Résumé des caractéristiques - DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimépelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 0,03 mg d’éthinylestradiol et 3 mgde drospirénone.
Excipient à effet notoire : chaque comprimé pelliculé contient 62 mg delactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé.
Comprimé pelliculé jaune et rond.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Contraception orale.
La décision de prescrire DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit êtreprise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment sesfacteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEVassocié à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN en comparaison aux autresContraceptifs Hormonaux Combinés (CHC) (voir rubriques 4.3 et 4.4).
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieComment prendre DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg,comprimé pelliculé :
Les comprimés doivent être pris chaque jour, à peu près au même moment,éventuellement avec un peu de liquide, en respectant l’ordre indiqué sur laplaquette. Prendre un comprimé chaque jour pendant 21 jours consécutifs.
Commencer la plaquette suivante après un arrêt de 7 jours pendant lequelse produit habituellement une hémorragie de privation. Celle-ci débutegénéralement 2 ou 3 jours après le dernier comprimé. Il est possible quecette hémorragie de privation ne soit pas terminée au moment d’entamer laplaquette suivante.
Modalités d’instauration du traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOLMYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé :
· Absence de contraception hormonale antérieure (le moisprécédent) :
La prise des comprimés doit commencer le 1er jour du cycle, c'est-à-dire lepremier jour des règles.
· Relais d'une méthode contraceptive estroprogestative (contraception oralecombinée / COC, anneau vaginal ou patch transdermique) :
Commencer le traitement par DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour qui suit la prisedu dernier comprimé actif (dernier comprimé contenant les substances actives)de la précédente COC, ou au plus tard le jour qui suit la période habituelled’arrêt des comprimés, ou le jour suivant la prise du dernier compriméplacebo de la précédente COC. En cas de relais d’un anneau vaginal ou d’unpatch transdermique, prendre le 1er comprimé de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOLMYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé de préférence le jour du retrait,ou au plus tard le jour prévu pour la nouvelle pose.
· Relais d'une contraception progestative (pilule progestative seule, formeinjectable, implant), ou par un système intra-utérin (SIU) contenant unprogestatif :
Le relais peut être effectué chez la femme :
o à tout moment du cycle s'il s'agit d'une pilule progestative seule,
o le jour du retrait s'il s'agit d'un implant ou d'un SIU,
o ou le jour prévu pour l'injection suivante s'il s'agit d'une formeinjectable.
Dans tous les cas, il sera recommandé aux femmes d'utiliser une méthode decontraception mécanique complémentaire pendant les 7 premiers jours de prisede DROSPIRENONE/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimépelliculé.
· Après une interruption de grossesse au cours du premier trimestre :
Il est possible de commencer une contraception immédiatement chez cesfemmes. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire d'utiliser une méthode decontraception complémentaire.
· Après un accouchement ou une interruption de grossesse au cours dudeuxième trimestre :
Il sera conseillé aux femmes de commencer la contraception entre le 21e etle 28e jour après l’accouchement ou l’interruption de grossesse audeuxième trimestre. Si cette contraception est démarrée plus tardivement, illeur sera recommandé d'utiliser une méthode de contraception mécaniquecomplémentaire pendant les 7 premiers jours de traitement. Cependant, si desrapports sexuels ont déjà eu lieu, il convient de s'assurer de l'absence degrossesse avant le début de la prise du contraceptif oral estroprogestatif oud'attendre les premières règles.
En cas d'allaitement, voir rubrique 4.6.
Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou plusieurs comprimés :
Un retard de moins de 12 heures dans la prise d'un comprimé ne modifie pasl’efficacité contraceptive. Il sera conseillé aux femmes de prendre lecomprimé oublié immédiatement dès que cet oubli est constaté ; la prise descomprimés suivants s'effectuant à l'heure habituelle.
Si le retard est supérieur à 12 heures, la sécurité contraceptive peutêtre diminuée. En cas d'oubli de comprimés, les deux règles suivantesdoivent être connues car nécessaires pour choisir la conduite à tenir :
1. L’intervalle entre 2 plaquettes ne doit jamais dépasser7 jours ;
2. Sept jours de prise ininterrompue du traitement sont nécessaires afind’obtenir une inhibition correcte de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien.
En conséquence, les conseils suivants pourront être donnés dans le cadrede la pratique quotidienne.
· Semaine 1 :
Il devra être demandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oubliédès que l'oubli est constaté, même si cela implique la prise de deuxcomprimés en même temps.
Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle. Unecontraception mécanique complémentaire (préservatifs par exemple) estcependant nécessaire pendant les 7 jours suivants. Si des rapports sexuels onteu lieu au cours des 7 jours précédant l’oubli, il existe un risque degrossesse.
Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimésoubliés est important ou que la date de l'oubli est proche du début de laplaquette.
· Semaine 2 :
Il devra être recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oubliédès que l’oubli est constaté, même si cela implique la prise de deuxcomprimés en même temps.
Les comprimés suivants devront être pris à l'heure habituelle.
Si les comprimés ont été pris correctement au cours des 7 joursprécédant le premier comprimé oublié, aucune mesure contraceptivecomplémentaire n'est nécessaire. Cependant, en cas d'oubli de plusieurscomprimés, il devra être recommandé aux femmes de prendre des précautionscomplémentaires pendant 7 jours.
