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EDLUAR 5 mg, comprimé sublingual - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - EDLUAR 5 mg, comprimé sublingual

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

EDLUAR 5 mg, comprimé sublingual

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Tartrate de zolpidem………………………­……………………………………………………­..5 mg

Pour un comprimé sublingual.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sublingual.

Comprimé blanc, rond, à faces planes et à bords biseautés, d’environ7,5 mm de diamètre avec V gravé sur une face.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement à court terme de l’insomnie chez les adultes.

Les médicaments hypnotiques / sédatifs ne sont indiqués que lorsque letrouble est sévère, invalidant ou soumet le sujet à une détresseextrême.

4.2. Posologie et mode d'administration

Durée du traitement

Le traitement doit être aussi court que possible. En général, la durée dutraitement varie de quelques jours à deux semaines, avec un maximum de quatresemaines, phase de diminution progressive incluse. La diminution progressivedoit être adaptée à chaque individu.

Comme pour tous les hypnotiques, une utilisation à long terme n’est pasrecommandée et la durée du traitement ne doit pas être supérieure à quatresemaines. La prolongation du traitement au-delà de la période maximalepréconisée ne doit pas avoir lieu sans réévaluation de l’état du patient,car le risque d'abus et de dépendance augmente avec la durée du traitement(voir rubrique 4.4).

Posologie
Adultes

Le traitement doit être pris en une seule prise et ne pas êtreré-administré durant la même nuit.

La posologie journalière recommandée pour les adultes est de 10 mg.

La prise doit avoir lieu immédiatement au moment du coucher.

Le traitement sera initié à la dose efficace la plus faible et la dosemaximale de 10 mg ne doit pas être dépassée.

Patients âgés (plus de 65 ans) ou affaiblis

Chez les patients âgés ou affaiblis qui peuvent être particulièremen­tsensibles aux effets de zolpidem, la dose recommandée est de 5 mg. Ces dosesrecommandées ne doivent pas être dépassées.

Insuffisance hépatique

Les patients présentant une insuffisance hépatique n’éliminent pas lemédicament aussi rapidement que les sujets normaux ; chez ces patients, ilconvient donc de commencer le traitement par une dose de 5 mg en prêtant uneattention particulière aux patients âgés. Chez l’adulte (moins de 65 ans),la posologie peut être augmentée à 10 mg uniquement si la réponse cliniquen’est pas suffisante et si le médicament est bien toléré. L’insuffisance­hépatique sévère est une contre-indication (voir rubrique 5.2).

Insuffisance respiratoire chronique

Une dose plus faible est recommandée chez les patients présentant uneinsuffisance respiratoire chronique (Voir section 4.4 population­particulière)

Population pédiatrique

L’utilisation de zolpidem n’est pas recommandée chez les enfants et lesadolescents de moins de 18 ans en raison de l’absence de données poursupporter son utilisation dans ce groupe d’âge. Les résultats disponiblesd’études cliniques contrôlées avec placebo sont présentés dans larubrique 5.1.

Mode d’administration

Voie sublinguale.

Le zolpidem agit rapidement et doit donc être pris par le patient justeavant de se coucher ou une fois qu’il est au lit. Le comprimé doit être missous la langue et y être gardé jusqu’à dissolution. EDLUAR ne doit pasêtre pris pendant ou immédiatement après un repas (voir rubrique 5.2).

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité au tartrate de zolpidem ou à l’un des excipientslistés dans la rubrique 6.1.

· Insuffisance hépatique sévère.

· Syndrome d’apnée du sommeil.

· Myasthénie grave.

· Insuffisance respiratoire aiguë et/ou sévère.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde générales

Dans la mesure du possible, la cause de l’insomnie doit être identifiée.Les facteurs responsables doivent être traités avant qu’un hypnotique nesoit prescrit. La persistance d’une insomnie après 7 – 14 jours detraitement peut indiquer l’existence d’un trouble psychiatrique primaire ouphysique. Le patient doit être ré-évalué à intervalles réguliers.

