Résumé des caractéristiques - ERY NOURRISSONS 125 mg, granulés en sachet
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
ERY NOURRISSONS 125 mg, granulés en sachet
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Erythromycineéthylsuccinate............................................................................................120 000 UI
Correspondant à érythromycine base pureanhydre................................................................125 mg
Pour un sachet.
Excipient à effet notoire : saccharose, sodium.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Granulés en sachet.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiquespharmacocinétiques de l'érythromycine. Elles tiennent compte à la fois desétudes cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dansl'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis commesensibles :
· Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternativeau traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peutêtre utilisé.
· Sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de cesinfections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par unebêta-lactamine est impossible.
· Surinfections des bronchites aiguës.
· Exacerbations des bronchites chroniques.
· Pneumopathies communautaires chez des sujets :
o sans facteurs de risque,
o sans signes de gravité clinique,
o en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologiepneumococcique.
En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiquésquels que soient la gravité et le terrain.
· Infections cutanées bénignes : impétigo, impétigénisation desdermatoses, ecthyma, dermo-hypodermite infectieuse (en particulier,érysipèle), érythrasma, acné inflammatoire mineure à modérée etcomposante inflammatoire des acnés mixtes, en alternative au traitement par lescyclines, lorsque celles-ci ne peuvent être utilisées.
· Infections stomatologiques.
· Infections génitales non gonococciques.
· Chimioprophylaxie des rechutes du R.A.A. en cas d’allergie auxbêta-lactamines.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieVOIE ORALE
Ce médicament est adapté à l’enfant de 5 à 12 kg (soit environ de3 mois à 2 ans).
Enfant : 30 à 50 mg/kg par jour.
· Entre 5 et 7 kg (soit environ entre 3 et 6 mois) : 1 sachet deux foispar jour.
· Entre 7 et 12 kg (soit environ entre 6 à 2 ans) : 1 sachet troisfois par jour.
La prise avant le repas assure les meilleurs taux sériques.
Durée du traitement
La durée du traitement des angines est de 10 jours.
4.3. Contre-indications
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situationssuivantes :
· Hypersensibilité à l'érythromycine ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· L'érythromycine ne doit pas être administrée aux patients ayant desantécédents d'allongement de l'intervalle QT (allongement de l'intervalle QTcongénital ou acquis) ou d'arythmie cardiaque ventriculaire, notamment detorsades de pointes (voir rubriques 4.4 et 4.5)
L'érythromycine ne doit pas être administrée aux patients présentant destroubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie en raison du risqued'allongement de l'intervalle QT)
· Association avec :
o Les alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteur :dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine
o La colchicine
o La dapoxétine
o La darifénacine
o L’éliglustat
o L’éplérénone
o La fésotérodine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique,modérée à sévère
o L’ivabradine
o Le lomitapide
o La lurasidone
o Le naloxégol
o L’ombitasvir + paritaprévir
o La quétiapine
o La ranolazine
o La simvastatine
o La solifénacine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modéréeà sévère
o La télithromycine, chez le patient insuffisant rénal ouhépatique sévère
o Le ticagrélor
o Certaines substances torsadogènes ou susceptibles de donner des torsadesde pointes : l’astémizole, le cisapride, la dompéridone, la dronédarone, lepimozide, la terfénadine
(Voir rubrique 4.5)
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Réactions allergiques, y compris la pustulose exanthématique aiguëgénéralisée
Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères etrares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ontété rapportées. Si une réaction allergique se produit, l’administration dumédicament doit être interrompue et un traitement approprié doit êtreinstauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité deréapparition des symptômes allergiques lors de l’interruption du traitementsymptomatique.
Colite pseudo-membraneuse
Une diarrhée importante survenant pendant ou après un traitement parérythromycine doit faire évoquer la possibilité d’une colitepseudo-membraneuse dont quelques rares cas ont été rapportés avecl’érythromycine comme avec pratiquement tous les antibiotiques.
