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ERLOTINIB MYLAN 150 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - ERLOTINIB MYLAN 150 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

ERLOTINIB MYLAN 150 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Un comprimé pelliculé contient 150 mg d’erlotinib (sous forme dechlorhydrate d’erlotinib).

Excipients à effet notoire : Chaque comprimé pelliculé contient 143,90 mgde lactose sous forme monohydratée.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

Comprimé blanc à jaunâtre, rond, biconvexe avec gravure « 150 » sur uneface et d’approximativement 10,5 mm de large.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Cancer Bronchique Non à Petites Cellules (CBNPC):

ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé est indiqué en première ligne detraitement des formes localement avancées ou métastatiques du cancerbronchique non à petites cellules (CBNPC) chez les patients présentant desmutations activatrices du récepteur au facteur de croissance épidermique(EGFR).

ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé est également indiqué dans letraitement de switch maintenance des formes localement avancées oumétastatiques du CBNPC chez les patients avec mutation activatrice de l’EGFRet présentant une maladie stable après une première ligne de chimiothérapie.Chez les patients avec des tumeurs sans mutations activatrices de l’EGFR,ERLOTINIB MYLAN est indiqué lorsque les autres options de traitement ne sontpas considérées appropriées.

ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé est également indiqué dans letraitement des formes localement avancées ou métastatiques du CBNPC aprèséchec d'au moins une ligne de chimiothérapie.

Lors de la prescription de ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé, lesfacteurs associés à une survie prolongée doivent être pris enconsidération.

Aucun bénéfice en survie ou autres effets cliniquement significatifs dutraitement n’ont été démontrés chez les patients dont l’expression del’EGFR de la tumeur (déterminée par IHC) était négative (voirrubrique 5.1).

Cancer du pancréas:

ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé, en association à la gemcitabine, estindiqué dans le traitement du cancer du pancréas métastatique.

Lors de la prescription de ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé, lesfacteurs associés à une survie prolongée doivent être pris en considération(voir rubriques 4.2 et 5.1).

Aucun avantage en survie n’a été montré chez les patients ayant unemaladie localement avancée.

4.2. Posologie et mode d'administration

Le traitement par ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé doit être supervisépar un médecin expérimenté dans l'utilisation des traitementsan­ticancéreux.

Posologie
Patients atteints d’un Cancer Bronchique Non à Petites Cellules :

La recherche de mutation de l’EGFR doit être effectuée selon lesindications approuvées (voir rubrique 4.1).

La posologie quotidienne recommandée de ERLOTINIB MYLAN, comprimépelliculé est de 150 mg à prendre au moins une heure avant ou deux heuresaprès un repas.

Patients atteints d’un cancer du pancréas :

La posologie quotidienne recommandée de ERLOTINIB MYLAN, comprimépelliculé est de 100 mg à prendre au moins une heure avant ou deux heuresaprès un repas, en association à la gemcitabine (voir le résumé descaractéristiques de la gemcitabine dans le cancer du pancréas).

Chez les patients qui ne développent pas d’éruptions cutanées dans les4 à 8 premières semaines de traitement, la poursuite du traitement parERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé doit être réévaluée (voirrubrique 5.1).

Quand une adaptation de la posologie est nécessaire, la dose doit êtreréduite par paliers de 50 mg (voir rubrique 4.4).

Si ERLOTINIB MYLAN n’est pas disponible dans le dosage dont vous avezbesoin, vous devriez prendre un autre médicament disponible sur le marché.

L’administration conjointe de substrats et de modulateurs du CYP3A4 peutnécessiter une adaptation de la dose (voir rubrique 4.5).

Insuffisance hépatique

L’erlotinib est éliminé par métabolisme hépatique et excrétionbiliaire. Bien que l’exposition à l’erlotinib était similaire chez lespatients ayant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh 7–9)par rapport aux patients ayant une fonction hépatique adéquate, ERLOTINIBMYLAN, comprimé pelliculé devra être utilisé avec précautions chez lespatients présentant une insuffisance hépatique. Une réduction de la posologieou une interruption de ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé devrait êtreenvisagée en cas de survenue d’effets indésirables graves. La tolérance etl’efficacité de l’erlotinib n’ont pas été étudiées chez les patientsprésentant un trouble hépatique sévère (ASAT/SGOT et ALAT/SGPT >5 fois lalimite supérieure de la normale). L’utilisation de ERLOTINIB MYLAN, comprimépelliculé chez les patients ayant un trouble hépatique sévère n’est pasrecommandée (voir rubrique 5.2).

Insuffisance rénale

La tolérance et l’efficacité de l’erlotinib n’ont pas étéétudiées chez les patients insuffisants rénaux (créatinémie >1,5 foisla limite supérieure de la normale). Sur la base des données depharmacociné­tique, aucune adaptation de la posologie ne semble nécessaire chezles patients ayant une insuffisance rénale légère ou modérée (voir rubrique5.2). L’utilisation de ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé n’est pasrecommandée chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère.

Population pédiatrique

La tolérance et l’efficacité de l’erlotinib dans les indicationsap­prouvées n’ont pas été établies chez des patients âgés de moins de18 ans. L’utilisation de ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé en pédiatrien’est pas recommandée.

Fumeurs

Il a été montré que le tabagisme réduit l’exposition à l’erlotinibde 50–60 %. La dose maximale tolérée de ERLOTINIB MYLAN, comprimépelliculé chez les patients ayant un CBNPC et qui fument des cigarettes est de300 mg. La posologie de 300 mg n’a pas montré d’amélioration del’efficacité en deuxième ligne de traitement après échec d’unechimiothérapie comparé à la posologie recommandée de 150 mg chez lespatients qui continuent à fumer des cigarettes. Les données de toléranceétaient comparables entre la posologie de 300 mg et de 150 mg. Cependant, ily a eu une augmentation de l’incidence des éruptions cutanées, desaffections pulmonaires interstitielles et des diarrhées, chez les patientsrecevant la posologie la plus élevée d’erlotinib. Les fumeurs devront êtreencouragés à arrêter de fumer (voir les rubriques 4.4, 4.5,5.1 et 5.2).

Méthode d’administration

Voie orale.

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à l’erlotinib ou à l’un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Evaluation du statut de la mutation de l’EGFR

Lorsque l’utilisation de ERLOTINIB MYLAN en première ligne de traitementou en traitement de maintenance des formes localement avancées oumétastatiques du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) estenvisagée, il est important que le statut de la mutation de l’EGFR d’unpatient soit déterminé.

Un test validé, robuste, fiable et sensible, avec un seuil de positivitéprédéfini et avec une utilité démontrée pour la détermination du statut dela mutation de l’EGFR, utilisant soit l’ADN tumoral provenant d’unéchantillon de tissu ou l’ADN tumoral circulant (ADNtc) obtenu à partird’un échantillon de sang (plasma), doit être réalisé selon les pratiquesmédicales locales.

Si un test d’ADNtc plasmatique est utilisé et que le résultat estnégatif pour les mutations activatrices, un test tissulaire doit êtreréalisé chaque fois que possible en raison du risque de faux négatifsassocié au test plasmatique.

Fumeurs

Les fumeurs devront être encouragés à arrêter de fumer, compte tenu de laréduction des concentrations plasmatiques d’erlotinib chez les fumeurs parrapport aux non-fumeurs. Le degré de réduction est probablement cliniquementsig­nificatif (voir rubriques 4.2, 4.5, 5.1 et 5.2).

Affections pulmonaires interstitielles

Peu fréquemment, des évènements à type d’affections pulmonairesin­terstitielles (API), dont certains fatals, ont été décrits chez despatients traités par l’erlotinib pour un cancer bronchique non à petitescellules (CBNPC), un cancer du pancréas ou d’autres tumeurs solides à unstade avancé. Au cours de l’étude pivot BR.21 dans le CBNPC, l’incidencedes cas d’API (0,8 %) a été identique dans les groupes erlotinib etplacebo. Dans une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés randomisésdans le CBNPC (excluant les études de phase I et de phase II monobras enraison de l’absence de groupes contrôles), l’incidence des évènements àtype d’API était de 0,9 % sous erlotinib comparée à 0,4 % chez lespatients dans les bras contrôles. Lors de l’étude menée dans le cancer dupancréas en association à la gemcitabine, l’incidence des événements àtype d’API était de 2,5 % dans le groupe erlotinib plus gemcitabine contre0,4 % dans le groupe gemcitabine plus placebo. Chez les patients avec suspiciond’évé­nements à type d’API, les diagnostics reportés incluaient notamment: pneumopathie inflammatoire, pneumopathie radique, pneumopathied’hy­persensibilité, pneumonie interstitielle, affection pulmonaireinter­stitielle, bronchiolite obstructive, fibrose pulmonaire, Syndrome deDétresse Respiratoire Aiguë (SDRA), alvéolite inflammatoire et infiltrationpul­monaire. Les symptômes sont survenus quelques jours, voire plusieurs mois,après l’instauration du traitement par l’erlotinib. La plupart des cas ontété associés à des facteurs confondants ou favorisants tels qu'unechimiot­hérapie concomitante ou antérieure, une radiothérapie antérieure, uneatteinte préexistante du parenchyme pulmonaire, des métastases pulmonaires oudes infections respiratoires. Une incidence plus élevée d’API (environ 5 %avec un taux de mortalité de 1,5 %) est observée chez les patients desétudes conduites au Japon.

