner et au coucher.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est CONTRE-INDIQUÉ dans les cas suivants :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1,

· état comateux, dépression du système nerveux central,

· association avec les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline,qu­inagolide) (voir rubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Syndrome malin des neuroleptiques

Comme pour d'autres antipsychotiques, DIPIPERON a été associé à lasurvenue de syndrome malin des neuroleptiques, réponse idiosyncrasiqu­ecaractérisée par une hyperthermie, une rigidité musculaire généralisée,une instabilité végétative, une altération de la conscience. L'hyperthermieest souvent un signe précoce de ce syndrome. Le traitement antipsychotique doitêtre immédiatement arrêté et un traitement symptomatique approprié et unesurveillance régulière doivent être mis en place.

Effets cardiovasculaires

De très rares cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportésavec le pipampérone. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenuede troubles du rythme ventriculaire grave, notamment à type de torsade depointes est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'unQT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentantl'in­tervalle QT) (voir rubrique 4.8).

Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avanttoute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue dece trouble du rythme:

· bradycardie inférieure à 55 battements par minute

· hypokaliémie

· allongement congénital de l’intervalle QT

· traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner unebradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, unralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l’intervalleQT (voir rubrique 4.5).

Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dansle bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

Accident vasculaire cérébral

Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez despatients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiqu­esatypiques, il a été observé un risque environ 3 fois plus élevé d'accidentvas­culaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telleaugmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autresantip­sychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue.DIPIPERON doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant desfacteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

Maladie de Parkinson

En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas êtreutilisé en cas de maladie de Parkinson.

Dyskinésie tardive

Comme avec tous les antipsychotiques, une dyskinésie tardive peut survenirchez certains patients au cours de traitements à long terme ou après arrêt dutraitement.

Ce syndrome est principalement caractérisé par des mouvements rythmiquesinvo­lontaires de la langue, du visage, de la bouche ou de la mâchoire. Cesmanifestations peuvent être permanentes chez certains patients. Le syndromepeut être masqué lorsque le traitement est réintroduit, lorsque le dosage estaugmenté ou lors du passage à un autre antipsychotique. Le traitement doitêtre arrêté dès que possible.

Symptômes extrapyramidaux

Comme avec tous les antipsychotiques, des symptômes extrapyramidaux peuventsurvenir, par exemple tremblements, rigidité, hypersialorrhée, bradykinésie,a­kathisie, dystonie aigüe, La survenue d’effets extrapyramidaux estdose-dépendante, mais varie fortement d’un patient à l’autre. Les patientsâgés y sont particulièrement sensibles. Une réduction de la dose, sipossible, ou l’utilisation d’anticholiner­giques aide à contrôler lessymptômes.

Augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints dedémence

Les résultats de deux études observationnelles menées chez un grand nombrede patients ont montré que les patients âgés atteints de démence et traitéspar antipsychotiques présentent une faible augmentation du risque de mortalitécomparés à ceux qui ne sont pas traités.

Les données disponibles sont insuffisantes pour établir une estimationprécise de ce risque et la cause de cette augmentation est inconnue.

DIPIPERON n'est pas indiqué dans le traitement des troubles du comportementliés à la démence.

Thromboembolie veineuse

Des cas de thromboembolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec lesantipsycho­tiques. Etant donné que les patients traités par antipsychotiqu­esprésentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs derisque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours dutraitement par DIPIPERON, et des mesures préventives doivent être prises lecas échéant.

Hyperglycémie / Syndrome métabolique

Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue oul'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités pardes antipsychotiques (voir rubrique 4.8).

Les patients traités par DIPIPERON, doivent faire l'objet d'une surveillancecli­nique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il estrecommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ouayant des facteurs de risque de diabète.

Autres

Comme avec tous les antipsychotiques, DIPIPERON ne doit pas être utiliséseul lorsqu’un état dépressif prédomine. L’association avec unantidépresseur doit être envisagée lorsqu’une dépression et une psychosecoexistent.

Liées aux excipients

Ce médicament contient du saccharose et du lactose. Les patients présentantune intolérance au galactose ou au fructose, un déficit total en lactase, unsyndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit ensucrase-isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre cemédicament.

Précautions d’emploi

L'absorption d'alcool est fortement déconseillée pendant la durée dutraitement.