Sténose du pylore du nourrisson
Des cas de sténose pylorique hypertrophique (IHPS) ont été signalés chezdes nourrissons à la suite d'un traitement par l’érythromycine. Des étudesépidémiologiques comprenant des données issues de méta-analyses suggèrentune augmentation de 2 à 3 fois du risque d’IHPS a une exposition àl’érythromycine chez le nourrisson. Ce risque est plus élevé après uneexposition à l’érythromycine au cours des 14 premiers jours de la vie. Lesdonnées disponibles suggèrent un risque de 2,6 % (IC de 95 % : 1,5 à 4,2%)après une exposition à l’érythromycine au cours de cette période. Lerisque d’IHPS dans la population générale est de 0,1 à 0,2 %. Étantdonné que l'érythromycine peut être utilisée chez le nourrisson pour traiterdes affections associées à un risque élevé de mortalité ou de morbidité(comme la coqueluche ou la chlamydia), le bénéfice d'un traitement parl'érythromycine doit être évalué en fonction du risque potentiel dedévelopper une IHPS. Il convient d’informer les parents qu’ils doiventcontacter leur médecin en cas de vomissements ou de difficultés à nourrirl'enfant.
Antécédent d’insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique, l'administration d'érythromycine n'est pasrecommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillancerégulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction deposologie.
Evénements cardiovasculaires
L’allongement de l’intervalle QT, reflétant les effets sur larepolarisation cardiaque entraînant un risque d’arythmie cardiaque et detorsades de pointes, a été observé chez des patients traités par desmacrolides, dont l’érythromycine (voir rubriques 4.3, 4.5 et 4.8). Desdécès ont été signalés.
L'érythromycine doit être utilisée avec prudence dans les cassuivants :
Patients atteints de maladie coronarienne, d’insuffisance cardiaquesévère, de troubles de la conduction ou de bradycardie cliniquementsignificative, patients présentant un antécédent familial de mort subite.
Patients prenant simultanément d’autres médicaments associés à unallongement de l’intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5)
Les patients âgés risquent davantage de souffrir des effets surl’intervalle QT associés au médicament (voir rubrique 4.8).
Les résultats des études épidémiologiques s’intéressant au risque desurvenue d’effets cardiovasculaires indésirables liés aux macrolides sontvariables. Certaines études observationnelles ont mis en évidence un risque desurvenue rare à court terme d’arythmie, d’infarctus du myocarde et demortalité cardiovasculaire associés aux macrolides, dont l’érythromycine.Lors de la prescription de l’érythromycine, ces résultats doivent être prisen compte par rapport aux bénéfices du traitement.
Autres médicaments
Ce médicament est déconseillé en association avec les agonistes del’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride,pergolide), l’alfuzosine, l’apixaban, la bédaquiline, la buspirone, lacarbamazépine, l’ébastine, la fidaxomicine, le grazoprévir/l’elbasvir,l’halofantrine, les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus,tacrolimus, temsirolimus), certains corticoïdes (budésonide, ciclésonide,dexaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone,prednisone, triamcinolone), le délamanid, certains inhibiteurs des tyrosinekinases métabolisés (axitinib, bosutinib, céritinib, cobimétinib,dabrafenib, dasatinib, ibrutinib, nilotinib, sunitinib), l’irinotécan, lalercanidipine, la midostaurine, le midazolam per os, l’olaparib, lerégorafénib, l’oxycodone, la théophylline et par extrapolationl’aminophylline, la toltérodine, la luméfantrine, la tamsulosine, leriociguat, le rivaroxaban, la silodosine, le siméprévir, le trastuzumabemtansine, les vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine,vindesine, vinflunine, vinorelbine) (voir rubrique 4.5).
Il est également déconseillé en association avec les substancestorsadogènes ou susceptibles de donner des torsades de pointes, autres quecelles contre-indiquées (l’astémizole, le cisapride, la dompéridone, ladronédarone, le pimozide, la terfénadine) (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Excipients à effet notoire
Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome demalabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase(maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient 1 g de saccharose par sachet : en tenir compte dansla ration journalière en cas de régime pauvre en sucre ou de diabète.
