Résumé des caractéristiques - FLUCONAZOLE PFIZER 150 mg, gélule
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
FLUCONAZOLE PFIZER 150 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient 150 mg de fluconazole.
Excipient à effet notoire : chaque gélule contient aussi 149,12 mg delactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Gélule.
Gélule en gélatine de 150 mg avec un corps et une tête bleu turquoiseimprimée avec « Pfizer » et le code « FLU-150 » à l’encre noire. Lataille de la gélule est n°1.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
FLUCONAZOLE PFIZER 150 mg, gélule est indiqué dans le traitement desinfections fongiques suivantes chez l’adulte (voir rubrique 5.1) :
· candidoses vaginales aiguës lorsqu’un traitement local n’est paspossible,
· balanites candidosiques lorsqu’un traitement local n’est paspossible.
Le traitement peut être instauré avant de connaître les résultats descultures et des autres examens biologiques ; cependant, une fois ces résultatsdisponibles, le traitement anti-infectieux doit être ajusté enconséquence.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’utilisation appropriée des antifongiques.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieAdultes
Dose unique de 150 mg.
Populations particulières
Personnes âgées
Lorsqu’aucune insuffisance rénale n’a été mise en évidence, les dosesnormales recommandées doivent être utilisées.
Insuffisance rénale
Fluconazole est principalement éliminé dans les urines sous formeinchangée. Aucun ajustement du traitement à dose unique n’estnécessaire.
Insuffisance hépatique
Les données disponibles chez les patients présentant une insuffisancehépatique sont limitées, le fluconazole doit donc être administré avecprudence chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique(voir rubriques 4.4 et 4.8).
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité dans la population pédiatrique pourl’indication candidoses génitales n’ont pas été établies. Les donnéesactuellement disponibles pour d’autres indications pédiatriques sontdécrites dans la rubrique 4.8. Si le traitement est impératif chezl’adolescent (de 12 à 17 ans), la posologie doit être la même que cellerecommandée chez l’adulte.
Mode d'administrationLes gélules doivent être avalées entières et indépendamment de la prisealimentaire.
Le médecin doit prescrire la forme pharmaceutique et le dosage les plusappropriés en fonction de l’âge, du poids et de la posologie. La formegélule n’est pas adaptée à un usage chez les nourrissons et les jeunesenfants. Des formes liquides buvables de fluconazole sont disponibles et sontmieux adaptées à cette population.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, à d’autres dérivés azolés ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
La co-administration avec la terfénadine est contre-indiquée chez lespatients traités par FLUCONAZOLE PFIZER à doses répétées supérieures ouégales à 400 mg par jour sur la base des résultats d'une étuded'interaction à doses répétées. La co-administration avec d’autresmédicaments connus pour prolonger l’intervalle QT et métabolisés par lescytochromes P450 (CYP) 3A4 tels que cisapride, astémizole, pimozide, quinidineet érythromycine est contre-indiquée chez les patients traités par lefluconazole (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Système rénal
FLUCONAZOLE PFIZER doit être administré avec prudence chez les patientsprésentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).
Insuffisance surrénale
Le kétoconazole est connu pour provoquer une insuffisance surrénale quipeut également s’observer avec le fluconazole, même si les cassont rares.
Insuffisance surrénale liée à un traitement concomitant par prednisone :voir rubrique 4.5 « Effet du fluconazole sur d’autres médicaments ».
Système hépatobiliaire
FLUCONAZOLE PFIZER doit être administré avec prudence chez les patientsprésentant une altération de la fonction hépatique.
FLUCONAZOLE PFIZER est associé à de rares cas de toxicité hépatique graveparfois mortelle, principalement chez des patients présentant des pathologiessous-jacentes graves. Dans les cas d’hépatotoxicité associée aufluconazole, aucune relation avec la dose totale quotidienne, la durée dutraitement, le sexe ou l'âge des patients n’a été mise en évidence.L’hépatotoxicité associée au fluconazole est généralement réversible àl'arrêt du traitement.
Les patients qui présentent des anomalies des tests de la fonctionhépatique pendant le traitement par fluconazole doivent être étroitementsurveillés pour éviter la survenue d’une atteinte hépatique plus grave. Lepatient doit être informé des symptômes suggérant des effets hépatiquesgraves (asthénie importante, anorexie, nausées persistantes, vomissements etictère). Le traitement par le fluconazole doit être immédiatement interrompuet le patient doit consulter un médecin.
Système cardiovasculaire
Certains dérivés azolés, y compris le fluconazole, sont associés àl’allongement de l'intervalle QT sur l'électrocardiogramme. Le fluconazoleentraîne un allongement de l’intervalle QT par inhibition du courant du canalpotassique à rectification (Ikr). L’allongement de l’intervalle QTentraîné par d’autres médicaments (tel que l’amiodarone) peut êtreamplifié par l’inhibition du cytochrome P450 (CYP) 3A4. Depuis lacommercialisation, de très rares cas d’allongement de l’intervalle QT et detorsades de pointes ont été observés chez des patients traités parFLUCONAZOLE PFIZER.
Ces cas incluent des patients gravement malades avec des facteurs de risqueconfondants multiples, comme une cardiopathie structurelle, des anomaliesélectrolytiques et des associations médicamenteuses susceptibles d'ycontribuer.
Les patients souffrant d’hypokaliémie et d’insuffisance cardiaqueavancée ont un risque plus élevé de développer des arythmies ventriculairespotentiellement mortelles et des torsades de pointes.
FLUCONAZOLE PFIZER doit être administré avec prudence chez les patientsprésentant des conditions proarythmogènes potentielles.
La co-administration avec d’autres médicaments connus pour prolongerl’intervalle QT et métabolisés par les cytochromes P450 (CYP) 3A4 estcontre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Halofantrine
Il a été démontré que l'halofantrine allonge l'intervalle QTc à la dosethérapeutique recommandée et est un substrat du CYP3A4. L’utilisationconcomitante du fluconazole et de l’halofantrine est donc déconseillée (voirrubrique 4.5).
Réactions dermatologiques
De rares cas de réactions cutanées exfoliatives, comme le syndrome deStevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), ontété rapportés pendant le traitement avec le fluconazole. Une réactionmédicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) aété rapportée. Les patients atteints du SIDA sont plus à risque dedévelopper des réactions cutanées sévères avec de nombreux médicaments. Siune éruption cutanée, que l'on considère imputable au fluconazole, apparaîtchez un patient traité pour une infection fongique superficielle, le traitementdevra être arrêté. Si des patients avec des infections fongiques invasives ousystémiques développent une éruption cutanée, ils devront être étroitementsurveillés et le fluconazole devra être interrompu si des lésions bulleusesou si un érythème multiforme apparaissent.
Hypersensibilité
Dans de rares cas, une réaction anaphylactique a été rapportée (voirrubrique 4.3).
