Résumé des caractéristiques - FORTUM 1 g, poudre pour solution injectable (IM, IV) ou pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
FORTUM 1 g, poudre pour solution injectable (IM, IV) ou pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque flacon contient 1 g de ceftazidime (sous forme de pentahydrate) avecdu carbonate de sodium (118 mg par gramme de ceftazidime).
Excipient à effet notoire
Chaque flacon contient 52 mg (2,26 mmol) de sodium par flacon.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Poudre pour solution injectable (I.M., I.V.) ou pour perfusion.
Le flacon contient une poudre stérile, de couleur blanche àblanc crème.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Fortum est indiqué dans le traitement des infections suivantes chezl’adulte, l’enfant et le nourrisson, y compris chez le nouveau-né (dès lanaissance).
· Pneumonie nosocomiale
· Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose
· Méningite bactérienne
· Otite moyenne suppurée chronique
· Otite externe maligne
· Infections urinaires compliquées
· Infections compliquées de la peau et des tissus mous
· Infections intra-abdominales compliquées
· Infections osseuses et articulaires
· Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA.
Traitement des patients présentant une bactériémie associée à l’unedes infections listées ci-dessus ou susceptible de l’être.
La ceftazidime peut être utilisée dans la prise en charge des patientsneutropéniques avec fièvre susceptible d’être liée à une infectionbactérienne.
La ceftazidime peut être utilisée en prophylaxie péri opératoire desinfections urinaires chez les patients subissant une résection transurétralede la prostate (RTUP).
Le choix de la ceftazidime doit tenir compte de son spectre antibactérien,qui se limite principalement aux bactéries aérobies à Gram négatif (voir lesrubriques 4.4 et 5.1).
La ceftazidime doit être co-administrée avec d’autres agentsantibactériens chaque fois que l’éventail possible des bactériesresponsables ne relève pas de son spectre d’activité.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernantl’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieTableau 1 : Adultes et enfants ³ 40 kg
Administration discontinue | |
Infection | Dose à administrer |
Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose | 100 à 150 mg/kg/jour toutes les 8h, avec un maximum de 9 g par jour1 |
Neutropénie fébrile | 2 g toutes les 8 h |
Pneumonie nosocomiale | |
Méningite bactérienne | |
Bactériémie* | |
Infections osseuses et articulaires | 1–2 g toutes les 8 h |
Infections compliquées de la peau et des tissus mous | |
Infections intra-abdominales compliquées | |
Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA | |
Infections urinaires compliquées | 1–2 g toutes les 8 h ou 12 h |
Prophylaxie péri-opératoire en cas de résection transurétrale de laprostate (TURP) | 1 g lors de l’induction de l’anesthésie et une seconde dose au retraitdu cathéter |
Otite moyenne suppurée chronique | 1 g à 2 g toutes les 8 h |
Otite externe maligne | |
Perfusion continue | |
Infection | Dose à administrer |
Neutropénie fébrile | Dose de charge de 2 g suivie d’une perfusion continue de 4 à 6 g toutesles 24 h1 La durée de perfusion de toute dose de médicament dissous ne doit pasexcéder plus de 9h (voir rubrique 6.3). Par conséquent, après reconstitution, la dose unitaire dans le liquide deperfusion doit être administrée dans les 9h, par exemple pour une dose de 8 gpar jour : 2 g de dose de charge suivi de 2 g en perfusion continue toutesles 8h. |
Pneumonie nosocomiale | |
Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose | |
Méningite bactérienne | |
Bactériémie* | |
Infections osseuses et articulaires | |
Infections compliquées de la peau et des tissus mous | |
Infections intra-abdominales compliquées | |
Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA | |
1 On a utilisé 9 g/jour chez l’adulte ayant une fonction rénale normalesans observer d’effets indésirables. * Concomitante, ou suspectée être concomitante, avec une infection listéedans la rubrique 4.1. |
Tableau 2 : Enfants < 40 kg
Très jeunes enfants et nourrissons > 2 mois et enfants < 40 kg | Infection | Dose usuelle |
Administration discontinue | ||
Infections urinaires compliquées | 100–150 mg/kg/jour répartis en 3 doses, sans dépasser la dose de6g/jour | |
Otite moyenne suppurée chronique | ||
Otite externe maligne | ||
Enfants neutropéniques | 150 mg/kg/jour répartis en 3 doses, sans dépasser la dose de6 g/jour | |
Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose | ||
Méningite bactérienne | ||
Bactériémie* | ||
Infections osseuses et articulaires | 100–150 mg/kg/jour répartis en 3 doses, sans dépasser la dose de6g/jour | |
Infections compliquées de la peau et des tissus mous | ||
Infections intra-abdominales compliquées | ||
Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA | ||
Perfusion continue | ||
Neutropénie fébrile | Dose de charge de 60–100 mg/kg suivie d’une perfusion continue de100–200 mg/kg/jour, avec un maximum de 6g/jour | |
Pneumonie nosocomiale | ||
Infections broncho-pulmonaires dans la mucoviscidose | ||
Méningite bactérienne | ||
Bactériémie* | ||
Infections osseuses et articulaires | ||
Infections compliquées de la peau et des tissus mous | ||
Infections intra-abdominales compliquées | ||
Péritonite associée à la dialyse péritonéale chez les patientssous DPCA | ||
Nouveau-nés et nourrissons ≤ 2 mois | Infection | Dose usuelle |
Administration discontinue | ||
Majorité des infections | 25–60 mg/kg/jour répartis en 2 doses1 | |
1 Chez les nouveau-nés et nourrissons ≤ 2 mois, la demi-vie sérique dela ceftazidime peut être 3 à 4 fois plus longue que celle de l’adulte. * Concomitante, ou suspectée être concomitante, avec une infection listéedans la rubrique 4.1. |
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité du Fortum administré en perfusion continuechez les nouveau-nés et les nourrissons ≤ 2 mois n’ont pas étéétablies.
