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DOMPERIDONE ARROW 10 mg, comprimé orodispersible - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DOMPERIDONE ARROW 10 mg, comprimé orodispersible

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DOMPÉRIDONE ARROW 10 mg, comprimé orodispersible

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Dompéridone..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..........10,00 mg

Pour un comprimé orodispersible.

Excipients à effet notoire : anhydride sulfureux (E220), maltodextrine(sou­rce de glucose).

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé orodispersible.

Comprimé blanc à sensiblement blanc, rond, biconvexe.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

DOMPÉRIDONE ARROW est indiqué pour le soulagement des symptômes de typenausées et vomissements.

4.2. Posologie et mode d'administration

DOMPÉRIDONE ARROW doit être utilisé à la dose minimale efficace pour ladurée la plus courte nécessaire pour contrôler les nausées et lesvomissements.

Il est recommandé de prendre DOMPÉRIDONE ARROW avant les repas. Si lemédicament est pris après les repas, son absorption est quelque peuretardée.

Les patients doivent s’efforcer de prendre chaque dose à l’heureprévue. Si une dose prévue est oubliée, cette dose ne doit pas être prise etle schéma d’administration habituel doit être poursuivi. La dose ne doit pasêtre doublée pour compenser une dose omise.

Habituellement, la durée maximale du traitement ne doit pas dépasser unesemaine.

Adultes et adolescents (à partir de 12 ans pesant 35 kg ou plus)

Un comprimé à 10 mg, jusqu’à 3 fois par jour, la dose quotidiennemaximale étant de 30 mg.

Le comprimé orodispersible se dissout rapidement dans la bouche avecl’aide de la salive et il peut être pris avec ou sans eau. Lorsqu’il estpris sans eau, le comprimé doit être placé sur la langue et dissous dans labouche avant de l’avaler. Il est possible de boire un verre d’eaujuste après.

Insuffisance hépatique

DOMPÉRIDONE ARROW est contre-indiqué en cas d’insuffisance hépatiquemodérée ou sévère (voir rubrique 4.3).

Une modification de la dose n’est cependant pas nécessaire en casd’insuffisance hépatique légère (voir rubrique 5.2).

Insuffisance rénale

Etant donné que la demi-vie d’élimination de la dompéridone estallongée en cas d’insuffisance rénale sévère, en cas d’administrati­onsrépétées, la fréquence d’administration de DOMPÉRIDONE ARROW doit êtreréduite à une ou deux prises par jour en fonction du degré de sévérité del’insuffisance rénale. Une diminution de la dose peut s’avérernécessaire.

Population pédiatrique

L'efficacité de DOMPÉRIDONE ARROW chez les enfants de moins de 12 ans n'apas été prouvée (voir rubrique 5.1).

L'efficacité de DOMPÉRIDONE ARROW chez les adolescents âgés de 12 ans etplus et d’un poids corporel inférieur à 35 kg n'a pas été prouvée.

4.3. Contre-indications

DOMPÉRIDONE ARROW est contre-indiquée dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· tumeur hypophysaire à prolactine (prolactinome) ;

· lorsque la stimulation de la motricité gastrique peut s’avérer nocive,par exemple chez les patients présentant une hémorragie gastro-intestinale,une obstruction mécanique ou une perforation digestive ;

· chez les patients atteints d’une insuffisance hépatique modérée ousévère (voir rubrique 5.2) ;

· chez les patients ayant un allongement connu des intervalles de conductioncar­diaque, notamment l’intervalle QTc, les patients présentant des troublesélectro­lytiques importants ou des maladies cardiaques sous-jacentes telles quel’insuffisance cardiaque congestive (voir rubrique 4.4) ;

· administration concomitante avec les médicaments qui allongentl’in­tervalle QTc, à l’exception de l’apomorphine (voir les rubriques4.4 et 4.5) ;

· administration concomitante avec les inhibiteurs puissants du CYP3A4(quels que soient leurs effets d’allongement de l’intervalle QT) (voirrubrique 4.5).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Insuffisance rénale

La demi-vie d'élimination de la dompéridone est allongée en casd'insuffisance rénale sévère. En conséquence, en cas d'administrati­onsrépétées, la fréquence d'administration de la dompéridone doit êtreréduite à une ou deux prises par jour en fonction du degré de sévérité del'insuffisance rénale. Une diminution de la dose peut s'avérernécessaire.

