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ENANTONE LP 11,25 mg, microsphères et solution pour usage parentéral (S.C. ou I.M.) à libération prolongée - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

ATC classification:

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - ENANTONE LP 11,25 mg, microsphères et solution pour usage parentéral (S.C. ou I.M.) à libération prolongée

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ENANTONE LP 11,25 mg, microsphères et solution pour usage parentéral (S.C.ou I.M.) à libération prolongée

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Leuproréline.­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.11,25 mg

Pour un flacon.

Excipient à effet notoire : ce médicament contient moins de 1 mmol(23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Microsphères et solution pour usage parentéral (S.C. ou I.M.) àlibération prolongée

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

· Cancer de la prostate :

o Traitement du cancer de la prostate localement avancé oumétastatique.

o Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie externe dans lecancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de la classification TNMou stade C de la classification AUA)

· Traitement de l'endométriose à localisation génitale et extragénitale(du stade I au stade IV). L'expérience clinique relative au traitement del'endométriose est limitée aux femmes âgées de 18 ans et plus.

Durée du traitement : voir rubrique 4.2.

· Traitement de la puberté précoce centrale (avant 9 ans chez la fille,avant 10 ans chez le garçon).

4.2. Posologie et mode d'administration

ENANTONE LP 11,25 mg, doit être préparé, reconstitué et administréuni­quement par un professionnel de santé ayant pris connaissance desinstructions relatives aux étapes de reconstitution et d’administration. Cancer de la prostate :

Une injection sous-cutanée ou intramusculaire à renouveler tous les3 mois.

Dans l'indication « Traitement concomitant et adjuvant à la radiothérapie­externe dans le cancer de la prostate localement avancé (stade T3-T4 de laclassification TNM ou stade C de la classification AUA) », il est recommandéde poursuivre le traitement pendant 3 ans.

Chez les patients traités par analogues de la GnRH pour un cancer de laprostate métastatique, le traitement est généralement maintenu en cas dedéveloppement d’un cancer de la prostate résistant à la castration. Ilconvient de tenir compte des recommandations en vigueur.

Endométriose :

Une injection sous-cutanée ou intramusculaire à renouveler tous les3 mois.

Durée : l'endométriose, quel que soit le stade, sera traitée au maximumdurant 6 mois.

Toutefois, dans les cas associés à une symptomatologie pelvienne chroniqueet en l'absence de désir immédiat de grossesse, la durée de traitement peutêtre portée à un an en associant ENANTONE à une hormonothérapie desubstitution (« add-back therapy ») à partir du 3e mois.

Le schéma thérapeutique validé est : ENANTONE en association avec duvalérate d'œstradiol micronisé 2 mg par jour administré par voie orale etde la promégestone 0,5 mg par jour administrée par voie orale.

Il n'est pas souhaitable d'entreprendre une seconde cure par ENANTONE ou parun autre analogue de la GnRH.

Puberté précoce centrale :

Le traitement des enfants par la leuproréline doit se faire sous lasurveillance générale d'un endocrino-pédiatre, d'un pédiatre ou d’unendocrinologue ayant une expertise dans le traitement de la puberté précocecentrale.

Le schéma posologique doit être adapté individuellement.

La dose initiale recommandée dépend du poids corporel.

Enfants d'un poids supérieur ou égal à 20 kg :

La dose administrée sera de 2 mL (11,25 mg d’acétate de leuproréline)de suspension reconstituée à partir des 130,0 mg de microcapsules dans 2 mLde solvant, tous les 3 mois, en une seule injection sous-cutanée.

Enfants d'un poids inférieur à 20 kg :

Dans ces rares cas, la dose suivante sera administrée en fonction del’activité clinique de la puberté précoce centrale :

1 mL (5,625 mg d’acétate de leuproréline) soit la moitié du volume dela suspension reconstituée à partir des 130,0 mg de microcapsules dans 2 mLde solvant, tous les 3 mois, en une seule injection sous-cutanée.

Le reste de la suspension doit être éliminé. La prise de poids del’enfant doit être surveillée.