Sujets âgés
En raison de la diminution de la clairance de la ceftazidime chez les sujetsâgés, la dose quotidienne ne doit normalement pas dépasser 3 g chez lespatients de plus de 80 ans.
Insuffisance hépatique
Les données disponibles n’indiquent pas la nécessité d’ajuster la doseen cas d’insuffisance hépatique légère à modérée. Il n’y a pas dedonnée issue d’études cliniques chez les patients ayant une insuffisancehépatique sévère (voir également rubrique 5.2). Une surveillance cliniqueétroite de la tolérance et de l’efficacité est conseillée.
Insuffisance rénale
La ceftazidime est excrétée de manière inchangée par les reins. Parconséquent, la posologie doit être réduite chez les insuffisants rénaux(voir également rubrique 4.4.).
Une dose de charge initiale de 1 g doit être administrée. Les dosesd’entretien doivent se baser sur la clairance de la créatinine :
Tableau 3 : Doses d’entretien de Fortum recommandées en casd’insuffisance rénale – perfusion discontinue
Adultes et enfants ³ 40 kg
Clairance de la créatinine (ml/min) | Créatininémie approx. µmol/l (mg/dl) | Dose unitaire recommandée de Fortum (g) | Fréquence d’administration (heures) |
50–31 | 150–200 (1,7–2,3) | 1 | 12 |
30–16 | 200–350 (2,3–4,0) | 1 | 24 |
15–6 | 350–500 (4,0–5,6) | 0,5 | 24 |
<5 | >500 (>5,6) | 0,5 | 48 |
Pour les patients souffrant d’infections sévères, la dose unitaire doitêtre augmentée de 50 %, ou la fréquence d’administration doit êtreaugmentée.
Chez l’enfant, la clairance de la créatinine doit être ajustée enfonction de la surface corporelle ou de la masse maigre.
Enfants < 40 kg
Clairance de la créatinine (ml/min) | Créatininémie approx.<em></em> µmol/l (mg/dl) | Dose individuelle recommandée (en mg/kg de poids corporel) | Fréquence d’administration (heures) |
50–31 | 150–200 (1,7–2,3) | 25 | 12 |
30–16 | 200–350 (2,3–4,0) | 25 | 24 |
15–6 | 350–500 (4,0–5,6) | 12,5 | 24 |
<5 | >500 (>5,6) | 12,5 | 48 |
Les valeurs de créatininémie sont des valeurs indicatives susceptibles dene pas indiquer exactement le même degré de réduction pour tous les patientsinsuffisants rénaux. Estimée sur la base de la surface corporelle, ou mesurée. |
Une surveillance clinique étroite de la tolérance et de l’efficacité estconseillée.
Tableau 4 : Doses d’entretien de Fortum recommandées en casd’insuffisance rénale – perfusion continue
Adultes et enfants ³ 40 kg
Clairance de la créatinine (ml/min) | Créatininémie approx. µmoles/l (mg/dl) | Fréquence d’administration (heures) |
50–31 | 150–200 (1,7–2,3) | Dose de charge de 2 g suivie par 1 à 3 g /24heures |
30–16 | 200–350 (2,3–4,0) | Dose de charge de 2 g suivie par 1 g/24heures |
≤15 | >350 (>4,0) | Non évaluée |
Une attention particulière doit être apportée dans le choix de la dose.Une surveillance clinique étroite de la tolérance et de l’efficacité estconseillée.
Enfants < 40 kg
La sécurité et l’efficacité du Fortum administré en perfusion continuechez les enfants insuffisants rénaux pesant moins de 40kg n’ont pas étéétablies. Une surveillance clinique étroite de la tolérance et del’efficacité est conseillée.
