Résumé des caractéristiques - FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation en récipient unidose
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
FLIXOTIDE DISKUS 100 microgrammes/dose, poudre pour inhalation enrécipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Propionate defluticasone.................................................................................100 microgrammes
Pour une dose
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour inhalation en récipient unidose.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement continu anti-inflammatoire de l'asthme persistant.
L'asthme persistant se définit par l'existence de symptômes diurnespluri-hebdomadaires et/ou de symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois.
Remarque : cette spécialité est particulièrement adaptée aux sujets chezqui il a été mis en évidence une mauvaise synchronisation main/poumonnécessaire pour une utilisation correcte des aérosols-doseurs classiques sanschambre d'inhalation.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLa posologie est strictement individuelle. La dose initiale sera déterminéeselon la sévérité de la maladie et sera ajustée en fonction des résultatsindividuels. Il convient de toujours rechercher la posologie minimaleefficace.
Pour un patient traité par béclométasone, la dose de fluticasone àpréconiser est habituellement la moitié de la dose de béclométasoneutilisée.
Adulte :
Asthme persistant léger : (symptômes diurnes plus de 1 fois par semaine etmoins de 1 fois par jour, symptômes nocturnes plus de 2 fois par mois, DEP ouVEMS supérieur à 80 % des valeurs prédites, variabilité du DEP* compriseentre 20 et 30 %) :
100 à 150 μg 2 fois par jour (matin et soir),
Asthme persistant modéré : (symptômes diurnes quotidiens, criseretentissant sur l'activité et le sommeil, symptômes d'asthme nocturne plus de1 fois par semaine, utilisation quotidienne de bêta-2 mimétiques inhalésd'action brève, DEP ou VEMS compris entre 60 et 80 % des valeurs prédites,variabilité du DEP* supérieure à 30%) :
150 à 500 μg 2 fois par jour (matin et soir),
Asthme persistant sévère : (symptômes permanents, crises fréquentes,symptômes d'asthme nocturne fréquents, activités physiques limitées par lessymptômes d'asthme, DEP ou VEMS inférieur à 60 % des valeurs prédites,variabilité du DEP* supérieure à 30 %) :
500 à 1000 μg 2 fois par jour (matin et soir).
*La variabilité du DEP s'évalue sur la journée :
ou sur une semaine.
Enfant de plus de 4 ans :
Asthme léger à modéré : 50 à 100 μg 2 fois par jour.
Asthme sévère : 200 μg 2 fois par jour.
Le rapport efficacité/sécurité de doses quotidiennes supérieures n'a pasété étudié chez l'enfant. Il conviendra de toujours rechercher la doseminimale efficace.
Populations spécialesIl n'est pas nécessaire d'ajuster la dose chez les patients âgés ou chezles patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale.
Fréquence d'administrationPrévenir le patient que ce médicament n'est pas destiné à juguler unecrise d'asthme déclarée, mais est un traitement continu de fond de la maladieasthmatique devant être poursuivi régulièrement, quotidiennement et aux dosesprescrites, même en cas d’absence de symptômes, et dont les effets sur lessymptômes de l'asthme ne se feront sentir qu'au bout de quelques jours àquelques semaines.
La dose quotidienne est habituellement répartie en 2 prises par jour.
En cas d'asthme instable, la dose et le nombre de prises pourront êtreaugmentés jusqu'à une administration en 3 à 4 prises par jour en fonctionde l'état clinique du patient.
Chez les enfants de plus de 4 ans, lorsque l'asthme est stabilisé par unedose quotidienne de 100 microgrammes par jour, celle-ci pourra êtreadministrée en une prise par jour lorsque les symptômes ont régressé et quel'asthme est contrôlé. En cas de déstabilisation de l'asthme, la dose et lenombre de prises devront être réaugmentées.
Si un patient ressent que son traitement bronchodilatateur d’action rapidedevient moins efficace ou s’il doit augmenter le nombre de prises qu’ilprend habituellement, une consultation médicale doit être envisagée.
Mode d'administrationFlixotide Diskus est destiné à l’inhalation par voie oraleuniquement.
Inhalation par distributeur avec embout buccal.