Ce médicament contient 2,75 mg de sodium par sachet soit moins de 1 mmol(23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans «sodium ».
Interactions avec les examens paracliniques
L’érythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interférer dans lesdosages urinaires de catécholamines par fluorescence. Cette interférence peuts’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dansune moindre mesure, après séparation chromatographique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Inhibiteurs puissants du CYP3A4
L’érythromycine est un inhibiteur du CYP3A4. Il possède la capacitéd’inhiber fortement le cytochrome P450–3A4, une enzyme qui intervient dansle métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzymeest inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui vaalors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroiteet qu’il n’y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risqued’observer une interaction cliniquement significative devient élevé.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine,ergotamine, methylergometrine)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou depoussées hypertensives.
+ Astémizole
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’astémizole pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Cisapride
Augmentation des concentrations plasmatiques de cisapride par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquencespotentiellement fatales.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables notamment à type de vertigesou de syncopes.
+ Darifénacine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Dompéridone
Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution deson métabolisme.
+ Eliglustat
Chez les patients ayant un génotype de métaboliseurs lents du CYP2D6,risque de majoration des effets indésirables de l’éliglustat.
+ Eplérénone
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénonepar l'érythromycine et de ses effets indésirables, notammentl’hyperkaliémie.
+ Fésotérodine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modéréeà sévère
Risque de majoration des effets indésirables, en cas d’insuffisancerénale ou hépatique, modérée à sévère.
+ Inhibiteurs de la phosphodiésterase de type 5 (avanafil, sildénafil,tadalafil, vardénafil)
Augmentation (très importante pour l’avanafil et le vardénafil) desconcentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE 5 avec risqued’hypotension (sévère avec le vardénafil).
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte (contre-indication,association déconseillée, précaution d’emploi, ou à prendre en compte) dechaque IPDE5 avec l’érythromycine, il convient de se reporter aux AMMspécifiques à chacun d'eux.
+ Ivabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et parconséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolismehépatique par l’érythromycine).
+ Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Lurasidone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la lurasidone par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Naloxégol
Augmentation très importante des concentrations du naloxégol parl’érythromycine.
+ Ombitasvir + Paritaprévir
Augmentation des concentrations plasmatiques de la bithérapie par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
+ Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque desurdosage.
+ Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de sonmétabolisme par l’érythromycine.
+ Simvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique del’hypocholestérolémiant).
+ Solifénacine, en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, modéréeà sévère
Risque de majoration des effets indésirables, en cas d’insuffisancerénale ou hépatique, modérée à sévère.
+ Substrats à risque du CYP3A4
abémaciclib, alfentanil, apixaban, atorvastatine, axitinib, bortezomib,bosutinib, brigatinib, cabazitaxel, cabozantinib, céritinib, ciclosporine,cobimétinib, crizotinib,dabrafénib, dasatinib, dihydroergotamine,docétaxel, ergotamine, erlotinib, évérolimus, gefitinib, halofantrine,ibrutinib, imatinib, irinotécan, lapatinib, lorlatinib, luméfantrine,midazolam, nilotinib, osimertinib, oxycodone, paclitaxel, palbociclib,pazopanib, pimozide, ponatinib, quétiapine, quinine, rivaroxaban, ruxolitinib,simvastatine, sirolimus, sorafénib, sufentanil, sunitinib, tacrolimus,temsirolimus, ticagrélor, vandétanib, vinblastine, vincristine, vindesine,vinflunine, vinorelbine
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avecconséquences souvent sévères.
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte (contre-indication,association déconseillée, précaution d’emploi ou à prendre en compte) dechacun de ces substrats avec l’érythromycine, il convient de se reporter auxinteractions spécifiques de chaque substrat.