· Semaine 3 :
Le risque de diminution de l'activité contraceptive est maximal en raison dela proximité de l’arrêt de 7 jours. Il est cependant possible d'empêcherla diminution de l'effet contraceptif en ajustant comme suit les modalités deprise des comprimés :
o Si la femme a pris correctement tous les comprimés pendant les 7 joursprécédant l'oubli d'un comprimé, aucune mesure contraceptive complémentairen'est nécessaire. Il est possible de suivre l'un des 2 schémas de prisedécrits ci-dessous.
o Dans le cas contraire, il devra être recommandé aux femmes de suivre lepremier schéma de prise et d'utiliser une méthode contraceptivecomplémentaire pendant les 7 jours suivants.
Schéma 1 :
Il sera recommandé aux femmes de prendre le dernier comprimé oublié dèsque cet oubli est constaté, même si deux comprimés doivent être pris enmême temps. Les comprimés suivants seront ensuite pris à l'heure habituelle.La plaquette suivante doit être commencée dès la fin de la précédente,c'est-à-dire sans arrêt entre les deux plaquettes.
Une hémorragie de privation est peu probable avant la fin de la secondeplaquette, mais des « spottings » ou des métrorragies peuvent être observéspendant la durée de prise des comprimés.
Schéma 2 :
Un arrêt de la prise des comprimés de la plaquette en cours peutalternativement être conseillé aux femmes dans cette situation. Dans ce cas,un arrêt de 7 jours maximum, incluant le nombre de jours où des comprimésont été oubliés, devra être respecté avant de commencer la plaquettesuivante.
Chez une femme ayant oublié de prendre un (des) comprimé(s), l'absenced'hémorragie de privation entre les deux plaquettes devra faire rechercher uneéventuelle grossesse.
Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux :
En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des vomissementsou une diarrhée), l'absorption d’un comprimé peut ne pas être complète ;des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.
· Si des vomissements se produisent dans les 3–4 heures suivant la prisedu comprimé, un nouveau comprimé doit être pris en remplacement dès quepossible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heuresqui suivent l’heure habituelle de prise.
· Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes consignes que cellesdonnées pour les oublis de comprimés doivent s’appliquer (voir rubrique 4.2.« Conduite à tenir en cas d’oubli d’un ou plusieurs comprimés »).
Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise descomprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) à partird’une autre plaquette.
Comment retarder les règles ?
La survenue des règles peut être retardée en commençant une nouvelleplaquette de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimépelliculé sans respecter d'intervalle libre. Les règles peuvent êtreretardées jusqu'à la fin de la seconde plaquette si nécessaire. Pendant cettepériode, des métrorragies ou des spottings peuvent se produire.DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé peutensuite être repris de façon régulière après l’intervalle libre habituelde 7 jours.
Il est possible de décaler la survenue des règles à un autre jour de lasemaine en raccourcissant la durée de l'intervalle libre du nombre de joursnécessaire.
Comme pour un retard de règles, plus l'intervalle entre deux plaquettes estcourt, plus le risque d'absence d'hémorragie de privation et de survenue demétrorragies ou de spottings lors de la prise des comprimés de la plaquettesuivante est important.
Informations supplémentaires concernant les populationsparticulières :
Population pédiatrique
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg est indiqué uniquementaprès apparition des premières règles.
Patientes âgées
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg n’est pas indiquéaprès la ménopause.
Patientes atteintes d’insuffisance hépatique
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg est contre‑indiquéchez les femmes ayant une affection hépatique sévère (voir également lesrubriques 4.3 et 5.2).
Patientes atteintes d’insuffisance rénale
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg est contre‑indiquéchez les femmes ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisancerénale aiguë (voir également les rubriques 4.3 et 5.2).
Voie d'administration :Voie orale.
4.3. Contre-indications
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisésdans les situations suivantes.
En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors dela prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement letraitement :
· Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :
o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par desanticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde[TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).
o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieveineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y comprisune mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, undéficit en protéine C, un déficit en protéine S.
o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voirrubrique 4.4).
o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).
· Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :
o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents dethrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes(p. ex. angine de poitrine).
o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accidentvasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémiquetransitoire [AIT]).
o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolieartérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présenced’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulantlupique).
o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.
o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence demultiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risquesévère tel que :
§ diabète avec symptômes vasculaires ;
§ hypertension artérielle sévère ;
§ dyslipoprotéinémie sévère.
§ Affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatiquesévère, en l'absence de normalisation des tests fonctionnelshépatiques ;
§ Insuffisance rénale sévère ou aiguë ;
§ Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne ;
§ Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple : organesgénitaux ou seins) ;
§ Saignements vaginaux d'origine inconnue.
L’utilisation concomitante de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN avecles médicaments contenant de l’ombitasvir / paritaprevir / ritonavir etdasabuvir ou des médicaments contenant l’association glécaprévir /pibrentasvir est contre-indiquée (voir rubriques 4.4 et section 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spéciales :Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risquementionnés ci-dessous, la pertinence du traitement parDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit être discutée avec elle.
En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteursde risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation deDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit être discutée entre le médecin etla patiente.