En cas de perfusion continue chez un enfant ayant une insuffisance rénale,la clairance de la créatinine doit être ajustée par rapport à la surfacecorporelle ou à la masse maigre.
Hémodialyse
La demi-vie sérique pendant l’hémodialyse est de 3 à 5 h.
Après chaque séance d’hémodialyse, la dose d’entretien de ceftazidimerecommandée dans les tableaux 3 et 4 doit être renouvelée.
Dialyse péritonéale
La ceftazidime peut être utilisée en dialyse péritonéale et en dialysepéritonéale continue ambulatoire (DPCA).
Outre l’utilisation par voie intraveineuse, la ceftazidime peut êtreincorporée au liquide de dialyse (habituellement 125–250 mg pour 2 litres desolution de dialyse).
Chez les patients insuffisants rénaux sous hémodialyse artério-veineusecontinue ou sous hémofiltration avec membranes à haute perméabilité :1 g/jour soit en dose unique, soit en doses fractionnées. Chez les patientssous hémofiltration avec membranes à basse perméabilité en unité de soinsintensifs, suivre la dose recommandée en cas d'insuffisance rénale.
Chez les patients sous hémofiltration veino-veineuse et sous hémodialyseveino-veineuse, suivre les recommandations posologiques indiquées dans lestableaux 5 et 6 ci-dessous.
Tableau 5 : Doses recommandées pour hémofiltration veino-veineusecontinue
Fonction rénale résiduelle (clairance de la créatinine en ml/min) | Dose d’entretien (mg) pour un débit d’ultrafiltration (ml/min)de 1: | |||
5 | 16,7 | 33,3 | 50 | |
0 | 250 | 250 | 500 | 500 |
5 | 250 | 250 | 500 | 500 |
10 | 250 | 500 | 500 | 750 |
15 | 250 | 500 | 500 | 750 |
20 | 500 | 500 | 500 | 750 |
1 Dose d’entretien à administrer toutes les 12 h. |
Tableau 6 : Doses recommandées pour hémodialyse veino-veineuse continue
Fonction rénale résiduelle (clairance de la créatinine en ml/min) | Dose d’entretien (mg) pour un débit du dialysat de 1: | |||||
1,0 litre/h | 2,0 litres/h | |||||
Débit d’ultrafiltration (litres/h) | Débit d’ultrafiltration (litres/h) | |||||
0,5 | 1,0 | 2,0 | 0,5 | 1,0 | 2,0 | |
0 | 500 | 500 | 500 | 500 | 500 | 750 |
5 | 500 | 500 | 750 | 500 | 500 | 750 |
10 | 500 | 500 | 750 | 500 | 750 | 1000 |
15 | 500 | 750 | 750 | 750 | 750 | 1000 |
20 | 750 | 750 | 1000 | 750 | 750 | 1000 |
1 Dose d’entretien à administrer toutes les 12 h. |
La dose dépend de la sévérité, de la sensibilité, du site et du typed’infection ainsi que de l’âge et de la fonction rénale du patient. Fortum1 g doit être administré par injection intraveineuse ou perfusion, ou parinjection intramusculaire profonde. Les sites d’injection intramusculairerecommandés sont le quadrant externe supérieur du grand fessier ou la facelatérale de la cuisse. Les solutions de Fortum peuvent être administréesdirectement dans la veine ou introduites dans la tubulure d’un set deperfusion si le patient reçoit des solutions par voie parentérale. Lesadministrations par injection intraveineuse discontinue ou par perfusionintraveineuse continue sont les voies d’administration préconisées.L’administration intramusculaire doit uniquement être envisagée lorsque lavoie intraveineuse n’est pas possible ou est moins appropriée pour lepatient.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la ceftazidime, à toute autre céphalosporine ou àl'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Antécédents d'hypersensibilité grave (par exemple, réactionanaphylactique) à tout autre type de produit antibactérien de la famille desbêta-lactamines (pénicillines, monobactames et carbapénèmes).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypersensibilité
Comme pour tous les produits antibactériens de la famille desbêta-lactamines, des réactions d’hypersensibilité graves et parfois fatalesont été signalées. En cas de réactions sévères d’hypersensibilité, letraitement par ceftazidime doit être immédiatement arrêté et des mesuresadéquates doivent être initiées.
Avant l’initiation du traitement, il faut établir si le patient présentedes antécédents d’hypersensibilité grave à la ceftazidime, à d’autrescéphalosporines ou à tout autre type de bêta-lactamine. Il convient d’êtreprudent si la ceftazidime est administrée à des patients présentant desantécédents d'hypersensibilité non grave à d'autres produits de la familledes bêta-lactamines.