Effets cardiovasculaires

La dompéridone a été associée à un allongement de l'intervalle QT àl'électrocar­diogramme. Au cours de la surveillance après commercialisa­tion,de très rares cas d'allongement de l'intervalle QT et de torsades de pointesont été rapportés chez des patients traités par la dompéridone. Ces casconcernent des patients avec des facteurs de risques, des anomaliesélec­trolytiques et des traitements associés qui ont pu être des facteurscontri­butifs (voir rubrique 4.8).

Des études épidémiologiques ont mis en évidence que la dompéridone estassociée à un risque accru d'arythmies ventriculaires graves ou de mort subite(voir rubrique 4.8). Un risque plus élevé a été observé chez les patientsde plus de 60 ans, les patients traités par des doses quotidiennessu­périeures à 30 mg et les patients traités simultanément par desmédicaments qui allongent l'intervalle QT ou des inhibiteurs du CYP3A4.

La dompéridone doit être utilisée à la dose efficace la plus faible.

La dompéridone est contre-indiquée chez les patients ayant un allongementconnu des intervalles de conduction cardiaque, notamment de l'intervalle QTc,les patients présentant des troubles électrolytiques importants(hy­pokaliémie, hyperkaliémie, hypomagnésémie) ou une bradycardie, ou lespatients présentant des maladies cardiaques sous-jacentes telles qu'uneinsuffisance cardiaque congestive en raison du risque accru d'arythmiesven­triculaires (voir rubrique 4.3). Les troubles électrolytiqu­es(hypokaliémi­e, hypomagnésémie et hyperkaliémie) et la bradycardie sontconnus pour augmenter le risque pro-arythmique.

Le traitement par la dompéridone doit être arrêté en cas de survenue designes ou symptômes pouvant être associés à une arythmie cardiaque et lespatients doivent consulter leur médecin.

Les patients doivent être invités à rapporter immédiatement toutsymptôme cardiaque.

Utilisation avec l’apomorphine :

La dompéridone est contre-indiquée avec les médicaments qui allongentl’in­tervalle QT, notamment l’apomorphine, sauf si le bénéfice del’administration concomitante avec l’apomorphine est supérieur aux risques,et uniquement si les précautions recommandées pour l’administrati­onconcomitante mentionnées dans le RPC de l'apomorphine sont strictementres­pectées. Veuillez-vous reporter au RPC de l’apomorphine.

Excipients :

Ce médicament contient de la maltodextrine, source de glucose. Les patientsprésentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladiehéréditaire rare) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient du « sulfite » et peut dans de rares cas, provoquerdes réactions d’hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Lorsque des antiacides ou des médicaments antisécrétoires sont utilisésconco­mitamment, ils ne doivent pas être pris au même moment que DOMPÉRIDONEARROW (dompéridone base), c'est à dire qu'ils doivent être pris après lesrepas et non avant.

Co-administration avec la lévodopa

Bien qu’un ajustement posologique de la lévodopa ne soit pas jugénécessaire, une augmentation de la concentration plasmatique (maximum de 30 à40%) a été observée lorsque la dompéridone est prise en concomitance avec lalévodopa.

La voie métabolique principale de la dompéridone passe par le CYP3A4. Desdonnées in vitro suggèrent que l’usage concomitant de médicaments quiinhibent fortement cette enzyme peut entraîner des taux plasmatiques accrus dedompéridone.

Risque accru d’allongement de l’intervalle QT en raison d’interaction­spharmacodyna­miques et/ou pharmacocinétiques.

Associations contre-indiquées

Médicaments qui allongent l'intervalle QTc (risque de torsades depointes) :

· antiarythmiques de classe IA (par exemple disopyramide, hydroquinidine,qu­inidine) ;

· antiarythmiques de classe III (par exemple amiodarone, dofétilide,dro­nédarone, ibutilide, sotalol) ;

· certains antipsychotiques (par exemple halopéridol, pimozide,sertin­dole) ;

· certains antidépresseurs (par exemple citalopram, escitalopram) ;

· certains antibiotiques (par exemple érythromycine, lévofloxacine,mo­xifloxacine, spiramycine) ;

· certains antifongiques (par exemple pentamidine, fluconazole) ;

· certains antipaludiques (en particulier halofantrine,lu­méfantrine) ;

· certains médicaments à visée digestive (par exemple cisapride,dola­sétron, prucalopride) ;

· certains antihistaminiques (par exemple méquitazine, mizolastine) ;

· certains anticancéreux (par exemple torémifène, vandétanib,vin­camine) ;

· certains autres médicaments (par exemple bépridil, diphémanil,mét­hadone) ;

· apomorphine, sauf si le bénéfice de l’administration concomitante estsupérieur aux risques, et uniquement si les précautions recommandées pourl’adminis­tration concomitante sont strictement respectées. Veuillez-vousreporter au RPC de l’apomorphine.