En cas de survenue ou de suspicion de TEV ou de TEA, la contraception oralecombinée doit être interrompue. Si un traitement anti-coagulant est initié,une autre méthode contraceptive appropriée doit être instaurée, en raison dupotentiel tératogène du traitement anti-coagulant (dérivéscoumariniques).
Troubles circulatoiresRisque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptifhormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. LesCHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate ou de la noréthistérone sontassociés au risque de TEV le plus faible. Le risque de TEV associé aux autresCHC, tels que DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, peut être jusqu’à deuxfois plus élevé. La décision d’utiliser tout autre CHC que ceux associésau risque de TEV le plus faible doit être prise uniquement après concertationavec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEVassocié à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, l’influence de ses facteursde risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximalpendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquentégalement une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après uneinterruption de 4 semaines ou plus.
Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes,environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an.Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plusélevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).
On estime1 que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant de ladrospirénone, 9 à 12 développeront une TEV sur une période d’un an ; cenombre est à comparer à celui d’environ 62 chez les femmes qui utilisent unCHC contenant du lévonorgestrel.
Dans les deux cas, le nombre de TEV par année est inférieur à celuiattendu pendant la grossesse ou en période post-partum.
La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.
1Ces incidences ont été estimées à partir de l’ensemble des donnéesdes études épidémiologiques, en s’appuyant sur les risques relatifs liésaux différents CHC en comparaison aux CHC contenant du lévonorgestrel.
2 Point central de l’intervalle de 5–7 pour 10 000 années-femmes surla base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel parrapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6.
Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an
De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chezdes utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veineset artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.
Facteurs de risque de TEVLe risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez lesutilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteursde risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir letableau ci-dessous).
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est contre-indiqué chez les femmesprésentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risqueélevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présenteplus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risquesoit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur prisindividuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris encompte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doitpas être prescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau : Facteurs de risque de TEV Facteur de risque | Commentaire |
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²) | L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autresfacteurs de risque sont présents. |
Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, touteintervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie outraumatisme majeur Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens >4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, enparticulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque | Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation dudispositif de la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas dechirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moinsaprès la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doitêtre utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée. Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé siDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n’a pas été interrompu àl’avance. |
Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ouchez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’utilisation de CHC |
Autres affections médicales associées à la TEV | Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique,maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolitehémorragique) et drépanocytose |
Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les variceset les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progressiond’une thrombose veineuse.
L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et enparticulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être priseen compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voirrubrique 4.6).
Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde(TVP) peuvent inclure :
· gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’uneveine de la jambe ;
· douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentiequ’en position debout ou lors de la marche ;
· sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée dela jambe affectée.
Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :
· apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’uneaccélération de la respiration ;
· toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;
· douleur thoracique aiguë ;
· étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sontpas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signesd’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires,p. ex.).
Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleursoudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’uneextrémité.
Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débutersous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte dela vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presqueimmédiatement.
Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)Des études épidémiologiques ont montré une association entrel’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolieartérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex.accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliquesartériels peuvent être fatals.
Facteurs de risque de TEALe risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accidentcérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence defacteurs de risque (voir le tableau). DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN estcontre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou demultiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé dethrombose artérielle (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plusd’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soitsupérieure à la somme des risques associés à chaque facteur prisindividuellement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte.Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas êtreprescrit (voir rubrique 4.3).
Tableau : Facteurs de risque de TEA Facteur de risque | Commentaire |
Âge | En particulier au-delà de 35 ans |
Tabagisme | Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitentutiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraceptiondifférente. |
Hypertension artérielle | |
Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) | L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque. Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmesprésentant d’autres facteurs de risque. |
Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrieou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant50 ans) | En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra êtreadressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernantl’utilisation de CHC. |
Migraine | L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors del’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événementcérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC. |
Autres affections médicales associées à des événements indésirablesvasculaires | Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillationauriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé |
Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de cessymptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquerqu’elles utilisent un CHC.
Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :
· apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage,d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;
· apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensationsvertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;
· apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou àcomprendre ;
· apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deuxyeux ;
· céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;
· perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.
Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accidentischémique transitoire (AIT).
Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :
· douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression oud’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;
· sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras,l’estomac ;
· sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;
· transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;
· faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;
· battements cardiaques rapides ou irréguliers.
Cancers· Certaines études épidémiologiques suggèrent que les contraceptifsoraux combinés pourraient être associés à une augmentation du risque decancer du col de l'utérus chez les utilisatrices de COC à long terme (>5 ans). Il n'est cependant pas établi si ces pathologies sont dues à d'autresfacteurs comme le comportement sexuel et le papillomavirus humain (HPV).
· Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu'il existeune légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chezles femmes sous contraception orale combinée. Cette majoration du risquedisparaît progressivement au cours des 10 ans qui suivent l'arrêt d'unecontraception orale.
· Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, lenombre plus élevé de cancers diagnostiqués chez les utilisatrices habituellesou nouvelles utilisatrices d'une contraception orale reste faible par rapport aurisque global de cancer du sein.
