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GABAPENTINE ARROW GENERIQUES 400 mg, gélule - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GABAPENTINE ARROW GENERIQUES 400 mg, gélule

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GABAPENTINE ARROW GENERIQUES 400 mg, gélule

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Gabapentine..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.400 mg

Pour une gélule.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Gélule.

GABAPENTINE ARROW GENERIQUES 400 mg, gélule se présente sous la formed’une gélule orange avec un « D » imprimé sur la tête et « 04 » sur lecorps, et contenant une poudre cristalline blanche à blanchâtre.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Epilepsie

La gabapentine est indiquée en association dans le traitement desépilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte etl'enfant à partir de 6 ans (voir rubrique 5.1).

La gabapentine est indiquée en monothérapie dans le traitement desépilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte etl'adolescent à partir de 12 ans.

Traitement des Douleurs Neuropathiques Périphériques

La gabapentine est indiquée dans le traitement des douleurs neuropathiques­périphériques telles que la neuropathie diabétique et la névralgiepost-zostérienne chez l'adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour toutes les indications, un schéma de titration pour l'instauration dutraitement est décrit dans le tableau 1. Il est recommandé pour l'adulte etl'adolescent à partir de 12 ans. Les instructions posologiques pour lesenfants de moins de 12 ans sont fournies dans une sous-rubrique distincte plusloin dans cette rubrique.

Tableau 1

SCHEMA POSOLOGIQUE – TITRATION INITIALE

Jour 1

Jour 2

Jour 3

300 mg une fois par jour

300 mg deux fois par jour

300 mg trois fois par jour

Arrêt de la gabapentine

Si la gabapentine doit être arrêtée, il est recommandé, selon lespratiques cliniques actuelles, de le faire progressivement sur au moins unesemaine quelle que soit l’indication.

Epilepsie

L'épilepsie requiert généralement un traitement au long cours. Laposologie est déterminée individuellement par le médecin traitant en fonctionde la tolérance et de l'efficacité.

Adultes et adolescents

Dans les essais cliniques, l'intervalle des doses efficaces se situait entre900 et 3 600 mg/jour. Le traitement peut être instauré par une titration dedose, telle que décrite dans le tableau 1, ou par l'administration de 300 mgtrois fois par jour (TID) au Jour 1. Par la suite, en fonction de la réponseet de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée par paliers de300 mg/jour tous les 2–3 jours jusqu'à une dose maximale de 3 600 mg/jour.Une titration plus lente de la posologie de gabapentine peut être appropriéechez certains patients. Le délai minimum pour atteindre une dose de1 800 mg/jour est d’une semaine, pour atteindre 2 400 mg/jour il est de2 semaines au total et pour atteindre 3 600 mg/jour il est de 3 semaines autotal. Des posologies allant jusqu'à 4 800 mg/jour ont été bien toléréesdans les études cliniques à long terme en ouvert. La dose quotidienne totaledoit être répartie en trois prises et l'intervalle maximal entre les doses nedoit pas dépasser 12 heures afin d'éviter la recrudescence desconvulsions.

Enfants à partir de 6 ans

La dose initiale doit être comprise entre 10 et 15 mg/kg/jour et la doseefficace est atteinte par titration croissante sur une période d'environ troisjours. La dose efficace de gabapentine chez l'enfant à partir de 6 ans est de25 à 35 mg/kg/jour. Des posologies allant jusqu'à 50 mg/kg/jour ont étébien tolérées dans une étude clinique à long terme. La dose quotidiennetotale doit être répartie en trois prises et l'intervalle maximum entre lesdoses ne doit pas dépasser 12 heures.

Il n'est pas nécessaire de surveiller les concentrations plasmatiques degabapentine dans le but d'optimiser le traitement par la gabapentine. Parailleurs, la gabapentine peut être utilisée en association avec d'autresmédicaments antiépileptiques sans crainte d'une éventuelle modification desconcentrations plasmatiques de gabapentine ou des concentrations sériques desautres médicaments antiépileptiques.

Douleurs neuropathiques périphériques

Adultes

Le traitement peut être instauré par une titration de dose, telle quedécrite dans le tableau 1. La dose initiale peut autrement être de900 mg/jour répartie en trois prises égales. Par la suite, en fonction de laréponse et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée parpaliers de 300 mg/jour tous les 2–3 jours jusqu'à une dose maximale de3 600 mg/jour. Une titration plus lente de la posologie de gabapentine peutêtre appropriée chez certains patients. Le délai minimum pour atteindre unedose de 1 800 mg/jour est d’une semaine, pour atteindre 2 400 mg/jour ilest de 2 semaines au total et pour atteindre 3 600 mg/jour il est de3 semaines au total.

Dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques telles que laneuropathie diabétique et la névralgie post-zostérienne, l'efficacité et lasécurité d’emploi n'ont pas été étudiées sur des périodes de traitementsupé­rieures à 5 mois dans le cadre d'études cliniques. Si un patient doitêtre traité pendant plus de 5 mois pour des douleurs neuropathiques­périphériques, le médecin traitant devra évaluer l'état clinique du patientet déterminer la nécessité d'un traitement complémentaire.

Instruction pour toutes les indications

Chez les patients en mauvais état général, c'est-à-dire avec un faiblepoids corporel, après une transplantation d'organe, etc., la dose doit êtretitrée plus lentement, par l'utilisation soit de dosages plus faibles soitd'intervalles plus longs entre les augmentations de la dose.

Personnes âgées (de plus de 65 ans)

Les patients âgés peuvent nécessiter un ajustement de la posologie enraison d'une diminution de la fonction rénale liée à l'âge (voir tableau 2).Une somnolence, un œdème périphérique et une asthénie peuvent être plusfréquents chez les patients âgés.

Insuffisance rénale

Un ajustement de la posologie est recommandé chez les patients présentantune altération de la fonction rénale (tel que décrit dans le tableau 2) et/ouchez les patients hémodialysés. La gabapentine 100 mg gélule peut êtreutilisée pour respecter les recommandations posologiques chez les insuffisantsrénaux.

Tableau 2

POSOLOGIE DE GABAPENTINE CHEZ L'ADULTE SELON LA FONCTION RENALE

Clairance de la créatinine (ml/min)

Dose quotidienne totalea (mg/jour)

≥ 80

900–3 600

50–79

600–1 800

30–49

300–900

15–29

150b-600

< 15c

150b-300

a La dose quotidienne totale doit être administrée en trois dosesséparées. Les posologies réduites concernent les insuffisants rénaux(clairance de la créatinine < 79 ml/min).

bLa dose quotidienne de 150 mg doit être administrée comme celle de300 mg tous les autres jours.

c Pour les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min,la dose quotidienne doit être réduite proportionnellement à la clairance dela créatinine (par exemple, les patients ayant une clairance de la créatininede 7,5 ml/min doivent recevoir la moitié de la dose quotidienne reçue par lespatients dont la clairance de la créatinine est de 15 ml/min).

Utilisation chez les patients hémodialysés

Pour les patients anuriques hémodialysés qui n'ont jamais été traitéspar la gabapentine, il est recommandé de commencer par une dose de charge de300 à 400 mg, puis d'administrer 200 à 300 mg de gabapentine après chaquehémodialyse de 4 heures. Les jours sans dialyse, la gabapentine ne devra pasêtre administrée.

Pour les insuffisants rénaux hémodialysés, la dose d'entretien degabapentine doit être basée sur les recommandations posologiques du tableau2. En plus de la dose d'entretien, une dose supplémentaire de 200 à 300 mgaprès chaque hémodialyse de 4 heures est recommandée.

Mode d’administration

Voie orale.

La gabapentine peut être administrée au moment ou en dehors des repas etdoit être avalée entière avec une quantité suffisante de liquide (parexemple : un verre d'eau).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Syndrome DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms)

Des réactions d'hypersensibilité systémiques graves et pouvant menacer lepronostic vital telles que l’éruption cutanée avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS), ont été rapportées chez des patients prenantdes médicaments antiépileptiques, y compris la gabapentine (voirrubrique 4.8).

Il est important de noter que les premières manifestation­sd'hypersensi­bilité, comme la fièvre ou la lymphadénopathie, peuventapparaître même si l’éruption cutanée n'est pas évidente. Si de telssignes ou symptômes apparaissent, le patient doit être évaluéimmédia­tement. La gabapentine doit être arrêtée si une autre étiologie pourles signes ou symptômes ne peut être établie.

Anaphylaxie

La gabapentine peut entraîner une anaphylaxie. Les signes et symptômes dansles cas rapportés comprenaient : des difficultés respiratoires, un gonflementdes lèvres, de la gorge et de la langue ainsi qu'une hypotension nécessitantun traitement d'urgence. Si des signes ou symptômes d'anaphylaxie apparaissent,l’a­rrêt du traitement et le recours à une prise en charge immédiate doiventêtre indiqués au patient (voir rubrique 4.8).

Idées et comportement suicidaires

Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez despatients traités par des agents antiépileptiques dans plusieurs indications.Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés contre placebo demédicaments antiépileptiques a également montré un risque légèrement accrud’idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’estpas connu et les données disponibles n’excluent pas la possibilité d’unrisque plus élevé pour la gabapentine.

Les patients doivent donc être surveillés pour détecter d’éventuelssignes d’idées et de comportements suicidaires et un traitement adapté doitêtre envisagé. Par conséquent, il doit être conseillé aux patients (etaides-soignants de ces patients) de demander un avis médical si des signesd’idées et de comportements suicidaires apparaissent.