Selon l’activité de la puberté précoce centrale, il peut êtrenécessaire d’augmenter la dose en présence d’une suppression insuffisante(dé­tection clinique par exemple spotting ou suppression gonadotropein­suffisante confirmée par le test LHRH). La dose efficace minimaletrimes­trielle à administrer doit être déterminée par un test LHRH.

Des abcès stériles au site d’injection apparaissent fréquemment quand laleuproréline est administrée en intramusculaire à des doses supérieures auxdoses recommandées. C’est pourquoi, dans ce cas, le médicament doit êtreadministré en sous-cutané (voir rubrique 4.4).

Il est recommandé d’utiliser les volumes les plus faibles possible pourl’injection chez l’enfant pour diminuer les désagréments associés àl’injection intramusculai­re/sous-cutanée.

La durée du traitement dépend des paramètres cliniques au début dutraitement ou pendant le traitement (prévision de la taille finale, vitesse dela croissance, âge osseux et/ou accélération de l’âge osseux) et estdécidée en accord avec le pédiatre et le représentant légal et le caséchéant, l’enfant traité. L’âge osseux doit être surveillé pendant letraitement à 6–12 mois d’intervalle.

Chez les filles ayant un âge osseux supérieur à 12 ans et chez lesgarçons ayant un âge osseux supérieur à 13 ans, l’arrêt du traitementdoit être envisagé en prenant en compte les paramètres cliniques.

Chez les filles, une grossesse doit être exclue avant le début dutraitement. La survenue d’une grossesse pendant le traitement ne peut pasêtre exclue. Dans ce cas, un avis médical doit être demandé.

Note :

L’administration doit se faire à intervalle de 90 ± 2 jours pourprévenir la réapparition des symptômes de la puberté précoce.

4.3. Contre-indications

Ce médicament ne doit pas être prescrit en cas :

· Hypersensibilité à la substance active, aux dérivés de la GnRH, auxanalogues de la GnRH ou à l'un des excipients mentionnés à larubrique 6.1,

· Grossesse et allaitement,

· Chez les filles avec puberté précoce centrale : hémorragie génitale decause non déterminée,

· Dans le cas d'un traitement de l'endométriose associant ENANTONE et unehormonothérapie de substitution, les contre-indications d'utilisation­d'oestroproges­tatifs doivent être respectées.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

Il existe un risque accru de survenue de dépression incidente (qui peutêtre sévère) chez les patients traités par agonistes de la GnRH, tels que laleuproréline. Les patients doivent être informés en conséquence et traitésde façon appropriée si des symptômes apparaissent.

Une apoplexie hypophysaire peut survenir de façon très rare lors de lapremière administration chez des patients présentant un adénome hypophysaire,en particulier gonadotrope. Les symptômes qui peuvent évoquer cette pathologiesont des céphalées et des troubles visuels.

Les traitements par privation androgénique peuvent allongerl’inter­valle QT.

Chez les patients ayant un antécédent ou des facteurs de risqued’allongement de l’intervalle QT et chez les patients recevant un traitementcon­comitant qui risque d’allonger l’intervalle QT (voir rubrique 4.5), lerapport bénéfice risque incluant le risque potentiel de torsade de pointedevra être évalué avant l’instauration du traitement par ENANTONE.

Des cas de convulsions ont été rapportés chez les patients traités par laleuproréline après sa mise sur le marché. Ces convulsions ont étéobservées aussi bien chez les adultes que chez les enfants, avec ou sansantécédents, troubles, ou facteurs de risque liés aux convulsions.

Cancer de la prostate :

Des cas isolés d'aggravation des symptômes (en particulier de douleursosseuses), souvent transitoire, ont été observés lors de l'instauration d'untraitement par les analogues de la GnRH.

Une surveillance attentive sera effectuée lors de l'instauration dutraitement et pendant les premières semaines suivant celle-ci :

· chez les patients porteurs d'une obstruction des voies excrétrices,

· chez les malades présentant des métastases vertébrales (voirrubrique 4.8),

· chez les sujets présentant des signes annonçant une compressionmé­dullaire.