· Ces études ne permettent pas d'établir une relation de causalité. Ilest possible que, chez les utilisatrices de contraception orale, cetteaugmentation du risque soit due à un diagnostic plus précoce du cancer dusein, aux effets biologiques de cette contraception ou à l'association desdeux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices ont tendance àêtre moins évolués cliniquement par rapport à ceux diagnostiqués chez desfemmes n'en ayant jamais utilisé. Dans de rares cas, des tumeurs bénignes dufoie, et dans de plus rares cas encore, des tumeurs malignes du foie ont étérapportées chez des utilisatrices de contraceptifs oraux.
· Dans des cas isolés, ces tumeurs ont conduit à des hémorragiesintra-abdominales mettant en jeu le pronostic vital. Chez les femmes souscontraceptifs oraux, la survenue de douleurs sévères de la partie supérieurede l'abdomen, d'augmentation du volume du foie ou de signes d'hémorragieintra-abdominale doit faire évoquer une tumeur hépatique.
· L'utilisation de contraceptifs oraux plus fortement dosés (50 µgéthinylestradiol) diminue le risque de cancer de l'endomètre et de l'ovaire.Ceci demande à être confirmé avec les contraceptifs oraux plusfaiblement dosés.
Autres pathologiesDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN contient un progestatif antagoniste del'aldostérone ayant des propriétés d'épargne potassique. Dans la plupart descas, aucune augmentation de la kaliémie n'est attendue. Cependant, dans uneétude clinique, une augmentation modérée non significative de la kaliémie aété observée chez des patientes présentant une insuffisance rénale légèreà modérée lors de la prise concomitante de drospirénone et de médicamentsépargneurs de potassium. De ce fait, il est recommandé de vérifier lakaliémie lors du premier cycle du traitement chez les patientes présentant uneinsuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limitesupérieure à la normale avant traitement, en particulier en cas de priseassociée de médicaments épargneurs de potassium (voir égalementrubrique 4.5).
Chez les femmes atteintes d'hypertriglycéridémie ou ayant desantécédents familiaux d'hypertriglycéridémie, un risque accru depancréatite peut survenir en cas d'utilisation d'unecontraception orale.
Une augmentation modérée de la pression artérielle a été observée chezde nombreuses femmes sous contraception orale combinée : rarement cliniquementsignificative. Une interruption immédiate de la contraception orale n'estjustifiée que dans ces rares cas.
La persistance de chiffres tensionnels élevés ou le non contrôle deschiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur chez une femmehypertendue prenant une contraception orale doit faire interrompre celle-ci.Cette contraception pourra éventuellement être reprise après normalisationdes chiffres tensionnels par un traitement antihypertenseur.
La survenue ou l'aggravation des pathologies suivantes a été observée aucours de la grossesse ou chez des femmes prenant des contraceptifs oraux, bienque la responsabilité des estroprogestatifs n'ait pu être établie : ictèreet/ou prurit dû à une cholestase, lithiase biliaire, porphyrie, lupusérythémateux disséminé, syndrome hémolytico-urémique, chorée de Sydenham,herpès gravidique, hypoacousie par otosclérose.
Les œstrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômesd’angio-œdème héréditaire et acquis.
La survenue d'anomalies hépatiques aiguës ou chroniques peut nécessiterl'arrêt des contraceptifs oraux combinés jusqu'à la normalisation desparamètres hépatiques.
La récidive d'un ictère cholestatique et/ou d'un prurit liés à unecholestase survenue au cours d'une grossesse précédente ou de la priseantérieure d'hormones stéroïdiennes doit faire arrêter les contraceptifsoraux combinés.
Les contraceptifs oraux combinés peuvent avoir un effet sur la résistancepériphérique à l'insuline et la tolérance au glucose ; il n'est cependantpas obligatoire de modifier le traitement chez des diabétiques utilisant unecontraception orale faiblement dosée (contenant moins de 0,05 mgd'éthinylestradiol). Les femmes diabétiques doivent cependant êtreétroitement surveillées, en particulier lors de l'instauration d'unecontraception orale.
Des cas d'aggravations d'épilepsie, de maladie de Crohn et de rectocolitehémorragique ont été observés sous contraceptifs oraux combinés.
Un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmesayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant uneprédisposition au chloasma sous contraceptifs oraux combinés doivent éviterde s'exposer au soleil ou aux rayons ultra-violets.
L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bienconnus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8).La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu decomportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes decontacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômesdépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Elévations de l’ALATAu cours d’essais cliniques avec des patients traités pour des infectionsliées au virus de l'hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant del’ombitasvir / paritaprevir / ritonavir et dasabuvir avec ou sans ribavirine,des élévations des transaminases (ALAT) supérieures à 5 fois la limitesupérieure de la normale (LSN) ont été constatées plus fréquemment chez lesfemmes prenant des médicaments contenant de l'éthinylestradiol, comme lescontraceptifs hormonaux combinés (CHC) De plus, également chez des patientstraités par glécaprévir/pibrentasvir, des élévations des ALAT ont étéobservées chez les femmes utilisant des médicaments contenant del'éthinylestradiol, tels que les CHC (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Consultation/examen médical
Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement parDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, une recherche complète des antécédentsmédicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et laprésence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doitêtre mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant àl’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde(voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientessur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, ycompris le risque associé à DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN comparé àcelui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, lesfacteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion dethrombose.
Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement lanotice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examensdoivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptéesà chaque patiente.
Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux neprotègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladiessexuellement transmissibles.
Diminution de l'efficacité :
L'efficacité d'une COC peut être diminuée en cas d'oubli de comprimés(voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2) ou deprise concomitante de certains traitements (voir rubrique 4.5).
Troubles du cycle :
Des saignements irréguliers (« spottings » ou métrorragies) peuventsurvenir avec tous les contraceptifs oraux combinés, en particulier au coursdes premiers mois. Ces saignements irréguliers seront considérés commesignificatifs uniquement s'ils persistent après environ 3 cycles.
Si les saignements irréguliers persistent ou surviennent après des cyclesréguliers, une recherche étiologique non hormonale doit alors être effectuée; des examens diagnostiques appropriés doivent être pratiqués afin d'exclureune tumeur maligne ou une grossesse. Ces examens peuvent comporter uncuretage.
Chez certaines femmes, les hémorragies de privation peuvent ne pas survenirau cours de l'intervalle libre. Si la contraception orale a été suivie telleque décrite dans la rubrique 4.2, il est peu probable que la femme soitenceinte.
Cependant, si la contraception orale n'a pas été suivie correctement avantl'absence de la première hémorragie de privation ou si deux hémorragies deprivation successives ne se produisent pas, il convient de s'assurer del'absence de grossesse avant de poursuivre cette contraception.
DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculécontient du lactose.
Chaque comprimé de ce médicament contient 62 mg de lactose. Les patientsprésentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou unsyndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditairesrares) qui suivent un régime sans lactose doivent prendre cette quantité enconsidération.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
NB: l'information relative à la prescription des médicaments associés doitêtre consultée pour identifier toute interaction éventuelle.
· Effets d'autres médicaments sur DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé :
Des interactions peuvent se produire avec des médicaments inducteurs desenzymes hépatiques, ce qui peut induire une augmentation de la clairance deshormones sexuelles et pouvant entraîner des métrorragies et/ou conduire àl'échec de la contraception.
Conduite à tenir
L’induction enzymatique peut déjà s’observer au bout de quelques joursde traitement. L’induction enzymatique maximale est généralement observéeen quelques semaines. Après l’arrêt du traitement, l’induction enzymatiquepeut persister environ 4 semaines.
Courte durée de traitement
Les femmes prenant un traitement avec des médicaments inducteursenzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode contraceptivemécanique ou une autre méthode de contraception, en plus de leur contraceptionorale. La méthode contraceptive mécanique doit être utilisée pendant toutela durée du traitement concomitant et pendant 28 jours qui suivent l’arrêtdu traitement. Si l'administration du traitement concomitant va au-delà de lafin de la plaquette du contraceptif oral, la plaquette suivante doit êtrecommencée sans respecter l'intervalle libre habituel.
Traitement long terme
Chez les femmes prenant un traitement à long terme par des substancesactives ayant une action inductrice sur les enzymes hépatiques, une autreméthode de contraception fiable, non hormonale est recommandée.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature :
– Médicaments augmentant la clairance des contraceptifs oraux combinés(efficacité diminuée des contraceptifs oraux combinés par inductionenzymatique) :
Barbituriques, bosentan, carbamazepine, phénytoïne, primidone, rifampicineet les médicaments contre le VIH (par exemple ritonavir, névirapine,efavirenz) et aussi de façon possible avec felbamate, griséofulvine,oxcarbazépine, topiramate et les préparations contenant du millepertuis(Hypericum perforatum).
– Médicaments ayant un effet variable sur la clairance des contraceptifsoraux combinés :
En cas de co-administration avec les contraceptifs oraux combinés, denombreuses associations d’inhibiteur de protéase VIH et d’inhibiteur nonnucléosides de la transcriptase inverse, incluant les associations desinhibiteurs du VHC peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiquesdes œstrogènes et des progestatifs. L’effet de ces modifications peut êtrecliniquement significatif dans certains cas.
Par conséquent, les informations de prescription de médicaments contre leVIH/VHC doivent être consultées pour identifier des interactions potentielleset les recommandations correspondantes. En cas de doute, une méthode decontraception mécanique doit être utilisée par les femmes sous traitementavec un inhibiteur non nucléoside de la transcriptase inverse ou un inhibiteurde la protéase.
– Médicaments diminuant la clairance des contraceptifs oraux combinés(inhibiteurs enzymatiques)
La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteursenzymatiques reste inconnue.
L’administration concomitante d’inhibiteurs puissants du CYP3A4 peutaugmenter les concentrations plasmatiques de l’œstrogène ou du progestatifou des deux.
Dans une étude à doses multiples avec une association drospirénone(3 mg/jour) / éthinylestradiol (0,02 mg/jour), la co- administration dekétoconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, pendant 10 jours a augmentél’ASC (0–24h) de drospirénone et d’éthinylestradiol de 2,7 fois et de1,4 fois respectivement.
Il a été démontré que des doses d’étoricoxib de 60 à 120 mg/jouraugmentent les concentrations plasmatiques de l’éthinylestradiol de 1,4 à1,6 fois respectivement, lorsqu’elles sont prises en association avec uncontraceptif hormonal combiné contenant 0,035 mg d’éthinylestradiol.