Effets endocriniens : les effets hormonaux de tous les antipsychotiqu­esincluent une hyperprolactinémie pouvant entraîner une galactorrhée, unegynécomastie et une oligo- ou une aménorrhée.

Populations à risque

Sujet âgé : en raison d’une plus grande sensibilité à la sédation, àl’hypotension orthostatique et aux effets extra-pyramidaux le pipampéronedoit être utilisé avec prudence.

Affections cardiovasculaires graves (voir rubriques 4.4 « Mises en gardespéciales » et 4.8).

Epilepsie, convulsions : le pipampérone peut abaisser le seuilépileptogène notamment chez les patients épileptiques et les sujetsprésentant d'autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxicati­onalcoolique, atteinte cérébrale).

La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit êtrerenforcée chez les épileptiques.

Insuffisants hépatiques et/ou rénaux : en raison d’un risqued’accumu­lation, le pipampérone doit être utilisé avec prudence.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Médicaments abaissant le seuil épileptogène

L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant leseuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de lasévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment parla plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines etbutyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

Médicaments sédatifs

Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substancespeuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central etcontribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques(a­nalgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques,des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que lesbenzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, desantidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine,tri­mipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertense­urscentraux, du baclofène et du thalidomide.

Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe

Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certainnombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voirmédicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que labradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistantde l'intervalle QT, congénital ou acquis.

Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Iaet III, certains neuroleptiques.

Pour l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formesadministrées par voie intraveineuses sont concernées par cetteinteraction.

L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicamenttor­sadogène est contre-indiquée en règle générale.

Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception àcette règle :

· des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sontseulement déconseillés avec les autres torsadogènes ;

· les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe sontégalement déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autrestorsadogènes.

Associations contre-indiquées

+ Dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide).

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et desneuroleptiques.

Associations déconseillées

+ Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe :antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et declasse III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicamentstels que bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine,vin­camine IV, moxifloxacine, spiramycine IV.

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe.

+ Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe(amisulpride, cyamémazine, dropéridol, fluphénazine, propericiazine,ha­lopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, sertindole, sulpiride,sul­topride, tiapride)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe.

+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe(halofan­trine, luméfantrine, pentamidine)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointe.

Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.

Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT etsurveillance ECG monitorée.

+ Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine,en­tacapone, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole, selegiline,pra­mipexole).

Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. Encas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patientparkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminuésprogres­sivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de «syndrome malin des neuroleptiques »).

+ Consommation d’alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des neuroleptiques.

L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite devéhicules et l'utilisation de machines.

Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.

+ Lévodopa

Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces dechacun des deux médicaments.

+ Méthadone

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade depointe.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque : (bisoprolol, carvédilol,mé­toprolol)

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Bradycardisants

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade depointes.

Surveillance clinique et électrocardio­graphique.

+ Hypokaliémiants

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.

Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliserune surveillance clinique, électrolytique et électrocardio­graphique.

Associations à prendre en compte

+ Antihypertenseurs

Majoration du risque d’hypotension notamment orthostatique.

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol et sotalol)

Effet vasodilatateur et risques d’hypotension, notamment orthostatique(effet additif).

+ Dérivés nitrés et apparentés

Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout aulong de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en chargemédicamen­teuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit êtreinstituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

Les données concernant l’utilisation de la pipampérone chez la femmeenceinte sont limitées.

Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont DIPIPERON) pendant letroisième trimestre de la grossesse présentent un risque d’évènementsin­désirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes desevrage pouvant varier en termes de sévérité et de durée après lanaissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation,hyper­tonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troublede l’alimentation.

Compte tenu de ces données, il est préférable d'éviter d'utiliser lepipampérone au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. S'il s'avèreindispen­sable de prescrire un traitement par le pipampérone au cours de lagrossesse, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

Allaitement

Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée dutraitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs et lesutilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance,som­nolence, vertiges, troubles de la vision, liés à ce médicament.

4.8. Effets indésirables

Sur la base des données de sécurité issues d’essais cliniques, leseffets indésirables les plus fréquemment rapportés (incidence en %) ont été: Affections du système nerveux : somnolence (22,5 %), phénomène de la rouedentée (11,3 %).