Chez les patients qui présentent de manière inexpliquée de nouveauxsymptômes pulmonaires et/ou une majoration de ces symptômes tels que dyspnée,toux et fièvre, le traitement par l’erlotinib doit être interrompu dansl'attente d’explorations diagnostiques. Les patients traités par erlotinibassocié à la gemcitabine doivent être étroitement surveillés quant à lapossibilité de développer un évènement à type d’API. En cas de diagnosticd’API, le traitement par l’erlotinib doit être arrêté et un traitementadéquat doit être instauré si nécessaire (voir rubrique 4.8).

Diarrhées, déshydratation, déséquilibre des électrolytes etinsuffisance ré­nale

Des cas de diarrhée (dont de très rares cas fatals) sont survenus chezenviron 50 % des patients traités par l’erlotinib ; les formes modérées ousévères doivent être traitées, par exemple, par le lopéramide. Uneréduction de la posologie peut parfois être nécessaire. Dans les étudescliniques, les doses étaient réduites par paliers de 50 mg. Les réductionsde doses par paliers de 25 mg n’ont pas été étudiées. En cas dedéshydratation associée à des diarrhées, à des nausées, à une anorexie ouà des vomissements sévères et persistants, le traitement par l’erlotinibdoit être interrompu et des mesures adaptées de réhydratation doivent êtreinstaurées (voir rubrique 4.8). De rares cas d’hypokaliémie etd’insuffisance rénale (dont certains d’évolution fatale) ont étérapportés.

Certains cas étaient secondaires à une déshydratation sévère due à desdiarrhées, des vomissements et/ou une anorexie, alors que d’autres casétaient liés à une chimiothérapie concomitante. Dans les cas de diarrhéessévères ou persistantes, ou conduisant à une déshydratation, en particulierchez les patients ayant des facteurs de risques aggravants (en particulier encas de chimiothérapie concomitante et d’autres traitements, symptômes oupathologies ou autres facteurs prédisposants dont l’âge), le traitement parl’erlotinib doit être interrompu et des mesures appropriées deréhydratation intensive du patient par voie intraveineuse doivent être misesen œuvre. De plus la fonction rénale et les électrolytes sériques, incluantla kaliémie, doivent être surveillés chez les patients à risque dedéshydratation.

Hépatite, insuffisance hépatique

De rares cas d’insuffisance hépatique (dont certains d’évolutionfatale) ont été rapportés au cours du traitement par l’erlotinib. Desfacteurs tels que des antécédents de troubles hépatiques ou des traitementshé­patotoxiques concomitants ont été associés. Par conséquent, chez cespatients, des tests réguliers de la fonction hépatique doivent êtreenvisagés. L’administration d’erlotinib doit être interrompue en cas demodifications importantes de la fonction hépatique (voir rubrique 4.8).ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé n’est pas recommandé chez les patientsayant un trouble hépatique sévère.

Perforation gastro-intestinale

Les patients recevant ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé ont un risqueaugmenté de perforation gastro-intestinale, qui a été peu fréquemmentobservée (dont certains cas ont été fatals). Les patients recevant de façonconcomitante des agents anti-angiogéniques, des corticostéroïdes, des AINS,et/ou une chimiothérapie à base de taxane, ou un antécédent d’ulcèregastro-duodénal ou de diverticulose ont un risque augmenté. ERLOTINIB MYLAN,comprimé pelliculé doit être arrêté définitivement chez les patients quidéveloppent une perforation gastro-intestinale (voir rubrique 4.8).

Lésions bulleuses et exfoliatives

Des cas de lésions bulleuses, phlycténulaires et exfoliatives ont étérapportés, y compris de très rares cas suggérant un syndrome deStevens-Johnson / Syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), qui danscertains cas ont été fatals (voir rubrique 4.8). Le traitement par ERLOTINIBMYLAN, comprimé pelliculé doit être interrompu ou arrêté définitivement siles patients présentent des lésions bulleuses ou exfoliatives sévères. Lespatients présentant des lésions bulleuses et exfoliatives doivent êtreexplorés à la recherche d’une infection cutanée et traités selon lesrecommandations locales.

Affections oculaires

Les patients présentant des signes et des symptômes évocateurs d'unekératite aiguë ou d’une kératite s’aggravant tels que, inflammationo­culaire, larmoiement, sensibilité à la lumière, vision floue, douleuroculaire et/ou yeux rouges, doivent être adressés rapidement à unspécialiste en ophtalmologie. Si un diagnostic de kératite ulcérée estconfirmé, le traitement par ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé doit êtreinterrompu ou arrêté. Si une kératite est diagnostiquée, les bénéfices etles risques de la poursuite du traitement devront être soigneusement évalués.ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé doit être utilisé avec prudence chez lespatients ayant des antécédents de kératite, kératite ulcérée ousécheresse oculaire sévère. L'utilisation de lentilles de contact estégalement un facteur de risque de kératite et d’ulcération. De très rarescas de perforation ou d’ulcération de la cornée ont été rapportés lors del’utilisation d’erlotinib (voir rubrique 4.8).

Interactions avec d’autres médicaments

Les inducteurs puissants du CYP3A4 peuvent réduire l’efficacité del’erlotinib tandis que les inhibiteurs puissants du CYP3A4 peuvent augmentersa toxicité. La prise concomitante de ce type de molécules doit être évitée(voir rubrique 4.5).

Autres interactions

L’erlotinib se caractérise par une diminution de solubilité à un pHsupérieur à 5. Les médicaments qui modifient le pH de la partie supérieuredu tractus gastro-intestinal, comme les inhibiteurs de la pompe à protons, lesantagonistes H2 et les antiacides, peuvent modifier la solubilité del’erlotinib et de ce fait sa biodisponibilité. L’augmentation de laposologie de ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé lors de sa co-administrationà de tels produits ne compense probablement pas la diminution de sonexposition. L’association de l’erlotinib aux inhibiteurs de la pompe àprotons doit être évitée. Les effets de l’administration concomitante del’erlotinib à des antagonistes H2 et à des antiacides ne sont pas connus ;cependant, une diminution de la biodisponibilité est probable. Par conséquent,l’ad­ministration concomitante de ces associations doit être évitée (voirrubrique 4.5).

Si l’utilisation des antiacides est jugée nécessaire durant le traitementpar ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé, ils doivent être pris au moins4 heures avant ou 2 heures après la dose quotidienne de ERLOTINIB MYLAN,comprimé pelliculé.

Les comprimés contiennent du lactose et du sodium.

Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total enlactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéré­ditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

Ce médicament contient également moins de 1 mmol de sodium par comprimé(23 mg), c’est-à-dire qu’il est « essentiellement sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Les études d’interactions n’ont été réalisées que chezl’adulte.

L’erlotinib et les autres substrats de CYP

In vitro l'erlotinib est un inhibiteur puissant du CYP1A1 et un inhibiteurmodéré des CYP3A4 et CYP2C8, ainsi qu’un inhibiteur puissant de laglucuroconju­gaison par l’UGT1A.

Du fait de la très faible expression du CYP1A1 dans les tissus humains, lapertinence physiologique d’une forte inhibition du CYP1A1 n’est pasconnue.

Lors de la co-administration de l’erlotinib à la ciprofloxacine, uninhibiteur modéré du CYP1A2, l’aire sous la courbe (ASC) de l’erlotinib aaugmentée significativement de 39 % tandis qu’aucun changement significatifde la Cmax n’a été trouvé. De la même manière, l’ASC et la Cmax dumétabolite actif étaient respectivement augmentées d’environ 60 % et48 %. La pertinence clinique de cette augmentation n’a pas été établie.Une attention particulière doit être exercée lors de l’association de laciprofloxacine ou des inhibiteurs puissants du CYP1A2 à l’erlotinib (ex :fluvoxamine). Si des effets indésirables liés à l’erlotinib sont observés,la posologie d’erlotinib peut être diminuée.

Le prétraitement ou la co-administration d’erlotinib, comprimé pelliculén’ont pas modifié la clairance des substrats spécifiques du CYP3A4, tels quele midazolam et l’érythromycine, mais semblent diminuer la biodisponibili­téorale du midazolam jusqu’à 24 %. Dans une autre étude clinique, l'erlotinibn’a pas modifié les paramètres pharmacocinétiques du paclitaxel, unsubstrat des CYP3A4/2C8, administré concomitamment. Des interactionssig­nificatives avec la clairance d’autres substrats du CYP3A4 sont parconséquent improbables.

