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DRIPTANE 5 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - DRIPTANE 5 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

DRIPTANE 5 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chlorhydrated’o­xybutynine...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­....5,00 mg

Quantité correspondant d’oxybutynine­base.........­.............­.............­.............­.............­.............4,54 mg

Pour un comprimé

Excipients à effet notoire : lactose anhydre.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Adultes et enfants de plus de 5 ans :

Incontinence urinaire, impériosité urinaire et pollakiurie en casd'instabilité vésicale pouvant résulter d'une hyperactivité vésicaleidiopat­hique ou d'atteintes vésicales neurogènes (hyperactivité dudétrusor).

Chez les enfants de plus de 5 ans :

Enurésie nocturne associée à une hyperactivité du détrusor, enassociation avec une thérapie non- médicamenteuse, en cas d’échec d’unautre traitement.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie Adulte

La dose initiale est de 2,5 mg trois fois par jour ; elle sera augmentée,si nécessaire, jusqu’à la dose minimale efficace permettant d’obtenir uneréponse clinique satisfaisante.

La dose usuelle est de 5 mg deux ou trois fois par jour et la dose maximalede 5 mg quatre fois par jour.

Sujet âgé

Chez le sujet âgé, la demi-vie d’élimination peut être augmentée ; parconséquent, la dose initiale est de 2,5 mg deux fois par jour ; elle pourraêtre augmentée, si nécessaire, jusqu’à la dose minimale efficacepermettant d’obtenir une réponse clinique satisfaisante.

Une dose usuelle de 10 mg en deux prises est généralement suffisante,no­tamment chez les patients de faible corpulence.

Enfant (de plus de 5 ans)

La posologie initiale de 2,5 mg deux fois par jour sera augmentéeindi­viduellement jusqu’à la dose efficace permettant d’obtenir une réponseclinique satisfaisante.

La posologie recommandée est de 0,3 à 0,4 mg/kg de poids corporel et parjour ; la dose maximale est précisée dans le tableau ci-dessous :

Age

Posologie

5–9 ans

9–12 ans

12 ans et plus

2,5 mg, trois fois par jour

5 mg, deux fois par jour

5 mg, trois par jour

Enfant (de moins de 5 ans)

L’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à l'oxybutynine ou à l'un des excipients mentionnésà la rubrique 6.1.

· Risque de rétention urinaire lié à des troublesurétro-prostatiques.

· Occlusion intestinale.

· Mégacôlon toxique.

· Atonie intestinale, iléus paralytique.

· Colite ulcéreuse sévère.

· Myasthénie.

· Glaucome par fermeture de l'angle ou chambre peu profonde.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Le traitement par l'oxybutynine devra être évalué au bout de 4 à6 semaines puisqu'une fonction vésicale normale peut être rétablie chezcertains patients.

Le chlorhydrate d'oxybutynine ne doit pas être utilisé dans le traitementde l'incontinence urinaire due à l'effort.

Le chlorhydrate d'oxybutynine doit être utilisé avec prudence chez lessujets âgés, les patients atteints de la maladie de Parkinson et les enfantsqui ont un risque plus élevé de survenue d’effets indésirables, ainsi quechez les patients présentant une neuropathie végétative, un trouble sévèrede la motilité gastro-intestinale, une affection hépatique ou rénale, unetachyarythmie, une insuffisance vasculaire cérébrale.

Les anticholinergiques doivent être utilisés avec prudence chez lespersonnes âgées en raison du risque de troubles cognitifs.

Les traitements anticholinergiques doivent être utilisés avec précautionchez les patients présentant une hernie hiatale/un reflux gastro-œsophagienet/ou qui prennent simultanément des traitements (tels que les biphosphonates)qui peuvent provoquer ou exacerber une œsophagite.

Affections gastro-intestinales : les médicaments anticholinergiques peuventdiminuer la motilité gastro-intestinale et doivent être utilisés avecprudence chez les patients ayant des troubles gastro-intestinaux obstructifs,une atonie intestinale et une colite ulcéreuse.

Après administration de chlorhydrate d'oxybutynine, les symptômes d'unehyperthy­roïdie, d'une maladie coronarienne, d'une insuffisance cardiaqueconges­tive, d'une hypertrophie de la prostate, une arythmie cardiaque, unetachycardie, une hypertension et des troubles cognitifs peuvent êtreaggravés.

L'administration prolongée d'oxybutynine peut entraîner une gêne pardiminution du débit salivaire et ainsi favoriser l'apparition de caries, d'uneparodontolyse, de candidoses buccales.

