Résumé des caractéristiques - FLIXOVATE 0,05 %, crème
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
FLIXOVATE 0,05 %, crème
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Propionate defluticasone.......................................................................................................0,05 g
Pour 100 g.
Excipients à effet notoire : alcool cétostéarylique, propylène glycol,imidurée (produisant du formaldéhyde).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Crème.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Nourrisson, à partir de l'âge de 3 mois :
· dermatite atopique.
Adulte, enfant à partir de l'âge de 12 mois :
1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pourle meilleur traitement :
· eczéma de contact,
· dermatite atopique (traitement curatif et prévention des récurrences,voir paragraphe 4.2 Posologie et mode d'administration),
· lichénification.
2. Indications où la corticothérapie locale est l'un des traitementshabituels :
· dermite de stase,
· psoriasis (à l'exclusion des plaques très étendues),
· lichen,
· prurigo non parasitaire,
· dyshidrose,
· lichen scléro-atrophique génital,
· granulome annulaire,
· lupus érythémateux discoïde,
· dermite séborrhéique à l'exception du visage,
· traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
3. Indications de circonstance pour une durée brève :
· piqûres d'insectes et prurigo parasitaire après traitementétiologique.
La forme crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës,suintantes.
Remarque : chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveaule mieux approprié en sachant qu’en fonction des résultats on peut êtreconduit à lui substituer un produit d’une activité plus forte ou moins fortesur tout ou partie des lésions.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie· Traitement de la dermatite atopique :
Nourrisson à partir de l'âge de 3 mois :
1 application par jour.
· Traitement des dermatoses inflammatoires :
Adulte et enfant à partir de l'âge de 12 mois :
1 à 2 applications par jour.
943 patients âgés de 3 mois à 14 ans ont été traités par dupropionate de fluticasone (crème, lotion ou pommade) dont 63 enfants âgés de3 mois à 1 an étaient traités pour une dermatite atopique. La durée dutraitement était inférieure ou égale à 4 semaines. L'efficacité et latolérance lors d'un traitement plus long ou d'autres affections dermatologiquessont peu ou (mal) connues.
Une augmentation du nombre d'applications quotidiennes risquerait d'aggraverles effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique…) rendent souhaitableun arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de la fréquencedes applications et/ou par l'utilisation d'un corticoïde moins fort oumoins dosé.
· Prévention des récurrences de dermatite atopique :
1 application par jour, 2 jours par semaine.
Après avoir traité efficacement l'épisode aigu, Flixovate devra êtreappliqué sur les zones précédemment lésées ou à risque de récurrence.
Il est conseillé d'associer ce traitement à des produits émollientsquotidiennement.
L'efficacité et la tolérance ont été évaluées au cours des essaiscliniques sur des durées de traitement allant de 16 à 20 semaines.
Mode d'administrationChez l'adulte comme chez l'enfant et le nourrisson à partir de 3 mois, afinde mieux préciser la quantité de crème à appliquer sur une surface donnée,on peut utiliser la méthode de l'unité phalangette. L'unité phalangettecorrespond à la quantité de crème déposée d'un trait continu sur toute lalongueur de la dernière phalange de l'index d'un adulte. Cette quantité ainsidélivrée permet de traiter une surface de peau correspondant à la surface des2 mains d'un adulte (soit environ 250 à 300 cm²). Une unité phalangettecorrespond à 0,5 g de produit. Un tube de 30 grammes contient 60 unitésphalangettes.
Le traitement de grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre detubes utilisés.
Appliquer en fine couche sur la surface à traiter et faire pénétrer parléger massage, jusqu'à ce que la crème soit entièrement absorbée. Se laverles mains après application.
Il est conseillé d'appliquer le produit en touches espacées, puis del'étaler en massant légèrement jusqu'à ce qu'il soit entièrementabsorbé.
Prévoir suffisamment de temps pour permettre l’absorption du produitaprès chaque application avant d’appliquer un émollient.
En cas d’aggravation ou d’absence d’amélioration au bout de 2 à4 semaines, le traitement et le diagnostic doivent être réévalués.
Lorsqu’un épisode aigu a été traité efficacement avec un traitementcontinu de corticoïde local, un traitement intermittent peut être envisagé.En cas d’utilisation intermittente chronique, la fonction de l’axehypothalamo-hypophyso-surrénalien devra être évaluée régulièrement.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1,
· infections cutanées non traitées virales (par exemple : Herpes simplex,varicelle), bactériennes (exemple impétigo…), mycosiques ouparasitaires…,
· lésions ulcérées,
· acné,
· dermatite péri-orale,
· prurit péri-anal et génital,
· dermatoses chez les nourrissons de moins de trois mois, y comprisdermatite et érythème fessier,
· rosacée.
