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DOLIRHUME PARACETAMOL ET PSEUDOEPHEDRINE 500 mg/30 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DOLIRHUME PARACETAMOL ET PSEUDOEPHEDRINE 500 mg/30 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DOLIRHUME PARACETAMOL ET PSEUDOEPHEDRINE 500 mg/30 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Paracétamol..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........500,00 mg

Chlorhydrate depseudoéphédri­ne...........­.............­.............­.............­.............­.............­..........30,00 mg

Quantité correspondant à pseudoéphédri­nebase.......­.............­.............­.............­.............­.....24,57 mg

Pour un comprimé.

Excipients à effet notoire : amidon de blé (contenant du gluten) : 60 mgpar comprimé, lactose (voir rubrique 4.4).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement au cours des rhumes de l’adulte et l’adolescent de plus de15 ans :

· des sensations de nez bouché,

· des maux de tête et/ou fièvre.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

RESERVE A L’ADULTE ET A L’ADOLESCENT DE PLUS DE 15 ANS.

1 à 2 comprimés 3 fois par jour. L’intervalle entre les prises sera auminimum de 4 heures. Les comprimés sont à avaler tels quels, avec unverre d’eau.

Ne pas dépasser 6 comprimés par jour. La posologie quotidienne maximaleest de 3 g de paracétamol et 180 mg de pseudoéphédrine.

En l’absence d’amélioration au bout de 5 jours de traitement, il estnécessaire de prendre un avis médical.

Insuffisance rénale :

En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinineinfé­rieure à 10 ml/min), l’intervalle entre 2 prises sera au minimum de8 heures.

Autres situations cliniques :

La dose journalière efficace la plus faible possible doit être envisagée,sans excéder 60 mg/ kg/jour (sans dépasser 3 g/jour) dans les situationssui­vantes :

· poids < 50 kg,

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

· alcoolisme chronique,

· déshydratation,

· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou deplus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH,mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert).

Mode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· Hypersensibilité à l’un des constituants du produit.

· Chez l’enfant de moins de 15 ans.

· En cas d’antécédents d’accident vasculaire cérébral ou de facteursde risque susceptibles de favoriser la survenue d’accident vasculairecérébral, en raison de l’activité sympathomimétique alpha duvasoconstricteur.

· En cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par letraitement.

· En cas d’insuffisance coronarienne sévère.

· En cas de risque de glaucome par fermeture de l’angle.

· En cas de risque de rétention urinaire liée à des troublesurétro-prostatiques.

· En cas d’antécédents de convulsions.

· En cas d’insuffisance hépatocellulaire sévère en raison de laprésence de paracétamol.

· En cas d’allaitement (voir rubrique 4.6).

· Chez les patients présentant une allergie au blé (autre que maladiecœliaque).

· En association avec les IMAO irréversibles en raison du risqued’hyper­tension paroxystique et d’hyperthermie pouvant être fatale (voirrubrique 4.5).

· En association aux sympathomimétiques à action indirecte :vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu’ils soientadministrés par voie orale ou nasale [phényléphrine (alias néosynéphrine),pse­udoéphédrine, éphédrine] ainsi que le méthylphénidate et le bupropion,en raison du risque de vasoconstriction et /ou de poussées hypertensives (voirrubrique 4.5).

· En association aux sympathomimétiques de type alpha : vasoconstricte­ursdestinés à décongestionner le nez, qu’ils soient administrés par voirorale ou nasale [étiléfrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine(alias néosynéphrine), synéphrine, tétryzoline, tuaminoheptane], ainsi quemidodrine, en raison du risque de vasoconstriction et/ou poussées hypertensives(voir rubrique 4.5).

L’association de deux décongestionnants est contre-indiquée, quel quesoit la voie d’administration (orale et/ou nasale) : une telle association estinutile et dangereuse et correspond à un mésusage.

Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE pendant la grossesse(voir rubrique 4.6).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

En cas de fièvre élevée ou persistante, de survenue de signes desurinfection ou de persistance des symptômes au-delà de 5 jours, uneréévaluation du traitement doit être faite.

Mises en garde spéciales :
En raison de la présence de pseudoéphédrine

· Il est impératif de respecter strictement la posologie, la durée detraitement de 5 jours, les contre-indications (voir rubrique 4.8).