En début de traitement, une augmentation transitoire des phosphatases acidespeut être observée.

Cancer de la prostate et endométriose :

Chez l’homme, une privation à long terme d’androgènes par orchidectomie­bilatérale ou par administration d’analogues de la GnRH est associée à unrisque accru de perte osseuse qui, chez les patients présentant des facteurs derisque additionnels, peut entrainer une ostéoporose et accroître le risque defracture osseuse (voir rubrique 4.8).

Chez la femme, une privation à long terme d’œstrogènes par ovariectomiebi­latérale, une ablation des ovaires, ou l'administration d'analogues de laGnRH, est associée à un risque accru de perte osseuse qui, chez les patientsprésentant des facteurs de risque additionnels, peut entrainer une ostéoporoseet accroître le risque de fracture osseuse (voir rubrique 4.8).

L’inhibition de la production d'hormones sexuelles endogènes, comme lorsdu traitement de privation d'androgènes (tel qu’identifié à partir dedonnées épidémiologiques) ou de privation en œstrogènes (par exemple chezles femmes ménopausées) est associée à des modifications métaboliques (parexemple réduction de la tolérance au glucose ou aggravation de diabètespréexis­tants) ainsi qu’à un risque accru de maladies cardiovascula­ires.Cependan­t, les données prospectives n'ont pas confirmé le lien entre letraitement par des analogues de la GnRH et une augmentation de la mortalitécardi­ovasculaire. Les patients à risque élevé de maladies métaboliques oucardiovasculaires doivent faire l’objet d’une surveillance appropriée.

Endométriose :

L'absence de grossesse sera vérifiée avant toute prescription de cemédicament.

A l’initiation du traitement, une aggravation transitoire de l'étatclinique peut survenir. Cependant, cela peut disparaître avec la poursuite dutraitement.

Avant l’administration de leuproréline, des saignements vaginaux anormauxdoivent être recherchés, le diagnostic doit être confirmé et une prise encharge appropriée doit être mise en place.

En cas d'association d'une hormonothérapie de substitution au traitement del'endométriose par ENANTONE, les mises en garde et les précautions d'emploides oestroprogestatifs doivent être respectées.

Précautions d'emploi
Cancer de la prostate :

La testostéronémie doit être vérifiée périodiquement en cours detraitement sa valeur ne devant pas être supérieure à 1 ng/mL.

Une appréciation de la réponse au traitement sera effectuéepéri­odiquement par un examen clinique et prostatique (toucher rectal), desdosages sanguins (dosage de l'antigène prostatique spécifique ou PSA), voireune scintigraphie osseuse.

Endométriose :

L'administration d'une injection d'ENANTONE LP11,25 mg entraîne dans tousles cas une aménorrhée hypogonadotrop­hique.

En dehors du premier mois de traitement, la survenue de métrorragies aucours du traitement est anormale et doit conduire à la réalisation de dosagesdu taux d'estradiol plasmatique. Si celui-ci est inférieur à 50 pg/mL, unerecherche d'éventuelles lésions organiques associées doit êtreeffectuée.

Dans le cas d'un traitement de l'endométriose associant ENANTONE et unehormonothérapie de substitution (« add-back therapy »), des métrorragiespeuvent se produire, en relation avec le traitement hormonal desubstitution.

En cas d'association de l'hormonothérapie de substitution au traitement del'endométriose par ENANTONE, des précautions particulières sont nécessairesafin d'écarter des patientes présentant une thrombophilie.

En cas d'administration prolongée, il est recommandé de surveiller la masseosseuse afin de mieux prendre en compte le risque d'ostéoporose (voirrubrique 4.8).

Puberté précoce centrale :

Avant de commencer le traitement, un diagnostic précis de puberté précocecentrale idiopathique et/ou neurogénique doit être posé. Chez les filles, unegrossesse doit être exclue.

Le traitement est un traitement au long cours, adapté de manièreindivi­duelle.