· Effets de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimépelliculé sur d'autres médicaments :
Les contraceptifs oraux combinés peuvent modifier le métabolisme decertaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques ettissulaires peuvent donc être soit augmentées (ex: ciclosporine) ou diminuées(ex: lamotrigine).
Chez des femmes volontaires, des études d'interaction in vivo réaliséesavec l'oméprazole, la simvastatine et le midazolam comme marqueur, ont montréqu'une interaction cliniquement pertinente de la drospirérone à des doses de3 mg avec le métabolisme du cytochrome P450 d'autres médicaments était peuprobable.
Les données cliniques suggèrent que l’éthinylestradiol inhibe laclairance des substrats du CYP1A2 conduisant à une augmentation faible (parexemple, la théophylline) ou modérée (par exemple, la tizanidine) de leurconcentration plasmatique.
· Interactions pharmacodynamiques
L'utilisation concomitante de médicaments contenant de l'ombitasvir /paritaprevir / ritonavir et dasabuvir, avec ou sans ribavirine oul’association glécaprévir / pibrentasvir peut augmenter le risqued'élévation des transaminases ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Par conséquent, les utilisatrices de DROSPIRENONE / ETHINYLESTRADIOL MYLANdoivent changer leur méthode de contraception (par exemple, une contraceptionà base de progestatif seul ou des méthodes non hormonales) avant de commencerle traitement avec cette association de médicaments. DROSPIRENONE /ETHINYLESTRADIOL MYLAN peut être redémarré 2 semaines après la fin dutraitement avec cette association de médicaments.
· Autres formes d’interactions :
Chez les patientes ayant une fonction rénale normale, l'association dedrospirénone avec un IEC ou un AINS n'a pas montré d'effet significatif sur lakaliémie. Néanmoins, l'utilisation de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé en association avec les antagonistes del'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas étéétudiée. Dans ce cas, un dosage de la kaliémie pendant le premier cycle detraitement est recommandé (voir également la rubrique 4.4).
· Examens biologiques :
L'utilisation de contraceptifs hormonaux peut modifier les résultats decertains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques,thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines(porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractionslipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, lesparamètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent engénéral dans les limites de la normale. En raison de sa légère activitéanti-minéralocorticoïde, la drospirénone accroît l'activité rénineplasmatique et l'aldostéronémie.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n'est pas indiqué pendant lagrossesse.
En cas de découverte d'une grossesse sous DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL,son utilisation devra être immédiatement interrompue.
De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé de risqueaugmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayantutilisé un contraceptif oral avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'aété observé si un contraceptif a été pris par erreur au cours de lagrossesse.
Des études chez l'animal ont montré la présence d'effets indésirables aucours de la grossesse et de l'allaitement (voir rubrique 5.3). D'après cesdonnées chez l'animal, un effet indésirable dû à l'activité hormonale desprincipes actifs ne peut être exclu. Cependant, sur la base de l'expérience del'utilisation des contraceptifs oraux combinés pendant la grossesse, un teleffet indésirable n'a pas été observé chez l'homme.
Les données disponibles concernant l'utilisation de l’associationéthinylestradiol et drospirénone au cours de la grossesse sont trop peunombreuses pour permettre de conclure à d'éventuels effets néfastes deDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN sur la grossesse ou sur la santé dufœtus ou du nouveau-né. Aucune donnée épidémiologique ne permet à ce jourde conclure.
L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise encompte lors de la reprise de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN (voirrubriques 4.2 et 4.4).
AllaitementLes contraceptifs hormonaux pouvant influer sur la composition quantitativeet qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralement déconseillésjusqu'à la fin de l'allaitement. L'utilisation de contraceptifs oraux peuts'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs et/oude leurs métabolites dans le lait pouvant avoir un effet chez l'enfant.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Aucune étude sur les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et àutiliser des machines n'a été réalisée.
Il n’a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliserdes machines chez les utilisatrices de contraceptifs oraux.
4.8. Effets indésirables
En ce qui concerne les effets indésirables graves chez les utilisatrices deCOC, voir rubrique 4.4.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours del’utilisation de l’association éthinylestradiol et drospirénone :
Classification Système-Organe | Fréquence des effets indésirables | |||
Fréquent≥ 1/100 à < 1/10 | Peu fréquent≥ 1/1 000 à < 1/100 | Rare≥ 1/10 000 à < 1/1 000 | Fréquence indéterminée | |
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité, Asthme | Aggravation des symptômes d’angio-œdème héréditaire et acquis | ||
Affections psychiatriques | Humeur dépressive | Augmentation de la libido, diminution de la libido | ||
Affections du système nerveux | Céphalées | |||
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Hypoacousie | |||
Système vasculaire | Migraine | Hypertension Hypotension | Thrombo-embolie veineuse (TEV) et Thrombo-embolie artérielle (TEA) | |
Affections gastro-intestinales | Nausée | Vomissements, Diarrhée | ||
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Acné Eczéma Prurit, Alopécie | Erythème noueux, Erythème polymorphe | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Troubles menstruels, saignements intermenstruels, douleur mammaire, sensibilité mammaire, perte vaginale, candidosevulvovaginale | Augmentation du volume mammaire, infection vaginale | Sécrétion mammaire | |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Rétention hydrique, prise de poids, perte de poids |
Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-emboliqueartériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidentsischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, aété observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus endétails en rubrique 4.4.