Cytochrome P450
Le fluconazole est un inhibiteur modéré des CYP2C9 et CYP3A4. Lefluconazole est également un inhibiteur puissant du CYP2C19. Les patientstraités simultanément par FLUCONAZOLE PFIZER et par des médicaments ayant unemarge thérapeutique étroite, métabolisés par les CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4,doivent être surveillés (voir rubrique 4.5).
Terfénadine
La co-administration de fluconazole à des doses inférieures à 400 mg parjour avec la terfénadine doit être étroitement surveillée (voir rubriques4.3 et 4.5).
Candidose
Des études ont montré une prévalence croissante des infections par desespèces de Candida autres que C. albicans. Celles-ci sont souventintrinsèquement résistantes (par exemple, C. krusei et C. auris) ouprésentent une sensibilité réduite au fluconazole (C. glabrata). Cesinfections peuvent nécessiter un traitement antifongique alternatif en casd’échec du traitement. Il est donc conseillé aux prescripteurs de tenircompte de la prévalence de la résistance au fluconazole chez diverses espècesde Candida.
Excipients
Les gélules contiennent du lactose monohydraté. Les patients atteintsd’anomalies héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit enlactase de Lapp ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendrece médicament.
FLUCONAZOLE PFIZER 150 mg, gélule contient moins de 1 mmol (23 mg) desodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sanssodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations contre-indiquéesCisapride : des événements cardiaques ont été rapportés, notamment destorsades de pointes, chez des patients ayant reçu simultanément du fluconazoleet du cisapride. Une étude contrôlée a démontré que l'administrationconcomitante de fluconazole 200 mg une fois par jour et de cisapride 20 mgquatre fois par jour entraînait une augmentation significative des tauxplasmatiques de cisapride et un allongement de l'intervalle QTc.L'administration concomitante de fluconazole et de cisapride estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Terfénadine : en raison de l'apparition de dysrythmies cardiaques gravesdues à un allongement de l'intervalle QTc chez les patients traités à la foispar des antifongiques azolés et de la terfénadine, des études d'interactionont été conduites. Une étude a montré que l'administration de 200 mg defluconazole par jour n'a pas conduit à un allongement de l'intervalle QTc. Uneautre étude avec 400 mg et 800 mg de fluconazole par jour a montré qu'unedose quotidienne supérieure ou égale à 400 mg de fluconazole augmente defaçon significative la concentration plasmatique de la terfénadine si les deuxmédicaments sont pris de manière concomitante. L'association de laterfénadine et du fluconazole à des doses supérieures ou égales à 400 mgest contre-indiquée (voir rubrique 4.3). Pour des doses de fluconazoleinférieures à 400 mg par jour, le patient devra être étroitementsurveillé.
Astémizole : l'administration concomitante de fluconazole et d’astémizolepeut diminuer la clairance de l'astémizole. L'augmentation des concentrationsplasmatiques d'astémizole qui en résulte peut entraîner un allongement du QTet, dans de rares cas, la survenue de torsades de pointes. La co-administrationde fluconazole et d'astémizole est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Pimozide : bien qu'elle n'ait pas été étudiée in vitro ou in vivo,l'administration concomitante de fluconazole et de pimozide peut entraîner uneinhibition du métabolisme du pimozide. L'augmentation des concentrationsplasmatiques de pimozide peut entraîner un allongement du QT et, dans de rarescas, la survenue de torsades de pointes. La co-administration de fluconazole etde pimozide est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Quinidine : bien qu'elle n'ait pas été étudiée in vitro ou in vivo,l'administration concomitante de fluconazole et de quinidine peut entraîner uneinhibition du métabolisme de la quinidine. L'utilisation de quinidine a étéassociée à un allongement du QT et, dans de rares cas, à la survenue detorsades de pointes. La co-administration de fluconazole et de quinidine estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Erythromycine : l'utilisation concomitante de fluconazole et d'érythromycinepeut potentiellement majorer le risque de cardiotoxicité (allongement del'intervalle QT, torsades de pointes) et, par conséquent, de mort subitecardiaque. La co-administration de fluconazole et d’érythromycine estcontre-indiquée (voir rubrique 4.3).
Associations déconseilléesHalofantrine : le fluconazole peut augmenter les concentrations plasmatiquesd'halofantrine en raison d'un effet inhibiteur sur le CYP3A4. L'utilisationconcomitante de fluconazole et d'halofantrine peut potentiellement majorer lerisque de cardiotoxicité (allongement de l'intervalle QT, torsades de pointes)et, par conséquent, de mort subite cardiaque. Cette co-administration doitêtre évitée (voir rubrique 4.4).
Associations nécessitant une précaution d’emploiAmiodarone : l’administration concomitante du fluconazole et del’amiodarone peut entraîner un allongement du QT. Par conséquent, laprudence est recommandée si l’utilisation concomitante de ces 2 produits estnécessaire, notamment en cas de forte dose de fluconazole (800 mg).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi et nécessitant unajustement de doseEffet d'autres médicaments sur le fluconazole
Rifampicine : la prise concomitante de fluconazole et de rifampicine résulteen une baisse de l'ASC de 25 % et une réduction de 20 % de la demi-vie dufluconazole. Une augmentation de la posologie du fluconazole doit êtreenvisagée en cas d'utilisation concomitante avec la rifampicine.
Les études d'interaction ont montré que lorsque le fluconazole estadministré par voie orale avec de la nourriture, de la cimétidine, desantiacides ou à la suite de l'irradiation corporelle totale pour greffe demoelle osseuse, aucune altération cliniquement significative de l'absorption dufluconazole n’a été observée.
Hydrochlorothiazide : dans une étude d’interaction pharmacocinétique, laco-administration de doses répétées d’hydrochlorothiazide à desvolontaires sains recevant du fluconazole a augmenté de 40 % la concentrationplasmatique du fluconazole. Un effet de cette ampleur ne devrait pas nécessiterd’ajustement de la posologie du fluconazole chez les sujets recevantsimultanément des diurétiques.
Effet du fluconazole sur d'autres médicaments
Le fluconazole est un inhibiteur modéré des isoenzymes 2C9 et 3A4 duCYP450. Le fluconazole est également un inhibiteur puissant de l'isoenzymeCYP2C19. Outre les interactions observées/documentées citées ci-dessous, ilexiste un risque d'augmentation des concentrations plasmatiques d'autresmédicaments métabolisés par le CYP2C9, le CYP2C19 et le CYP3A4 en casd'administration concomitante avec le fluconazole. Par conséquent, cesassociations doivent être administrées avec prudence et le patient doit êtreétroitement surveillé. L'effet inhibiteur du fluconazole sur les enzymes peutpersister 4 à 5 jours après la fin du traitement par le fluconazole, enraison de la longue demi-vie (t½) du fluconazole (voir rubrique 4.3).