· L’utilisation de ce médicament n’est pas indiquée dans le traitementdes lésions cutanées primitives causées par des champignons ou desbactéries.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesDes manifestations d’hypercorticisme (Syndrome de Cushing) et uneinhibition réversible de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, engendrantune insuffisance corticosurrénalienne (cortisol plasmatique matinalinférieur à 5 microgrammes/dL), peuvent se produire chez certains sujets enraison d’une augmentation de l’absorption systémique des corticoïdeslocaux ou en cas d'application du corticoïde local sur plus de 50% de lasurface corporelle d’un adulte et de plus de 20 g par jour.
Dans l’un ou l’autre cas, il conviendra d’arrêter progressivement lemédicament en réduisant la fréquence d’application, ou en lui substituantun corticoïde d'activité moins forte. Un arrêt brutal du traitement peutengendrer une insuffisance surrénalienne (voir rubrique 4.8).
Les facteurs susceptibles d’accroitre les effets systémiques sont lessuivants :
· Activité et formulation du corticoïde local,
· durée de l’exposition,
· application sur une zone étendue,
· application cutanée occlusive (par ex., sur des zones intertrigineuses ousous pansement occlusif (chez les nourrissons, les couches peuvent avoir lesmêmes conséquences qu’un pansement occlusif),
· augmentation de l’hydratation de la couche cornée,
· Application sur des surfaces cutanées fines comme le visage,
· Application sur des lésions cutanées ou autres situations danslesquelles il y a une altération de la barrière cutanée,
· Comparé à l’adulte, l’enfant, particulièrement chez le nourrissonet l'enfant en bas âge peut absorber des quantités proportionnellement plusimportantes de corticoïdes locaux et est donc davantage exposé aux effetsindésirables systémiques (syndrome cushingoïde et ralentissement de lacroissance). Ceci s’explique par le fait que les enfants ont une barrièrecutanée immature et un ratio surface corporelle /poids plus importante comparéà l’adulte. Ces effets disparaissent à l'arrêt du traitement, mais unarrêt brutal peut être suivi d'une insuffisance surrénale aiguë.
Précautions d’emploiRisque d’infection en cas d’occlusion
Chez le nourrisson en dessous de l'âge de 3 mois, il est préférabled'éviter les corticoïdes d'activité forte. Il faut se méfierparticulièrement des phénomènes d'occlusion spontanés pouvant survenir dansles plis ou sous les couches.
L’infection bactérienne est favorisée par la chaleur et l’humiditéprésentes dans les plis cutanés ou sous un pansement occlusif. En casd’utilisation d’un pansement occlusif, la peau devra être nettoyée avantchaque changement du pansement.
Emploi en cas de psoriasis
Les corticoïdes locaux doivent être utilisés avec prudence dans les cas depsoriasis, car des effets rebond, le développement d’une accoutumance, unrisque de psoriasis pustuleux généralisé et une toxicité locale ousystémique due à l’altération de la barrière cutanée ont été rapportésdans certains cas. Une utilisation dans le traitement du psoriasis impose unesurveillance médicale attentive.
Application sur le visage
Une application prolongée sur le visage est déconseillée, cette zoneétant davantage sujette aux risques d’atrophie cutanée. L'utilisationprolongée sur le visage de corticoïdes à activité forte expose à lasurvenue d'une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible avecrebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile,est alors nécessaire.
Application sur les paupières
Une application prolongée sur les paupières est déconseillée en raison durisque de cataracte et de glaucome. En cas d’application sur cette zone, ilconviendra de veiller à ce que le dermocorticoïde ne pénètre pasdans l’œil.
Infection concomitante
Un traitement antimicrobien approprié devra être utilisé chaque fois queles lésions inflammatoires traitées s’infectent. Une propagation del’infection impose l’interruption de la corticothérapie locale etl’administration d’un traitement antimicrobien adapté.
Ulcères chroniques de jambe
Les corticoïdes locaux sont parfois utilisés en traitement des dermatitesentourant les ulcères chroniques de jambe. Cet usage peut être associé à uneaugmentation des réactions d’hypersensibilité locale et du risqued’infection locale.
Risque d’inflammabilité
FLIXOVATE 0,05 % crème contient de la paraffine. Informez vos patients dene pas fumer ni de s’approcher de flammes nues en raison du risque debrûlures graves. Les tissus (vêtements, literie, pansements, etc.) qui ontété en contact avec ce produit brûlent plus facilement et peuvent constituerun risque d’incendie. Le lavage des vêtements et de la literie peut réduirel’accumulation de produit, mais ne peut pas l’éliminer totalement.
Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu etla cause doit en être recherchée.
Eviter tout contact avec les yeux et les muqueuses.