Pancréatite aiguë

Si un patient développe une pancréatite aiguë sous traitement par lagabapentine, une interruption du traitement par gabapentine doit êtreenvisagée (voir rubrique 4.8).

Crises d’épilepsie

Même si aucune donnée ne montre une recrudescence des crises avec lagabapentine, l'arrêt brutal des anticonvulsivants chez les patientsépilep­tiques peut déclencher un état de mal épileptique (voirrubrique 4.2).

Comme avec les autres médicaments antiépileptiques, certains patientspeuvent présenter une augmentation de la fréquence des crises ou l'apparitionde nouveaux types de crises avec la gabapentine.

Comme avec les autres antiépileptiques, les tentatives d'arrêt desantiépileptiques concomitants dans le traitement des patients réfractairestraités par un ou plusieurs antiépileptiques, en vue d'atteindre lamonothérapie sous gabapentine, ont moins de chance de succès.

La gabapentine n'est pas efficace sur les crises généralisées primairestelles que les absences et elle peut aggraver ces crises chez certains patients.Par conséquent, la gabapentine doit être utilisée avec précaution chez lespatients ayant des crises mixtes, y compris des absences.

Le traitement par la gabapentine a été associé à des étourdissements etde la somnolence pouvant augmenter la survenue de blessures accidentelles(chu­tes). Des cas de confusion, perte de connaissance et altération desfacultés mentales ont également été rapportés après la mise sur lemarché. Par conséquent, il doit être conseillé aux patients d’êtreprudents jusqu’à ce qu’ils soient habitués aux effets potentiels de leurtraitement.

Utilisation concomitante d’opioïdes

Les patients nécessitant un traitement concomitant par les opioïdes doiventêtre étroitement surveillés à la recherche de signes de dépression dusystème nerveux central (SNC), tels que somnolence, sédation et dépressionres­piratoire. Il est possible d’observer une augmentation des concentrationsde gabapentine chez les patients recevant un traitement concomitant par lagabapentine et la morphine. La dose de gabapentine ou d’opioïdes doit êtreréduite en conséquence (voir rubrique 4.5).

Dépression respiratoire

La gabapentine a été associée à des cas de dépression respiratoiregrave. Les patients dont la fonction respiratoire est altérée, qui sontatteints d’une maladie respiratoire ou neurologique, qui souffrentd’in­suffisance rénale, qui utilisent des dépresseurs du SNC de manièreconcomitante et les personnes âgées peuvent être exposés à un risque plusélevé de souffrir de cet effet indésirable grave. Des ajustementspo­sologiques pourraient s’avérer nécessaires pour ces patients.

Personnes âgées (de plus de 65 ans)

Aucune étude systématique de la gabapentine n'a été conduite chez lespatients à partir de 65 ans. Dans une étude en double aveugle menée chez lespatients présentant des douleurs neuropathiques, il a été observé unesomnolence, un œdème périphérique et de l'asthénie avec un pourcentage plusélevé chez les patients à partir de 65 ans que chez les patients plusjeunes. Outre ces observations, les études cliniques dans ce groupe d'âgen'indiquent pas de profil d'effets indésirables différent de celui observéchez les patients plus jeunes.

Population pédiatrique

Les effets d'un traitement par la gabapentine au long cours (de plus de36 semaines) sur l'apprentissage, l'intelligence et le développement chezl'enfant et l'adolescent n'ont pas été suffisamment étudiés. Les bénéficesd'un traitement prolongé doivent donc être mis en balance avec les risquespotentiels d'un tel traitement.

Abus et dépendance

Des cas d’abus et de dépendance ont été signalés aprèscommerci­alisation. Il conviendra d’évaluer attentivement les patients ayantdes antécédents d’abus de médicaments et de les observer afin de décelerd’éventuels signes d’abus de gabapentine, par exemple un comportementto­xicophile, une augmentation de la dose, le développement d’uneaccoutumance.

Examens biologiques

Des résultats faussement positifs peuvent être obtenus lors de ladétermination semi-quantitative des protéines urinaires totales par bandeletteréactive. En cas de résultat positif à l'examen par bandelette réactive, ilest donc recommandé de vérifier ce résultat par des méthodes basées sur unprincipe d'analyse différent, comme la méthode de Biuret, des méthodesturbi­dimétriques ou de fixation de colorants, ou d'utiliser d'emblée cesméthodes alternatives.

Attention : Le flacon HPDE contient un agent dessicant. Ne pas avaler.

Excipient

Sodium

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule,c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Des cas de dépression respiratoire et/ou de sédation associés à la priseconcomitante de gabapentine et d’opioïdes ont été signalés de manièrespontanée et existent également dans la littérature. Dans certains de cescas, les auteurs considéraient que ces effets apparaissant lors del’association entre gabapentine et opioïdes étaient particulièremen­tpréoccupants, surtout chez les patients âgés.