Les informations générales mentionnées ci-dessous sur les effets observésaprès administration de benzodiazépines ou d’autres agents hypnotiquesdoivent être prises en compte par le médecin prescripteur.

Tolérance pharmacologique

Les effets hypnotiques des benzodiazépines à courte durée d’action etdes médicaments apparentés aux benzodiazépines peuvent diminuerprogres­sivement en cas d’administration répétée durant quelquessemaines.

Dépendance

Tout traitement par le zolpidem peut entraîner un usage abusif et/ou unedépendance physique ou psychologique. Le risque de dépendance peut augmenteravec la dose et la durée du traitement. Le risque d'abus et de dépendance estégalement plus élevé chez les patients ayant des antécédents de maladiepsychi­atrique et/ou d'alcoolisme ou de toxicomanie. Le zolpidem doit êtreutilisé avec la plus grande prudence chez les patients souffrant ou présentantdes antécédents d’alcoolisme ou d’usage de substance(s).

Ces patients doivent faire l’objet d’une surveillance attentivelorsqu’ils reçoivent des hypnotiques.

La dépendance peut également apparaître à des doses thérapeutiques et/ouchez des sujets qui ne présentent pas de facteur de risque particulier.

Une fois que la dépendance physique s’est développée, l’arrêt brutaldu traitement sera accompagné de symptômes de sevrage qui peuvent semanifester par des céphalées ou des myalgies, une anxiété et une tensionextrêmes, nervosité, confusion, irritabilité et insomnie. Dans les cassévères, les symptômes suivants peuvent apparaître : déréalisation,dé­personnalisati­on, hyperacousie, engourdissement et fourmillements au niveaudes extrémités, hypersensibilité à la lumière, au bruit et au contactphysique, hallucinations ou crises d’épilepsie.

Insomnie de rebond

L’arrêt du médicament hypnotique peut faire apparaître un syndrometransitoire au cours duquel les symptômes qui avaient motivé le traitement parbenzodiazépines ou médicaments apparentés aux benzodiazépines récidiventsous une forme amplifiée. Il peut être accompagné d’autres réactionstelles que troubles de l’humeur, anxiété et nervosité.

Il est important que le patient soit averti de la possibilité d’unphénomène de rebond pour permettre de minimiser l’anxiété face à de telssymptômes qui peuvent apparaître à l’arrêt du traitement. Il y a desindications qui portent à croire que pour les benzodiazépines et lesmédicaments apparentés aux benzodiazépines à courte durée d'action, lephénomène de sevrage peut se manifester dans l'intervalle de temps qui séparedeux prises, surtout à doses élevées.

Comme le risque de symptôme de sevrage/phénomène de rebond est plussusceptible de survenir après un arrêt brutal du traitement, il estrecommandé de diminuer progressivement la dose.

Durée du traitement

La durée de traitement doit être aussi courte que possible (voir rubrique4.2) et ne doit pas dépasser 4 semaines, phase de diminution progressivecom­prise. Il ne doit pas y avoir de prolongation de ces périodes de traitementsans ré-évaluation de l’état du patient.

Au début du traitement, il peut être utile d’informer le patient que sontraitement sera de durée limitée et lui expliquer précisément la façon dontla dose sera diminuée progressivement jusqu’à l’arrêt du traitement.

Blessures graves

Dû à ces propriétés pharmacologiques, Zolpidem peut entrainer dessomnolences et une diminution du niveau de la conscience, qui peut entrainer deschutes et par conséquent des blessures graves.

Altérations des fonctions psychomotrices

Le risque d’altération des fonctions psychomotrices, dont l’aptitude àconduire, augmente dans les situations suivantes :

– prise de ce médicament moins de 8 heures avant d’exercer uneactivité qui requiert une vigilance (voir rubrique 4.7) ;

– prise d’une dose supérieure à la dose recommandée ;

– co-administration avec d’autres dépresseurs du système nerveuxcentral, d’autres molécules qui augmentent les concentrations sanguines dezolpidem, ou avec de l’alcool ou encore des substances illicites (voirrubrique 4.5).