Alfentanil : durant un traitement concomitant de fluconazole (400 mg) etd’alfentanil en administration intraveineuse (20 μg/kg) chez des volontairessains, l’ASC10 de l’alfentanil est multipliée par 2, probablement parinhibition du CYP3A4. Un ajustement de la posologie de l'alfentanil peut êtrenécessaire.
Amitriptyline, nortriptyline : le fluconazole majore l'effet del'amitriptyline et de la nortriptyline. La 5‑nortriptyline et/ou laS‑amitriptyline peuvent être mesurées lors de l'instauration des traitementset après une semaine de traitement concomitant. Il pourra être nécessaired'ajuster la posologie d'amitriptyline/nortriptyline.
Amphotéricine B : l'administration concomitante de fluconazole etd'amphotéricine B chez des souris infectées normales et immunodéprimées amontré les résultats suivants : un léger effet antifongique additif dans lesinfections systémiques à C. albicans, l'absence d'interaction dans lesinfections intracrâniennes à Cryptococcus neoformans et un antagonisme desdeux médicaments dans les infections systémiques à Aspergillus fumigatus. Lasignification clinique des résultats obtenus dans ces études n'est pasconnue.
Anticoagulants : depuis la commercialisation, comme avec d'autresantifongiques azolés, des événements hémorragiques (ecchymoses, épistaxis,saignements gastro-intestinaux, hématurie et méléna) associés à desdiminutions du taux de prothrombine ont été rapportés chez des patientsrecevant de façon concomitante du fluconazole et de la warfarine. Durant untraitement concomitant par le fluconazole et la warfarine, le taux deprothrombine a été diminué jusqu'à 2 fois, ce qui est probablement dû àune inhibition du métabolisme de la warfarine par le CYP2C9. Le taux deprothrombine doit être étroitement surveillé chez les patients recevant desanticoagulants de type coumarinique ou indanedione de façon concomitante aufluconazole. Un ajustement de la posologie de l’anticoagulant peut êtrenécessaire.
Benzodiazépines (à courte durée d'action), telles que midazolam, triazolam: après l'administration orale de midazolam, le fluconazole a entraîné desaugmentations substantielles des concentrations de midazolam et des effetspsychomoteurs. La prise concomitante de 200 mg de fluconazole et de 7,5 mg demidazolam par voie orale a augmenté l'ASC et la demi-vie du midazolam derespectivement 3,7 fois et 2,2 fois. La prise concomitante de 200 mg defluconazole par jour et de 0,25 mg de triazolam par voie orale a augmentél’ASC et la demi-vie du triazolam de respectivement 4,4 fois et 2,3 fois.Des effets renforcés et prolongés du triazolam ont été observés àl’association du traitement avec le fluconazole. Si le traitement concomitantpar une benzodiazépine est nécessaire chez les patients traités par lefluconazole, il est nécessaire d’envisager une baisse de la dose debenzodiazépine et une surveillance étroite du patient.
Carbamazépine : le fluconazole inhibe le métabolisme de la carbamazépineet une augmentation de 30 % de la carbamazépine sérique a été observée. Ilexiste un risque de toxicité de la carbamazépine. Un ajustement de laposologie de la carbamazépine peut être nécessaire en fonction des mesures desa concentration/de son effet.
Antagonistes des canaux calciques : certains inhibiteurs calciques(nifédipine, isradipine, amlodipine, vérapamil et félodipine) sontmétabolisés par le CYP3A4. Le fluconazole peut potentiellement augmenterl'exposition systémique aux antagonistes des canaux calciques. Une surveillancefréquente des événements indésirables est recommandée.
Célécoxib : lors d’un traitement concomitant de fluconazole (200 mg parjour) et de célécoxib (200 mg), la Cmax et l'ASC du célécoxib ont augmentéde respectivement 68 % et 134 %. Une réduction de 50 % de la posologie ducélécoxib peut être nécessaire chez les patients recevant de façonconcomitante du fluconazole.
Cyclophosphamide : le traitement associant le cyclophosphamide et lefluconazole entraîne une augmentation des taux sériques de bilirubine et decréatinine. Cette association peut être utilisée en tenant compte du risqued'augmentation de la bilirubinémie et de la créatininémie.
Fentanyl : un cas mortel d’intoxication au fentanyl due à une interactionpossible entre le fentanyl et le fluconazole a été rapporté. Par ailleurs, ila été montré chez des volontaires sains, que le fluconazole retardait demanière significative l'élimination du fentanyl. L'augmentation desconcentrations de fentanyl peut entraîner une dépression respiratoire. Lespatients doivent être étroitement surveillés pour le risque potentiel dedépression respiratoire. Un ajustement posologique du fentanyl peut êtrenécessaire.
Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase : le risque de myopathie et derhabdomyolyse est augmenté en cas de prise concomitante de fluconazole etd’inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase métabolisés par le CYP3A4, tels quel'atorvastatine et la simvastatine, ou par le CYP2C9, tels que la fluvastatine.Si un traitement concomitant est nécessaire, les symptômes de myopathie et derhabdomyolyse ainsi que les concentrations de créatine kinase doivent êtresurveillés. Le traitement par inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase doit êtreinterrompu si les concentrations de créatine kinase augmententsignificativement ou en cas de diagnostic ou de suspicion demyopathie/rhabdomyolyse.
Ibrutinib : les inhibiteurs modérés du CYP3A4 tels que le fluconazoleaugmentent les concentrations plasmatiques de l’ibrutinib et peuvent augmenterle risque de toxicité. Si l’association ne peut être évitée, réduire ladose d’ibrutinib à 280 mg une fois par jour (deux gélules) pendant ladurée de l’utilisation de l’inhibiteur et assurer une surveillance cliniqueétroite.
Ivacaftor : la co-administration avec l'ivacaftor, un potentialisateur durégulateur de la conductance transmembranaire de la mucoviscidose (CFTR), aaugmenté de 3 fois l'exposition à l'ivacaftor et a augmenté de 1,9 foisl'exposition à l'hydroxyméthyl-ivacaftor (M1). Une réduction de la dosed'ivacaftor à 150 mg une fois par jour est recommandée chez les patientsprenant de façon concomitante des inhibiteurs modérés du CYP3A, tels que lefluconazole et l'érythromycine.
Olaparib : les inhibiteurs modérés du CYP3A4 comme le fluconazole,augmentent les concentrations plasmatiques de l’olaparib ; l’utilisationconcomitante n’est pas recommandée. Si l’association ne peut pas êtreévitée, limiter la dose d’olaparib à 200 mg, deux fois par jour.
Immunosuppresseurs (tels que ciclosporine, évérolimus, sirolimus ettacrolimus)
Ciclosporine : le fluconazole augmente de manière significative laconcentration et l'ASC de la ciclosporine. Un traitement concomitant de 200 mgpar jour de fluconazole et de ciclosporine (2,7 mg/kg/jour) entraîne uneaugmentation de 1,8 fois l’ASC de la ciclosporine. Cette association peutêtre utilisée en diminuant la posologie de ciclosporine en fonction de laconcentration en ciclosporine.