Pour une utilisation correcte, il est souhaitable que le médecin s’assuredu bon usage de l’appareil par le patient.
· ouvrir le Diskus. Pousser le levier jusqu'en butée,
· souffler à fond loin du Diskus pour vider les poumons,
· placer l'embout buccal du Diskus entre les lèvres,
· inspirer par la bouche aussi profondément que possible,
· retenir brièvement la respiration,
Il se peut que vous ne sentiez ni la présence ni le goût de la poudre survotre langue, même si vous avez correctement utilisé le Diskus.
· refermer le Diskus,
· après chaque utilisation se rincer la bouche avec de l’eau et larecracher.
Une fois les 28 ou 60 doses utilisées, il est inutile de forcer le levier: le Diskus doit être jeté.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité au propionate de fluticasone ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1.
· Flixotide Diskus est contre-indiqué chez les patients présentant uneallergie sévère aux protéines de lait.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Si un patient développe en quelques jours une augmentation rapide de saconsommation en bronchodilatateurs bêta-2 mimétiques d'action rapide et decourte durée par voie inhalée, on doit craindre (surtout si les valeurs dudébit-mètre de pointe s'abaissent et/ou deviennent irrégulières) unedécompensation de sa maladie et la possibilité d'une évolution vers un asthmeaigu grave (état de mal asthmatique). Le médecin devra également prévenir lepatient de la nécessité dans ce cas, d'une consultation immédiate. Laconduite thérapeutique devra alors être réévaluée.
Une décompensation soudaine et progressive du contrôle de l’asthme estsusceptible de mettre en jeu le pronostic vital du patient. Une augmentation dela corticothérapie doit alors être envisagée. Chez les patients à risque, lasurveillance quotidienne du débit de pointe est conseillée.
Le patient doit être averti que l'amélioration de son état clinique nedoit pas conduire à une modification de son traitement, en particulier àl'arrêt de la corticothérapie par voie inhalée, sans avis médical.
Le traitement par Flixotide Diskus ne devra pas être interrompubrusquement.
Comme d’autres corticoïdes destinés à être administrés par voieinhalée, Flixotide Diskus doit être utilisé avec précaution chez lespatients atteints de tuberculose pulmonaire.
En cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.
En cas de déstabilisation de l'asthme, ou de contrôle insuffisant desexacerbations d'asthme malgré des doses maximales de corticoïdes par voieinhalée, un traitement par corticothérapie par voie générale en cure courtedoit être envisagé. Il est alors nécessaire de maintenir la corticothérapieinhalée associée au traitement par voie générale.
Des effets systémiques peuvent apparaître en particulier lors de traitementau long cours avec des doses élevées de corticoïdes par voie inhalée. Lerisque de retentissement systémique reste néanmoins moins important avec lescorticoïdes inhalés qu’avec les corticoïdes oraux. Les effets systémiquespossibles sont syndrome de Cushing ou symptômes cushingoïdes, amincissementcutané, hématomes sous cutanés, insuffisance surrénalienne, retard decroissance chez les enfants et les adolescents, diminution de la densitéminérale osseuse, et plus rarement, troubles psychologiques du comportementcomprenant hyperactivité psychomotrice, troubles du sommeil, anxiété,dépression ou agressivité (en particulier chez l’enfant). Il convient doncde toujours veiller à rechercher la posologie minimale efficace permettant demaintenir le contrôle de l’asthme (voir rubrique 4.8 « effetsindésirables »).
La croissance des enfants recevant une corticothérapie inhalée à longterme devra être régulièrement surveillée.
L'administration conjointe de corticoïdes par voie inhalée chez lesasthmatiques sous corticothérapie orale au long cours (patientscorticodépendants) ne dispense pas des précautions nécessaires lors d'uneréduction des doses de corticoïde par voie orale. Celles-ci seront diminuéestrès progressivement et le sevrage devra être effectué sous surveillancemédicale attentive (à la recherche de l'apparition de signes d'insuffisancesurrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-delà de l'arrêt de lacorticothérapie par voie générale.