ENANTONE LP 11,25 mg doit être administré dans la mesure du possible demanière régulière tous les 3 mois. Un retard exceptionnel de quelques joursdans la date de l’injection (90 ± 2 jours) n’influence pas les résultatsdu traitement.

Dans le cas d’un abcès stérile au site d’injection (principalemen­trapporté en cas d’administration IM de doses supérieures aux dosesrecommandées), l’absorption de leuproréline peut être diminuée. Dans cecas les paramètres hormonaux (testostérone, estradiol) doivent êtresurveillés à intervalle de 2 semaines (voir rubrique 4.2).

Le traitement des enfants avec une tumeur cérébrale évolutive doit fairel’objet d’une évaluation individuelle attentive du rapport bénéficesrisques.

Après la première injection chez les filles, des saignements vaginaux, desspotting et des sécrétions peuvent apparaître en signe de privationhormonale. L’apparition de saignements vaginaux au-delà des deux premiersmois de traitement doit être explorée.

Le traitement par les agonistes de la GnRH peut entraîner une diminution dela densité minérale osseuse (DMO). Toutefois, après l'arrêt du traitement,le bilan ultérieur de la masse osseuse est préservé et le pic de croissancede la masse osseuse à la fin de la puberté ne semble pas être affecté par letraitement.

Une épiphysiolyse fémorale peut se produire après l’arrêt dutraitement. Il se pourrait que ce soit consécutif à l’affaiblissement ducartilage de conjugaison en raison des faibles concentrations en œstrogènependant le traitement par les agonistes de la GnRH et à l’augmentation de lavitesse de croissance qui se produit après l’arrêt du traitement et quifaciliterait le déplacement des épiphyses.

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les traitements par privation androgénique pouvant allonger l’intervalleQT, l’utilisation concomitante d’ENANTONE avec des médicaments connus pourallonger l’intervalle QT ou avec des médicaments induisant des torsades depointe tels que les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine,diso­pyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofetilide,ibu­tilide), méthadone, moxifloxacine, antipsychotiques, etc… devra êtreévaluée avec prudence (voir rubrique 4.4).

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Les données actuellement disponibles sur les effets de cette classe deproduits au cours de la grossesse sont les suivants :

Chez l'animal, les études effectuées n'ont pas mis en évidence d'effettératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effetmalformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, lessubstances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sontrévélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites surdeux espèces.

En clinique, l'utilisation par mégarde d'analogues de la GnRH, sur deseffectifs limités de grossesses exposées, n'a révélé aucun effetmalformatif ou fœtotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des étudescomplémen­taires sont nécessaires pour vérifier les conséquences d'uneexposition en cours de grossesse.

Cependant, par mesure de précaution, ENANTONE ne devra pas être utiliséchez les femmes enceintes.

Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception (méthodenon hormonale) pendant le traitement par leuproréline et jusqu’à la reprisedes règles.

Allaitement

En l'absence de données concernant le passage de ce médicament dans le laitet les effets éventuels sur l'enfant nourri au sein, ENANTONE ne devra pasêtre utilisé en cas d'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets d'ENANTONE LP 11,25 mg sur l'aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Les vertiges, lestroubles de la vue, la faiblesse des membres inférieurs, la fatigue et lasomnolence étant des effets indésirables possibles du traitement ou laconséquence de la maladie sous-jacente, l'aptitude à conduire des véhiculeset à utiliser des machines peut être altérée.