Spectre d'activité
La ceftazidime a un spectre d’activité anti-bactérien limité. Il n’estpas approprié de l’utiliser seule pour le traitement de certains typesd’infections à moins que l’agent pathogène soit déjà documenté et connupour y être sensible ou s’il y a une forte suspicion que l’agent pathogènele plus probable puisse être traité par ceftazidime. Ceci s’appliqueparticulièrement pour le traitement des patients ayant une bactériémie etpour le traitement de méningites bactériennes, d’infections de la peau etdes tissus mous et d’infections osseuses et articulaires. De plus, laceftazidime est sensible à l’hydrolyse par plusieurs béta lactamases àspectre élargi (BLSEs). De ce fait, l’information sur la prévalenced’organismes produisant des BLSEs doit être prise en considération lors duchoix d’un traitement par ceftazidime.
Colite pseudo-membraneuse
Des cas de colite liée à l’administration d’un produit antibactérienet de colite pseudo-membraneuse ont été signalés avec presque tous lesproduits antibactériens, y compris la ceftazidime, avec une gravité allant delégère à menaçant le pronostic vital. Par conséquent, il est important deprendre en compte ce diagnostic chez les patients qui présentent des diarrhéespendant ou après l'administration de ceftazidime (voir rubrique 4.8).L’arrêt du traitement par la ceftazidime et l’administration d’untraitement spécifique contre Clostridium difficile doivent être envisagés.Toute administration d'inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.
Fonction rénale
Tout traitement concomitant avec des céphalosporines à haute dose et desmédicaments néphrotoxiques, par exemple les aminosides, ou les diurétiquespuissants (par exemple, le furosémide) peut dégrader la fonction rénale.
La ceftazidime est éliminée par voie rénale : c’est pourquoi il convientde réduire la dose en fonction du degré d’insuffisance rénale. Lasécurité et l’efficacité du traitement doivent être étroitementsurveillées chez les patients ayant une insuffisance rénale. Des séquellesneurologiques ont été occasionnellement signalées dans les cas où la dosen'a pas été réduite chez les insuffisants rénaux (voir les rubriques4.2 et 4.8).
Prolifération de micro-organismes non sensibles
L’utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner uneprolifération d’organismes non sensibles (par exemple, entérocoques etchampignons) pouvant nécessiter un arrêt du traitement ou bien la prised’autres mesures appropriées. Une évaluation répétée de l’état desanté du patient est indispensable.
Etude et test d’interactions
La ceftazidime n’interfère pas avec les tests enzymatiques de mesure de laglycosurie mais une légère interférence (faux positifs) peut survenir avecles réactifs contenant du cuivre (solutions de Benedict ou de Fehling,Clinitest).
La ceftazidime n’interfère pas avec la réaction de coloration au picratealcalin pour mesurer le taux de créatinine.
Une positivation du test de Coombs s’observe chez environ 5% des patientset peut interférer avec les tests de compatibilités sanguines.
Teneur en sodium
Informations importantes concernant l’un des composants de Fortum :
Fortum 1 g contient 52 mg (2,26 mmol) de sodium par flacon, ce quiéquivaut à 2,6% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé parl’OMS de 2 g de sodium par adulte.
Ces données doivent être prises en compte chez les patients suivant unrégime hyposodé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Des études d’interaction ont été menées uniquement avec leprobénécide et le furosémide.
L’utilisation concomitante de fortes doses en association avec desmédicaments néphrotoxiques peut altérer la fonction rénale (voirrubrique 4.4).
Un antagonisme entre le chloramphénicol et la ceftazidime et d’autrescéphalosporines a été observé in vitro. La pertinence clinique de cetteobservation reste inconnue mais si une administration concomitante deceftazidime et de chloramphénicol est envisagée, cette possibilitéd'antagonisme doit être prise en compte.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl existe des données limitées sur l’utilisation de la ceftazidime chezla femme enceinte. Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis enévidence d’effets délétères directs ou indirects sur la reproduction, surle développement de l’embryon ou du fœtus, sur la mise bas ou sur ledéveloppement postnatal (voir rubrique 5.3).
Fortum ne doit être prescrit aux femmes enceintes que si le bénéfice estsupérieur au risque.
AllaitementLa ceftazidime est faiblement excrétée dans le lait maternel, mais auxdoses thérapeutiques de ceftazidime, aucun effet chez lesnouveau-nés/nourrissons allaités n’est attendu. La ceftazidime peut doncêtre utilisée pendant l’allaitement.
FertilitéAucune donnée n’est disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Aucune étude portant sur les effets du produit sur la conduite de véhiculeset l'utilisation de machines n’a été réalisée. Des effets indésirables(par exemple, des vertiges) peuvent toutefois survenir et influer surl’aptitude du patient à conduire des véhicules et à utiliser des machines(voir rubrique 4.8).