Les effets indésirables graves suivants qui ont été rapportés chez desfemmes utilisant des COC sont commentés à la rubrique 4.4. :
· accidents thromboemboliques veineux,
· accidents thromboemboliques artériels,
· hypertension,
· tumeurs hépatiques,
· apparition ou aggravation d’affections dont l’association avec les COCn'est pas certaine : maladie de Crohn, colite hémorragique, épilepsie, fibromeutérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique,chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère cholestatique,
· chloasma,
· perturbations chroniques ou sévères de la fonction hépatique pouvantnécessiter l'arrêt d’une COC jusqu'à normalisation des tests de la fonctionhépatique,
· survenue ou aggravation des symptômes d'angioedème par les estrogènesexogènes chez les femmes présentant un angioedème héréditaire.
La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrementaugmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chezles femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport aurisque global de cancer du sein. La relation de causalité avec l’utilisationde COC reste inconnue. Pour plus d’information se reporter aux rubriques4.3 et 4.4.
InteractionsDes métrorragies et / ou un échec de la contraception peut résulterd'interactions d'autres médicaments (inducteurs enzymatiques) avec lescontraceptifs oraux combinés (voir rubrique 4.5).
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avecDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé.
L'expérience générale acquise avec les contraceptifs oraux combinésmontre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans un tel cas sont lessuivants : nausées, vomissements et hémorragies de privation. L’hémorragiede privation peut également se produire chez les filles avant les premièresmenstruations, si elles prennent accidentellement le médicament. Il n'existepas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmaco-thérapeutique (ATC) : Progestatifs et Estrogènes.Associations Fixes, code ATC : G03AA12.
Indice de Pearl pour échec de la méthode : 0,09 (limite supérieure del’intervalle de confiance 95 % bilatéral: 0,32).
Indice de Pearl global (échec de la méthode + échec de la patiente) : 0,57(limite supérieure de l’intervalle de confiance 95 % bilatéral: 0,90).
Mécanisme d’actionL'effet contraceptif de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg,comprimé pelliculé repose sur l'interaction de différents facteurs, les plusimportants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications del'endomètre.
Effets pharmacodynamiquesDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculéest un contraceptif oral associant l'éthinylestradiol et un progestatif, ladrospirénone. Aux doses thérapeutiques, cette dernière possède égalementdes propriétés anti-androgéniques et une légère activitéanti-minéralocorticoïde. Elle n'a aucune activité oestrogénique,glucocorticoïde ou anti-glucocorticoïde. La drospirénone est donc dotéed’un profil pharmacologique proche de celui de l'hormone naturelle, laprogestérone.
Les études cliniques indiquent que la légère activitéanti-minéralocorticoïde de DROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé entraîne un effetanti-minéralocorticoïde modéré.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Drospirénone :
AbsorptionAdministrée par voie orale, l'absorption de la drospirénone est rapide etpresque complète. Après administration unique, le pic de concentrationsérique de la substance active, d'environ 38 ng/ml, est atteint en une à deuxheures environ. La biodisponibilité est comprise entre 76 et 85 %. La priseconcomitante d'aliments n'a pas d'influence sur la biodisponibilité de ladrospirénone.
DistributionAprès administration orale, les concentrations sériques de la drospirénonediminuent avec une demi-vie terminale de 31 heures. La drospirénone se lie àl'albumine sérique, mais pas à la SHBG (sex hormone binding globulin) ni à laCBG (corticoid binding globulin). Seulement 3 à 5 % des concentrationssériques totales de la substance active se retrouvent sous forme de stéroïdelibre. L'augmentation de la SHBG induite par l'éthinylestradiol n'influence pasla liaison de la drospirénone aux protéines sériques. Le volume dedistribution apparent moyen de la drospirénone est de 3,7 ± 1,2 l/kg.
BiotransformationAprès administration orale, la drospirénone subit un métabolisme intense.Les principaux métabolites plasmatiques sont la drospirénone acide formée parouverture du noyau lactone et le 3-sulfate de 4,5-dihydrodrospirénone formépar réduction et sulfatation ultérieure. La drospirénone est égalementsoumise à un métabolisme oxydant catalysé par le CYP3A4
In vitro, la dropirénone est capable d’inhiber faiblement à modérémentles enzymes du cytochrome P450, CYP1A1, CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4.
ÉliminationLa clairance métabolique sérique de la drospirénone est de 1,5 ±0,2 ml/min/kg. La drospirénone n'est excrétée sous forme inchangée qu'àl'état de traces. Les métabolites de la drospirénone sont excrétés parvoies fécale et urinaire selon un rapport de 1,2 à 1,4. La demi-vie del'excrétion urinaire et fécale des métabolites est d'environ 40 h.
Conditions à l’état d'équilibre :Au cours d'un cycle de traitement, à l'état d'équilibre, lesconcentrations sériques maximales de la drospirénone (environ 70 ng/ml) sontatteintes au bout de 8 jours de traitement. Les taux sériques de drospirénones'accumulent selon un facteur d'environ 3 en fonction du rapport de la demi-vieterminale et de l'intervalle entre deux prises.