Zolpidem doit être pris en une seule prise immédiatement au moment ducoucher et ne doit pas être ré-administré durant la même nuit.

Amnésie

Les benzodiazépines ou les médicaments apparentés aux benzodiazépines­peuvent induire une amnésie antérograde. Cette situation apparaîthabitu­ellement plusieurs heures après l’ingestion du médicament. Pourdiminuer ce risque, les patients doivent s’assurer qu’ils pourront avoir unedurée de sommeil ininterrompue de 8 heures (voir rubrique 4.8).

Réactions psychiatriques et « paradoxales »

L’utilisation de benzodiazépines ou de médicaments apparentés auxbenzodiazépines est connue pour faire apparaître les réactions suivantes :nervosité, agitation, irritabilité, agressivité, délire, colères,cauchemars, hallucinations, psychoses, augmentation de l’insomnie et autrestroubles du comportement. Dans de tels cas, l’administration du médicamentdoit être arrêtée. Ces réactions sont plus susceptibles d’apparaître chezles patients âgés.

Somnambulisme et comportements associés

Des cas de somnambulisme et d’autres comportements associés tels que la «conduite en état de sommeil », la préparation et la consommation d’unrepas, effectuer des appels téléphoniques ou avoir des relations sexuelles,associés à une amnésie de l’événement, ont été rapportés chez despatients qui ont pris du zolpidem et qui n’étaient pas totalementréve­illés. La consommation d’alcool et d’autres substances à effetdépresseur du SNC avec la prise de zolpidem semble augmenter le risque de telscomportements. Il en va de même en cas d’utilisation du zolpidem à des dosesdépassant la dose maximale recommandée. L’arrêt du zolpidem doit êtrefortement envisagé chez les patients qui rapportent de tels comportements (voirrubrique 4.5 et rubrique 4.8).

Groupes de patients particuliers

Les patients âgés ou affaiblis doivent recevoir une plus faible dose : voirposologie recommandée (rubrique 4.2).

En raison de l’effet myorelaxant et sédatif, il existe un risque de chuteset par conséquent de blessures en particulier chez les patients âgéslorsqu’ils se lèvent la nuit.

Bien qu’un ajustement posologique ne soit pas nécessaire, la prudence estde rigueur chez les patients atteints d’insuffisance rénale (voirrubrique 5.2).

La prudence doit être observée lorsque le zolpidem est prescrit à despatients présentant une insuffisance respiratoire chronique puisque lesbenzodiazépines se sont révélés altérer le contrôle respiratoire.

Les benzodiazépines et les médicaments apparentés aux benzodiazépines nesont pas indiqués pour le traitement des patients atteints d’insuffisance­hépatique sévère car ils peuvent entraîner une encéphalopathie.

Utilisation chez les patients atteints de maladie psychotique : lesbenzodiazépines et les médicaments apparentés aux benzodiazépines ne sontpas recommandés comme traitement de première intention.

Comme l’a montré une étude électrophysio­logique cardiaque in vitro, lezolpidem a le potentiel de provoquer une prolongation de l’intervalle QT. Cetéventuel effet ne peut être exclu chez les patients avec un syndrome deQT long.

Dépression

Les benzodiazépines et les médicaments apparentés aux benzodiazépines telque le zolpidem ne doivent pas être utilisés sans un traitement approprié dela dépression ou une anxiété associée à une dépression (un suicide peutêtre provoqué chez de tels patients). Le zolpidem doit être administré avecprudence chez les patients présentant des symptômes de dépression. Destendances suicidaires peuvent exister. En raison de la possibilité d’unsurdosage volontaire du médicament par le patient, il convient de délivrer laplus faible quantité de médicament possible à ces patients. Une dépressionpré-existante peut être révélée pendant l’utilisation de zolpidem. Commel’insomnie peut être un symptôme de dépression, le patient doit fairel’objet d’une ré-évaluation si l’insomnie persiste.

Suicide

De nombreuses études épidémiologiques ont montré une augmentation del’incidence des suicides et des intentions de suicide chez des patients avecou sans dépression, traités avec des benzodiazépines ou autres hypnotiquesincluant le zolpidem. Cependant, un lien de causalité ne peut êtredémontré.