L’inhibition de la glucuroconjugaison pourrait entraîner des interactionsavec les médicaments substrats de l’UGT1A1 et qui sont exclusivementé­liminés par cette voie. Les patients avec une faible expression de l’UGT1A1ou qui présentent des troubles génétiques de la glucuroconjugaison (ex :maladie de Gilbert) pourraient présenter une augmentation des concentration­ssériques en bilirubine et devront être traités avec précaution.

Chez l'Homme, l’erlotinib est métabolisé par les cytochromes hépatiques,prin­cipalement par le CYP3A4 et à un moindre degré par le CYP1A2. Lemétabolisme extra hépatique par le CYP3A4 intestinal, le CYP1A1 pulmonaire etle CYP1B1 du tissu tumoral contribuent potentiellement à la clairanceméta­bolique de l’erlotinib. Des interactions pourraient survenir avec lesprincipes actifs métabolisés par ces enzymes, ou qui les inhibent ou lesinduisent.

Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 ralentissent le métabolisme del’erlotinib et augmentent ses concentrations plasmatiques. Dans une étudeclinique, l’utilisation concomitante du kétoconazole (200 mg par voie oraledeux fois par jour pendant 5 jours), un inhibiteur puissant du CYP3A4, aentraîné une augmentation de 86 % de l’aire sous la courbe [ASC] et de69 % de la Cmax de l’erlotinib.

De ce fait, l’association d’erlotinib aux inhibiteurs puissants duCYP3A4, tels que les antifongiques azolés (ex : kétoconazole, itraconazole,vo­riconazole), les inhibiteurs de protéase, l’érythromycine ou laclarithromycine doit être faite avec prudence. Si nécessaire, la dosed’erlotinib doit être réduite, particulièrement en cas d’apparition detoxicité.

Les inducteurs puissants du CYP3A4 accélèrent le métabolisme del’erlotinib et diminuent significativement ses concentrations plasmatiques.Dans une étude clinique, l’utilisation concomitante d’erlotinib et derifampicine (600 mg par voie orale une fois par jour pendant 7 jours),inducteur puissant du CYP3A4, a conduit à une diminution de 69 % de lamédiane de l’ASC de l’erlotinib. La co-administration de la rifampicine àune dose unique de 450 mg d’erlotinib, comprimé pelliculé a conduit à unemoyenne de l’ASC de l’erlotinib correspondant à 57,5 % de celle obtenueavec une dose unique de 150 mg d’erlotinib, comprimé pelliculé enl’absence de rifampicine.

Par conséquent, la co-administration d’erlotinib, comprimé pelliculé àdes inducteurs du CYP3A4 doit être évitée. Pour les patients nécessitant untraitement concomitant d’erlotinib, comprimé pelliculé avec un puissantinducteur du CYP3A4 comme la rifampicine, une augmentation de la dose jusqu’à300 mg doit être envisagée tout en surveillant étroitement leur tolérance(notamment surveillance des fonctions rénales, hépatiques et des électrolytessé­riques). Si cette dose est bien tolérée pendant plus de 2 semaines, uneaugmentation supplémentaire jusqu’à la dose de 450 mg pourrait êtreenvisagée avec une surveillance étroite de la tolérance. La diminution del’exposition à l’erlotinib pourrait également apparaître avec d’autresinducteurs tels que la phénytoïne, la carbamazépine, les barbituriques ou lemillepertuis (hypericum perforatum). La prudence est de rigueur lorsque cesprincipes actifs sont associés à l’erlotinib. Des traitements alternatifsfa­iblement inducteurs du CYP3A4 doivent être envisagés chaque fois quepossible.

L’erlotinib et les anticoagulants coumariniques

Des interactions avec des dérivés coumariniques, notamment la warfarine,ayant conduit à une augmentation de l’INR (International Normalized Ratio) età des hémorragies, dans certains cas fatales, ont été rapportées chez despatients recevant erlotinib, comprimé pelliculé. Chez les patientsconjo­intement traités par un dérivé coumarinique, le temps de prothrombine oul’INR doivent être régulièrement contrôlés.

L’erlotinib et les statines

L’association d’erlotinib, comprimé pelliculé avec une statine peutaugmenter le risque de myopathie induite par les statines (y comprisrhabdo­myolyse), qui a été rarement observée.

L’erlotinib et les fumeurs

Les résultats d’une étude d’interaction pharmacocinétique ont montréune diminution significative de l’aire sous la courbe (AUCinf), de laconcentration plasmatique maximale (Cmax) et de la concentration plasmatique à24 heures respectivement d’un facteur de 2,8, 1,5, et 9 aprèsl’admi­nistration d’erlotinib, comprimé pelliculé chez les fumeurs parrapport aux non-fumeurs. Par conséquent, les patients continuant à fumerdevront être encouragés à arrêter le plus tôt possible avant le début dutraitement par erlotinib, comprimé pelliculé, compte-tenu de la réduction desconcentrations plasmatiques d’erlotinib. En se basant sur les données issuesde l’étude CURRENTS, aucune preuve n’a mis en évidence un quelconquebénéfice de la posologie la plus élevée de 300 mg d’erlotinib par rapportà la posologie recommandée de 150 mg chez les fumeurs. Les données detolérance étaient comparables entre la posologie de 300 mg et celle de150 mg. Cependant, il y a eu une augmentation de l’incidence des éruptionscutanées, des affections pulmonaires interstitielles et des diarrhées, chezles patients recevant la posologie la plus élevée d’erlotinib (voir lesrubriques 4.2, 4.4, 5.1 et 5.2).

L’erlotinib et les inhibiteurs de la glycoprotéine-P

L’erlotinib est un substrat de la glycoprotéine-P. L’administrati­onconcomitante des inhibiteurs de la glycoprotéine-P, tels que la ciclosporine etle vérapamil, peut conduire à une altération de la distribution et/ou del’élimination de l’erlotinib. Les conséquences de cette interaction, parexemple au niveau de la toxicité pour le SNC, n’ont pas été établies. Uneattention particulière doit être exercée dans de telles situations.

L’erlotinib et les médicaments qui modifient le pH

L’erlotinib se caractérise par une diminution de solubilité à un pHsupérieur à 5. Les médicaments qui modifient le pH de la partie supérieuredu tractus gastrointestinal peuvent modifier la solubilité de l’erlotinib etde ce fait sa biodisponibilité. La co-administration de l’erlotinib àl’oméprazole, un inhibiteur de la pompe à protons (IPP), a diminué l’airesous la courbe (ASC) et la concentration maximale (Cmax) de l’erlotinibres­pectivement de 46 % et 61 %. Il n’y avait pas de modification du Tmax oude la demi-vie. L’administration concomitante d’erlotinib, comprimépelliculé à 300 mg de ranitidine, un antagoniste du récepteur H2, a diminuél’aire sous la courbe (ASC) et la concentration maximale (Cmax) del’erlotinib respectivement de 33 % et 54 %. L’augmentation de la posologied’er­lotinib, comprimé pelliculé lors de sa co-administration à de telsproduits ne compense probablement pas la diminution de son exposition.

Cependant, lorsqu’erlotinib, comprimé pelliculé administré de façonespacée, 2 heures avant ou 10 heures après l’administration de ranitidine150 mg deux fois par jour a été dosé, l’aire sous la courbe (ASC) et laconcentration maximale (Cmax) de l’erlotinib ont seulement diminuérespec­tivement de 15 % et 17 %.

L’effet des antiacides sur l’absorption de l’erlotinib n’a pas étéétudié, mais l’absorption peut être altérée, conduisant à une diminutiondes taux plasmatiques. En résumé, l’association de l’erlotinib auxinhibiteurs de la pompe à protons doit être évitée.

Si l’utilisation des antiacides est jugée nécessaire durant le traitementpar erlotinib, comprimé pelliculé, ils doivent être pris au moins 4 heuresavant ou 2 heures après la dose quotidienne d’erlotinib, comprimépelliculé. Si l’utilisation de la ranitidine est envisagée, elle doitl’être de façon espacée ; par ex. erlotinib, comprimé pelliculé doitêtre pris au moins 2 heures avant ou 10 heures après la ranitidine.

L’erlotinib et la gemcitabine

Dans une étude de phase Ib, il n’y a eu aucun effet significatif de lagemcitabine sur les paramètres pharmacocinétiques de l’erlotinib ni del’erlotinib sur ceux de la gemcitabine.

L’erlotinib et le carboplatine/pa­clitaxel

L’erlotinib augmente les concentrations en sel de platine. Dans une étudeclinique, l’utilisation concomitante de l’erlotinib au carboplatine et aupaclitaxel a conduit à une augmentation de 10,6 % de l’ASC0–48 du sel deplatine total. Bien que statistiquement significative, l’importance de cettedifférence n’est pas considérée comme cliniquement pertinente. En pratiqueclinique, d’autres facteurs associés peuvent conduire à une augmentation del’exposition au carboplatine comme une altération de la fonction rénale. Iln’y a pas eu d’effets significatifs du carboplatine ou du paclitaxel sur lesparamètres pharmacocinétiques de l’erlotinib.