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables les plus fréquents sont : éosinophilie,thrombocytose, phlébite ou thrombophlébite avec l’administrationintra-veineuse, diarrhée, augmentation transitoire des enzymes hépatiques,éruption maculo-papuleuse ou urticarienne, douleur et/ou inflammation aprèsl’injection intra-musculaire, et test de Coombs positif.
Les données issues d’études cliniques soutenues ou non par un promoteuront été utilisées pour déterminer la fréquence des effets indésirablesfréquents et peu fréquents. Les fréquences imputées à tous les autreseffets indésirables ont été principalement déterminées en utilisant lesdonnées de pharmacovigilance (post-commercialisation) et se réfèrent à untaux de notification plutôt qu'à une fréquence réelle. Dans chaque groupe defréquences, les effets indésirables sont présentés dans un ordre de gravitédécroissant. La convention suivante a été appliquée pour la classificationdes fréquences :
Très fréquents (³1/10)
Fréquents (³1/100 à <1/10)
Peu fréquents (³1/1000 à <1/100)
Rares (³1/10 000 à <1/1000)
Très rares (<1/10 000)
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la basedes données disponibles)
Classes de système d’organes | Fréquent | Peu fréquent | Très rare | Non connu |
Infections et infestations | Candidose (y compris vaginite et muguet buccal) | |||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Hyperéosinophilie Thrombocytose | Neutropénie Leucopénie Thrombopénie | Agranulocytose Anémie hémolytique Lymphocytose | |
Affections du système immunitaire | Anaphylaxie (y compris bronchospasme et/ou hypotension) (voirrubrique 4.4) | |||
Affections du système nerveux | Céphalées Vertiges | Séquelles neurologiques1 Paresthésies | ||
Affections vasculaires | Phlébite ou thrombophlébite liée à l’administration IV | |||
Affections gastro-intestinales | Diarrhées | Diarrhées et colites2 liées à un produit antibactérien (voirrubrique 4.4) Douleurs abdominales Nausées Vomissements | Dysgueusie | |
Affections hépatobiliaires | Augmentations transitoires d’une ou plusieurs enzymes hépatiques3 | Ictère | ||
Classes de système d’organes | Fréquent | Peu fréquent | Très rare | Non connu |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Eruption maculo-papuleuse ou urticarienne | Prurit | Syndrome de Lyell (nécrose toxique épidermique) Syndrome de Stevens-Johnson Erythème polymorphe Angiœdème Sundrome d’hypersensibilité médicamenteuse (DRESS)4 | |
Affections du rein et des voies urinaires | Augmentations transitoires de l’urée plasmatique, azote uréique sanguin,et/ou de la créatininémie | Néphrite interstitielle Insuffisance rénale aiguë | ||
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Douleur et/ou inflammation après injection IM | Fièvre | ||
Investigations | Test de Coombs positif5 |
1 Des séquelles neurologiques ont été rapportées comprenant destremblements, des myoclonies, des convulsions, encéphalopathie et coma chez lespatients insuffisants rénaux pour lesquels la dose de Fortum n’a pas étéréduite de façon appropriée.
2 Les diarrhées et colites peuvent être liées à Clostridium difficile etpeuvent se manifester sous forme de colite pseudo-membraneuse.
3 ALAT (SGPT), ASAT (SGOT), LDH, GGT, phosphatases alcalines.
4 De rares cas de réactions DRESS ont été rapportés avec laceftazidime.
5 Une positivation du test de Coombs s’observe chez environ 5% despatients et peut interférer avec les tests de compatibilités sanguines.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr
4.9. Surdosage
Un surdosage peut entraîner des séquelles neurologiques, à savoir uneencéphalopathie, des convulsions et un coma.
Des symptômes de surdosage peuvent se manifester si la dose n’est pasréduite de façon appropriée chez les patients insuffisants rénaux (voirrubriques 4.2 et 4.4).
Les taux sériques de ceftazidime peuvent être réduits par hémodialyse oudialyse péritonéale.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antibactérien pour usage systémique.Céphalosporines de troisième génération, code ATC : J01DD02.
Mécanisme d’actionLa ceftazidime inhibe la synthèse de la paroi bactérienne consécutive àsa fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Cela entraînel’interruption de la biosynthèse de la paroi cellulaire (peptidoglycanes) dela bactérie, ce qui provoque la lyse et la mort de celle-ci.
Effets pharmacodynamiquesDans le cas des céphalosporines, il a été démontré que le principalindice pharmacocinétique/pharmacodynamique en corrélation avecl’efficacité in vivo est le pourcentage de l’intervalle d’administrationoù la concentration libre reste supérieure à la concentration minimaleinhibitrice (CMI) de la ceftazidime pour les espèces individuelles ciblées (àsavoir, % T > CMI).