Utilisation chez les patients présentant des antécédents d’abus demédicaments, de drogues ou d’alcool : les benzodiazépines et lesmédicaments apparentés aux benzodiazépines doivent être utilisés avec uneextrême prudence chez les patients présentant des antécédents d’abusd’alcool, de médicaments ou de drogues. Ces patients doivent faire l’objetd’une surveillance attentive pendant leur traitement par zolpidem puisqu’ilspré­sentent un risque d’accoutumance et de dépendance.

Risque encourus en cas d’utilisation concomitante d’opioïdes :

L’utilisation concomitante de Zolpidem et d’opioïdes peut entrainersédation, détresse respiratoire, coma et décès. En raison de ces risques, laprescription simultanée de Zolpidem avec des opioïdes doit être réservéeaux patients pour lesquels une alternative thérapeutique n’est pas possible.En cas de prescription concomitante de Zolpidem avec des opioïdes, prescrire ladose efficace la plus faible pour la durée de traitement la plus courtepossible (Voir rubrique 4.2)

Les patients doivent être étroitement suivis afin d’identifier tout signeou symptôme de détresse respiratoire et sédation. A cet égard, il estfortement recommandé d’informer les patients et leurs personnels soignants(si applicable) d’être attentifs à ces symptômes (voir rubrique 4.5).

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé,c.à.d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La prudence est de rigueur lorsque d’autres médicaments psychotropes sontutilisés.

La co-administration avec des myorelaxants peut potentialiser l’effetmyorelaxant et le risque de chutes, particulièrement chez les personnes âgéeset à hautes doses (voir section 4.4)

Le zolpidem ne doit pas être pris en association avec de l’alcool.L’effet sédatif peut être majoré lorsque le médicament est utilisé enassociation avec de l’alcool. Cela affecte l’aptitude à conduire unvéhicule ou à utiliser des machines.

+ Autres dépresseurs du système nerveux central :

antipsychotiques (neuroleptiques), hypnotiques,an­xiolytiques/sé­datifs/myorela­xants, antidépresseurs, analgésiquesnar­cotiques, antiépileptiques, anesthésiques et antihistamini­quessédatifs.

Majoration de la dépression centrale en cas de prise concomitante.Au­gmentation possible de la somnolence et de l’altération des fonctionspsycho­motrices le lendemain de la prise. L’altération de la vigilance peutrendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines (voirrubriques 4.4 et 4.7).

Des cas isolés d’hallucination visuelle ont été rapportés chez lespatients prenant du zolpidem en association avec des antidépresseurs comme lebupropion, la désipramine, la fluoxétine, la sertraline et la venlafaxine.

L’administration concomitante de la fluvoxamine peut augmenter le niveausanguin de zolpidem. L’utilisation simultanée est déconseillée. Parconséquent, le Zolpidem devra être utilisé avec précaution en combinaisonavec d’autres dépresseurs du système nerveux central (voir question4.8 et 5.1)

Dans le cas des analgésiques narcotiques, une majoration de l’euphoriepeut également apparaître et entraîner une augmentation de la dépendancepsychi­que.

Opioïdes :

L’utilisation concomitante de médicaments sédatifs comme lesbenzodiazépines ou les substances apparentées aux benzodiazépines comme lezolpidem avec les opioïdes augmente le risque de sédation, détresserespi­ratoire, coma et décès en raison des effets additionnels dépresseurs surle système nerveux central. La dose et la durée de l’utilisation­concomitante doivent être limitées (Voir rubrique 4.4).

+ Inhibiteurs et inducteurs du CYP450

Le zolpidem est métabolisé par certaines enzymes de la famille ducytochrome P450. La principale enzyme est la CYP3A4, mais la CYP1A2 estégalement impliquée.

La rifampicine induit le métabolisme du zolpidem, en entraînant ainsi uneréduction d’environ 60 % du pic des concentrations plasmatiques et uneéventuelle diminution de l’efficacité. Des effets similaires peuventégalement être attendus avec d’autres puissants inducteurs des enzymes ducytochrome P450, tels que la carbamazepine, la phenytoïne et le millepertuis.L’u­tilisation concomitante n’est donc pas recommandée.