4.8. Effets indésirables

Cancer de la prostate :

Les effets indésirables rapportés avec une fréquence supérieure ou égaleà 0,5% chez des patients recevant de la leuproréline sont listés ci-dessousselon la classification MedDRA (par classe organe et de fréquence absolue). Lesfréquences sont définies comme suit : très fréquent (> 1/10), fréquent(> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (>1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Classes de systèmes d’organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Investigations

Prise de poids

Augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de la gammaglutamyl transférase, augmentation de la lacticodéshydro­génase

Augmentation de la phosphatase alcaline

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Affections du système nerveux

Céphalées

Etourdissement, paresthésie

Apoplexie hypophysaire (après administration initiale chez des patientsporteurs d’un adénome hypophysaire)

Convulsions

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Pneumopathie interstitielle

Affections gastro-intestinales

Nausées, constipation

Vomissement, diarrhées

Affections du rein et des voies urinaires

Nycturie, dysurie

Pollakiurie, hématurie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Sudation

Prurit

Eruption

Alopécie

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

Douleur osseuse, faiblesse musculaire

Douleur dorsale, arthralgie

Myalgie, douleur des extrémités

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie, diminution de l’appétit

Modification du métabolisme du glucose (diminution ou augmentation)

Intolérance au glucose

Infections et infestations

Infection des voies urinaires

Affections cardiaques

Allongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5)

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Lymphœdème

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fatigue

Réaction au point d’injection, douleur, œdème périphérique, douleur aupoint d’injection

Douleur thoracique, asthénie, œdème au point d’injection

Affections hépatobiliaires

Fonction hépatique anormale

Affections des organes de reproduction et du sein

Impuissance, atrophie testiculaire, trouble testiculaire

Gynécomastie

Affections psychiatriques

Diminution de la libido

Altération d’humeur, dépression lors des traitements à long terme,trouble du sommeil

Altération d’humeur, dépression, lors des traitements à court terme

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées

Adénome hypophysaire

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique (urticaire, angiœdème, choc anaphylactique)

Affections oculaires

Troubles visuels

Mise en route du traitement (voir rubrique 4.4) : elle est parfoisaccompagnée d'une accentuation des signes cliniques et des symptômes (enparticulier des douleurs osseuses).

Quelques cas d'aggravation d'une hématurie préexistante ou d'uneobstruction urinaire, de sensations de faiblesse ou de paresthésies des membresinférieurs ont été signalés avec les analogues de la GnRH.

Ces manifestations sont habituellement transitoires, disparaissant en 1 à2 semaines lors de la poursuite du traitement. Néanmoins, la possibilitéd'une exacerbation temporaire des symptômes durant les premières semaines detraitement doit être prise en compte chez des malades menacés par la survenuede désordres neurologiques ou chez ceux présentant une obstructionuri­naire.

En cours de traitement : Les effets indésirables les plus fréquents liésà l'activité pharmacologique du produit sont : bouffées de chaleur, sueurs,impuissance, diminution de la libido et diminution de la taille destesticules.

Avec d'autres agonistes de la GnRH, d'autres effets indésirables ont étéobservés : fièvre (de l'ordre de 3 à 4 %), palpitations, troubles de lavue, chute des cheveux, modification de la tolérance au glucose, leucopénie etthrombocytopénie (moins de 1%).

Variations de la densité osseuse : Une diminution de la densité osseuse aété rapportée dans la littérature médicale chez les hommes ayantbénéficié d’une orchidectomie ou ceux traités par un agoniste de la GnRH.Il est probable qu’un traitement à long terme par la leuproréline révèledes signes d’aggravation d’ostéoporose, en ce qui concerne l’augmentationdu risque de fracture d’origine ostéoporotique.

Endométriose :

Les effets indésirables rapportés avec une fréquence supérieure ou égaleà 0,5% chez des patientes recevant de la leuproréline sont listés ci-dessousselon la classification MedDRA (par classe organe et de fréquence absolue). Lesfréquences sont définies comme suit : très fréquent (> 1/10), fréquent(> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (>1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Classes de systèmes d’organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Investigations

Prise de poids, perte de poids

Augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation de lalacticodéshy­drogénase, augmentation du phosphore sanguin, augmentation destriglycérides

Affections hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Affections cardiaques

Palpitations

Affections du système nerveux

Céphalées

Etourdissements, paresthésies, hypertonie

Hypoesthésie

Apoplexie hypophysaire (après administration initiale chez des patientsporteurs d’un adénome hypophysaire)