Populations particulièresEffet sur l'insuffisance rénale :
A l'état d'équilibre, chez les femmes présentant une insuffisance rénalelégère (clairance de la créatinine Clcr, 50–80 ml/min), les concentrationssériques de drospirénone sont comparables à celles de femmes présentant unefonction rénale normale.
Chez les femmes présentant une insuffisance rénale modérée (Clcr, 30–50ml/min), les concentrations sériques de drospirénone sont en moyennesupérieures de 37 % à celles observées chez des femmes ayant une fonctionrénale normale.
Le traitement par la drospirénone est également bien toléré par lesfemmes présentant une insuffisance rénale légère à modérée. Aucun effetcliniquement significatif d'un traitement par drospirénone sur la kaliémie n'aété observé.
Effet sur l'insuffisance hépatique :
Dans une étude à dose unique, la clairance orale (Cl/F) était diminuéed’environ 50 % chez les volontaires ayant une insuffisance hépatiquemodérée par rapport à ceux présentant une fonction hépatique normale. Cettediminution de la clairance de la drospirénone ne s’est pas traduite par unedifférence apparente en termes de kaliémie.
Aucune augmentation des concentrations sériques de potassium au-dessus de lalimite supérieure de la normale n'a été observée même en cas de diabète etde traitement associé par la spironolactone (deux facteurs de risqued'hyperkaliémie). Il peut être conclu que la drospirénone est bien toléréechez les patientes présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée(Child-Pugh B).
Groupes ethniques :
Aucune différence cliniquement significative des paramètrespharmacocinétiques de la drospirénone et de l'éthinylestradiol n'a étéobservée entre les femmes japonaises et caucasiennes.
Ethinylestradiol :
AbsorptionAprès administration orale, l'absorption de l'éthinylestradiol est rapideet complète. L'ingestion de 30 µg entraîne un pic de concentrationplasmatique de 100 pg/ml au bout d'1 à 2 heures. L'éthinylestradiol subit uneffet de premier passage important, extrêmement variable d'un sujet à l'autre.La biodisponibilité absolue est d'environ 45%.
DistributionLe volume de distribution apparent de l'éthinylestradiol est de 5 l/kg etsa liaison aux protéines plasmatiques d'environ 98%. L’éthinylestradiolinduit la synthèse hépatique de la SHBG et de la CBG. Au cours d'un traitementpar 30 µg d'éthinylestradiol, la concentration de SHBG augmente de 70 àenviron 350 nmol/l.
L'éthinylestradiol passe en petites quantités dans le lait maternel(0,02 % de la dose administrée).
BiotransformationL'éthinylestradiol est soumis à un métabolisme intestinal et de premierpassage hépatique significatif. L'éthinylestradiol est principalementmétabolisé par hydroxylation aromatique et est transformé en de nombreuxmétabolites hydroxylés et méthylés. Ceux-ci sont présents sous forme demétabolites libres et de conjugués glucuronés et sulfatés. La clairancemétabolique plasmatique de l'éthinylestradiol est d’environ5 ml/min/kg.
In vitro, l’éthinylestradiol est un inhibiteur réversible des CYP2C19,CYP1A1 et CYP1A2, ainsi qu’un inhibiteur irréversible des CYP3A4 /5, CYP2C8,et CYP2J2.
EliminationL'éthinylestradiol n'est pas excrété de façon significative sous formeinchangée. Les métabolites de l'éthinylestradiol sont excrétés avec unratio d'excrétion rénale/biliaire de 4/6. La demi-vie d'excrétion desmétabolites est d'environ 1 jour. La demi-vie d’élimination est de20 heures.
Conditions à l'état d'équilibre :L'état d'équilibre est atteint au cours de la seconde partie d'un cycle detraitement et l'éthinylestradiol s'accumule dans le sérum selon un facteurd'environ 1,4 à 2,1.
5.3. Données de sécurité préclinique
Chez l’animal les effets de la drospirénone et de l’éthinylestradiol selimitent à ceux associés à l'action pharmacologique connue.
En particulier, au cours des études de reproduction les effets embryo- etfoetotoxiques ont été considérés comme spécifiques à l’espèce animale.À des expositions à des doses supérieures à celles utilisées dansDROSPIRENONE/ETHINYLESTRADIOL MYLAN 3 mg/0,03 mg, comprimé pelliculé, deseffets sur la différenciation sexuelle ont été observés chez les fœtus durat mais pas du singe.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Noyau
Lactose monohydraté, amidon de maïs, amidon de maïs prégélatinisé,crospovidone, povidone, polysorbate 80, stéarate de magnésium.
Pelliculage
Alcool polyvinylique partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E 171),macrogol 3350, talc, oxyde de fer jaune (E 172).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîtes de 1 × 21 comprimés, de 2 × 21 comprimés, de 3 × 21comprimés, 6 × 21 comprimés et de 13 × 21 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
MYLAN SAS
117, ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 219 048 2 6 : 21 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.
· 34009 219 049 9 4 : 21 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 2 plaquettes.
· 34009 219 050 7 6 : 21 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.
· 34009 581 365 3 5 : 21 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 6 plaquettes.
· 34009 581 367 6 4 : 21 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 13 plaquettes.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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