Evérolimus : bien que non étudié in vivo ou in vitro, le fluconazole peutaugmenter les concentrations sériques de l'évérolimus par inhibition duCYP3A4.
Sirolimus : le fluconazole augmente les concentrations plasmatiques desirolimus, vraisemblablement par inhibition du métabolisme du sirolimus par leCYP3A4 et par inhibition de la glycoprotéine P. Cette association peut êtreutilisée avec un ajustement de la posologie du sirolimus en fonction de soneffet et de sa concentration.
Tacrolimus : le fluconazole peut augmenter jusqu'à 5 fois lesconcentrations sériques du tacrolimus administré par voie orale par inhibitiondu métabolisme du tacrolimus par le CYP3A4 dans les intestins. Aucunemodification pharmacocinétique significative n'a été observée lorsque letacrolimus est administré par voie intraveineuse. L'augmentation des taux detacrolimus a été associée à une néphrotoxicité. La posologie du tacrolimusadministré par voie orale doit être diminuée en fonction de la concentrationde tacrolimus.
Losartan : le fluconazole inhibe la conversion du losartan en son métaboliteactif (E‑31 74), responsable en grande partie de l'inhibition du récepteur del'angiotensine II qui a lieu au cours d'un traitement par le losartan. Uncontrôle continu de la tension artérielle chez les patients recevant cetteassociation doit être effectué.
Méthadone : le fluconazole peut augmenter les concentrations sériques deméthadone. Un ajustement de la posologie de méthadone peut êtrenécessaire.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens : la Cmax et l'ASC du flurbiprofèneont augmenté de 23 % et 81 % respectivement lors d’une co-administrationavec le fluconazole versus une administration de flurbiprofène seul. De même,la Cmax et l'ASC de l'isomère pharmacologiquement actif [S‑(+)‑ibuprofène]ont augmenté de respectivement 15 % et 82 % lors d’une co-administration defluconazole et d’ibuprofène racémique (400 mg) versus une administration del'ibuprofène racémique seul.
Bien qu'aucune étude spécifique n'ait été conduite, le fluconazole peutpotentiellement augmenter l'exposition systémique aux autres AINS qui sontmétabolisés par le CYP2C9 (ex. naproxène, lornoxicam, méloxicam,diclofénac). Une surveillance fréquente des événements indésirables et dela toxicité liés aux AINS est recommandée. Un ajustement de la posologie desAINS peut être nécessaire.
Phénytoïne : le fluconazole inhibe le métabolisme hépatique de laphénytoïne. L’administration concomitante et répétée de 200 mg defluconazole et de 250 mg de phénytoïne par voie intraveineuse a conduit àune augmentation de l’ASC24 de la phénytoïne de 75 % et de la Cmin de128 %. En cas de co-administration, les concentrations sériques dephénytoïne doivent être surveillées afin d'éviter une toxicité de laphénytoïne.
Prednisone : un transplanté hépatique recevant de la prednisone adéveloppé une maladie d'Addison suite à l'arrêt d'un traitement de 3 moispar fluconazole. L’arrêt du fluconazole a probablement entraîné uneaugmentation de l'activité du CYP3A4, ayant pour conséquence une augmentationdu métabolisme de la prednisone. Les patients recevant un traitement prolongéassociant le fluconazole à la prednisone doivent être étroitement surveillésavec recherche des signes d'insuffisance surrénale à l’arrêt dufluconazole.
Rifabutine : le fluconazole augmente les concentrations sériques derifabutine, entraînant une augmentation de l'ASC de la rifabutine pouvantatteindre 80 %. Des cas d'uvéites ont été observés chez des patientstraités par cette association. Chez les patients recevant de façonconcomitante du fluconazole et de la rifabutine, les symptômes de la toxicitéde la rifabutine doivent faire l'objet d'une surveillance.
Saquinavir : le fluconazole augmente l'ASC et la Cmax du saquinavir d'environ50 % et de 55 % respectivement, suite à l’inhibition du métabolismehépatique du saquinavir par le CYP3A4 et par inhibition de la glycoprotéine P.L’interaction avec le saquinavir/ritonavir n'a pas été étudiée etpourrait être plus marquée. Un ajustement de la posologie du saquinavir peutêtre nécessaire.
Sulfamides hypoglycémiants : le fluconazole prolonge la demi-vie sériquedes sulfamides hypoglycémiants oraux administrés de façon concomitante (ex.,chlorpropamide, glibenclamide, glipizide, tolbutamide) chez des volontairessains. Une surveillance étroite de la glycémie et une réduction appropriéede la posologie des sulfamides hypoglycémiants sont recommandées en cas detraitement concomitant.
Théophylline : dans une étude d'interaction contrôlée versus placebo,l'administration de fluconazole à 200 mg pendant 14 jours a entraîné unebaisse de 18 % de la clairance plasmatique moyenne de la théophylline. Lespatients recevant de fortes doses de théophylline, ou présentant par ailleursun risque accru de toxicité à la théophylline, doivent être étroitementsurveillés afin de détecter tout signe de toxicité de la théophyllinependant le traitement par le fluconazole. Le traitement doit être modifié encas de survenue de signes de toxicité.
Tofacitinib : l’exposition au tofacitinib est accrue lorsque le tofacitinibest administré en association avec des médicaments entraînant à la fois uneinhibition modérée du CYP3A4 et une puissante inhibition du CYP2C19 (par ex.le fluconazole). Par conséquent, il est recommandé de réduire la dose detofacitinib à 5 mg une fois par jour en cas d’association avec cesmédicaments.
Tolvaptan : l’exposition au tolvaptan est considérablement augmentée(200 % pour l’ASC ; 80 % pour la Cmax) lorsque le tolvaptan, un substrat duCYP3A4, est co-administré avec le fluconazole, un inhibiteur modéré duCYP3A4, avec un risque d’augmentation significative des effets indésirables,notamment la diurèse, la déshydratation et l’insuffisance rénale aiguë. Encas d’utilisation concomitante, la dose de tolvaptan doit être réduiteconformément aux informations relatives à la prescription du tolvaptan et lepatient doit être fréquemment surveillé pour détecter tout effetindésirable associé au tolvaptan.
Vinca-alcaloïdes : bien qu'aucune étude n'ait été conduite, lefluconazole peut augmenter les taux plasmatiques des vinca-alcaloïdes (ex.vincristine et vinblastine) et entraîner une neurotoxicité, qui est peut êtredue à un effet inhibiteur sur le CYP3A4.