Convulsions

Affections oculaires

Troubles visuels, amblyopie

Affections gastro-intestinales

Nausées, douleur abdominale, constipation

Flatulence, bouche sèche, vomissement, diarrhées

Affections hépatobiliaires

Fonction hépatique anormale

Affections du rein et des voies urinaires

Dysurie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Sueurs, acné, éruption, sécheresse cutanée

Séborrhée, alopécie, trouble du cheveu, ecchymose

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

Arthralgie, raideur des épaules, douleur dorsale

Douleur de la nuque, myalgies, raideur de la nuque, arthropathie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypercholesté­rolémie, anorexie

Intolérance au glucose

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Asthénie, douleur, œdème périphérique, douleur au point d’injection,in­duration au point d’injection, douleur thoracique

Frissons, fatigue, rougeur au point d’injection

Affections des organes de reproduction et du sein

Vaginite

Sécheresse vaginale, douleur mammaire

Douleur pelvienne, atrophie mammaire, leucorrhée

Métrorragie

Affections psychiatriques

Trouble du sommeil

Altération d’humeur, dépression lors des traitements à long terme,instabilité émotionnelle, diminution de la libido, nervosité

Altération d’humeur, dépression, lors des traitements à court terme,anxiété, confusion

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Pneumopathie interstitielle

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées

Adénome hypophysaire

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactique (urticaire, angiœdème, choc anaphylactique)

Instauration du traitement :

L’instauration du traitement peut s’accompagner d’une exacerbation dessymptômes de l’endométriose (douleurs pelviennes, dysménorrhée) qui peutêtre observée lors de l’augmentation initiale et transitoire du tauxplasmatique d’estradiol ; ces signes disparaissent en une à deuxsemaines.

La survenue de métrorragies peut être observée dans le mois suivant lapremière injection.

En cours de traitement :

Les effets les plus fréquemment rapportés : bouffées de chaleur,céphalées, sécheresse vaginale, diminution de la libido, trouble del’humeur et dyspareunie sont liés au blocage hypophyso-ovarien.

L’utilisation prolongée entraîne une diminution de la densité osseuse,facteur de risque d’une éventuelle ostéoporose, incluant la survenue defracture.

Dans le cadre d’un traitement de l’endométriose associant ENANTONE àune hormonothérapie de substitution (« add-back therapy »), on noteégalement des métrorragies.

Puberté précoce centrale :

A l’initiation du traitement, une augmentation importante de courte duréedu taux d’hormones sexuelles apparaît, suivie d’une diminution jusqu’auxvaleurs de la pré-puberté. En raison de ces effets pharmacologiques, deseffets indésirables peuvent survenir, particulièrement au début dutraitement.

Les effets indésirables rapportés avec une fréquence supérieure ou égaleà 0,5% chez des patients recevant de la leuproréline sont listés ci-dessousselon la classification MedDRA (par classe organe et de fréquence absolue). Lesfréquences sont définies comme suit : très fréquent (> 1/10), fréquent(> 1/100, < 1/10), peu fréquent (> 1/1 000, < 1/100), rare (>1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).

Classes de systèmes d’organes

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Très rare

Indéterminée

Affections du système immunitaire

Réactions allergiques générales (fièvre, rash, démangeaisons, réactionsanap­hylactiques)

Affections du système nerveux

Céphalées

Apoplexie hypophysaire (après administration initiale chez des patientsporteurs d’un adénome hypophysaire)

Convulsions

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale/crampes abdominales, nausées/vomis­sements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Acné

Eruption

Affections musculosquelet­tiques et du tissu conjonctif

Myalgie

Affections vasculaires

Bouffées de chaleur

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Réaction au point d’injection, inflammation au point d’injection (sicelle-ci persiste, le traitement devra être interrompu), douleur au pointd’injection

Induration au point d’injection (si celle-ci persiste, le traitement devraêtre interrompu)

Affections des organes de reproduction et du sein

Vaginite, métrorragies*, sécrétions vaginales

Leucorrhées

Affections psychiatriques

Instabilité émotionnelle, altération d’humeur, dépression lors destraitements à long terme

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Pneumopathie interstitielle

*Note : en général, l’apparition de saignements vaginaux avec untraitement continu (consécutifs à une possible hémorragie de privation dansle premier mois de traitement) doit être évaluée comme un signe de potentielsous-dosage. La suppression hypophysaire doit ensuite être confirmée par untest LHRH.