+ Télithromycine, chez le patient insuffisant rénal ouhépatique sévère
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de troublesdu rythme cardiaque, chez le patient insuffisant rénal ou hépatiquesévère.
+ Terfénadine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la terfénadine pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Ticagrélor
Augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrélor par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.
Associations déconseillées+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine,cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avecaccroissement possible de son activité ou apparition de signes desurdosage.
+ Alfuzosine
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques l’alfuzosine et deses effets indésirables.
+ Apixaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’apixaban parl'érythomycine, avec majoration du risque de saignement.
+ Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente etune surveillance des transaminases sont recommandées.
+ Buspirone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminutionde son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine, avec signesde surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Corticoïdes métabolisés, notamment inhalés (budésonide, ciclésonide,dexaméthasone, fluticasone, méthylprednisolone, mométasone, prednisolone,prednisone, triamcinolone)
En cas d’utilisation prolongée par voie orale ou inhalée : augmentationdes concentrations plasmatiques du corticoïde par diminution de sonmétabolisme hépatique par l’érythromycine, avec risque d’apparitiond’un syndrome cushingoïde voire d’une insuffisance surrénalienne.
Préférer un corticoïde non métabolisé.
+ Délamanid
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaires, notamment de torsades depointes.
Si l’association ne peut être évitée, contrôle clinique etélectrocardiographique régulier.
+ Ebastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujetsprédisposés (syndrome du QT long congénital).
+ Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.
+ Grazoprevir+Elbasvir
Augmentation des concentrations plasmatiques de grazoprévir etd’elbasvir.
+ Halofantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Si cela est possible, interrompre l’érythromycine. Si l’association nepeut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECGmonitorée.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus,temsirolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines del’immunodépresseur par inhibition de son métabolisme hépatique.
En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage desconcentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle dela posologie.
+ Certains inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : l'axitinib, lebosutinib, le cabozantinib, le céritinib, le cobimétinib, le dabrafenib, ledasatinib, l’ibrutinib, le nilotinib, le sunitinib.
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosinekinase par diminution de son métabolisme.
Avec l'ibrutinib, si l’association ne peut être évitée, surveillanceclinique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jourpendant la durée de l’association ou interruption temporaire (environ7 jours).
+ Irinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan paraugmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+ Lercanidipine
Majoration des effets indésirables de la lercanidipine, le plus souvent àtype d'hypotension et d'oedèmes, notamment chez le sujet âgé.
+ Luméfantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
Si cela est possible, interrompre l’érythromycine. Si l'association nepeut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECGmonitorée.
+ Midazolam per os
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution deson métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.
Précaution d’emploi pour le midazolam IV et sublingual (voir rubriquePrécaution d’emploi)
+ Midostaurine
Augmentation des effets indésirables de la midostaurine parl’érythromycine.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance cliniqueétroite.
+ Olaparib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’olaparib parl’érythromycine.
Si l’association ne peut être évitée, limiter la dose d’olaparib à150 mg deux fois par jour.
+ Oxycodone
Majoration des effets indésirables, notamment respiratoires, del’oxycodone par diminution de son métabolisme par l'érythromycine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del’oxycodone pendant le traitement par l'érythromycine et aprèsson arrêt.
+ Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafenib par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution deson métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majorationdu risque de saignement, en raison d’effet anticoagulant accru.
+ Silodosine
Risque d’augmentation des effets indésirables de la silodosine parl’inhibiteur, notamment à type d’hypotension orthostatique.
+ Siméprévir
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprévir pardiminution de son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, parinhibition de son métabolisme hépatique.
+ Théophylline et, par extrapolation, aminophylline
Surdosage en théophylline par diminution de son élimination hépatique,plus particulièrement à risque chez l'enfant.
+ Toltérodine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Torsadogènes ou substances susceptibles de donner des torsades de pointes,autres que celles contre-indiquées
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades depointes.