· Les patients doivent être informés que la survenue d’une hypertensionar­térielle, de tachycardie, de palpitations ou de troubles du rythme cardiaque,de nausées ou de tout signe neurologique (tels que l’apparition ou lamajoration de céphalées) impose l’arrêt du traitement.

· Il est conseillé aux patients de prendre un avis médical en casd’hypertension artérielle, d’affections cardiaques, d’hyperthyroïdie, depsychose ou de diabète.

· La prise de ce médicament est déconseillée, en raison du risque devasoconstriction et/ou de poussées hypertensives lié à son activitésympat­homimétique indirecte avec les médicaments suivants (voir rubrique4.5) :

o IMAO-A réversibles.

o Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride ou pergolide) ou vasoconstricteurs (dihydroergota­mine,ergotami­ne, méthylergométrine).

o Le linézolide (antibiotique IMAO réversible).

· Des troubles neurologiques à type de convulsions, d’hallucinations, detroubles du comportement, d’agitation, d’insomnie ont été décrits, plusfréquemment chez des enfants, après administration de vasoconstricteurs parvoie systémique, en particulier au cours d’épisodes fébriles ou lors desurdosages.

Par conséquent, il convient notamment :

· de ne pas prescrire ce traitement en association avec des médicamentssus­ceptibles d’abaisser le seuil pileptogène tels que : dérivésterpéniques, clobutinol, substances atropiniques, anesthésiques locaux… ouen cas d’antécédents convulsifs,

· de respecter, dans tous les cas, la posologie préconisée, etd’informer le patient des risques de surdosage en cas d’association avecd’autres médicaments contenant des vasoconstricteurs.

Colite ischémique

Des cas de colite ischémique ont été rapportés avec la pseudoéphédrine.Le traitement par pseudoéphédrine doit être interrompu et un avis médicaldoit être demandé en cas de douleur abdominale soudaine, de rectorragie ou detout autre symptôme de colite ischémique.

Neuropathie optique ischémique

Des cas de neuropathie optique ischémique ont été rapportés avec lapseudoéphédrine. La pseudoéphédrine doit être arrêtée en cas de pertesoudaine de la vision ou de diminution de l’acuité visuelle, comme dans lecas d’un scotome.

En raison de la présence de paracétamol

Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamoldans la composition d’autres médicaments.

Chez l'adulte et l'enfant de moins de 50 kg, LA DOSE TOTALE DE PARACETAMOLNE DOIT PAS EXCEDER 3 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, LA DOSE TOTALE DEPARACETAMOL NE DOIT PAS EXCEDER 4 GRAMMES PAR JOUR (voir rubrique 4.9).

Liée à la présence d’excipients à effet notoire

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Ce médicament contient une très faible teneur en gluten (provenant del’amidon de blé). Il est donc peu susceptible d’entraîner des problèmesen cas de maladie cœliaque.

Un comprimé ne contient pas plus de 6 microgrammes de gluten.

Les patients avec une allergie au blé (différente de la maladie cœliaque),ne doivent pas prendre ce médicament (voir rubrique 4.3).

Précautions d’emploi :
En raison de la présence de paracétamol

L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entrainer unetoxicité hépatique, même à dose thérapeutique, après un traitement decourte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques(voir rubrique 4.8).

Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jourdans les situations suivantes (voir rubrique 4.2) :

· poids < 50 kg,

· insuffisance hépatocellulaire légère à modérée,

· insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min) (voir aussi rubrique 5.2),

· alcoolisme chronique,

· déshydratation,

· réserves basses en glutathion telles que par exemple malnutritionchro­nique, jeûne, amaigrissement récent, sujet âgé de plus de 75 ans ou deplus de 65 ans et polypathologique, hépatite virale chronique et VIH,mucoviscidose, cholémie familiale (Maladie de Gilbert)

· allergie à l’aspirine et/ou aux anti-inflammatoires non stéroïdiens(AINS).

La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement estdéconseillée.

En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risque d’atteintehépatique est majoré.

En cas de découverte d'une hépatite virale aiguë, il convient d'arrêterle traitement.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Liées à la présence de paracétamol
Interactions avec les examens paracliniques :

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par laméthode à la glucose oxydase-peroxydase en cas de concentrations anormalementé­levées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguinpar la méthode à l’acide phosphotungstique.