Dans une étude conduite chez des volontaires sains (N = 12), lorsqu'unegélule de morphine à libération prolongée de 60 mg était administrée2 heures avant une gélule de gabapentine de 600 mg, l'ASC moyenne de lagabapentine était augmentée de 44 % par rapport à celle de la gabapentinead­ministrée sans morphine. Par conséquent, il est nécessaire de surveillerétro­itement les patients ayant besoin d’un traitement concomitant paropioïdes à la recherche de signes de dépression du SNC, tels que somnolence,sédation et dépression respiratoire, et la dose de gabapentine oud’opioïdes doit être réduite en conséquence.

Aucune interaction n'a été observée entre la gabapentine et lephénobarbital, la phénytoïne, l'acide valproïque ou la carbamazépine.

Les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine à l'état d'équilibresont similaires chez les sujets sains et chez les patients épileptiquesre­cevant ces agents antiépileptiques.

L'administration concomitante de gabapentine et de contraceptifs orauxcontenant de la noréthindrone et/ou de l'éthinylestradiol ne modifie pas lesparamètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de chacun de cesproduits.

L'administration concomitante de gabapentine et d'anti-acides contenant del'aluminium et du magnésium peut réduire jusqu'à 24 % la biodisponibilitéde la gabapentine. Il est recommandé de prendre la gabapentine au plus tôtdeux heures après la prise d'un antiacide.

L'excrétion rénale de la gabapentine n'est pas modifiée par leprobénécide.

La légère diminution de l'excrétion rénale de la gabapentine observéelors de l'administration concomitante de cimétidine ne devrait pas avoird'impact clinique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Risque lié à l'épilepsie et aux médicaments antiépileptiques engénéral

Le risque de malformations est augmenté d'un facteur de 2 – 3 dans ladescendance des mères traitées par un médicament antiépileptique. Lesmalformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales, desmalformations cardiovasculaires et des anomalies du tube neural. Lapolythérapie antiépileptique peut être associée à un risque demalformations congénitales plus élevé que le traitement en monothérapie, ilest donc important d'utiliser la monothérapie aussi souvent que possible. Desconseils avisés doivent être donnés aux femmes susceptibles de devenirenceintes ou qui sont en âge de procréer et la nécessité du traitementanti­épileptique doit être réévaluée lorsqu'une femme envisage unegrossesse. L'arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité caril peut conduire à la recrudescence des crises, ce qui pourrait avoir desconséquences graves pour la mère comme pour l'enfant. De rares cas de retardde développement chez les enfants de mères épileptiques ont été observés.Il n'est pas possible de distinguer si le retard de développement est dû àdes facteurs génétiques, sociaux, à l'épilepsie de la mère ou au traitementanti­épileptique.

Risque lié à la gabapentine

La gabapentine traverse la barrière placentaire.

Il n'existe pas ou peu de données concernant l'utilisation de la gabapentinechez la femme enceinte.

Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’humain n'estpas connu. La gabapentine ne doit pas être utilisée chez la femme enceintesauf si le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte clairement sur le risquepotentiel pour le fœtus.

Aucune conclusion certaine ne peut être formulée pour déterminer sil’augmentation du risque de malformations congénitales lors de chacune desgrossesses qui ont été rapportées a un lien de causalité avec la prise de lagabapentine au cours de la grossesse, en raison de l'épilepsie elle-même et dela présence de médicaments antiépileptiques concomitants.

Allaitement

La gabapentine passe dans le lait maternel. Etant donné que l'effet chez lenourrisson allaité n'est pas connu, la gabapentine sera administrée avecprudence chez la mère qui allaite. La gabapentine ne doit être utilisée chezla mère qui allaite que si les bénéfices l'emportent clairement sur lesrisques.

Fertilité

Il n’y a aucun effet sur la fertilité dans les études menées chezl’animal (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La gabapentine peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines. La gabapentine agit surle système nerveux central et peut causer une somnolence, des étourdissementsou d'autres symptômes apparentés. Même s'ils n'étaient que d'intensitélégère ou modérée, ces effets indésirables pourraient être potentiellemen­tdangereux chez les patients qui conduisent ou utilisent des machines. C'estnotamment le cas au début du traitement et après chaque augmentation dela dose.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques menéesdans l'épilepsie (en association et en monothérapie) et dans les douleursneuro­pathiques ont été regroupés dans une seule liste figurant ci-dessous,par classe et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000). Lorsqu'un effetindésirable était observé à différentes fréquences dans les étudescliniques, la fréquence la plus élevée lui était attribuée.

Les effets indésirables rapportés après commercialisation (en italiquedans la liste ci-dessous) sont mentionnés avec une fréquence indéterminée(ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Infections et infestations

Très fréquent : infection virale.