La survenue éventuelle de petites hémorragies génitales après lapremière injection chez les filles ne justifie l’adjonction d’un traitementfre­inateur que si celles-ci se poursuivent au-delà du premier mois detraitement.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Sans objet.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : ANALOGUE DE L'HORMONE ENTRAINANT LALIBERATION DE GONADOTROPHINES, code ATC : L02AE02.

La leuproréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la GnRHnaturelle. Les études conduites chez l'homme comme chez l'animal ont montréqu'après une stimulation initiale, l'administration prolongée de leuprorélineen­traîne une diminution de la sécrétion gonadotrope, supprimant les fonctionstesti­culaires chez l'homme ou entraînant une atrophie du tissu endométrialutérin et ectopique chez la femme. Cet effet est réversible à l'arrêt dutraitement.

Une diminution de la sensibilité des récepteurs périphériques à la GnRHa été également évoquée à la suite de certaines études animales. Ils’agit d’un effet direct par diminution de la sensibilité des récepteurspérip­hériques à la GnRH.

Chez l'homme, après administration de la première dose, il se produit uneélévation des taux sanguins de LH et FSH entraînant une augmentation initialedes taux de stéroïdes gonadiques (testostérone etdihydrotestos­térone).

La poursuite du traitement entraîne une diminution des taux de LH et FSHconduisant, dans un délai de 4 semaines à une diminution des taux detestostérone qui deviennent équivalents à ceux observés après castrationchi­rurgicale ; cet effet persiste aussi longtemps que le produit estadministré.

Chez la femme, l'administration prolongée de leuproréline entraîne unesuppression de la sécrétion d'estradiol et ainsi une mise au repos du tissuendométri­osique.

Dans le cadre du traitement de l'endométriose par ENANTONE combiné à unehormonothérapie de substitution (« add-back therapy »), des donnéescliniques sur une période thérapeutique d’un an ont été obtenues avec leschéma posologique comportant du valérate d'œstradiol micronisé 2 mg parjour administré par voie orale et de la promégestone 0,5 mg par jouradministrée par voie orale.

Chez l’enfant, l’inhibition réversible de la libération gonadotropehy­pophysaire se manifeste par la diminution consécutive des taux d’estradiol(E2) ou de testostérone proches des valeurs observées à la pré-puberté.

La stimulation gonadique initiale peut être responsable de petiteshémorragies génitales chez les filles qui ont déjà leurs règles au débutdu traitement. Une hémorragie de privation peut apparaître en début detraitement. Les hémorragies s’arrêtent normalement à la poursuite dutraitement.

Les effets thérapeutiques suivants peuvent être démontrés :

· suppression des taux de base des gonadotrophines aux taux observés à lapré-puberté

· suppression des taux de l’hormone sexuelle prématurément augmentéeaux taux observés à la pré-puberté et arrêt des menstruationspré­maturées

· arrêt/régression du développement somatique pubertaire (stades deTanner)

· amélioration/nor­malisation du ratio de l’âgestatural/l’âge os­seux

· prévention de l’accélération de l’âge osseux

· baisse de la vitesse de la croissance et sa normalisation

· augmentation de la taille finale

Les résultats du traitement sont la suppression de l’activationpat­hologique et prématurée de l’axe gonadique hypothalamo hypophysaire avecretour à l’âge pré-pubertaire.