L’erlotinib et la capécitabine

La capécitabine peut augmenter les concentrations de l’erlotinib. Lorsquel’erlotinib a été associé à la capécitabine, il y a eu une augmentationsig­nificative de l’ASC de l’erlotinib et une augmentation limitée de laCmax par rapport aux valeurs observées dans une autre étude dans laquellel’erlotinib a été administré seul. Il n’y a pas eu d’effetssigni­ficatifs de l’erlotinib sur les paramètres pharmacocinétiques de lacapécitabine.

L'erlotinib et les inhibiteurs du protéasome

Compte tenu de leur mécanisme d’action, les inhibiteurs du protéasome, ycompris le bortezomib, pourraient avoir une influence sur l'effet desinhibiteurs de l'EGFR, notamment l'erlotinib. Cette influence est étayée pardes données cliniques limitées et des études précliniques montrant unedégradation de l’EGFR par le protéasome.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Il n’existe pas de données suffisantes relatives à l’utilisation del’erlotinib chez la femme enceinte. Les études réalisées chez l’animaln’ont pas mis en évidence de tératogénicité ou de parturitionanor­male.

Cependant, un effet indésirable sur la grossesse ne peut être exclu car desétudes réalisées chez le rat et le lapin ont montré une létalitéembry­ofœtale augmentée (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l'hommeest inconnu.

Femmes en âge de procréer

Les femmes en âge de procréer doivent être incitées à éviter unegrossesse pendant le traitement par ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé. Uneméthode de contraception efficace doit être utilisée pendant le traitement etpendant au moins les 2 semaines qui suivent la fin de celui-ci. En cas desurvenue d’une grossesse, le traitement ne doit être poursuivi que si lebénéfice attendu pour la mère justifie le risque pris pour le fœtus.

Allaitement

Il n’existe pas de données sur l’excrétion de l’erlotinib dans lelait maternel. Aucune étude n’a été menée pour évaluer l’impact deERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé sur la production de lait ou sa présencedans le lait maternel. En raison du potentiel délétère inconnu pour lenourrisson, l’allaitement est déconseillé lors d’un traitement parERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé et pendant au moins les 2 semainessuivant la dernière dose.

Fécondité

Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence detrouble de la fécondité. Cependant, un effet indésirable sur la féconditéne peut être exclu car les études réalisées chez l’animal ont montré deseffets sur les paramètres de la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risquepotentiel chez l'Homme est inconnu.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés. Toutefois, le traitement par l'erlotinibn’est pas associé à une altération des fonctions supérieures.

4.8. Effets indésirables

L’évaluation de la sécurité de l’erlotinib est basée sur des donnéesissues de plus de 1500 patients traités par au moins une dose de 150 mg deErlotinib en monothérapie, et plus de 300 patients ayant reçu del’erlotinib 100 mg ou 150 mg en association avec gemcitabine.

L’incidence des effets indésirables (EI) issus des essais cliniquesobservés avec erlotinib seul ou en association avec une chimiothérapie sontrésumés selon le grade NCI-CTC (National Cancer Institute-Common ToxicityCriteria) dans le Tableau 1. Les EI listés sont ceux rapportés chez au moins10% des patients (dans le groupe Erlotinib) et survenus plus fréquemment (≥3%) chez des patients traités par erlotinib par rapport au bras comparateur.Les autres EI incluant ceux issus d’autres études sont résumés dans leTableau 2.

Les effets indésirables issus des essais cliniques (Tableau 1) sont listésselon la terminologie MedDRA des classes de systèmes d’organes. La catégoriede fréquence correspondant à chaque effet indésirable est basée sur laconvention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à <1/1 000), très rare (< 1/10 000).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Cancer bronchique non à petites cellules (erlotinib administré enmonothérapie) :

Première ligne de traitement chez des patients présentant des mutationsde l’EGFR

Dans une étude de phase III en ouvert, randomisée, ML20650, conduite chez154 patients, la sécurité de l’erlotinib en première ligne de traitementdes patients atteints d’un CBNPC présentant des mutations activatrices del’EGFR a été évaluée chez 75 patients. Aucun nouveau signal de sécuritén’a été observé chez ces patients.

Les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patientstraités par l’erlotinib dans l’étude ML20650 étaient une éruptioncutanée et une diarrhée (respectivement 80% et 57%, quel que soit le grade),la plupart étaient de sévérité de grade 1/2 et gérables sans intervention.Une éruption cutanée et une diarrhée de grade 3 sont survenues chez 9% et 4%des patients, respectivement. Aucune éruption cutanée ou diarrhée de grade4 n’a été observée. Les deux effets indésirables, éruption cutanée etdiarrhée, ont entrainé un arrêt de l’erlotinib chez 1% des patients. Desmodifications posologiques (interruptions ou réductions) en raison d’uneéruption cutanée ou d’une diarrhée ont été nécessaires chez 11% et 7%des patients, respectivement.

Traitement de maintenance

Dans deux autres études de phase III en double aveugle, randomisées,con­trôlées par placebo, BO18192 (SATURN) et BO25460 (IUNO), L’erlotinib aété administré en maintenance après une première ligne de chimiothérapie.Ces études ont été conduites chez 1532 patients atteints d’un CBNPCavancé, récurrent ou métastatique, à la suite d’une chimiothérapi­estandard de première ligne à base de sels de platine. Aucun nouveau signal desécurité n’a été identifié.

Les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patientstraités par l’erlotinib dans les études BO18192 et BO25460 étaient uneéruption cutanée (BO18192 : 49,2%, quel que soit le grade, grade 3 : 6,0% ;BO25460 : 39,4%, quel que soit le grade, grade 3 : 5,0%) et une diarrhée(BO18192 : 20,3%, quel que soit le grade, grade 3 : 1,8% ; BO25460 : 24,2%, quelque soit le grade, grade 3 : 2,5%). Aucune éruption cutanée ou diarrhée degrade 4 n’a été observée dans chacune de ces études. Une éruptioncutanée et une diarrhée ont entrainé un arrêt de l’erlotinib chezrespectivement 1% et <1% des patients dans l’étude BO18192, tandisqu’aucun patient n’a arrêté son traitement pour une éruption cutanée ouune diarrhée dans l’étude BO25460. Des modifications posologiques(in­terruptions ou réductions) en raison d’une éruption cutanée ou d’unediarrhée ont été nécessaires chez 8,3% et 3% des patients, respectivement,dans l’étude BO18192 et chez 5,6% et 2,8% des patients, respectivement, dansl’étude BO25460.

Deuxième ligne de traitement et plus

Dans une étude randomisée en double aveugle (BR.21 : erlotinib administréen deuxième ligne de traitement), les effets indésirables (EI) les plusfréquemment observés ont été des éruptions cutanées (75 %) et desdiarrhées (54 %).

La plupart ont été de grade 1/2 et n’ont pas nécessité d’intervention­spécifique. Des éruptions cutanées et des diarrhées de grade 3/4 sontsurvenues chez respectivement 9 % et 6 % des patients traités par erlotinibet ont conduit à des sorties d’étude chez 1 % des patients. Une réductionde la posologie a été nécessaire en raison d’une éruption cutanée oud’une diarrhée chez respectivement 6 % et 1 % des patients. Dans l’étudeBR.21, le délai moyen de survenue des éruptions cutanées a été de 8 jourset celui des diarrhées de 12 jours.

De manière générale, l’éruption cutanée se manifeste comme unérythème léger à modéré et une éruption papulopustuleuse, qui peutsurvenir ou s’aggraver au niveau des zones photo-exposées. Pour les patientsqui s’exposent au soleil, des vêtements protecteurs et l’usage d’écransolaire (par exemple filtre minéral) peuvent être recommandés.

Cancer du pancréas (erlotinib associé à la gemcitabine)

Les effets indésirables les plus fréquents dans l’étude pivot PA.3 chezdes patients atteints d’un cancer du pancréas recevant de l’erlotinib100 mg associé à la gemcitabine étaient une fatigue, une éruption cutanéeet une diarrhée. Dans le bras l’erlotinib associé à la gemcitabine, uneéruption cutanée et une diarrhée de grade 3/4 ont été, chacune, rapportéeschez 5% des patients. Le délai médian de survenue d’une éruption cutanéeet d’une diarrhée était de 10 jours et 15 jours, respectivement. Uneéruption cutanée et une diarrhée ont chacune entrainé des réductionsposo­logiques chez 2% des patients et ont entrainé un arrêt de l’étude chezjusqu’à 1% des patients recevant de l’erlotinib associé à lagemcitabine.