Efficacité et sécurité cliniqueMécanisme de résistance
La résistance bactérienne à la ceftazidime peut être due à un ouplusieurs des mécanismes suivants :
· une hydrolyse par des bêta-lactamases. La ceftazidime peut êtreefficacement hydrolysée par des bêta-lactamases à spectre élargi (BLSE) quicomprennent les BLSE de la famille des SHV et les enzymes AmpC pouvant êtreinduites ou subir une dérépression stable chez certaines espècesbactériennes aérobies à Gram négatif
· une affinité réduite des protéines de liaison aux pénicillines pour laceftazidime
· une imperméabilité de la membrane externe limitant l’accès de laceftazidime aux protéines de liaison aux pénicillines dans les organismes àGram négatif.
· les pompes d’efflux bactériennes.
Concentrations critiques
Valeurs critiques des concentrations minimales inhibitrices (CMI) établiespar l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing(EUCAST) :
Organisme | Valeurs critiques (mg/l) | ||
S | I | R | |
Entérobactéries | ≤ 1 | 2–4 | > 4 |
Pseudomonas aeruginosa | ≤ 81 | – | > 8 |
Valeurs critiques non reliées à une espèce2 | ≤4 | 8 | >8 |
S=sensible, I= intermédiaire, R=résistant.
1 Les valeurs critiques se rapportent à un traitement à haute dose (2gx 3).
2 Les valeurs critiques non reliées à une espèce ont principalement étédéterminées sur la base de données PK/PD et sont indépendantes desdistributions de CMI d’espèces spécifiques. Elles sont à considéreruniquement pour les espèces non mentionnées dans le tableau et lesannotations.
Sensibilité microbiologique
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de lagéographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposerd’information sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour letraitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitabled’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt dumédicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveaude prévalence de la résistance locale.
Espèces habituellement sensibles |
Aérobies à Gram positif : Streptococcus pyogenes Streptococcus agalactiae |
Aérobies à Gram négatif : Citrobacter koseri Haemophilus influenzae Moraxella catarrhalis Neisseria meningitidis Pasteurella multocida Proteus mirabilis Proteus spp. (autre) Providencia spp. |
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut être un problème |
Aérobies à Gram négatif : Acinetobacter baumannii+ Burkholderia cepacia Citrobacter freundii. Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Escherichia coli Klebsiella pneumoniae Klebsiella spp. (autre) Pseudomonas aeruginosa Serratia spp. Morganella morganii |
Aérobies à Gram positif : Staphylococcus aureus£Streptococcus pneumoniae££ Streptococcus du groupe Viridans |
Anaérobies à Gram positif : Clostridium perfringens Peptostreptococcus spp. |
Anaérobies à Gram négatif : Fusobacterium spp. |
Espèces naturellement résistantes |
Aérobies à Gram positif : Enterocoques spp, y compris Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium Listeria spp. |
Anaérobies à Gram positif : Clostridium difficile |
Anaérobies à Gram négatif : Bacteroides spp. (de nombreuses souches de Bacteroides fragilis sontrésistantes). |
Autres : Chlamydia spp. Mycoplasma spp. Legionella spp. |
£Les staphylocoques dorés méticilline-sensibles sont considérés commeprésentant une faible sensibilité à la ceftazidime. Tous les staphylocoquesdorés méticilline-résistants sont résistants à la ceftazidime. ££ Une sensibilité réduite à la ceftazidime est au moins attenduelorsque les pneumocoques présentent une sensibilité intermédiaire ou unerésistance à la pénicilline. + Des niveaux de résistance élevés ont été observés dans plus d’unendroit/pays/régions en Europe. |
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionAprès administration de 500 mg et de 1 g de ceftazidime par voie IM, onatteint rapidement des pics de concentrations plasmatiques de 18 et 37 mg/l,respectivement. Cinq minutes après injection IV en bolus de 500 mg, 1 g ou2 g, on a atteint des taux plasmatiques de 46, 87 et 170 mg/l,respectivement. La cinétique de la ceftazidime est linéaire dansl’intervalle de dose unique de 0.5 à 2 g après administrationintramusculaire ou intra-veineuse.
DistributionLe taux de liaison aux protéines sériques de la ceftazidime est faible àenviron 10%. Des concentrations supérieures à la CMI pour les germespathogènes courants peuvent être atteintes dans des tissus tels que l’os, lemyocarde, la bile, les sécrétions bronchiques, l’humeur aqueuse, lesliquides synovial, pleural et péritonéal. La ceftazidime franchit directementet facilement le placenta et passe aussi dans le lait maternel. La pénétrationde la barrière hémato-encéphalique intacte est faible, ce qui fait que l’onobserve de faibles taux de ceftazidime dans le LCR en l’absenced’inflammation. Toutefois, on atteint des concentrations de 4 à 20 mg/lvoire supérieures dans le LCR en cas de méningite.
BiotransformationLa ceftazidime n’est pas métabolisée.