Vitamine A : d'après une observation chez un patient recevant de façonconcomitante de l'acide all‑trans‑rétinoïque (forme acide de la vitamineA) et du fluconazole, des effets indésirables neurologiques sont apparus sousforme d'une pseudotumeur cérébrale, qui a disparu à l'arrêt du traitementpar le fluconazole. Cette association peut être utilisée mais un risque desurvenue d’effets indésirables neurologiques doit être pris en compte.
Voriconazole : (Inhibiteurs de CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4) : l'administrationconcomitante de voriconazole par voie orale (400 mg toutes les 12 heures le1er jour, puis 200 mg toutes les 12 heures pendant 2,5 jours) et defluconazole par voie orale (400 mg le 1er jour, puis 200 mg toutes les 24 hpendant 4 jours) à 8 sujets mâles sains a conduit à une augmentation de laCmax et ASCT du voriconazole en moyenne de respectivement 57 % (90 % CI :20 %, 107 %) et 79 % (90 % CI : 40 %, 128 %). La réduction de la doseet/ou de la fréquence de voriconazole et de fluconazole qui aurait éliminécet effet n’a pas été établie. Une surveillance des événementsindésirables associés au voriconazole est recommandée si le voriconazole estutilisé de manière séquentielle après le fluconazole.
Zidovudine : le fluconazole augmente la Cmax et l'ASC de la zidovudine de84 % et 74 % respectivement en raison d'une diminution d'environ 45 % de laclairance de la zidovudine orale. La demi-vie de la zidovudine a de même étéprolongée d'environ 128 % après administration concomitante de fluconazole.Les patients recevant cette association doivent être surveillés afin dedétecter l'apparition d'effets indésirables liés à la zidovudine. Uneréduction de la posologie de zidovudine peut être nécessaire.
Azithromycine : une étude croisée randomisée, ouverte, en cross-over àtrois séquences, conduite chez 18 sujets sains, a évalué l'effet d'une doseorale unique de 1 200 mg d'azithromycine sur la pharmacocinétique d'une doseorale unique de 800 mg de fluconazole ainsi que les effets du fluconazole surla pharmacocinétique de l'azithromycine. Aucune interaction pharmacocinétiquesignificative n'a été observée entre le fluconazole et l'azithromycine.
Contraceptifs oraux : deux études pharmacocinétiques ont été menées avecdes contraceptifs oraux combinés et des doses répétées de fluconazole. Aucuneffet particulier sur les taux hormonaux n'a été constaté avecl'administration de 50 mg de fluconazole. Cependant la prise journalière de200 mg de fluconazole a entraîné une hausse de l'ASC de l'éthinylestradiolet du lévonorgestrel de 40 % et 24 % respectivement. Par conséquent, il estpeu probable que des doses multiples de fluconazole à ces posologies aient uneinfluence sur l’efficacité des contraceptifs oraux combinés.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseUne étude d’observation a suggéré un risque accru d’avortementspontané chez les femmes traitées par fluconazole au cours du premiertrimestre.
Les données sur quelques milliers de femmes enceintes traitées avec unedose cumulée ≤ 150 mg de fluconazole, administrée au cours du premiertrimestre, n’ont montré aucune augmentation du risque global de malformationschez le fœtus. Au cours d’une vaste étude de cohorte observationnelle,l’exposition au fluconazole par voie orale au cours du premier trimestre aété associée à une légère augmentation du risque de malformationsmusculo-squelettiques, correspondant à environ 1 cas supplémentaire pour1 000 femmes traitées avec des doses cumulées ≤ 450 mg par rapport auxfemmes traitées avec des azolés topiques et à environ 4 cas supplémentairespour 1 000 femmes traitées avec des doses cumulées supérieures à 450 mg.Le risque relatif ajusté était de 1,29 (IC à 95 % 1,05 à 1,58) pour150 mg de fluconazole par voie orale et de 1,98 (IC à 95 % 1,23 à 3,17)pour les doses supérieures à 450 mg de fluconazole.
Des cas d’anomalies congénitales multiples (bradycéphalies, dysplasiesauriculaires, fontanelles antérieures géantes, fémurs arqués, synostosesradio-humérales) ont été signalés chez des nourrissons dont les mèresavaient été traitées par fortes doses de fluconazole (400–800 mg par jour)pendant 3 mois ou plus, dans le traitement des coccidioidomycoses. La relationentre l’administration de fluconazole et ces effets n’est pas prouvée.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicitésur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Le fluconazole administré à des doses standard et les traitements à courtterme ne doivent pas être utilisés pendant la grossesse sauf nécessitéabsolue.
L’administration de fluconazole à fortes doses et/ou en traitementprolongé doit être réservée, au cours de la grossesse, aux cas mettantpotentiellement en jeu le pronostic vital.
AllaitementLe fluconazole est excrété dans le lait à des concentrations similaires àcelles du plasma (voir rubrique 5.2). L’allaitement peut être maintenu aprèsune dose unique de 150 mg de fluconazole. L’allaitement est déconseilléaprès administration répétée ou de fortes doses de fluconazole.
Les bienfaits de l’allaitement sur le développement et la santé devrontêtre mesurés en fonction du besoin clinique de FLUCONAZOLE PFIZER pour lamère et des possibles effets indésirables pour l’enfant allaité, effetsindésirables imputables à FLUCONAZOLE PFIZER ou à l’état sous-jacent dela mère.
FertilitéLe fluconazole n’affecte pas la fertilité chez les rats mâles ou femelles(voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés. Les patients doivent être prévenus durisque de survenue de crises d’épilepsie ou de vertiges (voir rubrique 4.8)pendant le traitement par FLUCONAZOLE PFIZER et il doit leur être recommandéde ne pas conduire ou d’utiliser des machines si ces symptômesapparaissent.
4.8. Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Une réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques(syndrome DRESS) a été rapportée en association avec un traitement parfluconazole (voir rubrique 4.4).
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (≥ 1/100 à <1/10) sont les céphalées, douleurs abdominales, diarrhées, nausées,vomissements, augmentation de l’alanine aminotransférase, augmentation del’aspartate aminotransférase, augmentation de la phosphatase alcalinesanguine et éruption cutanée.
Les effets indésirables suivants ont été observés et rapportés durant letraitement par FLUCONAZOLE PFIZER avec les fréquences suivantes : trèsfréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare(< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur labase des données disponibles).