Une interaction avec du jus de pamplemousse peut se produire (inhibiteur ducytochrome P450-enzymes)

Les composés qui inhibent les enzymes hépatiques (en particulier la CYP3A4)peuvent augmenter les concentrations plasmatiques du zolpidem et majorer sonactivité.

L’administration concomitante de la ciprofloxacine peut augmenter le niveausanguin de zolpidem. L’utilisation simultanée est déconseillée.

Cependant, lorsque le zolpidem est administré avec le kétoconazole (200 mgdeux fois par jour), un puissant inhibiteur de la CYP3A4, l’ASC augmente de83 %. Habituellement, il n’est pas nécessaire d’ajuster la posologie duzolpidem mais le patient doit être informé que l’utilisation du zolpidemavec le kétoconazole peut augmenter l’effet sédatif.

Autres interactions : quand le tartrate de zolpidem était administré avecde l’halopéridol, de la chlorpromazine, de l’itraconazole, de la digoxineou de la ranitidine, aucune interaction pharmacocinétique significative n’aété observée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données disponibles sont insuffisantes pour permettre une évaluation dela sécurité du zolpidem pendant la grossesse et l’allaitement. Bien que lesétudes réalisées chez l’animal n’aient montré aucun effet tératogèneou embryotoxique, la sécurité pendant la grossesse n’a pas été établiechez l’homme. Le zolpidem ne doit donc pas être utilisé pendant la grossesseen particulier au cours du premier trimestre.

Si le zolpidem a été prescrit à une femme en âge de procréer, elle doitêtre encouragée à contacter son médecin pour arrêter le traitement si elleenvisage d’avoir un enfant ou si elle pense être enceinte.

Si, pour une raison médicale absolue, le zolpidem est administré en fin degrossesse ou pendant l’accouchement, il faut s’attendre à des effets chezle nouveau-né tels qu’une hypothermie, une hypotonie et une dépressionres­piratoire modérée en raison de l’action pharmacologique dumédicament.

Les enfants nés de mères ayant pris de façon chronique desbenzodiazépines ou des médicaments apparentés aux benzodiazépines au coursdes derniers mois de grossesse, peuvent développer des symptômes de sevragependant la période post-natale par suite d’une dépendance physique.

Allaitement

Le zolpidem passe en faibles quantités dans le lait maternel. Parconséquent, le zolpidem ne doit pas être utilisé par les mères qui allaitentpuisque les effets sur le nourrisson n’ont pas été étudiés.

Fertilité

Chez des rats recevant des doses orales de 4, 20 et 100 mg/kg de zolpidemou environ 5, 24 et 120 fois la dose maximale recommandée chez l’homme(MRHD : Maximum Recommended Human Dose) sur une base en mg/m2, avant et pendantl’accou­plement, ainsi qu’au cours du postpartum jusqu’au jour 25 chez lesfemelles, des cycles ovariens irréguliers et des intervalles pré-coïtalprolongés ont été observés, mais sans engendrer de perte de fertilité.Aucun effet sur d’autres paramètres de fertilité n’a été rapporté. Ladose sans aucun effet était de 20 mg/kg/jour (environ 24 fois la MRHD sur unebase en mg/m2).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

EDLUAR a une influence importante sur l’aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines.

Prévenir les conducteurs de véhicules et les utilisateurs des machines,comme avec tout autre hypnotique, du risque possible de somnolence,d’a­llongement du temps de réaction, de vertiges, de torpeur, de vision floueou double, et d’une diminution de la vigilance ainsi qu’une altération dela conduite le matin suivant la prise du traitement (voir rubrique 4.8).

Afin de minimiser ce risque, une durée de sommeil ininterrompue de 8 heuresest recommandée entre la prise de zolpidem et la conduite automobile,l’u­tilisation des machines ou tout travail en hauteur.

L’altération de l’aptitude à conduire et des comportements tels quel’endormissement au volant sont apparus sous zolpidem utilisé seul à dosethérapeutique.