De même, le remplacement d’une corticothérapie orale par la voie inhaléepeut parfois démasquer des allergies, telles que rhinite allergique ou eczéma,préalablement contrôlées par le traitement systémique.
Le risque d’avoir une réponse surrénalienne inadaptée aux situationsd’urgence et/ou aux situations susceptibles de déclencher un état de stress(y compris les actes chirurgicaux), doit toujours rester présent à l’espritsurtout chez les patients prenant des doses élevées au long cours. Unecorticothérapie substitutive adaptée devra être envisagée (voir rubrique4.9). Un avis spécialisé pourra être requis.
Aux doses recommandées, Flixotide Diskus n’a généralement pas d’impactsur la fonction surrénalienne. L'administration de propionate de fluticasonepar voie inhalée favorise la diminution du recours aux corticoïdes oraux maiselle ne prévient pas le risque d’apparition d’une insuffisancesurrénalienne résultant d’une administration antérieure ou intermittente decorticoïdes oraux. Un avis spécialisé pourra être requis.
Après commercialisation, des cas d’interactions médicamenteusescliniquement significatives ont été rapportés chez des patients ayant reçudu propionate de fluticasone sous forme inhalée ou intranasale et du ritonavir,entraînant des effets systémiques liés aux corticoïdes incluant syndrome deCushing et inhibition de la fonction surrénalienne. Par conséquent,l’administration concomitante de propionate de fluticasone et de ritonavirdoit être évitée, à moins que le bénéfice potentiel pour le patientl’emporte sur le risque d'effets indésirables systémiques liés auxcorticoïdes (voir rubrique 4.5).
Comme avec tout autre traitement par voie inhalée, il peut se produire unbronchospasme paradoxal caractérisé par une augmentation immédiate dessifflements après la prise. Il doit être traité immédiatement avec unbronchodilatateur à action rapide et de courte durée par voie inhalée. Ilconvient alors de cesser immédiatement l'administration du propionate defluticasone, d'évaluer l'état du patient et, au besoin, d'instaurer un autretraitement (Voir rubrique 4.8 « effets indésirables »).
Des augmentations de la glycémie ont été très rarement rapportées (voirrubrique 4.8).Ceci doit être pris en compte lors de la prescription à despatients diabétiques.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialitécontient un principe actif pouvant induire une réaction positive des testspratiqués lors des contrôles antidopages.
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d’une corticothérapie parvoie systémique ou locale. En cas de vision floue ou d’apparition de toutautre symptôme visuel apparaissant au cours d’une corticothérapie, un examenophtalmologique est requis à la recherche notamment d’une cataracte, d’unglaucome, ou d’une lésion plus rare telle qu’une choriorétinopathieséreuse centrale, décrits avec l’administration des corticostéroïdes parvoie systémique ou locale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Dans les conditions normales d’emploi, les concentrations plasmatiques depropionate de fluticasone atteintes après administration par voie inhalée sontfaibles du fait d’un effet de premier passage présystémique important(hépatique et intestinal) et d’une forte clairance plasmatique par uneimportante métabolisation médiée par le cytochrome P450 3A4. Par conséquent,le risque d’interactions cliniquement significatives avec le propionate defluticasone semble faible.
Néanmoins, une étude d’interaction chez des volontaires sains recevant dupropionate de fluticasone par voie nasale a montré que le ritonavir (uninhibiteur très puissant du cytochrome P450 3A4) à la dose de 100 mg deuxfois par jour augmentait de plusieurs centaines de fois les concentrationsplasmatiques de propionate de fluticasone, entraînant une diminution marquéedes concentrations en cortisol plasmatique. Après commercialisation, des casd’interactions médicamenteuses cliniquement significatives ont étérapportés chez des patients ayant reçu du propionate de fluticasone sous formeinhalée ou intranasale et du ritonavir, entraînant des effets systémiquesliés aux corticoïdes incluant syndrome de Cushing et inhibition de la fonctionsurrénalienne. Par conséquent, l’administration concomitante de propionatede fluticasone et de ritonavir doit être évitée, à moins que le bénéficepotentiel pour le patient l’emporte sur le risque d'effets indésirablessystémiques liés aux corticoïdes.