(voir rubrique 4.3).

Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (quels que soient leurs effets d'allongementde l'intervalle QT), c’est à dire :

· anti-protéases (par exemple ritonavir, saquinavir et télaprévir) ;

· antifongiques azolés systémiques (par exemple itraconazole,ké­toconazole, posaconazole, voriconazole) ;

· certains antibiotiques de la classe des macrolides (par exemple,clarit­hromycine et télithromycine).

(voir rubrique 4.3).

Associations déconseillées

Inhibiteurs modérés du CYP3A4, c’est à dire diltiazem, vérapamil etcertains macrolides.

Associations nécessitant des précautions d'emploi

La prudence est de rigueur avec les médicaments qui induisent unebradycardie et une hypokaliémie ainsi que les macrolides suivants, quiallongent l'intervalle QT : azithromycine et roxithromycine (la clarithromycineest contre-indiquée car elle est un inhibiteur puissant du CYP3A4).

La liste des substances ci-dessus est représentative et non exhaustive.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il existe peu de données post-commercialisation sur l’utilisation de ladompéridone chez les femmes enceintes. Une étude chez le rat a montré unetoxicité de la fonction de reproduction en cas de dose élevée, toxique pourla mère. Le risque potentiel chez l’être humain est inconnu. Parconséquent, DOMPÉRIDONE ARROW ne doit être utilisé pendant la grossesse quelorsque cette utilisation est justifiée par le bénéfice thérapeutique­escompté.

Allaitement

La dompéridone est excrétée dans le lait maternel et les enfants allaitésreçoivent moins de 0,1 % de la dose maternelle ajustée selon le poids. Lasurvenue d'effets indésirables, en particulier des effets cardiaques ne peutpas être exclue après l'exposition via le lait maternel. Une décision doitêtre prise d'arrêter l'allaitement ou d'interrompre/de s’abstenir dutraitement par la dompéridone en tenant compte du bénéfice de l'allaitementpour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère. La prudence est derigueur en présence de facteurs de risques d'allongement de l'intervalle QTcchez les enfants allaités.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Une sensation vertigineuse et de la somnolence ont été observées suite àl’utilisation de dompéridone (voir rubrique 4.8). En conséquence, lespatients doivent être informés qu’ils ne doivent pas conduire ni utiliser demachines, ni se livrer à d’autres activités nécessitant de la vigilancementale et de la coordination, avant de connaître l’effet que DOMPÉRIDONEARROW produit sur eux.

4.8. Effets indésirables

La sécurité de la dompéridone a été évaluée au cours d’essaiscliniques et lors de l’expérience après commercialisation. Les essaiscliniques (31 études en double-aveugle, contrôlées versus placebo) ontinclus 1275 patients présentant une dyspepsie, un reflux gastro-œsophagien(RGO), un syndrome du côlon irritable (SCI), des nausées et des vomissementsou d’autres pathologies similaires.

Tous les patients étaient âgés d’au moins 15 ans et ont reçu au moinsune dose de dompéridone (base). La dose médiane quotidienne totale était de30 mg (intervalle de 10 à 80 mg), et la durée médiane d’expositionétait de 28 jours (intervalle de 1 à 28 jours). Les études portant sur lagastroparésie diabétique ou les symptômes secondaires à la chimiothérapieou le parkinsonisme ont été exclues.

La terminologie et les fréquences suivantes sont appliquées : trèsfréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) et très rare(< 1/10 000). Lorsque la fréquence ne peut être estimée sur la base desessais cliniques, elle est notée comme étant « indéterminée ».