De plus, ces phénomènes sont accentués par la prise concomitanted’al­cool ou d’autres dépresseurs du système nerveux central (voirrubriques 4.4 et 4.5). Les patients doivent être informés de ne pas prendred’alcool ou d’autres substances psychoactives lors d’un traitement parzolpidem.

4.8. Effets indésirables

Les réactions indésirables du médicament sont présentées dans le tableauci-dessous en utilisant les conventions suivantes :

Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100 à <1/10) ; peu fréquent(≥1/1 000 à <1/100) ; rare (≥1/10 000 à <1/1 000) ; très rare(<1/10 000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la basedes données disponibles).

Il a été démontré que les réactions associées à l’utilisation duzolpidem, en particulier certaines réactions au niveau du SNC, étaientdose-dépendantes. Théoriquement, elles doivent être moins importantes si lezolpidem est pris juste avant le coucher. Ces réactions apparaissentfré­quemment chez les patients âgés.

Classe de systèmes d’organes

Fréquence

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Fréquence indéterminée

Affections du système immunitaire

Angio-oedème

Affections psychiatriques

Hallucination, agitation, cauchemars, émotions atténuées, confusion

Irritabilité

Troubles de la libido

Nervosité, agression, délire, colère, psychose, comportement anormal,somnam­bulisme (voir rubrique 4.4), dépendance (des symptômes de sevrage ou deseffets de rebond peuvent apparaître à l’arrêt du traitement), dépression,humeur euphorique

Affections du système nerveux

Somnolence, céphalées, étourdissements, augmentation de l’insomnie,troubles cognitifs tels que amnésie antérograde : (des effets amnésiquespeuvent être associés à un comportement inapproprié) somnolence lelendemain

Ataxie, paresthésie, tremblements

Altération de la conscience, diminution de la vigilance, trouble dulangage

Affections oculaires

Vision double

Vision floue

Affections de l’oreille et du labyrinthe

Vertige

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dépression respiratoire (voir rubrique 4.4)

Affections gastro-intestinales

Diarrhées, nausées, vomissement, douleur abdominale

Affections hépatobiliaires

Élévation des enzymes hépatiques, atteintes hépatiques cytolytiques,cho­lestatiques ou mixtes

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Réactions cutanées

Éruption cutanée, prurit, urticaire, hyperhydrose

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Mal de dos

Faiblesse musculaire, arthralgie, myalgie, spasmes musculaires, douleurau cou

Troubles généraux

Fatigue

Réactions paradoxales

Trouble de la marche, tolérance, chute (principalement chez les patientsâgés et lorsque le zolpidem n’a pas été pris conformément auxrecommandations de prescription)

Amnésie

Une amnésie antérograde peut apparaître aux doses thérapeutiques, lerisque augmente aux doses plus élevées. Afin de réduire ce risque, lespatients doivent s’assurer qu’ils seront en mesure de dormir de façonininterrompue pendant 8 heures. Les effets amnésiques peuvent êtreaccompagnés d’un comportement inapproprié (voir rubrique 4.4).

Dépression

Une dépression pré-existante peut se manifester pendant un traitement parbenzodiazépines ou médicaments apparentés aux benzodiazépines (voirrubrique 4.4).

Réactions psychiatriques et « paradoxales »

Des réactions telles que nervosité, agitation, irritabilité, agressivité,dé­lires, colère, cauchemars, augmentation de l’insomnie, hallucination­s,psychoses, comportement inapproprié et autres effets comportementau­xindésirables peuvent apparaître au cours d’un traitement parbenzodiazépines ou médicaments apparentés aux benzodiazépines. De tellesréactions ont plus de risque d’apparaître chez les patients âgés (voirrubrique 4.4).

Dépendance

L’utilisation du médicament (même aux doses thérapeutiques) peutentraîner une dépendance physique : l’arrêt du traitement peut entraînerun phénomène de sevrage ou de rebond (voir rubrique 4.4).