Tableau 1: EI survenant chez ≥ 10% des patients dans les études BR.21(traités par erlotinib) et PA.3 (traités par erlotinib associé à lagemcitabine) et EI survenant plus fréquemment (≥ 3%) qu’avec un placebodans les études BR.21 (traités par erlotinib) et PA.3 (traités par erlotinibassocié à la gemcitabine)

Erlotinib (BR.21)

N=485

Erlotinib (PA.3)

N=259

Catégorie de fréquence d’incidence la plus élevée

Grade NCI-CTC

Tout Grade

3

4

Tout Grade

3

4

Terme préféré MedDRA

%

%

%

%

%

%

Infections et infestations

Infection*

24

4

0

31

3

<1

très fréquent

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Anorexie

Diminution du poids

52

8

1

39

2

0

très fréquent

très fréquent

Affections oculaires

Kératoconjonctivite sèche

12

0

0

très fréquent

Conjonctivite

12

<1

0

très fréquent

Affections psychiatriques

Dépression

19

2

0

très fréquent

Affections du système nerveux

Neuropathie

Maux de tête

13

15

1

<1

<1

0

très fréquent

très fréquent

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

41

17

11

très fréquent

Toux

33

4

0

16

0

0

très fréquent

Affections gastro-intestinales

Diarrhées

54

6

<1

48

5

<1

très fréquent

Nausées

33

3

0

très fréquent

Vomissements

23

2

<1

très fréquent

Stomatite

17

<1

0

22

<1

0

très fréquent

Douleurs abdominales

11

2

<1

très fréquent

Dyspepsie

17

<1

0

très fréquent

Flatulence

13

0

0

très fréquent

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption<em></em>

75

8

<1

69

5

0

très fréquent

Prurit

13

<1

0

très fréquent

Sècheresse cutanée

12

0

0

très fréquent

Alopécie

14

0

0

très fréquent

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Asthénie

52

14

4

73

14

2

très fréquent

Pyrexie

36

3

0

très fréquent

Frissons

12

0

0

très fréquent

*Les infections sévères, avec ou sans neutropénie ont inclus des cas depneumopathie, de sepsis et de cellulite.

Pouvant conduire à une déshydratation, une hypokaliémie et uneinsuffisance rénale.

Eruption cutanée incluant la dermite acnéiforme.

– Correspond à un pourcentage au-dessous du seuil.

Tableau 2 : Résumé des effets indésirables par catégorie defréquence :

Classe de système d’organe

Très fréquents

(≥ 1/10)

Fréquents

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquents

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rares

(≥ 1/10 000, < 1/1 000)

Très rares

(< 1/10 000)

Affections oculaires

Kératite

Conjonctivite1

Modifications

des cils 2

Perforations de la cornée

Ulcérations de la cornée

Uvéite

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Epistaxis

Affections Pulmonaires Interstitielles (API)3

Affections gastro-intestinales

Diarrhées7

Hémorragies gastro-intestinales4,7

Perforations gastro-intestinales7

Affections hépatobiliaires

Anomalies des explorations fonctionnelles hépatiques5

Insuffisance hépatique 6

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Eruption cutanée

Alopécie

Sécheresse cutanée1

Paronychie

Folliculite

Acné/Dermatite acnéiforme

Fissures de la peau

Hirsutisme

Modification des sourcils

Ongles cassants et perte des ongles

Réactions cutanées légères telles que hyperpigmentation

Syndrome d’érythrodyses­thésie palmoplantaire

Des cas suggérant un syndrome de Stevens-Johnson / syndrome de Lyell(nécrolyse épidermique toxique)7

Affections du rein et des voies urinaires

Insuffisance rénale1

Néphrite1

Protéinurie1

1 Dans l’étude PA.3.

2 Dont cils incarnés, pousse et épaississement excessif des cils.

3 Dont certaines fatales, chez des patients traités par erlotinib pour unCBNPC ou pour d’autres tumeurs solides à un stade avancé (voir rubrique4.4). Une incidence plus élevée a été observée chez les patients au Japon(voir rubrique 4.4).

4 Dans les études cliniques, certains cas ont été associés àl'administration conjointe de warfarine (voir rubrique 4.5) ou d'AINS.

5 Dont des augmentations de l’alanine aminotransférase [ALAT], del’aspartate aminotransférase [ASAT] et de la bilirubine. Ces anomalies ontété le plus souvent d'intensité légère ou modérée de survenue transitoireou associées à des métastases hépatiques.

6 Certains cas ont été fatals. Des facteurs tels que des antécédents detroubles hépatiques ou des traitements hépatotoxiques concomitants ont étéassociés (voir rubrique 4.4).

7 Certains cas ont été fatals (voir rubrique 4.4).

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Des doses uniques d’erlotinib, comprimé pelliculé par voie orale allantjusqu’à 1 000 mg d’erlotinib chez des volontaires sains et jusqu’à1 600 mg chez des patients atteints d’un cancer ont été bien tolérées.L’ad­ministration d’une dose de 200 mg deux fois par jour a été maltolérée par des volontaires sains au bout de seulement quelques jours detraitement. Les données issues de ces études indiquent que des effetsindésirables sévères, tels que diarrhées, éruptions cutanées etpossiblement augmentation de l’activité des aminotransférases hépatiques,pou­rraient survenir au-delà de la dose recommandée.

Prise en charge d’un surdosage

En cas de suspicion de surdosage, l'administration de ERLOTINIB MYLAN,comprimé pelliculé doit être suspendue et un traitement symptomatique doitêtre instauré.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : agent antinéoplasique inhibiteur deprotéine kinase, code ATC : L01XE03

Mécanisme d’action

L’erlotinib est un inhibiteur de la tyrosine kinase du récepteur dufacteur de croissance épidermique humain de type 1 (Epidermal Growth FactorReceptor (EGFR) également connu comme HER1).

L’erlotinib est un puissant inhibiteur de la phosphorylati­onintracellula­ire de l’EGFR. L’EGFR est exprimé à la surface de cellulesnormales et cancéreuses. Dans des modèles non cliniques, l'inhibition de laphosphotyrosine de l’EGFR résulte en un arrêt de la prolifération et/ou àune mort cellulaire.

Des mutations de l’EGFR peuvent conduire à une activation constitutive desvoies de signalisation anti-apoptotique et de la prolifération. La puissanteefficacité de l'erlotinib sur le blocage de la signalisation médiée par EGFRdans ces tumeurs arborant des mutations positives de l'EGFR est attribuée à laliaison étroite de l'erlotinib au site de liaison de l’ATP dans le domaine dela kinase mutée de l'EGFR. En raison du blocage en aval de la signalisation, laprolifération des cellules est arrêtée et la mort cellulaire est induite parla voie intrinsèque de l'apoptose. La régression de la tumeur est observéedans des modèles de souris où l’expression de ces mutations activatrices del’EGFR est renforcée.

Efficacité clinique
Traitement en première ligne du cancer bronchique non à petites cellules(CBNPC) chez des patients présentant des mutations activatrices de l’EGFR(ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé en monothérapie) :

L’efficacité d’erlotinib en première ligne de traitement des patientsayant un CBNPC présentant des mutations activatrices de l’EGFR a étédémontrée dans un essai de phase III, randomisé, en ouvert (ML20650, EURTAC).Cette étude a été conduite chez des patients caucasiens atteints d’un CBNPClocalement avancé ou métastatique (stades IIIB et IV) qui n’avaient reçuprécédemment ni chimiothérapie ni traitement anticancéreux systémique pourleur maladie localement avancée et qui présentaient des mutations dans ledomaine tyrosine kinase de l’EGFR (délétion de l’exon 19 ou mutation del’exon 21). Les patients ont été affectés par randomisation 1:1 à untraitement quotidien par erlotinib 150 mg ou un maximum de 4 cycles dechimiothérapie à base de doublet de sel de platine.

Le critère principal était la survie sans progression (Progression FreeSurvival: PFS) évaluée par l’investigateur. Les résultats d'efficacitésont résumés dans le tableau 3.

Figure 1 : Courbe de Kaplan-Meier de la PFS évaluée par l’investigateurdans l’essai ML20650 (EURTAC) (cut-off d’avril 2012)

Tableau 3 : Résultats d’efficacité d’Erlotinib versus chimiothérapiede l’essai ML20650 (EURTAC)

Erlotinib

Chimio-thérapie

Hazard Ratio

(IC 95%)

Valeur du p

n=77

n=76

Analyse intermédiaire planifiée (OS à 35 % de maturité) (n=153)

Date de Cut-off : Août 2010

Critère d’évaluation primaire :

Survie sans progression (PFS, médiane en mois)<em></em>

Evaluée par l’investigateur

9,4

5,2

0,42

[0,27–0,64]

p<0,0001

Revue indépendante **

10,4

5,4

0,47

[0,27–0,78]

P=0,003

Meilleur taux de réponse globale (RC/RP)

54,5 %

10,5 %

P<0,0001

OS (mois)

22,9

18,8

0,80

[0,47–1,37]

p=0,4170

Analyse exploratoire

(OS à 40 % de maturité) (n=173)

Cut-off date : Janvier 2011

n=86

n=87

PFS (médiane en mois),

Evaluée par l’investigateur

9,7

5,2

0,37

[0,27–0,54]

p<0,0001

Meilleur taux de réponse globale (RC/RP)

58,1 %

14,9 %

p<0,0001

OS (mois)

19,3

19,5

1,04

[0,65–1,68]

p=0,8702

Analyse actualisée

(OS à 62 % de maturité) (n=173)

Cut-off date:

Avril 2012

n=86

n=87

PFS (médiane en mois)

10,4

5,1

0,34

[0,23–0,49]

p<0,0001

OS*** (mois)

22,9

20.8

0,93

[0,64–1,36]

p=0,7149

RC= réponse complète ; RP = réponse partielle

Une diminution de 58 % du risque de progression de la maladie ou de décèsa été observée.