Il est prévu que l'administration concomitante d’inhibiteurs du CYP3A, ycompris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d’effetssecondaires systémiques. Des études ont montré que d’autres inhibiteurs ducytochrome P450 3A4 entraînent des augmentations négligeable (érythromycine)et mineure (ketoconazole) de l’exposition systémique au propionate defluticasone sans diminution notable des concentrations sériques de cortisol.Ces associations doivent être évitées, sauf si les bénéfices sontsupérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques descorticostéroïdes ; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vuede détecter les éventuels effets secondaires systémiques descorticostéroïdes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes données chez la femme enceinte sont limitées. L’administration depropionate de fluticasone au cours de la grossesse ne doit être envisagée quesi le bénéfice attendu pour la mère l’emporte sur tout risque possible pourle fœtus.
Les résultats d’une étude épidémiologique rétrospective n’ont pasmontré d’augmentation du risque de Malformations Congénitales Majeures (MCM)suite à l’exposition au propionate de fluticasone comparée à l’expositionà d’autres corticostéroïdes inhalés, pendant le premier trimestre degrossesse (voir rubrique «5.1. Propriétés pharmacodynamiques»).
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène descorticoïdes variable selon les espèces. Les études de reproductioneffectuées n’ont montré que des effets caractéristiques des corticoïdespour des expositions systémiques très supérieures à celles observées auxdoses recommandées par voie inhalée.
Les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif liéà la prise de corticoïdes lors du premier trimestre bien qu'il existe unpassage transplacentaire. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitementtout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin estpossible. Une insuffisance surrénalienne néonatale a été exceptionnellementobservée après corticothérapie à dose élevée par voie systémique.
Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids,diurèse) et biologique du nouveau-né.
AllaitementLes corticoïdes passent dans le lait.
Le passage du propionate de fluticasone dans le lait maternel n’a pas étéétudié dans l’espèce humaine.
Chez les rates allaitantes, lorsque des concentrations plasmatiquesmesurables sont obtenues après administration sous-cutanée, la présence depropionate de fluticasone est détectable dans leur lait. Cependant, chez lespatientes recevant du propionate de fluticasone par voie inhalée aux dosesrecommandées, les concentrations plasmatiques obtenues sont susceptiblesd’être faibles.
L’administration pendant l’allaitement ne doit être envisagée que si lebénéfice escompté pour la mère l’emporte sur tout risque potentiel pourl’enfant.
FertilitéAucune donnée n'est disponible concernant l'effet du propionate defluticasone sur la fertilité humaine. Les études réalisées chez l’animaln’ont montré aucun effet du propionate de fluticasone sur la fertilité, quece soit chez le mâle ou la femelle.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
L’effet du propionate de fluticasone sur l’aptitude à conduire desvéhicules ou à utiliser des machines est peu probable.
4.8. Effets indésirables
Les effets secondaires sont cités ci-dessous, listés par classe organiqueet par fréquence.
Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥ 1/10), fréquent(≥ 1/100 et <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare(≥1/10 000 et <1/1 000), très rare (<1/10 000) y compris les casisolés, et fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base desdonnées disponibles). Les effets très fréquents, fréquents et peu fréquentsont généralement été déterminés à partir des données des essaiscliniques.
Les effets rares et très rares sont généralement issus des notificationsspontanées.
Infections et InfestationsTrès fréquent : Candidose buccale et pharyngée
Candidose oropharyngée cédant le plus souvent spontanément ou à untraitement approprié. Il est exceptionnel qu'elle nécessite l'arrêt de lacorticothérapie par voie inhalée. Son risque d'apparition augmente avec ladose utilisée et le nombre de prises. Il peut être prévenu par rinçage de labouche à l'eau après inhalation.
Rare : candidose œsophagienne
Affections du système immunitaireDes réactions d'hypersensibilité ont été rapportées se manifestantpar :
Peu fréquent : Réactions cutanées d’hypersensibilité
Très rare : Angiœdème (principalement œdème facial et oropharyngé),symptômes respiratoires (dyspnée et/ou bronchospasme) et réactionsanaphylactiques
Affections oculaires
Fréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique 4.4)
Affections endocriniennesPossibilité de survenue d’effets systémiques (voir rubrique 4.4).