Les effets indésirables rapportés lors de l’utilisation de DIPIPERON aucours des essais cliniques (incluant les effets mentionnés ci-dessus) et aprèscommerci­alisation sont regroupés dans le tableau ci-après. Les fréquencessont présentées suivant la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare(< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Classes de système d’organe

Effets Indésirables

Fréquences d’apparition

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100, < 1/10)

Indéterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Leucopénie, thrombocytopénie.

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité.

Affections endocriniennes

Hyperprolactinémie, hyponatrémie, SIADH (sécrétion inappropriéed’hor­mone antidiurétique).

Affections psychiatriques

Dépression

Indifférence, réactions anxieuses, variation de l’humeur.

Affections du système nerveux

Somnolence ; roue dentée (Phénomène de).

Hypertonie ; akathisie ; crises oculogyres ; opisthotonos ; dyskinésie,tor­ticolis spasmodique, trismus.

Convulsions (incluant convulsions et état de Grand Mal épileptique) ;Syndrome malin des neuroleptiques ; parkinsonisme ; syncope ; dyskinésietardive ; tremblements.

Affections cardiaques

Tachycardie.

Arythmies ventriculaires telles que tachycardie ventriculaire, fibrillationven­triculaire, torsades de pointes, arrêt cardiaque.

Affections vasculaires

Hypotension orthostatique.

Hypotension.

Affections gastro-intestinales

Vomissements.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Urticaire.

Rash, éruptions érythémateuses, éruptions bulleuses y compris syndrome deLyell (nécrolyse épidermique toxique).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Spasticité musculaire.

Affections des organes de reproduction et des seins

Aménorrhée.

Galactorrhée ; gynécomastie (incluant gynécomastie et hypertrophiemam­maire); oligoménorrhée ; troubles sexuels y compris priapisme.

Manifestations générales et anomalies au site d’administration

Trouble de la marche ; asthénie.

Fatigue ; œdème (incluant l’œdème de la face et l’œdèmepériphé­rique) ; hypothermie ; hyperthermie.

Investigations

Augmentation des enzymes hépatiques, allongement de l’intervalle QT.

Prise de poids.

Grossesse, puerpérium et conditions périnatales

Syndrome de sevrage néonatal.

Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d’origine cardiaque ainsi quedes cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patientstraités par des antipsychotiques à structure phénothiazinique, butyrophénoneou benzamide.

Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'emboliespul­monaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportésavec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).

Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue oul'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités pardes antipsychotiques.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Signes et symptômes

Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiquesdu produit, ces symptômes tels que des symptômes extrapyramidaux, desconvulsions, une hypotension, une tachycardie, une somnolence, une asthénie,des vomissements et une fatigue ont été rapportés.

D’autres réactions ont également été rapportées, incluant arrêtcardio-respiratoire, torsades de pointes, détresse respiratoire, coma, œdèmecérébral, anoxie, ischémie cérébrale, acidose, iléus paralytique, nausée,diarrhée, agressivité, désorientation, pâleur, malaise, myosis et bruitsgastro-intestinaux anormaux.

Des cas de décès liés à un surdosage ont été rapportés.

Traitement

Il n'existe pas d'antidote spécifique. Bien que le traitement soitessentiellement symptomatique, il est recommandé de pratiquer un lavagegastrique ou d'induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients, ouprésentant des convulsions), puis d'administrer du charbon activé.

Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue(risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'àrétablis­sement du patient.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANTIPSYCHOTIQUE, code ATC : N05AD05

(N : système nerveux central)

La pipampérone est un neuroleptique sédatif non anticholinergique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La pipampérone est rapidement absorbée au niveau du tractusgastro-intestinal. Après la prise d’un comprimé de 40 mg, la concentration­maximale plasmatique, atteinte en 2 heures environ, est de 36,8 ± 17,1 ng/mlen moyenne. La biodisponibilité de la pipampérone observée avec le compriméest comparable à celle observée avec la solution buvable.

Distribution

La liaison aux protéines plasmatiques est faible et d’environ 36 %.

Métabolisme

La pipampérone est principalement métabolisée par N-déalkylationo­xydative, oxydation pipéridinique et réduction cétonique.