Classe

Système Organe

Réaction indésirable

Fréquence

Fréquent

Peu fréquent

Indéterminée

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique (y compris le choc anaphylactique)

Affections Psychiatriques

Perte de la libido

Anxiété

Agitation

Nervosité

Affections du système nerveux

Sensation vertigineuse

Somnolence

Céphalées

Troubles extrapyramidaux

Convulsions

Syndrome des jambes sans repos*

Affections oculaires

Crise oculogyre

Affections cardiaques

Arythmies ventriculaires Prolongation de l’intervalle QTc

Torsades de pointes

Mort subite d’origine cardiaque

(voir rubrique 4.4)

Affections gastro-intestinales

Bouche sèche

Diarrhées

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

Eruption cutanée

Prurit

Urticaire

Angio-oedème

Affections du rein et des voies urinaires

Rétention urinaire

Affections des organes de reproduction et du sein

Galactorrhée

Douleur mammaire

Hypersensibilité mammaire

Gynécomastie

Aménorrhée

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

Investigations

Anomalies des tests de la fonction hépatique

Augmentation de la prolactinémie

* exacerbation du syndrome des jambes sans repos chez les patients atteintsde maladie de Parkinson

Dans 45 études cliniques où la dompéridone a été utilisée à des dosesplus élevées, pendant une plus longue durée et pour d’autres symptômes,comme la gastroparésie diabétique, la fréquence des effets indésirables (àl’exception de la bouche sèche) était considérablement plus élevée. Cettefréquence accrue était surtout manifeste pour les évènementsphar­macologiquement prévisibles liés à l’augmentation de la prolactine. Enplus des réactions mentionnées ci-dessus, les symptômes suivants ontégalement été notés : acathésie, écoulement mammaire, augmentation duvolume mammaire, gonflement des seins, dépression, hypersensibilité, troublesde la lactation et menstruations irrégulières.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

4.9. Surdosage

Symptômes

Des cas de surdosage ont principalement été rapportés chez des nourrissonset des enfants. Les symptômes de surdosage peuvent inclure agitation,alté­ration de la conscience, convulsions, désorientation, somnolence etréactions extrapyramidales.

Traitement

Il n’existe pas d’antidote spécifique à la dompéridone. En cas desurdosage, un traitement symptomatique standard doit être administréimmé­diatement. Une surveillance ECG est recommandée en raison de lapossibilité d’allongement de l’intervalle QT. Une surveillance médicaleétroite et un traitement symptomatique sont recommandés.

Des antiparkinsoniens anticholinergiques peuvent être utiles afin demaîtriser les troubles extrapyramidaux.

Nous conseillons de contacter le centre antipoison pour obtenir lesinformations les plus récentes sur le traitement d'un surdosage.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Propulsifs, code ATC : A03FA03

La dompéridone est un antagoniste de la dopamine doté de propriétésanti­émétiques.

La dompéridone traverse difficilement la barrière hémato-encéphalique.Chez les utilisateurs de dompéridone, en particulier chez les adultes, lestroubles extrapyramidaux sont très rares, mais la dompéridone entraîne unelibération de prolactine par l’hypophyse. Son effet antiémétique peut êtredû à une combinaison d’effets (gastrokinétiques) périphériques et à unantagonisme des récepteurs dopaminergiques dans la zone-gâchettechimi­oréceptrice, laquelle est située en dehors de la barrièrehémato-encéphalique, dans l’area postrema. Les études chez l’animal,ainsi que les faibles concentrations trouvées dans le cerveau, indiquent uneffet majoritairement périphérique de la dompéridone sur les récepteursdopa­minergiques.

Des études chez l’homme ont prouvé que la dompéridone par voie oraleaugmente le tonus du sphincter œsophagien inférieur, améliore la motilitéantro­duodénale et accélère la vidange gastrique. Il n’y a pas d’effet surla sécrétion gastrique.

Conformément à la directive ICH-E14, une étude approfondie de l'intervalleQT a été réalisée. Cette étude comportait un placebo, un comparateur actifet un témoin positif et elle a été conduite chez des sujets sains à une dosede 10 ou 20 mg de dompéridone administrée 4 fois par jour jusqu'à une dosequotidienne maximale de 80 mg. Cette étude a mis en évidence une différencemaximale de l'intervalle QTc entre la dompéridone et le placebo (d'après laméthode des moindres carrés pour la variation par rapport à l'inclusion) de3,4 ms avec 20 mg de dompéridone administrés 4 fois par jour au Jour4. L'IC bilatéral à 90 % (1,0 à 5,9 ms) n'a pas dépassé 10 ms. Aucuneffet cliniquement pertinent sur l'intervalle QTc n'a été observé dans cetteétude lorsque la dompéridone a été administrée jusqu'à une dose de80 mg/jour (c’est-à-dire, plus de deux fois la dose maximalerecom­mandée).