Une dépendance psychique peut apparaître. Un abus a été rapporté chezles patients faisant un usage abusif de multiples médicaments.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Dans les cas de surdosage avec du zolpidem seul ou associé à d’autresagents dépresseurs du SNC (alcool y compris), il a été rapporté unealtération de la conscience allant d’une somnolence jusqu’au coma ainsi quedes issues fatales.

Des patients ayant présenté des cas de surdosage allant jusqu’à 400 mgde zolpidem, soit 40 fois la dose recommandée, ont totalement récupéré.

Un traitement symptomatique et des mesures thérapeutiques de soutien doiventêtre mis en œuvre. Un lavage gastrique immédiat doit être pratiqué sinécessaire. Des solutions intraveineuses doivent être administrées en cas debesoin. S’il n’existe aucun intérêt à vider l’estomac, il convientd’admi­nistrer du charbon activé pour réduire l’absorption. Unesurveillance des fonctions respiratoire et cardio-vasculaire doit êtreenvisagée dans les unités de soins intensifs. Il convient de ne pas utiliserde médicaments sédatifs même en cas d’excitation.

L’utilisation de flumazénil peut être envisagée si des symptômes gravessont observés. L’administration de flumazénil peut favoriser l’apparitionde symptômes neurologiques (convulsions).

Dans le traitement du surdosage de tout médicament, il faut garder àl’esprit que de multiples substances peuvent avoir été absorbées.

En raison de l’important volume de distribution et de la fixationprotéique du zolpidem, une hémodialyse et une diurèse forcée ne sont pas desmesures efficaces.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : hypnotiques et sédatifs, médicamentsap­parentés aux benzodiazépines, code ATC : N05CF02

Le zolpidem, une imidazopyridine, est un agent hypnotique apparenté auxbenzodiazépines. Des études expérimentales ont montré qu’il a des effetssédatifs à de plus faibles doses que celles nécessaires pour provoquer deseffets anticonvulsivants, myorelaxants ou anxiolytiques. Ces effets sont liésà une action agoniste spécifique au niveau des récepteurs centrauxappartenant au complexe du « récepteur macromoléculaire GABAA-ω (BZ1 &BZ2) », qui module l’ouverture du canal des ions chlore. Le zolpidem agitprincipalement sur les sous-types de récepteur ω1 (BZ1).

Il a été montré que le zolpidem est efficace dans le traitement à courtterme de l’insomnie caractérisée par des difficultésd’en­dormissement.

Les essais randomisés ont seulement démontré l’efficacité de zolpidemà la dose de 10 mg.

Dans une étude randomisée en double-aveugle menée chez 462 sujetsvolon­taires sains non âgés présentant une insomnie transitoire, zolpidem àla dose de 10 mg a diminué le temps moyen d’endormissement de 10 minutespar rapport au placebo, contre 3 minutes pour le zolpidem utilisé à la dosede 5 mg.

Dans une étude randomisée en double aveugle menée chez 114 patients nonâgés présentant une insomnie chronique, zolpidem à la dose de 10 mg adiminué le temps moyen d’endormissement de 30 minutes par rapport auplacebo, contre 15 minutes pour le zolpidem utilisé à la dose de 5 mg.

Chez certains patients, une dose inférieure à 5 mg peut se révélerefficace.

En général, les comprimés sublinguaux de zolpidem ont montré, à la dosede 10 mg, un effet inducteur du sommeil persistant environ dix minutes plustôt que des comprimés standard de 10 mg.

Le zolpidem favorise le maintien du sommeil. Il n’existe aucune différenceau niveau des paramètres d’efficacité sur le maintien du sommeil (réveilaprès l’installation du sommeil et durée totale du sommeil) entre lescomprimés sublinguaux et les comprimés oraux standard.