Fréquent : pneumonie, infection respiratoire, infection urinaire, infection,otite moyenne.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquent : leucopénie.

Indéterminé : thrombocytopénie.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : réactions allergiques (par exemple urticaire).

Indéterminé : syndrome d'hypersensibilité (réaction systémique avec uneprésentation variée qui peut inclure fièvre, éruption cutanée, hépatite,lympha­dénopathie, éosinophilie, et parfois d'autres signes et symptômes),anap­hylaxie (voir rubrique 4.4).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent : anorexie, augmentation de l'appétit.

Peu fréquent : hyperglycémie (plus fréquemment observée chez les patientsatteints de diabète).

Rare : hypoglycémie (plus fréquemment observée chez les patients atteintsde diabète).

Indéterminé : hyponatrémie.

Affections psychiatriques

Fréquent : agressivité, confusion et labilité émotionnelle, dépression,anxiété, nervosité, trouble de la pensée.

Peu fréquent : agitation.

Indéterminé : hallucinations.

Affections du système nerveux

Très fréquent : somnolence, étourdissements, ataxie.

Fréquent : convulsions, hyperkinésie, dysarthrie, amnésie, tremblement,in­somnie, céphalées, troubles sensitifs tels que paresthésie, hypoesthésie,trou­bles de la coordination, nystagmus, augmentation, diminution ou absence deréflexes.

Peu fréquent : hypokinésie, altération des facultés mentales.

Rare : perte de conscience.

Indéterminé : autres mouvements anormaux (par exemple : choréoathétose,dys­kinésie, dystonie).

Affections oculaires

Fréquent : troubles visuels tels qu'amblyopie, diplopie.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent : vertige.

Indéterminé : acouphènes.

Affections cardiaques

Peu fréquent : palpitations.

Affections vasculaires

Fréquent : hypertension artérielle, vasodilatation.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent : dyspnée, bronchite, pharyngite, toux, rhinite.

Rare : dépression respiratoire.

Affections gastro-intestinales

Fréquent : vomissements, nausées, anomalies dentaires, gingivite,diarrhée, douleur abdominale, dyspepsie, constipation, sécheresse de la boucheou de la gorge, flatulence.

Peu fréquent : dysphagie.

Indéterminé : pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Indéterminé : hépatite, ictère.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : œdème facial, purpura le plus souvent décrit comme desecchymoses résultant d'un traumatisme physique, éruption, prurit, acné.

Indéterminé : syndrome de Stevens-Johnson, œdème de Quincke, érythèmepolymorphe, alopécie, éruption cutanée avec éosinophilie et symptômessysté­miques (voir rubrique 4.4).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent : arthralgie, myalgie, dorsalgie, contractions musculairesin­volontaires.

Indéterminé : rhabdomyolyse, myoclonies.

Affections du rein et des voies urinaires

Indéterminé : insuffisance rénale aiguë, incontinence urinaire.

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent : impuissance.

Indéterminé : hypertrophie mammaire, gynécomastie, troubles sexuels(incluant modification de la libido, troubles de l’éjaculation etanorgasmie).

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent : fatigue, fièvre.

Fréquent : œdème périphérique, troubles de la marche, asthénie,douleur, malaise, syndrome grippal.

Peu fréquent : œdème généralisé

Indéterminé : syndrome de sevrage (principalement anxiété, insomnie,nausées, douleur, sueurs), douleur thoracique. Des morts subites inexpliquéesont été signalées mais il n'a pas été établi de relation de causalitéavec le traitement par la gabapentine.

Investigations

Fréquent : diminution du nombre de globules blancs, prise de poids.

Peu fréquent : élévations des enzymes hépatiques (SGOT (ASAT), SGPT(ALAT)) et de la billirubine.

Indéterminé : élévation de la créatine phosphokinase dans le sang.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Fréquent : lésions accidentelles, fracture, abrasion.

Peu fréquent : chute.

Des cas de pancréatites aiguës ont été rapportés au cours destraitements par la gabapentine. La causalité avec la gabapentine n'est pasélucidée (voir rubrique 4.4).

Chez les patients hémodialysés à cause d’une insuffisance rénaleterminale, des cas de myopathie avec élévation de la créatine kinase ontété rapportés.

Des infections respiratoires, des otites moyennes, des convulsions et desbronchites n'ont été rapportées que dans les études cliniques menées chezles enfants. Dans les études cliniques réalisées chez les enfants, uncomportement agressif et des hyperkinésies ont également été rapportésfréqu­emment.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n'a pas été observé de toxicité aiguë menaçant le pronostic vitaldans les cas de surdosage en gabapentine allant jusqu'à 49 g. Les symptômesde surdosage sont les suivants : étourdissements, vision double, troubles del'élocution, somnolence, perte de connaissance, léthargie et diarrhéelégère. Tous les patients ont récupéré complètement avec un traitement desoutien. A des doses supérieures, la réduction de l'absorption de lagabapentine au cours du surdosage pourrait limiter l'absorption du médicamentet minimiser ainsi la toxicité due au surdosage.