Toutefois, deux études antérieures d'interactions médicamenteuses ontmontré un certain allongement de l'intervalle QTc en cas d'administration de ladompéridone en monothérapie (10 mg 4 fois par jour). La différence moyennela plus importante de l'intervalle QTcF, ajustée en fonction du temps, entre ladompéridone et le placebo a été respectivement de 5,4 ms (IC à 95 %: –1,7 à 12,4) et 7,5 ms (IC à 95 % : 0,6 à 14,4).

Etude clinique chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 12 ans

Une étude prospective multicentrique, randomisée, en double aveugle,contrôlée par placebo, à groupes parallèles, a été menée pour évaluer lasécurité et l'efficacité de la dompéridone chez 292 enfants atteints degastro-entérite aiguë âgés de 6 mois à 12 ans (âge médian 7 ans). Enplus du traitement de réhydratation orale (TRO), les patients randomisés ontreçu une suspension buvable de dompéridone à raison de 0,25 mg/kg (jusqu'àun maximum de 30 mg de dompéridone/jour) ou un placebo, 3 fois par jour,pendant 7 jours au maximum. Cette étude n'a pas atteint l'objectif principal,qui était de démontrer que la suspension de dompéridone associée au TRO estplus efficace que le placebo associé au TRO pour réduire les épisodes devomissements pendant les premières 48 heures après la premièreadminis­tration du traitement (voir section 4.2).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La dompéridone est rapidement absorbée après administration orale, avec unpic de concentration plasmatique atteint en 1 h environ. Les valeurs de la Cmaxet de l'aire sous la courbe (ASC) de la dompéridone augmententpro­portionnellement à la dose dans l'intervalle de doses comprises entre 10 mget 20 mg. Une augmentation de 2 à 3 fois de l'ASC de la dompéridone a étéobservée en cas d'administrations répétées quatre fois par jour (toutes les5 h) de dompéridone pendant 4 jours.

Bien que la biodisponibilité de la dompéridone soit plus élevée chez lessujets sains en cas de prise après un repas, les patients ayant des troublesgastro-intestinaux doivent prendre la dompéridone 15 à 30 minutes avant lerepas. Une acidité gastrique réduite diminue l’absorption de ladompéridone. La biodisponibilité orale diminue en cas d’administrati­onconcomitante préalable de cimétidine et de bicarbonate de sodium.

Distribution

La dompéridone se lie entre 91 et 93 % aux protéines plasmatiques. Desétudes de distribution avec des médicaments radiomarqués chez des animaux ontmontré une large distribution dans les tissus, mais une faible concentrationdans le cerveau. De faibles quantités de médicament traversent le placentachez la rate.

Biotransformation

La dompéridone subit un métabolisme hépatique rapide et important parhydroxylation et N-désalkylation. Les études de métabolisme in vitroutilisant des inhibiteurs diagnostiques ont révélé que le CYP3A4 est uneforme majeure du cytochrome P450 jouant un rôle dans la N-désalkylation de ladompéridone, alors que le CYP3A4, le CYP1A2 et le CYP2E1 interviennent dansl’hydroxylation aromatique de la dompéridone.

Elimination

Les excrétions urinaires et fécales représentent respectivement 31 et66 % de la dose orale. La proportion de médicament excrété sous formeinchangée est faible (10 % de l’excrétion fécale et environ 1 % del’excrétion urinaire). La demi-vie plasmatique après une dose orale uniqueest de 7 à 9 heures chez les sujets sains, mais est prolongée chez lespatients souffrant d’insuffisance rénale grave.

Insuffisance hépatique

Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique modérée (score dePugh de 7 à 9, classification B de Child-Pugh), l’ASC et la Cmax de ladompéridone sont respectivement 2,9 et 1,5 fois supérieures à celles desujets sains.

La fraction libre est augmentée de 25 %, et la demi-vie d’élimination­terminale est prolongée, passant de 15 à 23 heures. Les sujets atteintsd'une légère insuffisance hépatique montrent, sur la base de la Cmax et del'ASC, une exposition systémique légèrement inférieure à celle des sujetssains, sans qu'il y ait de changement dans la liaison aux protéines ni dans lademi-vie terminale. Aucune étude n'a été menée chez des sujets atteintsd'insuf­fisance hépatique sévère. DOMPÉRIDONE ARROW est contre-indiquée encas d’insuffisance hépatique modérée ou sévère (voir rubrique 4.3).