Classes de systèmes d’organes | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Fréquence indéterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Anémie | Agranulocytose, leucopénie, thrombocytopénie, neutropénie | ||
Affections du système immunitaire | Anaphylaxie | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Diminution de l’appétit | Hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, hypokaliémie | ||
Affections psychiatriques | Somnolence, insomnie | |||
Affections du système nerveux | Céphalées | Crises d’épilepsie, paresthésie, étourdissements, altérationdu goût | Tremblements | |
Affections de l’oreille et du labyrinthe | Vertiges | |||
Affections cardiaques | Torsade de pointe (voir rubrique 4.4), allongement de l’intervalle QT (voirrubrique 4.4) | |||
Affections gastro-intestinales | Douleurs abdominales, vomissements, diarrhée, nausées | Constipation, dyspepsie, flatulences, bouche sèche | ||
Affections hépatobiliaires | Augmentation de l’alanine amino-transférase (voir rubrique 4.4),augmentation de l’aspartate aminotransférase (voir rubrique 4.4),augmentation de la phosphatase alcaline sanguine (voir rubrique 4.4) | Cholestase (voir rubrique 4.4), ictère (voir rubrique 4.4), augmentation dela bilirubine (voir rubrique 4.4) | Insuffisance hépatique (voir rubrique 4.4), nécrose hépatocellulaire (voirrubrique 4.4), hépatite (voir rubrique 4.4), lésion hépatocellulaire (voirrubrique 4.4) | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption cutanée (voir rubrique 4.4) | Eruption médicamenteuse* (voir rubrique 4.4), urticaire (voir rubrique 4.4),prurit, hypersudation | Syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) (voir rubrique 4.4),syndrome de Stevens-Johnson (voir rubrique 4.4), pustulose exanthématiqueaiguë généralisée (voir rubrique 4.4), dermatite exfoliative, angiœdème,œdème de la face, alopécie | Réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques(syndrome DRESS) |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Myalgie | |||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Fatigue, malaise, asthénie, fièvre |
* y compris éruption fixe d’origine médicamenteuse
Population pédiatriqueLa nature et l'incidence des effets indésirables et des anomaliesbiologiques observés pendant les essais cliniques pédiatriques, excluantl’indication dans la candidose génitale, sont comparables à cellesobservées chez l’adulte.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Des cas de surdosage avec FLUCONAZOLE PFIZER ont été rapportés. Des casd’hallucinations et à un comportement paranoïaque ont été rapportés defaçon concomitante.
En cas de surdosage, une prise en charge (avec traitement symptomatique etlavage gastrique si nécessaire) peut être adéquate.
Le fluconazole est largement éliminé dans les urines ; une diurèse forcéeaugmenterait probablement le taux d’élimination. Une séance de trois heuresd'hémodialyse diminue les taux plasmatiques d'environ 50 %.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antimycosiques à usage systémique,dérivé triazolé, code ATC : J02AC01.
Mécanisme d’actionLe fluconazole est un agent antifongique triazolé. Son mode d'actionprincipal est l'inhibition de la déméthylation en 14-alpha du lanostérolmédiée par le cytochrome P 450, une étape essentielle dans la biosynthèse del'ergostérol fongique. L'accumulation de stérols méthylés en 14-alpha estcorrélée avec la perte subséquente d'ergostérol dans la membrane cellulairefongique et pourrait être responsable de l'activité antifongique dufluconazole. Il a été montré que le fluconazole est plus sélectif vis-à-visdes enzymes à cytochrome P 450 fongiques que de divers systèmes enzymatiquesà cytochrome P 450 chez les mammifères.
Le fluconazole, administré à la posologie de 50 mg par jour pendant28 jours, n'a montré aucun effet sur les concentrations plasmatiques detestostérone chez les hommes ou les concentrations de stéroïdes chez lesfemmes en âge de procréer. Le fluconazole à la posologie de 200 mg à400 mg par jour n'a pas d'effet cliniquement significatif sur les taux destéroïdes endogènes ni sur la réponse induite par l'ACTH chez desvolontaires sains de sexe masculin. Les études d'interaction avec l'antipyrinemontrent que des doses uniques ou répétées de fluconazole 50 mgn'influencent pas le métabolisme de l'antipyrine.
Sensibilité in vitroIn vitro, le fluconazole montre une activité antifongique vis-à-vis desespèces les plus fréquentes de Candida (dont C. albicans, C. parapsilosis, C.tropicalis). C. glabrata présente une sensibilité réduite au fluconazoletandis que C. krusei et C. auris sont résistants au fluconazole. Les CMI et laconcentration critique épidémiologique (ECOFF) du fluconazole pour C.guilliermondii sont plus élevées que pour C. albicans.
Le fluconazole exerce également une activité in vitro vis-à-vis deCryptococcus neoformans et de Cryptococcus gattii ainsi que vis-à-vis desmoisissures endémiques Blastomyces dermatiditis, Coccidioides immitis,Histoplasma capsulatum et Paracoccidioides brasiliensis.
Relation Pharmacocinétique/PharmacodynamiqueDans les études chez l'animal, une corrélation a été observée entre lesvaleurs de la concentration minimale inhibitrice (CMI) et l'efficacité sur desmycoses expérimentales dues à Candida spp. Dans les études chez l'homme, unerelation quasi linéaire 1/1 a été observée entre l'ASC et la dose defluconazole. Il existe également une relation directe bien qu'imparfaite entrel'ASC ou la dose et une réponse clinique favorable dans la candidose buccaleet, dans une moindre mesure, dans la candidémie. Ce type de succès cliniqueest moins probable pour des infections dues à des souches présentant une CMIplus élevée au fluconazole.
Mécanismes de résistanceLes espèces de Candida ont développé un certain nombre de mécanismes derésistance aux antifongiques azolés. Les souches qui ont développé un ouplusieurs de ces mécanismes de résistance présentent des CMI élevées aufluconazole, ce qui a une influence négative sur l'efficacité in vivo et chezl'homme.
Chez les espèces de Candida généralement sensibles, le mécanisme derésistance le plus souvent rencontré implique les enzymes cibles des dérivésazolés, qui sont responsables de la biosynthèse de l’ergostérol. Larésistance peut être provoquée par une mutation, une production accrued’une enzyme, des mécanismes d’efflux de médicaments ou le développementde voies compensatoires.
Des cas de surinfection par des espèces de Candida autres que C. albicans,présentant souvent une sensibilité intrinsèquement réduite (C. glabrata) ouune résistance au fluconazole (par exemple, C. krusei, C. auris) ont étérapportés. Ces infections peuvent nécessiter un traitement antifongiquealternatif. Les mécanismes de résistance n’ont pas été complètementélucidés chez certaines espèces de Candida intrinsèquement résistantes (C.krusei) ou émergentes (C. auris).