Un surdosage de gabapentine, en particulier en association avec d’autresmédicaments dépresseurs du système nerveux central peut occasionnerun coma.

La gabapentine peut être éliminée par hémodialyse, mais l'expériencemontre que cette méthode n'est habituellement pas nécessaire. Toutefois, chezles patients souffrant d'insuffisance rénale sévère, l'hémodialyse peutêtre indiquée.

Il n'a pas été identifié de dose orale létale de gabapentine chez dessouris et des rats ayant reçu des doses allant jusqu'à 8 000 mg/kg. Lessignes de toxicité aiguë chez les animaux ont été les suivants : ataxie,difficulté respiratoire, ptosis, hypoactivité ou excitation.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : autres antiépileptiques, code ATC :N03AX12.

Mécanisme d’action

La gabapentine pénètre facilement dans le cerveau et prévient lesconvulsions dans un certain nombre de modèles animaux d’épilepsie. Lagabapentine ne possède aucune affinité pour les récepteurs GABAA et GABAB etn’altère pas le métabolisme du GABA. Elle ne se lie pas à d’autresrécepteurs cérébraux de neurotransmetteurs et n'interagit pas avec les canauxsodiques. La gabapentine se lie avec une grande affinité à la sous-unitéα2δ (alpha-2-delta) des canaux calciques voltage-dépendants et l’on supposeque la liaison à la sous-unité α2δ pourrait intervenir dans les effetsanticon­vulsivants de la gabapentine chez l’animal. Le criblage sur un largepanel ne suggère aucune autre cible médicamenteuse que lasous-unité α2δ.

Des preuves issues de plusieurs modèles pré-cliniques indiquent qu’il estpossible que l’activité pharmacologique de la gabapentine soit médiée parla liaison à α2δ grâce à la diminution de la libération deneurotransmet­teurs excitateurs dans certaines régions du système nerveuxcentral. C'est peut-être cette activité qui est à la base de l'activitéanti­convulsivante de la gabapentine. La pertinence de ces actions de lagabapentine sur les effets anticonvulsivants reste à établir chezl’homme.

La gabapentine s'est également avérée efficace dans plusieurs modèlespré-cliniques animaux de douleur. Dans les modèles animaux, on suppose que laliaison spécifique de la gabapentine à la sous-unité α2δ se traduit parplusieurs actions différentes pouvant être responsables de cette activitéanalgé­sique. Les effets analgésiques de la gabapentine se produisentpro­bablement dans la moelle épinière, ainsi que dans les centres supérieursdu cerveau, par le biais d’interactions avec les voies descendantesin­hibitrices de la douleur. La pertinence de ces propriétés pré-cliniques surl’action clinique chez l’homme est inconnue.

Efficacité et sécurité clinique

Une étude clinique dans le traitement des épilepsies partielles enassociation à d'autres traitements, chez des enfants âgés de 3 à 12 ans, amontré une différence numérique, mais non statistiquement significative, destaux de répondeurs à 50 % en faveur du groupe gabapentine comparativement auplacebo. Des analyses post-hoc supplémentaires des taux de répondeurs enfonction de l'âge n'ont pas révélé d'effet statistiquement significatif del'âge, en tant que variable continue ou dichotomique (tranches d'âge de 3 à5 ans et de 6 à 12 ans).

Les données de cette analyse post-hoc supplémentaire sont résumées dansle tableau ci-dessous :

Réponse (≥ 50 % Amélioration) selon le Traitement et l'Age de laPopulation ITTM*

Classe d'Age

Placebo

Gabapentine

P-Valeur

< 6 ans

4/21 (19,0 %)

4/17 (23,5 %)

0,7362

6 à 12 ans

17/99 (17,2 %)

20/96 (20,8 %)

0,5144

* La population en intention de traiter modifiée a été définie commel'ensemble des patients randomisés vers le médicament de l'étude quidisposaient également d'un relevé des crises évaluables sur 28 jours tant enprétraitement que durant le traitement en double aveugle.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après une administration orale, les concentrations plasmatiques de lagabapentine atteignent leur pic en 2 à 3 heures.

La biodisponibilité (fraction de dose absorbée) de la gabapentine atendance à diminuer avec l'augmentation de la dose. La biodisponibili­téabsolue d'une gélule à 300 mg est d'environ 60 %.

L'alimentation, y compris une alimentation riche en lipides, n'a aucun effetcliniquement significatif sur les paramètres pharmacocinétiques de lagabapentine.