Le taux de concordance entre l’évaluation de l’investigateur et celle ducomité de revue indépendant était de 70 %.

*** Un taux élevé de cross-over a été observé avec 82 % des patients dubras traité par chimiothérapie ayant reçu ultérieurement un inhibiteur de latyrosine kinase de l’EGFR et tous ces patients, excepté deux, ayant reçuerlotinib.

Traitement de maintenance du CBNPC après une première ligne dechimiothérapie (ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé en monothérapie) :

L’efficacité et la tolérance d’erlotinib dans le traitement demaintenance du CBNPC après une première ligne de chimiothérapie ont étéétudiées dans un essai randomisé en double aveugle contrôlé versus placebo(B018192, SATURN). Cette étude a été conduite chez 889 patients atteintsd’un CBNPC localement avancé ou métastatique qui n’ont pas progresséaprès 4 cycles de chimiothérapie à base de doublet de sel de platine. Lespatients ont été affectés par randomisation 1:1 à un traitement parerlotinib 150 mg ou placebo, par voie orale, une fois par jour, jusqu’àprogression de la maladie. Le critère principal de l’étude était la surviesans progression (Progression Free Survival: PFS) chez tous les patients. Lescaractéristiques démographiques et pathologiques à l’inclusion des patientsétaient bien équilibrées entre les deux bras de traitement. Les patientsayant un indice de performance ECOG PS>1, des co-morbidités hépatiques ourénales significatives n’étaient pas inclus dans l’étude.

Dans cette étude, l’ensemble de la population a montré un bénéfice pourle critère d’évaluation principal qui était la PFS (risque relatif (HazardRatio : HR)=0,71 p<0,0001) et pour le critère d’évaluation secondairequi était la survie globale (overall survival : OS) (HR=0,81 p=0,0088).

Cependant, le plus large bénéfice a été observé dans une analyseexploratoire prédéfinie chez des patients avec mutations activatrices del’EGFR (n=49) en traduisant un bénéfice substantiel pour la PFS (HR=0,10 ;IC 95 % ; 0,04 à 0,25 ; p<0,0001) et pour la survie globale avec un HR quiétait de 0,83 (IC 95 % ; 0,34 à 2,02). 67 % des patients du sous-groupeplacebo avec la mutation EGFR positive ont reçu en seconde (ou plus tardive)ligne de traitement EGFR-TKIs.

L’étude BO25460 (IUNO) a été menée chez 643 patients atteints d’unCBNPC avancé sans mutation activatrice de l’EGFR de la tumeur (délétion del’exon 19 ou mutation L858R de l’exon 21) et qui n’ont pas progresséaprès 4 cycles de chimiothérapie à base de platine.

L’objectif de l’étude était de comparer la survie globale d’unethérapie par erlotinib en première ligne de traitement de maintenance versuserlotinib administré au moment de la progression de la maladie. L’étuden’a pas atteint son critère d’évaluation principal. La survie globaled’erlotinib en première ligne de traitement de maintenance n’était passupérieure au traitement d’erlotinib en seconde ligne de traitement chez lespatients sans mutation activatrice de l’EGFR de la tumeur (HR=1,02 ; IC 95 %; 0,85 à 1,22 ; p=0,82).

Le critère d’évaluation secondaire PFS n’a pas montré de différenceentre erlotinib et placebo en traitement de maintenance (HR=0,94 ; IC 95 % ;0,80 à 1,11 ; p=0,48). Sur la base des données de l’étude BO25460 (IUNO),l’utili­sation d’erlotinib n’est pas recommandée en première ligne detraitement de maintenance chez les patients sans mutation activatrice del’EGFR.

Traitement du CBNPC après échec d’au moins un régime de chimiothérapi­e(ERLOTINIB MYLAN, comprimé pelliculé en monothérapie) :

L’efficacité et la tolérance d’erlotinib en traitement dedeuxième/tro­isième ligne ont été démontrées dans un essai randomisé endouble aveugle contrôlé versus placebo (BR.21) chez 731 patients atteintsd’un CBNPC localement avancé ou métastatique après échec d'au moins uneligne de chimiothérapie. Les patients ont été affectés par randomisation 2:1à un traitement par erlotinib 150 mg ou placebo, par voie orale, une fois parjour. Les critères d’évaluation de l’étude étaient notamment la survieglobale, la survie sans progression (Progression Free Survival: PFS), le taux etla durée de réponse, le délai d’aggravation des symptômes liés au cancerdu poumon (toux, dyspnée et douleurs), et la tolérance. Le critère principalde l’étude était la survie.

Les caractéristiques démographiques étaient bien équilibrées entre lesdeux groupes de traitement. Environ deux tiers des patients étaient de sexemasculin et l'indice de performance initial (Eastern Cooperative Oncology GroupECOG – performance status (PS)) était de 2 chez environ un tiers despatients et de 3 chez 9 % des patients. Une chimiothérapie incluant un sel deplatine avait été antérieurement administrée chez 93 % des patients dugroupe erlotinib et chez 92 % des patients du groupe placebo, et respectivement36 % et 37 % des patients avaient été traités par un taxane.

Le Risque Relatif (Hazard Ratio (HR)) ajusté de décès dans le groupeerlotinib par rapport au groupe placebo a été de 0,73 (IC95 % : 0,60 à 0,87)(p=0,001). Le pourcentage de patients en vie à 12 mois a été de 31,2 % dansle groupe erlotinib et de 21,5 % dans le groupe placebo. La médiane de survieglobale était de 6,7 mois dans le groupe erlotinib (IC95 % : 5,5 à7,8 mois) comparée à 4,7 mois dans le groupe placebo (IC95 % : 4,1 à6,3 mois).

L’effet sur la survie globale était exploré à travers différentssous-groupes de patients. Les effets d’erlotinib sur la survie globaleétaient similaires chez les patients dont l’ECOG –PS initial était de2–3 (HR = 0,77 ; IC95 %: 0,6–1,0) ou de 0–1 (HR = 0,73 ; IC95 %:0,6–0,9), les hommes (HR = 0,76 ; IC95 % : 0,6–0,9) ou les femmes (HR = 0,80; IC95 %: 0,6–1,1), les patients âgés de moins de 65 ans (HR = 0,75 ; IC95%: 0,6–0,9) ou les patients plus âgés (HR = 0,79 ; IC95 % : 0,6–1,0), lespatients ayant reçu auparavant un seul traitement de chimiothérapie (HR =0,76, IC95 %: 0,6–1,0), ou plus de un traitement de chimiothérapie (HR = 0,75; IC95 % : 0,6–1,0), les patients caucasiens (HR=0,79 ; IC95 % : 0,6–1,0) ouasiatiques (HR = 0,61 ; IC95 %: 0,4–1,0), les patients avec un adénocarcinome(HR= 0,71 ; IC95 % : 0,6–0,9) ou un carcinome épidermoïde (HR = 0,67 ; IC95% : 0,5–0,9), mais pas chez les patients avec d’autres types histologiques(HR 1,04 ; IC95 % : 0,7–1,5), les patients diagnostiqués au stade IV (HR =0,92 ; IC95 % : 0,7–1,2) ou diagnostiqués à un stade <IV (HR = 0,65 ;IC95 % : 0,5–0,8). Le bénéfice d’erlotinib a été meilleur chez lespatients n’ayant jamais fumé (HR survie : 0,42 ; IC95 % : 0,28–0,64)comparé aux fumeurs ou anciens fumeurs (HR = 0,87 ; IC95 % :0,71– 1,05).

Parmi les 45% de patients dont le statut d’expression EGFR était connu, leHazard Ratio était de 0,68 (IC95 % : 0,49–0,94) pour les patients avec destumeurs EGFR-positif et de 0,93 (IC95 % : 0,63–1,36) pour les patients avecdes tumeurs EGFR-négatif (déterminé par IHC en utilisant le kit EGFR pharmaDxet définissant le statut EGFR-négatif comme taux inférieur à 10 % descellules tumorales colorées).Chez les 55 % de patients restants, dont lestatut d’expression EGFR était inconnu, le HR était de 0,77 (IC95 % :0,61– 0,98).

La survie médiane sans progression (PFS) était de 9,7 semaines dans legroupe erlotinib (IC95 % : 8,4 à 12,4 semaines) comparée à 8,0 semainesdans le groupe placebo (IC 95 % : 7,9 à 8,1 semaines).