Très rare : Syndrome de Cushing, tableau cushingoïde, inhibition de lafonction surrénalienne, diminution de la densité minérale osseuse,ralentissement de la croissance chez l’enfant et l’adolescent, cataracte etglaucome.
Le risque de survenue d’effets systémiques liés à la corticothérapieinhalée est minime mais ne peut être exclu aux doses élevées. Ont étédécrites avec la corticothérapie par voie inhalée des observationsd'amincissement cutané, d'hématomes sous-cutanés, de dépression desfonctions surrénaliennes biologiques (diminution du cortisol plasmatique et dela cortisolurie des 24 heures).
L'administration de fortes doses au long cours peut nécessiter unesurveillance en particulier chez les enfants et les sujets âgés.
La recherche de la posologie minimale efficace doit être toujoursrecommandée en considérant le risque d'un contrôle insuffisant de l'asthmequi devra être pesé face à celui du retentissement systémique.
Affections du métabolisme et de la nutritionTrès rare : Hyperglycémie
Affections psychiatriquesTrès rare : Anxiété, troubles du sommeil et modifications du comportementincluant hyperactivité psychomotrice et irritabilité (principalement chez lesenfants).
Fréquence indéterminée : dépression et agressivité (principalement chezles enfants).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinalesFréquent : Raucité de la voix
Possibilité de survenue de gêne pharyngée, de dysphonie, de raucité de lavoix, pouvant être prévenues par rinçage de la bouche immédiatement aprèsinhalation.
Très rare : Bronchospasme paradoxal (voir rubrique 4.4)
Fréquence inconnue : Epistaxis
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéFréquent : Contusions
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet :<ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Signes et symptômesL'emploi de ce médicament à des doses très supérieures aux dosesrecommandées est le reflet d'une aggravation de l'affection respiratoirenécessitant une consultation rapide pour réévaluation thérapeutique.
Surdosage aigu : l'administration par voie inhalée de propionate defluticasone à des doses supérieures à celles recommandées par voie inhaléepeut entraîner une inhibition temporaire de la fonction surrénalienne. Iln’y a pas lieu d’adopter une mesure d’urgence car la fonctionsurrénalienne se rétablit en quelques jours.
Si des posologies supérieures aux posologies recommandées sontadministrées pendant de longues périodes, une inhibition significative de lafonction surrénalienne est possible.
De très rares cas de crise aiguë d’insuffisance surrénalienne ont étérapportés chez des enfants ayant reçu des posologies supérieures à cellesrecommandées (généralement supérieures ou égales à 1000 µg par jour),sur des périodes prolongées (durant plusieurs mois ou années) ; les signesobservés comprenaient une hypoglycémie, une diminution de la conscience et/oudes convulsions.
Les crises aiguës d’insuffisance surrénalienne peuvent êtredéclenchées par un traumatisme, une intervention chirurgicale, une infectionou toute diminution rapide de la posologie.
TraitementLes patients recevant des posologies supérieures à celles recommandéesdoivent faire l’objet d’un suivi médical régulier et la posologie doitêtre diminuée progressivement.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Glucocorticoïdes par voie inhalée,antiasthmatique, code ATC : R03BA05.
Le propionate de fluticasone en inhalation exerce une actionanti-inflammatoire marquée sur la muqueuse bronchique.
Chez l'adulte, l'effet freinateur du propionate de fluticasone sur l'axehypophysosurrénalien ne se manifeste qu'à une posologie supérieure à1500 μg par 24 heures.
Efficacité et sécurité cliniqueMédicaments dans l’asthme contenant du propionate de fluticasone (FP)utilisés pendant la grossesse
Une étude épidémiologique de cohorte rétrospective observationnelleutilisant des données issues de dossier électronique de patients duRoyaume-Uni a été menée pour évaluer le risque de MalformationsCongénitales Majeures (MCM) suite à l’exposition pendant le premiertrimestre de grossesse au propionate de fluticasone inhalé seul ou àl’association de propionate de fluticasone-salmétérol comparé àl’exposition aux corticostéroïdes inhalés ne contenant pas de propionate defluticasone. Aucun comparateur placebo n’a été inclus danscette étude.