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Anticoagulants oraux : antivitamines K (AVK)

Risque d’augmentation de l’effet des AVK et du risque hémorragique encas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins4 jours. Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de laposologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le paracétamol etaprès son arrêt.

Liées à la présence de pseudoéphédrine
Associations contre-indiquées

+ IMAO irréversibles (iproniazide, phénelzine)

Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de ladurée d’action de l’IMAO, cette interaction est encore possible 15 joursaprès l'arrêt de l'IMAO.

+ Autres sympathomimétiques indirects (bupropion, cafédrine, éphédrine,mét­hylphénidate, phényléphrine (alias néosynéphrine), pseudoéphédri­ne,théodrénali­ne)

Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

+ Sympathomimétiques alpha (voies orale et/ou nasale) (étiléfrine,mi­dodrine, naphazoline, oxymétazoline, phényléphrine, synéphrine,té­tryzoline, tuaminoheptane)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Associations déconseillées

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,ca­bergoline, lisuride, pergolide)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergota­mine,ergotami­ne, méthylergométrine)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

+ IMAO-A réversibles, y compris oxazolidinones et bleu de méthylène (bleude méthylène, linézolide, moclobemide, tédizolide)

Risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.

Association faisant l’objet de précautions d'emploi

+ Anesthésiques volatils halogénés

Poussée hypertensive préopératoire.

En cas d'intervention programmée, il est préférable d’interrompre letraitement quelques jours avant l’intervention.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

La présence de pseudoéphédrine parmi les constituants conditionne laconduite à tenir pendant la grossesse et l’allaitement.

Grossesse

Par mesure de prudence et compte tenu des puissantes propriétésvaso­constrictives de ce médicament, son utilisation est déconseillée pendantla grossesse.

Lié au paracétamol

Une vaste quantité de données portant sur les femmes enceintes démontrentl’absence de toute malformation ou de toute toxicité fœtale/néonatale. Lesétudes épidémiologiques consacrées au neurodéveloppement des enfantsexposés au paracétamol in utero produisent des résultats non concluants.

Lié à la pseudoéphédrine

Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.

En clinique, les études épidémiologiques n’ont pas mis en évidenced’effet malformatif lié à l’utilisation de la pseudoéphédrine.

Allaitement

La pseudoéphédrine passe dans le lait maternel. Compte tenu des possibleseffets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de cemédicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

Réactions d’hypersensibilité liées à l’un des composants de cemédicament.

Liés à la présence de pseudoéphédrine
Affections cardiaques

· palpitations,

· tachycardie,

· infarctus du myocarde.

Affections oculaires :

· crise de glaucome par fermeture de l’angle,

· fréquence indéterminée : neuropathie optique ischémique.

Affections gastro-intestinales

· sécheresse buccale,

· nausées,

· vomissements,

· fréquence indéterminée : colite ischémique.

Affections du système nerveux

· accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, exceptionnellement chezdes patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate depseudoéphédrine : ces accidents vasculaires cérébraux sont apparus lors desurdosage ou mésusage et/ou chez des patients présentant des facteurs derisques vasculaires,

· accidents vasculaires ischémiques,

· céphalées,

· convulsions.

Affections psychiatriques

· anxiété,

· agitation,

· troubles du comportement,

· hallucinations,

· insomnie,

· symptômes maniaques tels que : insomnie, irritabilité et sautesd’humeur, surestime de soi, activité accrue ou agitation, accélération dela pensée, du flux de paroles et tendance à la distraction.

Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible dediminuer le seuil épileptogène ou de favoriser un surdosage ont souvent étéretrouvés et semblent prédisposer à la survenue de tels effets (voirrubriques 4.3 et 4.4).

Affections du rein et des voies urinaires

· dysurie (en particulier en cas de troubles urétroprostati­ques),

· rétention urinaire (en particulier en cas de troublesurétro­prostatiques).

affections de la peau et du tissu sous-cutané

· sueurs,

· exanthème,

· prurit,

· urticaire,

· pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).

Affections vasculaires

· hypertension (poussée hypertensive).