Les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine ne sont pas affectéspar des administrations réitérées. Bien que les concentrations plasmatiquesde gabapentine aient été généralement comprises entre 2 µg/ml et20 µg/ml lors des études cliniques, de telles concentrations n'ont pas étéprédictives de la sécurité ou de l'efficacité. Les paramètresphar­macocinétiques sont présentés dans le tableau 3.

Tableau 3

Résumé des paramètres pharmacocinétiques moyens (CV, %) à l'étatd'équilibre de la gabapentine après administration toutes les huit heures

Paramètres Pharmacocinétiques

300 mg

(N = 7)

400 mg

(N = 14)

800 mg

(N = 14)

Moyenne

%CV

Moyenne

%CV

Moyenne

%CV

Cmax (µg/ml)

4,02

(24)

5,74

(38)

8,71

(29)

Tmax (h)

2,7

(18)

2,1

(54)

1,6

(76)

T½ (h)

5,2

(12)

10,8

(89)

10,6

(41)

ASC (0–8) (µg•h/ml)

24,8

(24)

34,5

(34)

51,4

(27)

Ae% (%)

ND

ND

47,2

(25)

34,4

(37)

Cmax = Concentration plasmatique maximale à l'état d'équilibre

tmax = Temps au Cmax

T½= Demi-vie d'élimination

ASC (0–8) = Aire sous la courbe des concentrations plasmatiques à l'étatd'équilibre entre 0 à 8 heures après la prise de dose

Ae% = Pourcentage de la dose excrétée sous forme inchangée dans les urinesentre 0 à 8 h après la prise de dose

ND = Non disponible

Distribution

La gabapentine ne se lie pas aux protéines plasmatiques et son volume dedistribution est de 57,7 litres. Chez les patients épileptiques, lesconcentrations de gabapentine dans le liquide céphalorachidien (LCR) ont étévoisines de 20 % des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibreco­rrespondantes. La gabapentine passe dans le lait maternel des femmes quiallaitent.

Biotransformation

Aucune donnée ne montre que la gabapentine est métabolisée chez l'homme.La gabapentine n'exerce aucun effet inducteur sur les oxydases à fonction mixteresponsables du métabolisme des médicaments.

Élimination

La gabapentine est éliminée sous forme inchangée uniquement par voierénale. La demi-vie d'élimination de la gabapentine est indépendante de ladose et est en moyenne de 5 à 7 heures.

Chez les patients âgés et chez les insuffisants rénaux, la clairanceplas­matique de la gabapentine est réduite. La constante d'élimination, laclairance plasmatique et la clairance rénale de la gabapentine sont directementpro­portionnelles à la clairance de la créatinine.

La gabapentine peut être éliminée du plasma par hémodialyse. Unajustement posologique est recommandé chez les insuffisants rénaux et chez leshémodialysés (voir rubrique 4.2).

Les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine chez l'enfant ont étédéterminés chez 50 sujets sains âgés de 1 mois à 12 ans. D'une manièregénérale, les concentrations plasmatiques de gabapentine chez les enfantsâgés > 5 ans sont similaires à celles des adultes expriméesen mg/kg.

Dans une étude pharmacocinétique menée chez 24 enfants sains âgés de1 mois à 48 mois, une réduction d'environ 30 % de l’aire sous la courbedes concentrations plasmatiques (ASC), une réduction de la Cmax et uneaugmentation de la clairance de la créatinine pondérée par la surfacecorporelle ont été observées en comparaison avec les données disponibleschez les enfants âgés de plus de 5 ans.

Linéarité/non-linéarité

La biodisponibilité (fraction de dose absorbée) de la gabapentine diminueavec l'augmentation de la dose, ce qui confère une non-linéarité auxparamètres pharmacocinétiques, y compris des paramètres de biodisponibili­té(F), par ex. Ae%, CL/F, Vd/F. La pharmacocinétique d'élimination (paramètresphar­macocinétiques n'incluant pas des paramètres F tels que CLr et t½) estmieux décrite par une pharmacocinétique linéaire. Les concentration­splasmatiques de gabapentine à l'état d'équilibre sont prévisibles d'aprèsles données en administration unique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Cancérogenèse

La gabapentine a été administrée dans l'alimentation à des souris à desdoses de 200, 600 et 2 000 mg/kg/jour et à des rats à des doses de 250,1 000 et 2 000 mg/kg/jour pendant deux ans. Une augmentation statistiquemen­tsignificative de l'incidence de tumeurs pancréatiques acineuses a étéretrouvée uniquement chez les rats mâles à la dose la plus forte. Lesconcentrations plasmatiques maximales atteintes chez les rats traités par2 000 mg/kg/jour sont 10 fois plus élevées que les concentration­splasmatiques atteintes chez les sujets traités par 3 600 mg/jour. Les tumeurspancré­atiques acineuses chez les rats mâles sont des tumeurs malignes defaible grade, elles n'ont pas affecté la survie, n'ont pas métastasé ouenvahi les tissus adjacents et elles ont été similaires à celles observéeschez les témoins concurrents. La pertinence de ces tumeurs pancréatiquesa­cineuses chez les rats mâles pour le risque cancérogène chez l'humain n'estpas élucidée.