Parmi la cohorte des 5362 patientes asthmatiques exposées auxcorticostéroïdes inhalés pendant le premier trimestre de grossesse, 131 MCMdiagnostiquées ont été identifiées ; parmi les 1612 (30%) patients exposéesau propionate de fluticasone seul ou à l’association propionate defluticasone-salmétérol, 42 MCM diagnostiquées ont été identifiées. Lesodds ratios ajustés pour les MCM diagnostiquées à 1 an étaient de 1,1(IC95% : 0,5–2,3) pour les femmes exposées au propionate de fluticasone parrapport aux femmes exposées aux corticostéroïdes ne contenant pas depropionate de fluticasone avec asthme modéré et 1,2 (IC95% : 0,7–2,0) pourles femmes souffrant d’un asthme important à sévère. Aucune différenceconcernant le risque de MCM n’a été identifiée suite à l’expositionpendant le premier trimestre de grossesse au propionate de fluticasone seulversus l’exposition à l’association propionate de fluticasone-salmétérol.Les risques absolus de MCM selon le stade de sévérité de l’asthme variaientde 2,0 à 2,9 pour 100 grossesses exposées au propionate de fluticasone, cequi est comparable aux résultats d’une étude de 15 840 grossesses nonexposées aux médicaments utilisés dans le traitement de l’asthme dans laGeneral Practice Research Database (2,8 MCM pour 100 grossesses).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après inhalation une partie de la dose est déglutie, l'autre partiepénètre dans les bronches où elle exerce ses effets. La biodisponibilitéabsolue du propionate de fluticasone, pour chacun des dispositifs disponibles, aété estimée à partir de comparaisons des résultats obtenus soit au seinsoit entre les différentes études de pharmacocinétique après administrationdu produit par voies inhalée et intraveineuse. Chez les adultes sains, labiodisponibilité absolue du propionate de fluticasone a été estimée à 7,8%pour la forme Diskus et à 10,9% pour la forme en flacon pressurisé. Aprèsinhalation, une moindre exposition systémique en propionate de fluticasone aété observée chez les patients atteints d’asthme. Sa biodisponibilitéorale est quasi nulle.
Après administration orale de fluticasone, 87 à 100 % de la dose estexcrétée dans les fèces dont une partie sous forme inchangée (de 20 % pourune dose de 1 mg, jusqu'à 75 % pour une dose de 16 mg).
Il existe un important effet de premier passage hépatique. 98% de la doseadministrée par voie IV est éliminée en 3 à 4 heures et la demi-vieterminale d'élimination plasmatique est d'environ 8 heures.
Le volume de distribution est voisin de 300 litres.
La liaison aux protéines plasmatiques est de 91 %. Le propionate defluticasone est principalement métabolisé par le cytochrome P450 isoenzymeCYP3A4 sous forme de métabolites sans effet corticoïde.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydrate (contenant des protéines de lait).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C et à l'abri del'humidité.
Le DISKUS est fourni dans un emballage en aluminium qui ne doit être retiréqu’au moment de la première utilisation. L’emballage doit ensuiteêtre jeté.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Le DISKUS est un dispositif (distributeur) en plastique contenant un filmthermosoudé (PVC/Aluminium).
Chaque film thermosoudé contient 28 ou 60 récipients unidoses,régulièrement espacés.
Chaque récipient unidose contient une dose unique de principes actifs.
Le DISKUS est fourni dans un emballage en aluminium.
Boîte de 1 dispositif contenant 28 récipients unidose.
Boîte de 1 dispositif contenant 60 récipients unidose.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Le Diskus libère une poudre qui est inhalée dans le poumon.
Sur le Diskus, un compteur de doses indique le nombre de prisesrestantes.
Pour des informations détaillées, consulter la notice patient.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23, rue François Jacob
92500 Rueil-Malmaison
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 339 329 9 2: 28 doses en plaquettes (PVC/Aluminium) endistributeur (Diskus)
· 34009 339 330 7 4: 60 doses en plaquettes (PVC/Aluminium) endistributeur (Diskus).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
<Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}>
<Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}>
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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