Liés à la présence de paracétamol
Affections du système immunitaire :

Rare : réactions d’hypersensibilité à type de choc anaphylactiqu­e,œdème de Quincke. Leur survenue impose l’arrêt définitif de ce médicamentet des médicaments apparentés.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

Rare : érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leursurvenue impose l’arrêt définitif de ce médicament et des médicamentsap­parentés.

De très rares cas d’effets indésirables cutanés graves ont étérapportés.

Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe.

Affections hématologiques et du système lymphatique :

Très exceptionnelles : thrombopénie, leucopénie et neutropénie.

Fréquence indéterminée : agranulocytose, anémie hémolytique chez lespatients présentant un déficit en glucose-6-phosphate-deshydrogénase.

Affections hépatobiliaires :

Fréquence indéterminée : augmentation des transaminases, atteintehépatique cytolytique, hépatite aiguë, hépatite massive en particulier lorsd’une utilisation dans une situation à risque (cf. rubrique 4.4 Précaution­sd’emploi).

Affections cardiaques :

Fréquence indéterminée : syndrome de Kounis.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinaux :

Fréquence indéterminée : bronchospasme (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Liés à la pseudoéphédrine

Le surdosage en pseudoéphédrine peut entrainer : accès hypertensif,trou­bles du rythme, convulsions, délire, hallucinations, agitation, troubles ducomportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.

Liés au paracétamol

Le risque d’une intoxication grave peut être particulièrement élevéchez les sujets âgés, chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ouintoxication accidentelle fréquente), chez les patients avec une atteintehépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients souffrant deréserves basses en glutathion telles que la malnutrition chronique (voirrubrique 4.2), le jeûne, l’amaigrissement récent, le vieillissement, lesvirus de l’hépatite virale chronique et du VIH, la cholémie familiale(Maladie de Gilbert). Dans ces cas, l’intoxication peut être mortelle.

Symptômes

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissantgé­néralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatiquesuscep­tible d’entrainer une insuffisance hépatocellulaire, un saignementgastro-intestinal, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma etun décès.

En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heuresune augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase,de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

Le surdosage peut également entrainer une pancréatite, une hyperamylasémieet une insuffisance rénale aiguë et une pancytopénie.

Conduite d’urgence

· Transfert immédiat en milieu hospitalier.

· Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial deparacétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entrel’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.

· Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

· Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administrati­on,aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ouvoie orale, si possible avant la dixième heure.

· Traitement symptomatique.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : DECONGESTIONNANTS A USAGE SYSTEMIQUE, codeATC : R01BA52.

Ce médicament associe un antalgique : le paracétamol, et unvasoconstricteur : la pseudoéphédrine.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Du paracétamol

Absorption

L’absorption du paracétamol par voie orale est complète et rapide. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes aprèsingestion.

Distribution

Le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Lesconcentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaisonaux protéines plasmatiques est faible.

Biotransformation

Le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et lasulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologiessupé­rieures aux doses thérapeutiques.

Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P 450, est la formation d’unintermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine), qui, dans lesconditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par leglutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à lacystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxication­smassives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

Élimination

L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose ingérée estéliminée par le rein en 24 heures, principalement sous formeglycurocon­juguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %). Moins de5 % est éliminé sous forme inchangée.

La demi-vie d’élimination est d’environ 2 heures.

Variations physiopathologiques

· Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairancede la créatinine inférieure à 30 ml/min), l’élimination du paracétamolet de ses métabolites est retardée.

· Sujet âgé : la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.

De la pseudoéphédrine

Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétéeessen­tiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).

Sa demi-vie d’élimination est dépendante du pH urinaire.

L’alcalinisation des urines entraine une augmentation accrue de laréabsorption tubulaire, avec pour conséquence, un allongement de la demi-vied’élimination de la pseudoéphédrine.

5.3. Données de sécurité préclinique

Lié au paracétamol

Aucune étude conventionnelle s’appuyant sur les normes actuellementadmises pour évaluer la toxicité pour la reproduction et le développementn’est disponible.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de blé, amidon de pomme de terre, carboxyméthylamidon sodique,lactose, stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

16 Comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

82, AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 341 255 9 1 : 16 comprimés sous plaquette (PVC/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Médicament non soumis à prescription médicale.

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