Dans une étude clinique au long cours chez des enfants traités parleuproréline à des doses supérieures à 15 mg par mois pendant plus de4 ans la reprise de la progression de la puberté a été observée àl’arrêt du traitement. Le suivi de 20 femmes jusqu’à l’âge adulte amontré un cycle menstruel normal chez 80% d’entre elles et 12 grossesseschez 7 des 20 femmes y compris des grossesses multiples pour 4 sujets.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La concentration plasmatique de leuproréline s'élève pendant les jours quisuivent l'injection, en raison d'une libération rapide du principe actif àpartir des microsphères ; les concentrations diminuent ensuite et sestabilisent aux environs de 0,2 à 0,4 ng/mL pendant une période de3 mois.

Chez les enfants :

La Figure 1 présente les concentrations sériques de leuproréline pendantles 6 premiers mois de traitement après administration SC d’acétate deleuproréline 3 mois (2 injections). Après la première injection, lesconcentrations sériques augmentent pour atteindre leur maximum au 4ème mois(294,79 pg/mL ± 105,42) et diminuent légèrement jusqu’au 6ème mois(229,02 pg/mL ± 103,33).

Figure 1 : concentrations sériques de leuproréline pendant les 6 premiersmois de traitement par acétate de leuproréline 3 mois (2 injections SC)(n=42–43)

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Flacon de poudre : acide polylactique, mannitol

Ampoule de solvant : carmellose sodique, mannitol, polysorbate 80, eau pourpréparations injectables

6.2. Incompati­bilités

En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à température ambiante, à l'abri de la chaleur.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

130 mg de poudre en flacon (verre type I siliconé) de 9 mL, bouchon(butyle), capsule (aluminium), disque de protection (polypropylène) + 2 mL desolvant en ampoule (verre) ; boîte de 1.

130 mg de poudre en flacon (verre type I siliconé) de 9 mL, bouchon(butyle), capsule (aluminium), disque de protection (polypropylène) + 2 mL desolvant en ampoule (verre) avec un dispositif d’administration contenant uneseringue de 2,5 mL accompagnée de 3 aiguilles (de tailles différentes : 23G(bleue), 21G (verte) et 18G (rose)) avec système de sécurité (safe system) ;boîte de 1.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

· Mettre le pouce sur le point bleu et casser l'ampoule de solvant enexerçant une flexion à ce niveau ;

POUR LE CONDITIONNEMENT AVEC LES FLACONS DE POUDRE ET DE SOLVANTSSEULS :

· Soutirer le contenu de l’ampoule de solvant à l’aide d’une seringueet l’introduire dans le flacon de poudre pour reconstituer la suspension. Cesolvant est spécifique d’Enantone LP 11,25 mg : il ne devra jamais êtreremplacé par un autre solvant.

· Bien agiter la préparation.

· Aspirer le mélange obtenu en s’assurant que la totalité de lasuspension a bien été soutirée.

· Injecter la suspension immédiatement après la reconstitution à l’aided’une aiguille S.C. ou I.M.

POUR LE CONDITIONNEMENT AVEC SERINGUES ET AIGUILLES :

· A l’aide de la seringue et de l’aiguille ROSE, soutirer le contenu del'ampoule de solvant et l'introduire dans le flacon de poudre pour reconstituerla suspension. Ce solvant est spécifique d'ENANTONE LP 11,25 mg : il ne devrajamais être remplacé par un autre solvant.

· Bien agiter la préparation.

· Aspirer le mélange obtenu en s’assurant que la totalité de lasuspension a bien été soutirée.

· Changer l’aiguille afin de procéder à l’injection : il conviendrad’u­tiliser l’aiguille BLEUE pour une injection sous-cutanée et l’aiguilleVERTE pour une injection intramusculaire.

· Injecter la suspension immédiatement après la reconstitution.

· La présence du système de sécurité de l’aiguille est destinée àprotéger le personnel soignant contre le risque de piqûre accidentelle.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

TAKEDA FRANCE SAS

112 AVENUE KLEBER

75116 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 341 254 2 3 : 130 mg de poudre en flacon (verre) + 2 mL desolvant en ampoule (verre) ; boîte de 1.

· 34009 375 753 1 7 : 130 mg de poudre en flacon (verre) + 2 mL desolvant en ampoule (verre) avec un dispositif d’administration ; avec systèmede sécurité (safe system) ; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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