Concentrations critiques EUCASTSur la base des analyses des donnéespharmacocinétiques/pharmacodynamiques (PK/PD), de la sensibilité in vitroet de la réponse clinique, l'EUCAST‑AFST (European Committee on AntimicrobialSusceptibility Testing‑Subcommittee on Antifungal Susceptibility Testing) aétabli des concentrations critiques de fluconazole pour les espèces de Candida(EUCAST Fluconazole rationale document (2020) ‑ version 3 ; European Committeeon Antimicrobial Susceptibility Testing, Antifungal Agents, tableaux desconcentrations critiques pour l’interprétation des CMI, version 10.0, valableà partir du 04/02/2020). Ces concentrations critiques ont été réparties enconcentrations critiques non liées à une espèce, qui ont été déterminéesprincipalement sur la base des données PK/PD et qui sont indépendantes desdistributions des CMI pour des espèces spécifiques, et en concentrationscritiques liées à une espèce pour les espèces les plus fréquemmentassociées aux infections humaines. Ces concentrations critiques sontprésentées dans le tableau ci-dessous :
Antifongique | Concentrations critiques liées à une espèce (S</R>) en mg/l | Concentrations critiques non liées à une espèceA S</R> en mg/l | |||||
Candida albicans | Candida dubliniensis | Candida glabrata | Candida krusei | Candida parapsilosis | Candida tropicalis | ||
Fluconazole | 2/4 | 2/4 | 0,001*/16 | -- | 2/4 | 2/4 | 2/4 |
S = sensible, R = résistant
A = Les concentrations critiques non liées à une espèce ont étéprincipalement déterminées sur la base des données PK/PD et elles sontindépendantes des distributions des CMI pour des espèces spécifiques. Ellessont destinées à être utilisées uniquement pour les organismes qui n'ont pasde concentration critique spécifique.
– = Tests de sensibilité non recommandés car l'espèce n'est pas unebonne cible pour le traitement par ce médicament.
* = Toutes les souches de C. glabrata se classent dans la catégorie I. LesCMI contre C. glabrata doivent être interprétées comme résistanteslorsqu’elles sont supérieures à 16 mg/l. La catégorie Sensible (≤0,001 mg/l) permet simplement d’éviter une classification erronée dessouches « I » en souches « S ». I – Sensible à forte exposition : unmicro-organisme est classé dans la catégorie Sensible à forte expositions’il existe une forte probabilité de succès thérapeutique due au fait quel’exposition à l’agent est augmentée par l’ajustement du schémaposologique ou par sa concentration au site de l’infection.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Les formes orales et intraveineuses du fluconazole sont équivalentes dupoint de vue pharmacocinétique.
AbsorptionAprès administration orale, le fluconazole est bien absorbé et les tauxplasmatiques (et la biodisponibilité systémique) représentent plus de 90 %des taux atteints après l'administration intraveineuse. L'absorption oralen'est pas affectée par la prise alimentaire simultanée. Les concentrationsplasmatiques maximales à jeun sont atteintes 30 minutes à 1 heure et demieaprès la prise. Les concentrations plasmatiques sont proportionnelles à ladose. Quatre-vingt-dix pour cent des taux à l'état d'équilibre sont atteints4‑5 jours après l'administration de doses quotidiennes uniques répétées.L'administration d'une dose de charge (au jour 1) égale au double de la dosehabituelle permet aux taux plasmatiques d'approcher de 90 % des taux à l'étatd'équilibre au jour 2.
DistributionLe volume de distribution apparent est proche du volume d'eau corporelletotale. La liaison aux protéines plasmatiques est faible (11‑12 %).
Le fluconazole pénètre bien dans tous les liquides corporels étudiés. Lestaux de fluconazole dans la salive et dans l'expectoration sont comparables auxtaux plasmatiques. Chez les patients atteints de méningite fongique, les tauxde fluconazole dans le LCR représentent environ 80 % des taux plasmatiquescorrespondants.
Des concentrations élevées de fluconazole, supérieures aux concentrationssériques, sont atteintes dans la couche cornée, l'épiderme et le derme et lesglandes sudoripares eccrines. Le fluconazole s'accumule dans la couche cornée.A la dose de 50 mg une fois par jour, la concentration de fluconazole après12 jours a été de 73 µg/g et, 7 jours après l'arrêt du traitement, laconcentration était encore de 5,8 µg/g. A la dose de 150 mg une fois parsemaine, la concentration de fluconazole dans la couche cornée au jour7 était de 23,4 µg/g et 7 jours après la seconde dose, elle était encorede 7,1 µg/g.
La concentration de fluconazole dans les ongles après 4 mois de traitementpar 150 mg une fois par semaine a été de 4,05 µg/g dans les ongles sains etde 1,8 µg/g dans les ongles malades ; et le fluconazole était toujoursmesurable dans les ongles 6 mois après la fin du traitement.
BiotransformationLe fluconazole n'est que faiblement métabolisé. Seulement 11 % d'une doseradioactive sont éliminés dans l'urine sous forme de métabolites. Lefluconazole est un inhibiteur modéré des isoenzymes CYP2C9 et CYP3A4 (voirrubrique 4.5). Le fluconazole est également un inhibiteur puissant del'isoenzyme CYP2C19.
ÉliminationLa demi-vie d'élimination plasmatique du fluconazole est d'environ30 heures. La principale voie d'élimination est rénale, environ 80 % de ladose administrée étant éliminés dans l'urine sous forme inchangée. Laclairance du fluconazole est proportionnelle à la clairance de la créatinine.Aucun métabolite circulant n'a été mis en évidence.
La longue demi-vie d'élimination plasmatique permet l'administration dedoses uniques pour le traitement de la candidose vaginale, de doses uniquesquotidiennes et de doses uniques hebdomadaires dans les autres indications.
Pharmacocinétique chez l'insuffisant rénalChez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (avec undébit de filtration glomérulaire DFG < 20 ml/min), la demi-vie est passéede 30 à 98 heures. Une réduction de la dose est donc nécessaire. Lefluconazole est éliminé par hémodialyse et, dans une moindre mesure, pardialyse péritonéale. Après une séance d'hémodialyse de 3 heures, environ50 % du fluconazole sont éliminés du sang.
Pharmacocinétique durant l’allaitementUne étude pharmacocinétique chez dix femmes allaitantes, ayant arrêtépartiellement ou totalement l’allaitement de leur nourrisson, a évalué lesconcentrations de fluconazole dans le plasma et dans le lait maternel, pendant48 heures, après l’administration d’une dose unique de 150 mg deFLUCONAZOLE PFIZER. Le fluconazole a été détecté dans le lait maternel àune concentration moyenne d’environ 98 % de celle du plasma de la mère. Laconcentration maximale moyenne dans le lait était de 2,61 mg/l, 5,2 heuresaprès administration. L’ingestion quotidienne moyenne, estimée, defluconazole par le nourrisson lors de l’allaitement (consommation moyenne delait supposée de 150 ml/kg/j) basée sur la concentration maximale moyennedans le lait, est de 0,39 mg/kg/j, soit environ 40 % de la dose néonatalerecommandée (nourrisson < 2 semaines) ou 13 % de la dose recommandée chezle nourrisson pour une candidose des muqueuses.
Pharmacocinétique chez l'enfantLes données pharmacocinétiques ont été évaluées chez 113 enfants ayantparticipé à 5 études ; 2 études à doses uniques, 2 études à dosesrépétées et 1 étude chez des prématurés. Les données d'une étuden'étaient pas interprétables en raison de modifications de la formulation aucours de l'étude. Des données supplémentaires étaient disponibles, provenantd'une étude en usage compassionnel.