Le taux de réponse objective selon les critères RECIST (Response EvaluationCriteria in Solid Tumors) a été de 8,9 % (IC95 % : 6,4 à 12,0 %) dans legroupe erlotinib. Les 330 premiers patients ont été évalués de manièrecentralisée (taux de réponse : 6,2 %) ; 401 patients ont été évalués parles investigateurs (taux de réponse : 11,2 %). La durée médiane de réponsea été de 34,3 semaines (allant de 9,7 à plus de 57,6 semaines). Laproportion des patients ayant présenté une réponse complète ou partielle ouune stabilisation de la maladie a été de 44,0 % dans le groupe erlotinib etde 27,5 % dans le groupe placebo (p=0,004).

Un bénéfice en survie a été également observé chez les patientstraités par erlotinib n'ayant pas présenté une réponse tumorale objective(selon les critères RECIST). Cela a été montré avec un HR de décès de 0,82(IC95 % : 0,68 à 0,99) chez les patients dont la meilleure réponse a étéune stabilisation ou une progression de la maladie.

Erlotinib a exercé un effet bénéfique en prolongeant significativement lesdélais d’aggravation de la toux, de la dyspnée et des douleurscompa­rativement au placebo.

Dans une étude de phase III en double aveugle, randomisée (MO22162,CURRENTS) comparant deux posologies de erlotinib (300 mg vs. 150 mg) chez desfumeurs (moyenne de 38 paquets par an) atteints d’un CBNPC localement avancéou métastatique en seconde ligne de traitement après échec d’unechimiothé­rapie, la posologie de 300 mg de erlotinib n’a pas démontré debénéfice en PFS par rapport à la posologie recommandée (7,00 vs.6,86 se­maines, respectivement).

Les critères secondaires d’efficacité étaient tous cohérents avec lecritère principal et aucune différence de survie globale n’a été relevéeentre les patients traités par erlotinib à la posologie de 300 mg et de150 mg par jour (HR 1,03; IC 95%; 0,8 à 1,32). Les données de toléranceétaient comparables entre la posologie de 300 mg et de 150 mg. Cependant, ily a eu une augmentation de l’incidence des éruptions cutanées, desaffections pulmonaires interstitielles et des diarrhées, chez les patientsrecevant la posologie la plus élevée d’erlotinib. En se basant sur lesdonnées issues l’étude CURRENTS, aucune preuve n’a mis en évidence unquelconque bénéfice de la posologie la plus élevée de 300 mg d’erlotinibpar rapport à la posologie recommandée de 150 mg chez les fumeurs.

Les patients de cette étude n’étaient pas sélectionnés selon le statutdes mutations de l’EGFR (voir les rubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.2).

Cancer du pancréas (erlotinib associé à la gemcitabine dans l’étudePA.3) :

L’efficacité et la tolérance d’erlotinib associé à la gemcitabine entraitement de première ligne ont été évaluées dans un essai randomisé, endouble aveugle, contrôlé versus placebo chez des patients atteints d'un cancerdu pancréas localement avancé, non résécable ou métastatique. Les patientsont été randomisés pour recevoir un traitement par erlotinib ou placebo unefois par jour en traitement continu plus gemcitabine IV (1000 mg/m², Cycle1 – jours 1, 8, 15, 22, 29, 36 et 43 d’un cycle de 8 semaines ; cycle2 et cycles ultérieurs – jours 1, 8 et 15 d’un cycle de 4 semaines[po­sologie et rythme d’administration de la gemcitabine approuvés dans letraitement du cancer du pancréas : voir le RCP de la gemcitabine]). ERLOTINIBou le placebo ont été pris par voie orale une fois par jour jusqu'àprogression de la maladie ou apparition d’une toxicité inacceptable. Lecritère principal de l’étude était la survie globale.

Les caractéristiques démographiques et pathologiques à l’inclusion despatients étaient similaires entre les deux groupes de traitement, erlotinib100 mg plus gemcitabine ou placebo plus gemcitabine, à l’exception d’uneproportion légèrement plus élevée de femmes dans le groupeerlotinib/gem­citabine que dans le groupe placebo/gemci­tabine :

A l’inclusion

Erlotinib

Placebo

Femmes

51 %

44 %

Indice de performance ECOG (PS) = 0

31 %

32 %

Indice de performance ECOG (PS) = 1

51 %

51%

Indice de performance ECOG (PS) = 2

17 %

17 %

Maladie métastatique à l’inclusion

77 %

76 %

La survie a été évaluée dans la population en intention de traiter sur labase des données obtenues lors du suivi de la survie. Les résultats sontprésentés dans le tableau ci-dessous (les résultats du groupe de patientsmétas­tatiques et localement avancés proviennent d’une analyse exploratoiredes sous-groupes).

Résultats

Erlotinib (mois)

Placebo(mois)

Δ (mois)

IC du Δ

HR

IC du HR

P

Population globale

Médiane de survie globale

6,4

6,0

0,41

–0,54–1,64

0,82

0,69–0,98

0,028

Moyenne de survie globale

8,8

7,6

1,16

–0,05–2,34

Population métastatique

Médiane de survie globale

5,9

5,1

0,87

–0,26–1,56

0,80

0,66–0,98

0,029

Moyenne de survie globale

8,1

6,7

1,43

0,17–2,66

Population localement avancé

Médiane de survie globale

8,5

8,2

0,36

–2,43–2,96

0,93

0,65–1,35

0,713

Moyenne de survie globale

10,7

10,5

0,19

–2,43–2,69

Dans une analyse post-hoc, les patients ayant un état clinique favorable àl’inclusion (faible intensité de douleur, bonne qualité de vie et bon indicede performance), peuvent tirer un meilleur bénéfice d’erlotinib. Lebénéfice est principalement lié à la présence de douleur de faibleintensité.

Dans une analyse post-hoc, les patients sous erlotinib ayant développé uneéruption cutanée avaient une survie globale plus longue que les patientsn’ayant pas développé d’éruption cutanée (médiane de survie globale de7,2 mois contre 5 mois, risque relatif HR : 0,61).

90 % des patients sous erlotinib ont développé une éruption cutanée dansles 44 premiers jours. Le temps médian d’apparition de l’éruptioncutanée était de 10 jours.

Population pédiatrique

L’Agence européenne du médicament a accordé une dérogation àl’obligation de soumettre les résultats des études réalisées avecl’erlotinib dans tous les sous-groupes d’âge de la population pédiatriquedans les indications du cancer bronchique non à petites cellules et du cancerdu pancréas (voir rubrique 4.2 pour information sur l’utilisation­pédiatrique).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après administration orale, le pic de concentration plasmatique est obtenuaprès environ 4 heures. La biodisponibilité absolue a été estimée à 59 %dans une étude chez des volontaires sains. La prise d’aliments peut augmenterl’ex­position après une prise orale.

Distribution

La valeur moyenne du volume apparent de distribution de l’erlotinib est de232 litres. L’erlotinib diffuse dans les tissus tumoraux chez l’Homme. Lorsd’une étude menée chez 4 patients, dont 3 atteints d’un cancerbronchique non à petites cellules (CBNPC) et 1 d'un cancer du larynx, recevantune dose orale quotidienne de 150 mg d’erlotinib, des dosages effectués surdes prélèvements tumoraux obtenus par excision chirurgicale au 9ème jour detraitement ont indiqué des concentrations intra tumorales moyennesd’erlotinib de 1,185 ng/g de tissu, ce qui correspond en moyenne à 63 %(intervalle : 5 – 161 %) des concentrations plasmatiques maximalesobservées à l’état d’équilibre. Les principaux métabolites actifsétaient présents dans la tumeur à une concentration moyenne de 160 ng/g detissu, soit globalement en moyenne 113 % (intervalle : 88 – 130 %) desconcentrations plasmatiques maximales déterminées à l’état d’équilibre.La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 95 %. L’erlotinib selie à l’albumine sérique et à l’alpha-1 glycoprotéine acide(α1GPA).

Biotransformation

L’erlotinib est métabolisé par les cytochromes hépatiques chez l'Homme,princi­palement par le CYP3A4 et, à un moindre degré, par le CYP1A2. Lemétabolisme extra hépatique par le CYP3A4 intestinal, le CYP1A1 pulmonaire etle CYP1B1 du tissu tumoral contribuent potentiellement à la clairanceméta­bolique de l’erlotinib.

Trois voies métaboliques principales ont été identifiées : 1)O-déméthylation d’une ou des deux chaînes latérales, suivie d’uneoxydation en acides carboxyliques ; 2) oxydation du groupement acétylènesuivie d’une hydrolyse en acide arylcarboxylique et 3) hydroxylationa­romatique du groupement phénylacétylène. Des dosages in vitro et des étudesde modèles tumoraux in vivo ont montré que les principaux métabolites del’erlotinib, OSI-420 et OSI-413, produits par O-déméthylation de l’une oul’autre des chaînes latérales exerçaient une activité similaire à cellede l’erlotinib. Ils sont présents dans le plasma à des concentration­sinférieures à 10 % de celles de l’erlotinib et leurs paramètresphar­macocinétique sont similaires à ce dernier.