En cas d'infection des voies urinaires, un traitement antibactérienap­proprié devra être mis en place.

Dans des conditions de température environnementale élevée, un traitementpar oxybutynine peut conduire à une diminution de la sudation et entraîner uneréponse insuffisante ou inadaptée des mécanismes de thermorégulation, setraduisant par la survenue d'un coup de chaleur. Ce risque est majoré :

· pour les âges extrêmes (nourrisson, enfant, personne âgée).

· en cas de pathologie chronique (en particulier cardiovasculaire, rénaleou neuro-psychiatrique).

Des effets anticholinergiques affectant le système nerveux central (tels quehallucinations, agitation, confusion, somnolence) ont été rapportés. Unesurveillance est recommandée particulièrement pendant les premiers moissuivant le début du traitement ou après augmentation de la dose. Si ces effetsanticho­linergiques apparaissent, un arrêt du traitement ou une diminution de ladose doit être envisagé.

Comme l’oxybutynine peut provoquer un glaucome par fermeture de l’angle,les patients doivent contacter immédiatement un médecin s’ils constatent uneperte soudaine de l’acuité visuelle ou une douleur oculaire.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

Population pédiatrique

En raison de données d’efficacité et de tolérance insuffisantes,l’u­tilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez les enfants demoins de 5 ans.

L’expérience est limitée sur l’utilisation de ce médicament chez lesenfants souffrant d’énurésie nocturne monosymptomatique (non liée à unehyperactivité du détrusor).

Chez les enfants de plus de 5 ans, le chlorhydrate d'oxybutynine doit êtreutilisé avec prudence car ils peuvent être plus sensibles aux effets del'oxybutynine, notamment aux effets neurologiques et psychiatriques.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments atropiniques

Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétentionurinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

Les autres anticholinergiques devraient être utilisés avec prudence enassociation avec l’oxybutynine, en raison du risque de potentialisation deseffets anticholinergiques.

L’activité anticholinergique de l’oxybutynine est majorée en casd’utilisation concomitante d’autres anticholinergiques ou de médicamentpossédant une activité anticholinergique, comme l’amantadine ou autresantipar­kinsoniens anticholinergiques (bipéridène, lévodopa), lesantihistami­niques, les antipsychotique (phénothiazines, butyrophénones,clo­zapine), la quinidine, la digitaline, les antidépresseurs tricycliques,l’a­tropine et les composés apparentés comme les antispasmodiqu­esatropiniques et le dipyridamole.

En réduisant la motilité gastrique, l’oxybutynine peut affecterl’absor­ption d’autres médicaments.

L’oxybutynine est métabolisé par le cytochrome P 450 isoenzyme CYP 3A4.L’adminis­tration concomitante d’un inhibiteur du CYP 3A4 peut inhiber lemétabolisme de l’oxybutynine et augmenter l’exposition àl’oxybutynine.

L’oxybutynine, comme médicament anticholinergique, peut antagoniserl’action de médicament prokinétique.

L’utilisation concomitante d’un inhibiteur de la cholinestérase peutréduire l’efficacité de celui-ci.

Les patients devraient être informés que l’alcool peut accroitre lasomnolence causée par les anticholinergiques comme l’oxybutynine (voirrubrique 4.7).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L'innocuité de l'oxybutynine au cours de la grossesse n'a pas encore étéétablie.

Les études chez l'animal sont insuffisantes pour conclure sur des effetsembryoto­xiques, foetotoxiques pendant la grossesse, pendant l’accouchement etsur le développement postnatal (voir rubrique 5.3).

Le risque potentiel n’est pas connu pour l’espèce humaine.

Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas deréelle nécessité.

Allaitement

Chez l'animal, l'oxybutynine a été retrouvée dans le lait maternel.

Par conséquent, ce médicament ne doit pas être administré chez la femmependant l'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

L'oxybutynine pouvant provoquer une somnolence ou une vision trouble,l'attention des patients est attirée sur ce risque potentiel, notamment lors dela conduite de véhicules, ou l'utilisation de machines.

4.8. Effets indésirables

Classification des effets indésirables selon leur fréquence :

Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (de ≥1/100 à <1/10) ; peufréquent (de ≥1/1000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1000) ;très rare (<1/10 000) ; indéterminé (ne peut être estimé sur la basedes données disponibles).

Infections et infestations

Indéterminé : infection des voies urinaires.

Affections gastro-intestinales

Très fréquent : nausées, constipation, sécheresse buccale.