Mutagenèse

La gabapentine n'a pas montré de potentiel génotoxique. Elle n'a pas étémutagène in vitro dans les essais standards utilisant des cellulesbacté­riennes ou de mammifères. La gabapentine n'a pas induit d'aberrationschro­mosomiques structurelles dans des cellules de mammifères in vitro ou invivo et n'a pas induit de formation de micronoyaux dans la moelle osseuse dehamsters.

Altération de la fertilité

Aucun effet indésirable n'a été observé sur la fertilité ou lareproduction chez des rats traités par des doses allant jusqu'à 2 000 mg/kg(environ cinq fois la dose quotidienne maximale humaine exprimée en mg/m2 desurface corporelle).

Tératogenèse

La gabapentine n'a pas augmenté l'incidence de malformations, par rapportaux témoins, dans la descendance des souris, des rats ou des lapins traités àdes doses allant jusqu'à respectivement 50, 30 et 25 fois la dose quotidiennehumaine de 3 600 mg (respectivement quatre, cinq ou huit fois la dosequotidienne humaine exprimée en mg/m2).

La gabapentine a induit un retard d'ossification au niveau du crâne, desvertèbres, des pattes avant et des pattes arrière chez les rongeurs, indiquantun retard de croissance fœtale. Ces effets sont survenus chez des sourisgravides ayant reçu des doses orales de 1 000 ou 3 000 mg/kg/jour au coursde l'organogenèse et chez des rates ayant reçu 2 000 mg/kg avant et pendantl'accou­plement et pendant toute la gestation. Ces doses correspondent à environ1 à 5 fois la dose humaine de 3 600 mg exprimée en mg/m2.

Aucun effet n'a été observé chez des souris gravides ayant reçu500 mg/kg/jour (environ 1/2 de la dose quotidienne humaine exprimée enmg/m2).

Une augmentation de l'incidence d'hydro-uretères et/ou d'hydronéphrose aété observée chez des rats traités par 2 000 mg/kg/jour dans une étude dela fertilité et de la reproduction générale, par 1 500 mg/kg/jour dans uneétude de tératologie et par 500, 1 000 et 2 000 mg/kg/jour dans une étudepérinatale et postnatale. La signification de ces observations n'est pasconnue, mais elles ont été associées à un retard de développement. Cesdoses représentent également environ 1 à 5 fois la dose humaine de3 600 mg exprimée en mg/m2.

Dans une étude de tératologie chez le lapin, une augmentation del'incidence des pertes fœtales post-implantatoires a été observée chez deslapines gravides recevant 60, 300 et 1 500 mg/kg/jour pendantl'orga­nogenèse. Ces doses représentent environ 0.3 à 8 fois la dosequotidienne humaine de 3 600 mg exprimée en mg/m2. Les marges de sécuritédont insuffisantes pour exclure le risque de ces effets chez l’homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Contenu de la gélule : amidon de maïs et talc.

Composition de l’enveloppe de la gélule (corps et tête) : oxyde de ferrouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), laurylsulfatede sodium, gélatine.

L'encre alimentaire d'impression utilisée contient de la gomme laque, dupropylène glycol, de l'oxyde de fer noir et de l'hydroxyde de potassium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

Flacon polyéthylène haute densité (PEHD) : durée de conservation aprèsouverture : 12 mois.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Plaquettes : à conserver dans l’emballage d’origine.

Flacon polyéthylène haute densité (PEHD) : à conserver dans leconditionnement d’origine.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Gélules sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium)

Boîtes de 10, 20, 30, 50, 60, 90, 100, 200 et 300 gélules.

Gélules en flacon (PEHD) polyéthylène muni d’un bouchon enpolypropylène contenant un gel de silice dessiccant.

Flacons de 100, 200, 300 et 500 gélules.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Sans objet.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

ARROW GENERIQUES

26 AVENUE TONY GARNIER

69007 LYON

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 499 240 6 6 : 10 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 241 2 7 : 20 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 242 9 5 : 30 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 243 5 6 : 50 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 244 1 7 : 60 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 245 8 5 : 90 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 246 4 6 : 100 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 579 049 0 6 : 200 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 579 050 9 5 : 300 gélules sous plaquettes(PVC/PVDC-Aluminium).

· 34009 499 247 0 7 : 100 gélules en flacon (PEHD).

· 34009 579 051 5 6 : 200 gélules en flacon (PEHD).

· 34009 579 052 1 7 : 300 gélules en flacon (PEHD).

· 34009 579 053 8 5 : 500 gélules en flacon (PEHD).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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