+ Trastuzumab emtansine
Augmentation des concentrations plasmatiques du DM1, un composant dutrastuzumab emtansine, par inhibition de son métabolisme parl’érythromycine.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques (vinblastine, vincristine, vindésine,vinflunine, vinorelbine)
Risque de majoration de la toxicité de l'antimitotique par diminution de sonmétabolisme hépatique par l’inhibiteur.
Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique etbiologique étroite.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi+ Acénocoumarol
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.
+ Afatinib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’afatinib par augmentation deson absorption par l'érythromycine.
Il est recommandé d’administrer l'érythromycine le plus à distancepossible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.
+ Alfentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésiqueopiacé par diminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’alfentanil en casde traitement par l’érythromycine.
+ Antagonistes des canaux calciques
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques,le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie pendant le traitement parl’érythromycine et après son arrêt.
L’association est déconseillée avec la lercanidipine (voir rubriqueAssociations déconseillées).
+ Antivitamines K
Augmentation de l’effet de l’Antivitamine K et du risquehémorragique.
Contrôle plus fréquent de l’INR.
Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant letraitement par l’érythromycine et après son arrêt.
+ Atorvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à typede rhabdomyolyse par diminution du métabolisme hépatique del’hypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles d’hypocholéstérolémiant. Sil’objectif thérapeutique n’est pas atteint, utiliser une autre statine nonconcernée par ce type d’interaction.
+ Bortezomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, dubortezomib par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortezomibpendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Bosentan
Risque majoré des effets indésirables du bosentan, notamment d’atteinteshépatiques, par diminution de son métabolisme par l’érythromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant l’association.
+ Cabazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose dépendants ducarbazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteurenzymatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie ducarbazitaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’érythromycine.
La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en casde co-administration avec l’érythromycine.
+ Digoxine
Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant letraitement par l’érythromycine et après son arrêt.
+ Disopyramide
Risque d’augmentation des effets indésirables du disopyramide pardiminution de son métabolisme.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie dudisopyramide.
+ Docétaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du docétaxelpar inhibition de son métabolisme par l’érythromycine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxelpendant le traitement par l’érythromycine.
+ Fentanyl
Risque d’augmentation de l’effet dépresseur respiratoire del’analgésique opiacé par légère diminution de son métabolismehépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie del’analgésique opiacé en cas de traitement par l’érythromycine.
+ Fésotérodine, chez le patient à fonction rénale et hépatiquenormales
Risque de majoration des effets indésirables, chez le patient à fonctionrénale et hépatique normales.
Réduire la dose de fésotérodine à 4 mg en cas d'association àl’érythromycine.
+ Glibenclamide
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et desconcentrations plasmatiques de l’antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar érythromycine.
+ Glimépiride
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et desconcentrations plasmatiques de l’antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l’autosurveillance glycémique et adapteréventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitementpar érythromycine.
+ Certains inhibiteurs des tyrosines kinases métabolisés : abémaciclib,brigatinib, crizotinib, erlotinib, gefitinib, imatinib, lapatinib, lorlatinib,palbociclib, pazopanib, ponatinib, ruxolitinib, sorafénib
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosinekinase par diminution de son métabolisme.
Surveillance clinique
+ Isavuconazole
Augmentation des concentrations plasmatiques d’isavuconazole par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Ivacaftor
Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques demajoration des effets indésirables.
Se référer à l’AMM d’ivacaftor pour les adaptations posologiques.
+ Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par l’érythromycine.
La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour encas de co-administration avec l’érythromycine.
+ Midazolam IV et sublingual
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution deson métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.
Surveillance clinique et réduction de la posologie du midazolam en cas detraitement par l'érythromycine.
Association déconseillée pour le midazolam per os (voir rubriqueAssociations déconseillées)
+ Nintédanib
Augmentation des concentrations plasmatiques du nintédanib par augmentationde son absorption par l'érythromycine.
Surveillance clinique pendant l’association.
+ Panobinostat
Risque de majoration des effets indésirables, notamment cardiaques, dupanobinostat par diminution de son métabolisme par l’érythromycine.