Fréquent : diarrhée, vomissements.

Peu fréquent : gêne abdominale, anorexie, diminution de l’appétit,dys­phagie.

Indéterminé : reflux gastro-oesophagien, obstruction/pseudo-obstructionchez les patients à risque (sujets âgés ou patients souffrant de constipationet traités avec des médicaments qui diminuent la motilité intestinale).

Affections psychiatriques

Fréquent : confusion.

Indéterminé : agitation, anxiété, hallucinations, cauchemars, paranoïa,délire, dépression, dépendance à l’oxybutynine (chez les patients ayant unantécédent d’addiction à des substances), troubles cognitifs chez lapersonne âgée.

Affections du système nerveux

Très fréquent : céphalées, étourdissements, somnolence.

Indéterminé : convulsions.

Affections cardiaques :

Indéterminée : tachycardie, arythmies cardiaques

Affections vasculaires

Fréquent : flush.

Lésions, intoxications, et complications liées aux procédures

Indéterminé : hyperthermie

Affections oculaires

Fréquent : sécheresse oculaire.

Indéterminé : vision floue, mydriase, hypertension intra-oculaire, glaucomepar fermeture de l'angle.

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquent : rétention urinaire.

Indéterminé : troubles de la miction.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent : peau sèche.

Fréquent : rougeur du visage (plus prononcée chez l'enfant que chezl'adulte).

Indéterminé : rash cutané, urticaire et angio-œdème, hypohydrose.

Affections du système immunitaire

Indéterminé : réaction d’hypersensibilité.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

En cas de surdosage, peuvent apparaître :

· des signes d'intoxication atropinique : mydriase, agitation voire troublespsycho­tiques, forte diminution des sécrétions, tachycardie, flushcutané ;

· des modifications circulatoires (flush, chute de la pression artérielle,in­suffisance circulatoire, etc..), une insuffisance respiratoire, une paralysieet un coma.

En cas de surdosage, le traitement est essentiellement symptomatique :

1) lavage d'estomac immédiat ;

2) en cas de syndrome atropinique majeur mettant en jeu le pronostic vital,la néostigmine peut éventuellement être utilisée en injection intraveineuse­lente :

Adultes : 0.5 à 2.0 mg en injection I.V. lente, répétée si nécessaire,sans dépasser la dose maximale de 5 mg.

Enfants : 30 µg/kg en injection I.V. lente, répétée si nécessaire sansdépasser la dose maximale de 2 mg.

Traiter la fièvre de façon symptomatique.

En cas d'agitation importante ou d'excitation, injecter 10 mg de diazépampar voie intraveineuse. En cas de tachycardie, injecter du propranolol par voieintraveineuse.

La rétention urinaire sera contrôlée par cathétérisme.

En cas de paralysie des muscles respiratoires, une ventilation artificielleest requise.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Médicament urologique / Antispasmodiqu­eurinaire, code ATC : G04BD04.

Mécanisme d’action

L'oxybutynine est un antispasmodique de type anticholinergique.

Elle diminue la contractilité du détrusor et ainsi diminue l'amplitude etla fréquence des contractions vésicales ainsi que la pressionintra­vésicale.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, l'oxybutynine est rapidement absorbée par letube digestif (Tmax 0,5 à 1,4 heure).

Distribution

Les études ont mis en évidence un Cmax de 8–12 ng/ml aprèsadministration d'une dose de 5 à 10 mg chez des sujets sains jeunes.D'impor­tantes variations interindividuelles des taux plasmatiques ont étéobservées.

Biotransformation

L’oxybutynine subissant un important effet de premier passage, il enrésulte une biodisponibilité systémique absolue de 6,2 %.

Le principal métabolite produit est la déséthyloxybu­tynine,pharma­cologiquement active. Plusieurs autres métabolites sont produits, dontl'acidephé­nylcyclohexygly­colique, mais ils sont inactifs.

Élimination

Moins de 0,02 % de la dose administrée est éliminée dans les urines.L'oxybu­tynine est liée à 83–85 % à l'albumine plasmatique.

L'oxybutynine est éliminée de façon biexponentielle. La demi-vied'élimination est de 2 heures. L'administration répétée conduit à unefaible accumulation du produit.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Cellulose microcristalline, stéarate de calcium, lactose anhydre.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium), boîte de 60.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN MEDICAL SAS

40–44 RUE WASHINGTON

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 336 956 2 0 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées(PVC/A­luminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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