Insuffisance rénale

Chez les sujets présentant une insuffisance rénale sévère (clairance dela créatinine < 30 ml/min/1,73 m²), la demi-vie de la dompéridone aété augmentée, passant de 7,4 à 20,8 heures, mais les taux plasmatiques dumédicament sont inférieurs à ceux observés chez des sujets sains. Étantdonné que la dompéridone n'est que très faiblement excrétée sous formeinchangée (environ 1 %) via les reins, il est peu probable que lors d'uneadministration unique, la dose doive être ajustée chez les patients atteintsd’insuf­fisance rénale.

Cependant, en cas d'administrations répétées, la fréquenced'ad­ministration doit être réduite à une ou deux prises par jour en fonctiondu degré de l'insuffisance rénale et une diminution de la dose peut s'avérernécessaire.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des études électrophysio­logiques réalisées in vitro et in vivoindiquent que chez l'être humain, la dompéridone induit un risque globalmodéré d'allongement de l'intervalle QTc. Lors d'études réalisées in vitrosur des cellules isolées ayant subi une transfection du gène hERG et sur desmyocytes isolés de cobayes, les rapports d'exposition variaient entre 26 et47 fois, sur la base des IC 50 inhibant la conduction à travers les canauxioniques IKr, par rapport aux concentrations plasmatiques libres observées chezl'être humain après l'administration de la dose quotidienne maximale de 10 mgtrois fois par jour.

Au cours d'études in vitro réalisées sur des tissus cardiaques isolés,les marges de sécurité pour l'allongement de la durée du potentiel d'actionétaient 45 fois supérieures aux concentrations plasmatiques libres observéeschez l'être humain en cas d'administration de la dose quotidienne maximale(10 mg trois fois par jour). Dans les modèles pro-arythmiques in vitro (cœurisolé perfusé selon la méthode de Langendorff), les marges de sécuritéétaient entre 9 et 45 fois supérieures aux concentrations plasmatiqueslibres observées chez l'être humain en cas d'administration de la dosequotidienne maximale (10 mg trois fois par jour).

Dans des modèles in vivo, les doses sans effet sur l'allongement del'intervalle QTc chez le chien et sur l'induction d'arythmies dans un modèle delapin sensibilisé aux torsades de pointe étaient respectivement 22 fois et435 fois supérieures aux concentrations plasmatiques libres observées chezl'être humain en cas d'administration de la dose quotidienne maximale (10 mgtrois fois par jour). Dans le modèle de cobaye anesthésié après desperfusions intraveineuses lentes, aucun effet sur l'intervalle QTc n'a étéobservé à des concentrations plasmatiques totales de 45,4 ng/ml, qui sont3 fois supérieures aux concentrations plasmatiques totales observées chezl'être humain en cas d'administration de la dose quotidienne maximale (10 mgtrois fois par jour). La pertinence de cette dernière étude pour l'êtrehumain après l'exposition à la dompéridone administrée par voie orale estincertaine.

En cas d'inhibition du métabolisme dépendant du CYP3A4, les concentration­splasmatiques libres de dompéridone peuvent être multipliées jusqu'à3 fois.

Chez le rat, en cas d'administration de doses toxiques élevées à la mère(plus de 40 fois la posologie recommandée chez l'être humain), on a observéla survenue d'effets tératogènes. Chez la souris et le lapin, aucunetératogé­nicité n'a été observée.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, crospovidone, arôme citron*, stéarate demagnésium, saccharine sodique, laurylsulphate de sodium, silice hydrophobecolloïda­le.

*Composition de l'arôme citron : maltodextrine (source de glucose), gommearabique, hydroxyanisol butylé (E320), anhydride sulfureux (E220),alpha-pinène, beta-pinène, myrcène, limonène, gamma-terpinène, neral etgeranial.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C, à l'abri del'humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 20, 21, 30, 40, 60 et 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 389 069 0 5 : 10 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 389 070 9 4 : 20 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 300 582 8 2 : 21 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 550 211 8 6 : 30 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 550 211 9 3 : 40 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 550 212 1 6 : 60 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

· 34009 550 212 2 3 : 100 comprimés sous plaquette(PVC/PVDC/­Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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