Elimination

L'erlotinib est principalement excrété sous forme de métabolites dans lesfèces (>90 %), l’élimination rénale ne représentant qu’une faibleproportion (environ 9 %) d’une dose administrée par voie orale. Moins de2 % de la dose administrée oralement sont excrétés sous forme inchangée.Une analyse pharmacocinétique à l'échelon d'une population de 591 patientsre­cevant l’erlotinib en monothérapie a montré une clairance moyenneapparente de 4,47 l/h et une demi-vie médiane de 36,2 heures. De ce fait, ledélai d’obtention de l’état d’équilibre des concentrations plasmatiquesdevrait être voisin de 7–8 jours.

Pharmacocinétique dans des populations particulières :

En se basant sur les analyses de pharmacocinétique de population, aucunerelation significative entre la clairance apparente prévue et l’âge, lepoids, le sexe et l’origine ethnique des patients n'a été observée. Lesfacteurs liés au patient et corrélés aux paramètres pharmacocinétiques del’erlotinib sont la bilirubinémie totale, la concentration en α-1GPA etêtre fumeur. Des valeurs augmentées des concentrations plasmatiques de labilirubine totale et de la concentration en α-1GPA ont été associées à unediminution de la clairance de l’erlotinib. La signification clinique de cesdifférences n’est pas claire. Toutefois, la clairance de l’erlotinib aété augmentée chez les fumeurs. Ceci a été confirmé par une étudepharmaco­cinétique chez des volontaires sains non-fumeurs ou fumeurs actifstraités par une dose orale unique de 150 mg d’erlotinib. La moyennegéométrique de la Cmax était de 1056 ng/mL chez les non-fumeurs et689 ng/mL chez les fumeurs avec un rapport moyen de fumeurs à non-fumeurs de65,2 % (IC 95 % : 44,3 à 95,9, p= 0,031). La moyenne géométrique del’ASC0-inf était de 18726 ng•h/mL chez les non-fumeurs et 6718 ng•h/mLchez les fumeurs avec un rapport moyen de 35,9 % (IC 95 % : 23,7 à 54,3,p<0,0001). La moyenne géométrique de la C24h était de 288 ng/mL chez lesnon-fumeurs et 34,8 ng/mL chez les fumeurs avec un rapport moyen de 12,1 % (IC95 % : 4,82 à 30,2, p= 0,0001).

Dans l’étude pivotale de phase III dans le CBNPC, les fumeurs actifs ontatteint l’état d’équilibre de l’erlotinib à une concentration­plasmatique de 0,65 μg/ml (n=16) ce qui correspond à une concentrationen­viron 2 fois inférieure à celle d’anciens fumeurs ou ceux qui n’ontjamais fumés (1,28 μg/ml, n=108). Cet effet était accompagné par uneaugmentation de 24 % de la clairance plasmatique apparente de l’erlotinib.Dans une étude de phase I d’escalade de dose dans le CBNPC chez les patientsfumeurs actifs, les analyses pharmacocinétiques à l’état d’équilibre ontmontré une augmentation dose dépendante de l’aire sous la courbe del’erlotinib lorsque la posologie d’erlotinib était augmentée de 150 mg àla dose maximale tolérée de 300 mg. Dans cette étude, l’étatd’équilibre des concentrations plasmatiques à une posologie de 300 mg chezles fumeurs actifs était de 1,22 μg/ml (n=17). Voir les rubriques 4.2, 4.4,4.5 and 5.1.

Du fait des résultats des études de pharmacocinétique lors du traitementpar l’erlotinib, les patients fumeurs devront être encouragés à arrêter,compte tenu de la réduction possible des concentrations plasmatiquesd’er­lotinib.

Sur la base de l’étude de pharmacocinétique de population, il apparaîtque la présence d’un opioïde augmente l’exposition d’environ 11 %.

Une seconde analyse de pharmacocinétique de population a été menée et aintégré des données sur l’erlotinib obtenues chez 204 patients atteintsd’un cancer du pancréas ayant reçu l'erlotinib en association à lagemcitabine. Cette analyse a démontré que les covariables influençant laclairance de l'erlotinib chez les patients inclus dans l’étude menée dans lecancer du pancréas étaient similaires à celles observées lors de l’analysephar­macocinétique précédente en monothérapie.

Aucun nouvel effet de covariance n'a été identifié. L'administrati­onconjointe de la gemcitabine ne modifie pas la clairance plasmatique del’erlotinib.

Population pédiatrique

Aucune étude n’a été spécifiquement menée en pédiatrie.

Population âgée

Aucune étude n’a été spécifiquement menée chez lespersonnes âgées.

Insuffisance hépatique :

L’erlotinib est principalement éliminé par le foie. Chez les patientsayant des tumeurs solides et une insuffisance hépatique modérée (score deChild-Pugh 7–9), la moyenne géométrique de l’ASC0-t et la Cmax del’erlotinib étaient respectivement de 27000 ng•h/ml et 805 ng/mlcomparées à 29300 ng•h/ml et 1090 ng/ml chez les patients ayant unefonction hépatique adéquate, y compris ceux ayant un cancer primitif du foieou des métastases hépatiques. Bien que la différence sur la Cmax étaitstatisti­quement significative, cette différence n’est pas considérée commecliniquement pertinente. Aucune donnée n’est disponible quant àl’influence de troubles fonctionnels hépatiques sévères sur les paramètresphar­macocinétiques de l’erlotinib. Sur la base des analyses depharmacocinétique de population, l’augmentation des concentrations sériquesen bilirubine totale était associée à une diminution de la clairance del’erlotinib.

Insuffisance rénale :

L’erlotinib et ses métabolites ne sont pas excrétés de façonsignificative par voie rénale. Moins de 9 % d’une dose unique sontéliminés dans les urines Sur la base des analyses de pharmacocinétique depopulation, aucune relation cliniquement significative n’a été observéeentre la clairance de l’erlotinib et la clairance de la créatinine. Mais, iln’y a pas de données disponibles chez les patients ayant une clairance de lacréatinine <15 ml/min.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les effets d’une administration chronique observés chez au moins uneespèce animale ou lors d’une étude chez l’animal ont été notammentcornéens (atrophie, ulcération), cutanés (dégénérescence folliculaire etinflammation, rougeur et alopécie), ovariens (atrophie), hépatiques (nécrosedu foie), rénaux (nécrose papillaire et dilatation tubulaire) et du tractusgastro­intestinal (retard de la vidange gastrique et diarrhée). Il a étéobservé une diminution des paramètres érythrocytaires et une augmentation desleucocytes, principalement des neutrophiles. Des élévations des concentrationsen ALAT et ASAT et de la bilirubinémie ont été observées et reliées autraitement. Ces résultats ont été observés à des expositions bieninférieures à celles cliniquement significatives.

Du fait de son mode d’action, l'erlotinib a un potentiel tératogène. Desdonnées issues d’études de la toxicité sur la reproduction menées chez lerat et le lapin, à des doses voisines de la dose maximale tolérée (DMT) et/outoxique pour les mères, ont reporté une toxicité de reproduction(em­bryotoxicité chez les rats, résorption embryonnaire et fœtotoxicité chezles lapins) et une toxicité de développement (diminution de la croissance etde la survie chez les jeunes rats) mais n’ont révélé aucun signe detératogénicité ou d’altération de la fertilité. Ces résultats ont étéobservés à des expositions cliniquement significatives.

Les études de génotoxicité conventionnelles menées avec l’erlotinib sesont révélées négatives. Des études de carcinogénicité de 2 ansréalisées chez des rats et des souris à des niveaux d’expositionsu­périeurs au niveau d’exposition thérapeutique humain (respectivemen­t,jusqu’à 2 fois et 10 fois supérieurs en se basant sur la Cmax et/oul’ASC) ont été négatives.

Une réaction cutanée phototoxique modérée a été observée chez les ratsaprès irradiation par les UV.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau :

Lactose monohydraté, cellulose microcristalline (E460), carboxyméthyla­midonsodique Type A, stéarate de magnésium (E470b).

Pelliculage :

Poly-alcool vinylque (E1203), dioxyde de titane (E171), macrogol 3350(E1521), talc (E553b), copolymère d’acide méthacrylique-acrylate d’éthyle(1:1) Type A, bicarbonate de sodium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes (Aluminium-OPA/Aluminium/PVC) de 30 comprimés ou plaquettespré­découpées unitaires de 30 × 1 comprimés.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

MYLAN SAS

117 ALLEE DES PARCS

69800 SAINT-PRIEST

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 301 109 6 6 : 30 comprimés pelliculés sous plaquette(s)(A­luminium/OPA/A­luminium/PVC).

· 34009 301 109 7 3 : 30×1 comprimé pelliculé sous plaquette(s)pré­découpée(s) unitaire(s) (Aluminium/OPA/A­luminium/PVC).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Médicament soumis à prescription hospitalière.

Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ouaux médecins compétents en cancérologie.

Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant letraitement.

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