Troubles visuels
Des troubles visuels peuvent apparaitre lors d'une corticothérapie par voiesystémique ou locale. En cas de vision floue ou d'apparition de tout autresymptôme visuel apparaissant au cours d'une corticothérapie, un examenophtalmologique est requis à la recherche notamment d'une cataracte, d'unglaucome, ou d'une lésion plus rare telle qu'une choriorétinopathie séreusecentrale, décrits avec l'administration de corticostéroïdes par voiesystémique ou locale.
Ce médicament contient un excipient, l’imidurée, dont la dégradationproduit du formaldéhyde sous forme de traces. Le formaldéhyde peut provoquerdes réactions cutanées locales (par exemple : eczéma).
Ce médicament contient de l’alcool cétostéarylique et peut provoquer desréactions cutanées locales (par exemple dermatite de contact)
Ce médicament contient 100 mg de propylène glycol dans chaque gramme decrème. Le propylène glycol peut causer une irritation cutanée.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Des troubles métaboliques comme une diminution de la tolérance au glucosesont observés lors de l'utilisation concomitante de corticoïdes locaux etd'antidiabétiques. Prévenir le patient et renforcer l'autosurveillanceglycémique et urinaire, surtout en début de traitement.4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseL’administration de corticoïdes à des animaux gravides peut engendrer desanomalies fœtales (voir rubrique 5.3 Données de sécurité préclinique).
La pertinence de cet effet chez l’Homme n’a pas été établie.Toutefois, l’administration de propionate de fluticasone pendant la grossessene doit être envisagée que si le bénéfice escompté pour la mère estsupérieur aux risques potentiels pour le fœtus. Il conviendra d’utiliser laquantité minimale pendant une durée minimale.
AllaitementL’excrétion du propionate de fluticasone dans le lait maternel humainn’a pas été étudiée.
Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d'excrétion ducorticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degréd'altération épidermique et de la durée du traitement.
Des concentrations mesurables de propionate de fluticasone chez des ratesallaitantes, après administration sous-cutanée de propionate de fluticasone,montrent que le propionate de fluticasone est excrété dans le laitmaternel.
Cependant, les concentrations plasmatiques chez les patients aprèsapplication cutanée de propionate de fluticasone aux doses recommandées sontsusceptibles d’être faibles.
L’administration de propionate de fluticasone pendant l’allaitement estpossible.
Le contact prolongé du nourrisson avec la zone de peau traitée de la mèredevra être évité.
En cas d'application sur les seins, la peau devra être nettoyée avantchaque tétée afin d’éviter toute ingestion accidentelle par lenourrisson.
FertilitéIl n’existe aucune donnée permettant d’évaluer l’effet du propionatede fluticasone sur la fertilité humaine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Aucune étude évaluant l’effet du propionate de fluticasone surl’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines n’a étéréalisée. Un effet néfaste sur ces activités ne peut pas être anticipéd’après le profil des effets indésirables connus du propionate defluticasone par voie topique.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe organique et parfréquence. Les fréquences sont définies en : très fréquent (≥1/10),fréquent (≥1/100 et <1/10), peu fréquents (≥1/1000 et <1/100), rare(≥1/10000 et <1/1000), très rare (<1/10000) incluant les rapportsisolés, et fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée sur la base desdonnées disponibles).
Les effets indésirables très fréquents, fréquents et peu fréquents ontgénéralement été déterminés à partir des données d’étudescliniques.
Les fréquences des groupes placebo et comparateur n’ont pas été pris encompte lors de l’attribution des fréquences des effets indésirables issusdes essais cliniques car elles étaient généralement comparables à celles dugroupe de traitement actif.
Après la commercialisation, des effets rares et très rares ont étérapportés.
Infections et infestationsTrès rare : infections secondaires.
Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dansles plis ont été rapportées lors de l’utilisation de corticoïdeslocaux.
Affections du système immunitaireTrès rare : hypersensibilité.
Si des signes d’hypersensibilité apparaissent, le traitement doit êtreinterrompu immédiatement.
Affections endocriniennesTrès rare : possibilité d’effets systémiques (voir rubrique 4.4) parfreination de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Syndrome cushingoïde (qui se traduit notamment par un faciès lunaire, uneobésité centrale) et dont les troubles cutanés sont : atrophie cutanée,amincissement de la peau, sécheresse cutanée, vergetures,télangiectasies.
Affections vasculairesTrès rare : télangiectasies.
L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité forte peutentraîner des télangiectasies (à redouter particulièrement sur levisage).
Affections de la peau et du tissu sous-cutanéFréquent : prurit.
Peu fréquent : brûlure cutanée locale.
Très rare : l’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité fortepeut entraîner une atrophie cutanée, des vergetures (à la racine des membresnotamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents), unehypertrichose, des modifications de la pigmentation, un purpura ecchymotiquesecondaire à l’atrophie, une fragilité cutanée.