Après l'administration de 2‑8 mg/kg de fluconazole à des enfants âgésde 9 mois à 15 ans, une ASC d'environ 38 µg.h/ml a été trouvée parunités de dose de 1 mg/kg. La demi-vie d'élimination plasmatique moyenne dufluconazole a été comprise entre 15 et 18 heures et le volume dedistribution a été d'environ 880 ml/kg après l'administration de dosesrépétées.
Une demi-vie d'élimination plasmatique du fluconazole plus élevée,d'environ 24 heures, a été retrouvée après l'administration d'une doseunique.
Cela est comparable à la demi-vie d'élimination plasmatique du fluconazoleaprès l'administration d'une dose unique de 3 mg/kg IV à des enfants âgésde 11 jours à 11 mois. Le volume de distribution dans ce groupe d'âge aété d'environ 950 ml/kg.
L'expérience du fluconazole chez le nouveau-né se limite à des étudespharmacocinétiques chez des prématurés. L'âge moyen au moment del'administration de la première dose était de 24 heures (extrêmes 9‑36heures) et le poids de naissance moyen était de 0,9 kg (extrêmes0,75‑1,10 kg) pour 12 prématurés d'âge gestationnel moyen d'environ28 semaines. Sept patients ont terminé l'étude ; 5 perfusions intraveineusesde 6 mg/kg de fluconazole au maximum ont été administrées toutes les72 heures. La demi-vie moyenne (heures) a été de 74 (extrêmes 44–185) aujour 1 et elle a diminué, avec le temps, à 53 (extrêmes 30‑131) au jour7 et à 47 (extrêmes 27‑68) au jour 13. L'aire sous la courbe (µg.h/ml) aété de 271 (extrêmes 173‑385) au jour 1 et elle a augmenté à 490(extrêmes 292‑734) au jour 7 et diminué à 360 (extrêmes 167–566) aujour 13. Le volume de distribution (ml/kg) a été de 1 183 (extrêmes1 070‑1 470) au jour 1 et il a augmenté, avec le temps, à 1 184(extrêmes 510‑2 130) au jour 7 et à 1328 (extrêmes 1 040‑1 680) aujour 13.
Pharmacocinétique chez le sujet âgéUne étude pharmacocinétique a été conduite chez 22 sujets, âgés de65 ans et plus, traités par une dose orale unique de 50 mg de fluconazole.Dix de ces patients recevaient simultanément des diurétiques. La Cmax a étéde 1,54 µg/ml et elle a été atteinte 1,3 heure après la prise. L'ASCmoyenne a été de 76,4 ± 20,3 µg.h/ml et la demi-vie d'éliminationterminale moyenne a été de 46,2 heures. Ces valeurs des paramètrespharmacocinétiques sont plus élevées que les valeurs correspondantesrapportées chez des volontaires sains jeunes de sexe masculin. Laco-administration de diurétiques n'a modifié de manière significative nil'ASC ni la Cmax. De plus, les valeurs de la clairance de la créatinine(74 ml/min), du pourcentage de médicament retrouvé dans l'urine sous formeinchangée (0‑24 h, 22 %) et de la clairance rénale du fluconazole(0,124 ml/min/kg) ont généralement été plus faibles chez les sujets âgésque chez les volontaires plus jeunes. L'altération de l'élimination dufluconazole chez les sujets âgés semble donc être liée à la réduction dela fonction rénale caractéristique de ce groupe.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des effets n’ont été observés lors des études non cliniques qu’à desexpositions considérées comme suffisamment supérieures à l’expositionobservée chez l’homme, et ont peu de signification clinique.
CancérogenèseLe fluconazole n'a pas montré de potentiel cancérogène chez des souris etdes rats traités par voie orale pendant 24 mois à des doses de 2,5, 5 ou10 mg/kg/jour (environ 2‑7 fois la dose recommandée chez l'homme). Les ratsmâles traités par 5 et 10 mg/kg/jour ont présenté une augmentation del’incidence en adénomes hépatocellulaires.
MutagenèseLe fluconazole, avec ou sans activation métabolique, était négatif au testde mutagénicité effectué sur 4 souches de Salmonella typhimurium et sur lesystème lymphatique L5178Y de la souris. Les études cytogénétiques in vivo(cellules de moelle osseuse de souris après l’administration orale defluconazole) et in vitro (lymphocytes humains exposés au fluconazole à1000 μg/ml) n’ont montré aucune preuve de mutation chromosomique.
Toxicité sur la reproductionLe fluconazole n'a pas affecté la fertilité de rats mâles ou femellestraités par voie orale à des doses quotidiennes de 5, 10 ou 20 mg/kg ou àdes doses parentérales de 5, 25 ou 75 mg/kg.
Aucun effet sur le fœtus n'a été observé à 5 ou 10 mg/kg ; desaugmentations des anomalies anatomiques fœtales (côtes surnuméraires,dilatation du bassinet rénal) et des retards d'ossification ont été observésaux doses de 25 et 50 mg/kg et plus. Aux doses comprises entre 80 mg/kg et320 mg/kg, il y a eu une augmentation de la mortalité embryonnaire chez lesrats et des anomalies fœtales à type de côtes déformées, fente palatine etossification crânio-faciale anormale.
Le début de la parturition a été légèrement retardé à 20 mg/kg parvoie orale et une dystocie ainsi qu'un prolongement de la parturition ont étéobservés chez quelques mères à 20 mg/kg et 40 mg/kg par voie intraveineuse.Les troubles de la parturition se sont traduits par une légère augmentation dunombre de petits mort-nés et une diminution de la survie des nouveau-nés àces doses.
Ces effets sur la parturition sont cohérents avec la propriété,spécifique de l'espèce, de diminuer le taux d’œstrogènes en cas de fortesdoses de fluconazole. Ces effets hormonaux n'ont pas été observés chez lesfemmes traitées par le fluconazole (voir rubrique 5.1).
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Contenu de la gélule :
Lactose monohydraté, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéaratede magnésium, laurilsulfate de sodium.
Composition de l’enveloppe de la gélule :
Gélatine (E441), dioxyde de titane (E171), bleu patenté V (E131).
Encre d’impression :
Gomme laque (vernis), oxyde de fer noir (E172), alcool N‑butylique, alcoolanhydre, eau purifiée, propylène glycol (E1520), alcool méthyliqueindustriel, alcool isopropylique, solution forte d'ammoniaque, hydroxyde depotassium (E525).
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquette en PVC transparent ou plaquette en PVC/PVDC blanc opaque avecfeuille de protection en aluminium.
Chaque plaquette contient 1 gélule.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
PFIZER HOLDING FRANCE
23–25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 330 553 3 2 : 1 gélule sous plaquette (PVC-Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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