EliminationAprès une administration par voie parentérale, les taux plasmatiquesdiminuent avec une demi-vie d’élimination d’environ 2 heures. Laceftazidime est entièrement excrétée dans les urines par filtrationglomérulaire et environ 80 à 90 % de la dose est retrouvée dans les urinesdans les 24 heures. Moins de 1% de la ceftazidime est excrété par voiebiliaire.
Populations particulièresInsuffisants rénaux
L’élimination de la ceftazidime est diminuée chez les patientsinsuffisants rénaux et la dose doit donc être réduite (voirrubrique 4.2).
Insuffisants hépatiques
La présence d’une insuffisance hépatique légère à modérée n’aaucun effet sur la pharmacocinétique de la ceftazidime chez les patients ayantreçu 2 g de ce médicament par voie IV toutes les 8 heures pendant 5 jours,à condition que la fonction rénale n’ait pas été altérée (voirrubrique 4.2).
Sujets âgés
La clairance réduite observée chez les patients âgés étaitprincipalement due à la diminution de la clairance rénale de la ceftazidimeliée à l’âge. La demi-vie d’élimination moyenne allait de 3,5 à4 heures après administration d’une dose unique ou administration répétéede 2g/jour en IV bolus chez des patients âgés de 80 ans ou plus.
Population pédiatrique
La demi-vie de la ceftazidime est allongée de 4,5 à 7,5 heures chez lesprématurés et les nouveau-nés après administration de doses comprises entre25 et 30 mg/kg. Toutefois, à l'âge de 2 mois, la demi-vie présente lesmêmes valeurs que celle d'un adulte.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de pharmacologie de sécurité,de toxicologie en administration répétée, de génotoxicité et des fonctionsde reproduction, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.Aucune étude de carcinogénicité n’a été menée avec la ceftazidime.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Carbonate de sodium (anhydre stérile).
6.2. Incompatibilités
Fortum est moins stable en injection avec du bicarbonate de sodium qu’avecd’autres liquides pour administrations intraveineuses. Il est déconseillé del’utiliser comme solvant. Fortum et les aminosides ne doivent pas êtremélangés dans la même poche de perfusion ou dans la même seringue. Unphénomène de précipitation a été observé lors d’un mélange devancomycine à une solution de ceftazidime. Par conséquent, il est plus prudentde rincer les poches ou les tubulures de perfusion entre les administrations deces deux médicaments.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
Après reconstitution :
La stabilité physicochimique dans les conditions d’utilisation est de6 jours à 4°C et de 9 heures à 25°C.
D’un point de vue microbiologique, la solution reconstituée doit êtreutilisée immédiatement. Si tel n’est pas le cas, la durée et les conditionsde conservation du médicament avant l’utilisation sont sous laresponsabilité de l’utilisateur et ne doivent normalement pas excéder24 heures à une température comprise entre 2° C et 8°C, à moins que lareconstitution n’ait eu lieu dans des conditions aseptiques contrôlées etvalidées.
Après dilution :
La stabilité physicochimique dans les conditions d’utilisation est de6 jours à 4°C et de 9 heures à 25°C.
D’un point de vue microbiologique, la solution reconstituée et diluéedoit être utilisée immédiatement. Si tel n’est pas le cas, la durée et lesconditions de conservation du médicament avant l’utilisation sont sous laresponsabilité de l’utilisateur et ne doivent normalement pas excéder24 heures à une température comprise entre 2°C et 8°C, à moins que lareconstitution n’ait eu lieu dans des conditions aseptiques contrôlées etvalidées.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Conserver les flacons dans l’emballage extérieur à l’abri de lalumière.
Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution,voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Fortum 1 g, poudre pour solution injectable ou pour perfusion estconditionné dans un flacon de verre transparent de type III, Ph.eur de 17 ml,de 26 ml, de 60 ml ou de 77 ml, muni d’un bouchon en caoutchouc enbromobutyl et d’un système de fermeture anti-effraction en aluminium(flip-off).
Boîtes de 1, 5, 10, 50 ou 100 flacons.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Toutes les tailles de flacons de Fortum sont fournies sous vide partiel.Lorsque le produit se dissout, un dégagement de dioxyde de carbone se produitet une pression positive se développe. Les petites bulles de dioxyde de carbonedans la solution reconstituée peuvent être ignorées.
Instructions concernant la reconstitution
Voir les tableaux 7 et 8 pour connaître les volumes à ajouter et lesconcentrations des solutions (ce qui peut être utile lorsque des dosesfractionnées sont nécessaires).
Tableau 7 : Poudre pour solution injectable
Présentation | Quantité de solvant à ajouter (ml) | Concentration approximative (mg/ml) | |
1 g | Intramusculaire Bolus intraveineux | 3 ml 10 ml | 260 90 |
Note
Le volume de la solution de ceftazidime après reconstitution est augmentéen raison du facteur de déplacement du médicament ; les concentrationsobtenues, exprimées en mg/ml sont détaillées dans le tableau ci-dessus.