Surveillance clinique et ECG. Débuter le traitement à dose réduite demoitié (10 mg).
+ Pravastatine
Avec l’érythromycine par voie orale : augmentation de la concentrationplasmatique de la pravastatine par l’érythromycine.
Surveillance clinique et biologique pendant le traitement parl’antibiotique.
+ Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notammenttroubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme).
Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de laquinine pendant le traitement par l’érythromycine et après son arrêt.
+ Solifénacine, chez le patient à fonction rénale et hépatiquenormales
Risque de majoration des effets indésirables. Chez le patient à fonctionrénale et hépatique normales, réduire la dose à 4 mg ou 5 mgrespectivement.
+ Sufentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire du sufentanil pardiminution de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie du sufentanil en cas detraitement par l’érythromycine.
+ Tolvaptan
Augmentation importante (entre 2 à 5 fois en moyenne) des concentrationsde tolvaptan, avec risque de majoration importante des effets indésirables,notamment diurèse importante, déshydratation, insuffisancerénale aiguë.
Réduire la posologie des deux tiers aux trois quarts, selon la doseprescrite
+ Vérapamil
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, pardiminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’érythromycine.
Surveillance clinique et ECG ; s’il y a lieu, adaptation de la posologie duvérapamil pendant le traitement par l’érythromycine, et aprèsson arrêt.
+ Warfarine
Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie del'antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et aprèsson arrêt.
Associations à prendre en compte+ Alprazolam
Possible augmentation de l'effet sédatif de l'alprazolam.
+ Brentuximab
Augmentation des concentrations du métabolite actif du brentuximab, avecrisque de neutropénie.
+ Cobicistat
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques du cobicistat ou del’érythromycine.
+ Dexaméthasone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone pardiminution de son métabolisme hépatique par l'érythromycine, avec risqued’apparition d’un syndrome cushingoïde.
+ Idélalisib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’idélalisib par diminutionde son métabolisme hépatique par l’érythromycine.
+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir (atazanavir, darunavir,fosamprénavir, lopinavir, ritonavir, saquinavir, tipranavir)
Pour connaître les risques et les niveaux de contrainte de chaque inhibiteurde protéase boosté par le ritonavir avec l’érythromycine, il convient de sereporter aux AMM spécifiques à chacun d'eux.
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur deprotéase boosté par le ritonavir ou de l’érythromycine.
+ Méthylprednisolone
En cas d’utilisation prolongée, augmentation des concentrationsplasmatiques du corticoïde par diminution de son métabolisme hépatique parl’érythromycine, avec risque d'apparition d'un syndrome Cushingoïde.
+ Oxybutynine
Risque de majoration des effets indésirables.
+ Venlafaxine
Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.
+ Zolpidem
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Zopiclone
Légère augmentation des effets sédatifs du zopiclone.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des antivitamines K ontété rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexteinfectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patientapparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaîtdifficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitementdans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classesd’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment desfluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certainescéphalosporines, qui imposent, dans ces conditions, de renforcer lasurveillance de l'INR (voir Associations faisant l'objet de précautionsd’emploi).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Sans objet.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Sans objet.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables sont répertoriés selon la classification desystèmes d'organes MedDRA et énumérés ci-dessous comme: très fréquent(1/10), fréquent ( 1/100 à <1/10), peu fréquent ( 1/1, 000 à <1/100),rare ( 1/10, 000 à <1/1, 000), très rare (<1/10, 000), indéterminé(ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes | Fréquence | Effets indésirables |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Indéterminée | Hypoacousie (surdité), acouphénes isolés Ces manifestations d’ototoxicité sont généralement régressives àl’arrêt du traitement. |
Affections cardiaques | Indéterminée | Intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme, torsades de pointes,fibrillation ventriculaire, arrêt cardiaque Des cas exceptionnels d’allongement de l’intervalle QT, impliquant unrisque de survenue d’arythmie cardiaque et de torsades de pointes, ont étérapportés avec l’érythromycine par voie orale. |
Affections gastro-intestinales | Indéterminée | Nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées |
Très rare | Colites pseudo-membraneuses | |
Rare | Pancréatites De rares cas de pancréatites, pouvant survenir rapidement après le débutdu traitement notamment lors de l’utilisation de forte dose ou au cours d’unsurdosage, ont été rapportés. | |
Affections hépatobiliaires | Rare | Hépatites, élévation des phosphatases alcalines, augmentation destransaminases Ces atteintes hépatiques ont été parfois associées à des manifestationscliniques (ictère, fièvre) éventuellement accompagnées de douleursabdominales aiguës. L’apparition de signes cliniques impose l’arrêtimmédiat du traitement. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Rare | Dermatites allergiques |
Très rare | Erythème polymorphe, syndrome de Stevens Johnson, syndrome de Lyell. | |
Indéterminée | Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Sans objet.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIEN A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC: J01FA01.
Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.
L'érythromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.
L’érythromycine agit en inhibant la synthèse des protéines bactériennesen se liant à la partie 50s du ribosome et en empêchant la translocationpeptidique.
SPECTRE D’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches desensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’uneorientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienneà cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France estconnue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableauci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise (> 10 %, valeurs extrêmes) |
ESPECES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | |
Corynebacterium diphtheriae | |
Entérocoques | 50–70% |
Rhodococcus equi | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R* | 70–80% |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30–40% |
Streptococcus pneumoniae | 35–70% |
Streptococcus pyogenes | 16–31% |
Aérobies à Gram négatif | |
Bordetella pertussis | |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Legionella | |
Moraxella | |
Actinomyces | |
Bacteroïdes | 30–60 % |
Eubacterium | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 30–40 % |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes | |
Autres | |
Borrelia burgdorferi | |
Chlamydia | |
Coxiella | |
Leptospires | |
Mycoplasma pneumoniae | |
Treponema pallidum | |
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Haemophilus | |
Neisseria gonorrhoeae | |
Anaérobies | |
Clostridium perfringens | |
Autres | |
Ureaplasma urealyticum | |
ESPECES RESISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium | |
Nocardia asteroïdes | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter | |
Entérobactéries | |
Pseudomonas | |
Anaérobies | |
Fusobactérium | |
Autres | |
Mycoplasma hominis |
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 %de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieuhospitalier.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption· L’ingestion du produit avant le repas (environ 1 heure) assure lesmeilleurs taux sériques.
· Administrée par voie orale, l’érythromycine est absorbée dans laportion supérieure de l’intestin grêle. Le taux de médicament biodisponibleest de 60% à 80%.
Distribution· La demi-vie plasmatique est voisine de 2 heures. L’administration oralede 500 mg d’érythromycine procure une concentration sérique maximale à1 heure de 2,5 µg/ml.
· L’érythromycine diffuse bien dans tous les tissus de l’organismenotamment au niveau des poumons et des amygdales.
· L’érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien.
· L’érythromycine traverse la barrière placentaire.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes(polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux etalvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Comme pour d’autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité del'érythromycine sur les bactéries intracellulaires.
ÉliminationL’érythromycine est retrouvée principalement sous forme inchangée dansla bile et les urines :
· Le foie est la principale voie de bio-transformation de l’érythromycinede par N-déméthylation. La voie principale d’élimination est biliaire.
· Il existe également une élimination urinaire mineure du produit.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Citrate de sodium, diatomite, saccharine sodique, lévilite, éthylvanilline,laurylsulfate de sodium, arôme fraise, arôme pêche, gomme arabique,saccharose.
6.2. Incompatibilités
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pasêtre mélangé avec d’autres médicaments.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 24 sachets.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BOUCHARA-RECORDATI
IMMEUBLE LE WILSON
70 AVENUE DU GENERAL DE GAULLE
92 800 PUTEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 324 256 0 0 : boite de 24 sachets
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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