Population pédiatrique

La sécurité et l’efficacité du zolpidem n’ont pas été établies chezles enfants âgés de moins de 18 ans. Une étude randomisée contrôlée avecplacebo chez 201 enfants âgés de 6–17 ans présentant une insomnieassociée à un trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention (THDA)n’a pas démontré l’efficacité du zolpidem à la dose de 0,25 mg/kg/jou­r(avec un maximum de 10 mg/jour) comparé au placebo. Les troublespsychi­atriques et du système nerveux constituaient les effets indésirablesé­mergents du traitement les plus fréquents qui ont été observés aveczolpidem contre le placebo et comportaient l’étourdissement (23,5% versus1,5%), le mal de tête (12,5% versus 9,2%) et les hallucinations (7,4% versus0%) (voir rubriques 4.2).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

L’absorption du zolpidem et l’apparition de son effet hypnotique sontrapides. La biodisponibilité est de 70 % après administration orale. Ilprésente une cinétique linéaire aux doses thérapeutiques. Les concentration­splasmatiques thérapeutiques sont comprises entre 80 et 200 ng/ml. Lesconcentrations plasmatiques maximales sont atteintes entre 0,25 et 3,5 heuresaprès l’administration d’un comprimé sublingual d’EDLUAR. Le tempsmédian pour atteindre Cmax était similaire à celui d’un comprimé àformulation conventionnelle. Cependant, les concentrations plasmatiquespré­coces à 5–15 minutes étaient plus élevées avec EDLUAR.

L’ASC moyenne et la Cmax étaient diminuées respectivement de 12 % et de34 %, alors que le tmax médian était allongé de 1,0 à 1,75 heures lorsqueEDLUAR était administré après un repas riche en graisses. La demi-vie estrestée inchangée (voir rubrique 4.2).

Distribution

Le volume de distribution chez l’adulte est de 0,54 L/kg et diminue à0,34 L/kg chez le patient âgé.

Le taux de fixation protéique est de 92 %. Le métabolisme de premierpassage hépatique représente environ 35 %. Il a été montré qu’uneadminis­tration répétée ne modifiait pas la fixation aux protéines, ce quiindique une absence de compétition entre le zolpidem et ses métabolites pourles sites de fixation.

Élimination

La demi-vie d’élimination est courte. La moyenne de la demi-vied’élimination du zolpidem après administration d’EDLUAR était de2,85 heures (5 mg) et 2,65 heures (10 mg). La durée d’action du zolpidemest de 6 heures au maximum.

Tous les métabolites sont pharmacologiquement inactifs et sont éliminésdans les urines (56 %) et les selles (37 %).

Des études ont montré que le zolpidem n’est pas dialysable.

Populations spéciales

Chez les patients atteints d’insuffisance rénale, y compris les patientssous dialyse, il a été observé une réduction modérée de la clairance. Lesautres paramètres pharmacocinétiques sont restés inchangés.

Chez les patients âgés et ceux présentant une insuffisance hépatique, labiodisponibilité du zolpidem est augmentée. La clairance est réduite et lademi-vie d’élimination est allongée (approximativement 10 heures).

Chez les patients atteints de cirrhose hépatique, l’ASC était 5 foisplus élevée et la demi-vie 3 fois plus élevée.

5.3. Données de sécurité préclinique

Des effets précliniques n’ont été observés qu’à des doses nettementsupé­rieures aux concentrations maximales utilisées chez l’homme et ont parconséquent peu de signification sur l’utilisation clinique.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Mannitol (E421), cellulose microcristalline silicifiée (mélange decellulose microcristalline et de silice colloïdale anhydre), silice colloïdaleanhydre, croscarmellose sodique, saccharine sodique, stéarate demagnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

10, 14, 20, 28, 30, 60, 100 et 150 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MEDA PHARMA

40–44 RUE WASHINGTON

75008 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 266 072 3 4 : 10 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 266 074 6 3 : 14 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 266 075 2 4 : 20 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 266 076 9 2 : 28 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 266 077 5 3 : 30 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 269 403 0 0 : 60 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/alumini­um)

· 34009 583 236 6 9 : 100 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

· 34009 583 237 2 0 : 150 comprimés sublinguaux sous plaquettes(Alu­minium/Alumini­um)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

Durée de prescription limitée à 28 jours

Prescription en toutes lettres sur ordonnance sécurisée.

Chevauchement interdit sauf mention expresse du prescripteur portée surl’ordonnance.

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