Élimination

La demi-vie plasmatique chez le sujet sain est de 22 heures en moyenne.L’éli­mination s’effectue essentiellement sous forme de métabolites parvoie urinaire et fécale.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données de sécurité préclinique ne montrent pas de risque particulierpour l’homme, sur la base d’études conventionnelles de toxicité à doseaiguë et à doses répétées ou de génotoxicité. Chez le rongeur, lesétudes sur la reproduction ont montré une diminution générale de la fonctionrepro­ductrice, et un retard de l’ossification du squelette, ainsi qu’uneaugmentation des variations du squelette.

Lors d’études in vitro sur des cœurs de lapins isolés et perfusés, il aété montré que la pipampérone bloque le canal hERG cardiaque et prolonge ladurée du potentiel d’action.

La pipamperone a été testée au cours d’une batterie d’études desécurité non clinique incluant : étude de toxicité à dose unique aprèsadministration orale (souris, rat, hamster et chien), par voie sous-cutanée(souris) et intraveineuse (chien) ; étude de toxicité à doses répétées parvoie orale jusqu’à 18 mois chez le rat, 12 mois chez le chien ; études dereproduction par voie orale (et sous-cutanée simultanée chez le rat) testantla fertilité et la performance générale reproductive chez le rat, latératogénicité et l’embryotoxicité chez la souris, le rat et le lapin. Lagénotoxicité de la pipamperone a été évaluée au cours d’un testd’aberration chromosomique in vitro sur des cultures de lymphocytespé­riphériques humains et au cours du test du micronucleus in vivo. Lepotentiel mutagène de dérivés nitroso de la pipampérone a été évalué aucours d’un test in vitro de mutation génique et/ou ponctuelle d’Ames surSalmonella typhimurium.

Des évaluations de toxicité à dose unique sur des espèces multiples ontrévélé que la pipampérone était bien tolérée et avait une grande marge desécurité, avec des valeurs de DL 50 dépassant 600 mg/kg (environ 83 foisla dose maximale recommandée chez l’homme (MRHD) sur une base en mg/kg) chezle rat, la souris et le hamster et environ 165 mg/kg (environ 23 fois la dosemaximale recommandée chez l’homme (MRHD)) chez le chien. Les résultatsd’études de toxicité chronique à doses répétées par voie orale ontmontré une diminution dose-dépendante du poids corporel, de la consommation denourriture et des activités générales, toutes jugées comme résultant despropriétés pharmacologiques sédatives de la pipampérone et similaires àcelles observées avec les autres neuroleptiques butyrophénones. Desaugmentations relatives du poids des reins, du foie et du cerveau (uniquementchez le rat) ont été observées chez le rat et le chien ainsi que desaltérations légères des paramètres chimiques au cours de l’étude detoxicité subchronique chez le rat. Des augmentations de l’activité de laglande mammaire ont été observées chez les deux sexes et plus probablementat­tribuées à une augmentation de la sécrétion de la prolactine due auxeffets antagonistes dopaminergiques de la pipampérone. Après administration­chronique chez le rat (18 mois) et le chien (12 mois), aucune augmentation del’incidence des tumeurs n’a été observée. Les résultats des étudesd’évaluation chromosomique n’ont montré aucun signe de toxicité génique.Au cours des études de reproduction, une diminution générale de la fonctionrepro­ductrice à une dose d’environ 75 mg/kg (environ 10 fois la dosemaximale recommandée chez l’homme (MRHD)) peut être directement attribuéeà l’effet sédatif de la pipampérone ; un retard de l’ossification dusquelette et une augmentation des variations du squelette ont été observés àdes doses de 25 mg/kg (environ 3,5 fois la dose maximale recommandée chezl’homme (MRHD)) et à des doses plus élevées chez la souris, à des dosesmaternelles de 40 mg/kg (environ 6 fois la dose maximale recommandée chezl’homme (MRHD)), une faible embryotoxicité a été observée ainsi qu’unretard potentiel du développement embryonnaire. En résumé, les signescliniques rapportés sont généralement cohérents ou liés à l’activitéphar­macologique de la pipampérone et en conséquence la dose sans effet n’apu être établie pour la plupart de ces études chez l’animal.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, lactose monohydraté, saccharose, talc, stéarate demagnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20 ou 200 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EUMEDICA pharmaceuticals gmbh

BASLER STRASSE 126

79540 LÖRRACH

ALLEMAGNE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 303 231 9 9 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

· 34009 553 293 1 2 : 200 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Retour en haut de la page