Tableau 8 : Poudre pour solution pour perfusion
Présentation | Quantité de solvant à ajouter (ml) | Concentration approximative (mg/ml) | |
1 g | Perfusion intraveineuse | 50 ml | 20 |
Remarque : l’addition doit se faire en deux fois
Note
Le volume de la solution de ceftazidime après reconstitution est augmentéen raison du facteur de déplacement du médicament ; la concentration obtenue,exprimée en mg/ml est détaillée dans le tableau ci-dessus.
Les solutions présentent une couleur jaune claire à ambrée selon leurconcentration, le solvant employé et leurs conditions de conservation. Ceschangements de couleur ne diminuent pas l’efficacité du produit dans le cadredes recommandations énoncées.
A des concentrations comprises entre 1 mg/ml et 40 mg/ml, la ceftazidimeest compatible avec les solutions pour administration IV suivantes :
· chlorure de sodium à 9 mg/ml (0,9%) solution pour injection
· lactate de sodium M/6
· solution de Ringer lactate (ou solution de Hartmann)
· solution dextrose à 5%
· solution de chlorure de sodium à 0,225% + solution glucosée à 5%
· solution de chlorure de sodium à 0,45% + solution glucosée à 5%
· solution de chlorure de sodium à 0,9% + solution glucosée à 5%
· solution de chlorure de sodium à 0,18% + solution glucosée à 4%
· solution de dextrose à 10%
· du dextran 40, à 10% dans du chlorure de sodium à 0,9%
· du dextran 40, à 10% dans une solution glucosée à 5%
· du dextran 70, à 6% dans du chlorure de sodium à 0,9%
· du dextran 70, à 6% dans une solution glucosée à 5%.
A des concentrations comprises entre 0,05 mg/ml et 0,25 mg/ml, laceftazidime est compatible avec le liquide de dialyse intrapéritonéale(lactate).
La ceftazidime à des concentrations détaillées dans le tableau 7 peutêtre reconstituée pour usage IM avec 0,5 % ou 1 % de chlorhydrate delidocaïne pour solution injectable.
Préparation des solutions pour injection en bolus
1 Enfoncer l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon et injecterle volume de solvant recommandé. Le vide peut faciliter l’entrée du solvant.Retirer l’aiguille du bouchon.
2 Bien secouer pour dissoudre le produit : il se produit un dégagement dedioxyde de carbone et une solution limpide est obtenue au bout d'environ 1 à2 minutes.
3 Renverser le flacon. S’assurer que le piston de la seringue est à boutde course puis insérer l’aiguille dans le bouchon du flacon et aspirer levolume total de la solution dans la seringue (la pression dans le flacon doitfaciliter l’aspiration). S’assurer que l’aiguille plonge bien dans lasolution et non pas dans l’espace vide. La solution aspirée peut contenir despetites bulles de dioxyde de carbone : ne pas en tenir compte.
Ces solutions peuvent être administrées directement dans la veine ouintroduites dans la tubulure d’un set de perfusion si le patient reçoit desliquides par voie parentérale. La ceftazidime est compatible avec les solutionsIV énumérées plus haut.
Préparation de solutions pour perfusion IV de ceftazidime injectable enflacon standard (mini-sac ou set de perfusion de type burette) :
Préparation en utilisant au total 50 ml de solvants compatibles (listésci-dessus), ajoutés en DEUX étapes comme suit :
1. Introduire l’aiguille de la seringue dans le bouchon du flacon etinjecter 10 ml de solvant.
2. Retirer l’aiguille et bien secouer le flacon pour obtenir une solutionlimpide.
3. Ne pas insérer d’aiguille d’évacuation des gaz jusqu’à complètedissolution du produit. Insérer une aiguille de libération des gaz dans lebouchon du flacon pour évacuer la pression interne.
4. Transférer la solution reconstituée dans le dispositifd’administration final (par exemple, mini-sac ou set de perfusion de typeburette) en complétant pour obtenir un volume total d'au moins 50 ml etadministrer par perfusion IV pendant 15 à 30 min.
Remarque : afin de préserver le caractère stérile du produit, il estimportant que l’aiguille d’évacuation des gaz ne soit pas insérée dans lebouchon du flacon avant dissolution du produit.
Toute solution antibiotique non utilisée doit être éliminée.
A usage unique seulement.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
23, RUE FRANCOIS JACOB
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 372 330 2 6 : 1,182 g de poudre en flacon (verre) ; boîtede 1.
· 34009 563 217 6 6 : 1,182 g de poudre en flacon (verre) ; boîtede 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament soumis à prescription hospitalière.
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