Des éruptions acnéiformes ou pustuleuses, une hypertrichose, desmodifications de la pigmentation, des éruptions cutanées, des dermatitesallergiques de contact, des exacerbations de syndromes sous-jacents, desérythèmes, des urticaires, un psoriasis pustuleux ont été rapportés.
Des brûlures locales et prurit ont été rapportés, cependant dans desessais cliniques, l’incidence de ces effets indésirables étaitgénéralement comparable aux groupes placebo et comparateur.
Au visage, les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale ou bienaggraver une rosacée (voir rubriques 4.4 et 4.3).
Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, desescarres, des ulcères de jambe (voir rubrique 4.3).
Des exacerbations des signes et des symptômes de dermatoses et de dermatitesde contact allergiques ont été rapportés avec l’utilisation descorticoïdes.
Le traitement du psoriasis avec un corticoïde (ou son arrêt) peut provoquerune forme pustuleuse de la maladie.
Affections oculairesFréquence indéterminée : Vision floue (voir rubrique 4.4)
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Signes et symptômesL’absorption de propionate de fluticasone appliqué localement peut êtresuffisante pour engendrer des effets systémiques. Un surdosage aigu est trèspeu probable, mais, en cas de surdosage chronique ou de mésusage, dessymptômes d’hypercortisolisme peuvent apparaître (voir rubrique 4.8).
TraitementEn cas de surdosage, le propionate de fluticasone devra être arrêtéprogressivement, en réduisant les fréquences d’application ou en luisubstituant un dermocorticoïde d'activité moins forte, en raison du risqued’insuffisance corticosurrénalienne.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Corticoïde d'activité forte (groupe III),code ATC : D07AC17
Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d'activité selon les testsde vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée,faible.
Le propionate de fluticasone, substance active de FLIXOVATE 0,05 %, crèmeest d'activité forte.
Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple : hypersensibilitéde contact) et l'effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibela multiplication cellulaire.
Mécanisme d’actionLes corticoïdes locaux ont des propriétés anti-inflammatoires reposant surdes mécanismes multiples ; ils inhibent la phase tardive des réactionsallergiques, diminuent notamment la densité des mastocytes, la chimiotaxie etl’activation des éosinophiles, diminuent la production de cytokines par leslymphocytes, les monocytes, les mastocytes et les éosinophiles, et inhibent lemétabolisme de l’acide arachidonique.
Effets pharmacodynamiquesLes corticoïdes locaux ont des propriétés anti-inflammatoires,antiprurigineuses et vasoconstrictrices.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'importance du passage transdermique et des effets systémiques dépend del'importance de la surface traitée, du degré d'altération épidermique, de ladurée du traitement. Ces effets sont d'autant plus à redouter que letraitement est prolongé.
AbsorptionLes corticoïdes locaux peuvent être absorbés par une peau saine et passerdans la circulation générale. L’importance de l’absorption percutanée descorticoïdes locaux dépend de facteurs divers, comme le véhicule etl’intégrité de la barrière épidermique. Une application sous occlusion,une inflammation et/ou d’autres processus pathologiques cutanés peuventégalement augmenter l’absorption percutanée.
Certains facteurs sont susceptibles d’accroître les effets systémiques(voir rubrique 4.4).
MétabolismeUne fois absorbés à travers la peau, les corticoïdes locaux suivent lesmêmes voies pharmacocinétiques que les corticoïdes administrés par voiegénérale. Ils sont métabolisés principalement par le foie.
EliminationLes corticoïdes locaux sont excrétés par les reins.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études de reproduction suggèrent que l'administration de corticoïdesaux animaux gravides peut entraîner des anomalies du développement fœtalincluant des fentes palatines ou de la lèvre. Cependant, chez l'homme, iln'existe aucune donnée concluante d'anomalies congénitales, comme la fentepalatine ou de la lèvre.
L'administration sous-cutanée de propionate de fluticasone à des souris(150 microgrammes/kg/jour), à des rates (100 microgrammes/kg/jour) ou àdes lapines (300 microgrammes/kg/jour) gravides a entraîné des anomaliesfœtales, dont des fentes palatines. L'administration orale n'a pas conduit àdes anomalies fœtales, ce qui est en cohérence avec la faiblebiodisponibilité du propionate de fluticasone par voie orale.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Paraffine liquide, myristate d'isopropyle, alcool cétostéarylique, éthermonocétylique de polyoxyéthylène glycol 1000, propylène glycol, imidurée,hydrogénophosphate de sodium dodécahydraté, acide citrique monohydraté, eaupurifiée.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température inférieure à 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Tube (aluminium) de 30 g et de 100 g.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23 RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 336 839 6 2 : 30 g en tube (Aluminium).
· 34009 336 840 4 4 : 100 g en tube (Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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