La Pharmacia De Garde Ouvrir le menu principal

GABAPENTINE PFIZER 600 mg, comprimé pelliculé sécable - résumé des caractéristiques

Contient la substance active :

Dostupné balení:

Résumé des caractéristiques - GABAPENTINE PFIZER 600 mg, comprimé pelliculé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GABAPENTINE PFIZER 600 mg, comprimé pelliculé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Chaque comprimé pelliculé de 600 mg contient 600 mg de gabapentine.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé sécable.

GABAPENTINE PFIZER 600 mg, comprimé pelliculé sécable se présente sousforme de comprimés blancs, pelliculés, de forme elliptique (longueur etlargeur : 8,96 × 17,27 mm ; épaisseur : 6,48 mm), avec une barre desécabilité sur les deux faces et gravés avec les mentions « NT » et «16 » sur une face.

Les comprimés peuvent être divisés en deux parties égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Epilepsie

La gabapentine est indiquée en association dans le traitement desépilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte etl'enfant à partir de 6 ans (voir rubrique 5.1).

La gabapentine est indiquée en monothérapie dans le traitement desépilepsies partielles avec ou sans généralisation secondaire chez l'adulte etl'adolescent à partir de 12 ans.

Traitement des Douleurs Neuropathiques Périphériques

La gabapentine est indiquée dans le traitement des douleurs neuropathiques­périphériques telles que la neuropathie diabétique et la névralgiepost-zostérienne chez l'adulte.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour toutes les indications, un schéma de titration pour l'instauration dutraitement est décrit dans le tableau 1. Il est recommandé pour l'adulte etl'adolescent à partir de 12 ans. Les instructions posologiques pour lesenfants de moins de 12 ans sont fournies dans une sous-rubrique distincte plusloin dans cette rubrique.

Tableau 1

SCHEMA POSOLOGIQUE – TITRATION INITIALE

Jour 1

Jour 2

Jour 3

300 mg une fois par jour

300 mg deux fois par jour

300 mg trois fois par jour

Arrêt de la gabapentine

Si la gabapentine doit être arrêtée, il est recommandé, selon lespratiques cliniques actuelles, de le faire progressivement sur au moins unesemaine quelle que soit l’indication.

Epilepsie

L'épilepsie requiert généralement un traitement au long cours. Laposologie est déterminée individuellement par le médecin traitant en fonctionde la tolérance et de l'efficacité.

Adultes et adolescents

Dans les essais cliniques, l'intervalle des doses efficaces se situait entre900 et 3600 mg/jour. Le traitement peut être instauré par une titration dedose, telle que décrite dans le tableau 1, ou par l'administration de 300 mgtrois fois par jour (TID) au Jour 1. Par la suite, en fonction de la réponseet de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée par paliers de300 mg/jour tous les 2–3 jours jusqu'à une dose maximale de 3600 mg/jour.Une titration plus lente de la posologie de gabapentine peut être appropriéechez certains patients. Le délai minimum pour atteindre une dose de1800 mg/jour est d’une semaine, pour atteindre 2400 mg/jour, il est de2 semaines au total et pour atteindre 3600 mg/jour, il est de 3 semaines autotal. Des posologies allant jusqu'à 4800 mg/jour ont été bien toléréesdans les études cliniques à long terme en ouvert. La dose quotidienne totaledoit être répartie en trois prises et l'intervalle maximal entre les doses nedoit pas dépasser 12 heures afin d'éviter la recrudescence desconvulsions.

Enfants à partir de 6 ans

La dose initiale doit être comprise entre 10 et 15 mg/kg/jour et la doseefficace est atteinte par titration croissante sur une période d'environ troisjours. La dose efficace de gabapentine chez l'enfant à partir de 6 ans est de25 à 35 mg/kg/jour. Des posologies allant jusqu'à 50 mg/kg/jour ont étébien tolérées dans une étude clinique à long terme. La dose quotidiennetotale doit être répartie en trois prises et l'intervalle maximum entre lesdoses ne doit pas dépasser 12 heures.

Il n'est pas nécessaire de surveiller les concentrations plasmatiques degabapentine dans le but d'optimiser le traitement par la gabapentine. Parailleurs, la gabapentine peut être utilisée en association avec d'autresmédicaments antiépileptiques sans crainte d'une éventuelle modification desconcentrations plasmatiques de gabapentine ou des concentrations sériques desautres médicaments antiépileptiques.

Douleurs neuropathiques périphériques

Adultes

Le traitement peut être instauré par une titration de dose, telle quedécrite dans le tableau 1. La dose initiale peut autrement être de900 mg/jour répartie en trois prises égales. Par la suite, en fonction de laréponse et de la tolérance du patient, la dose peut être augmentée parpaliers de 300 mg/jour tous les 2–3 jours jusqu'à une dose maximale de3600 mg/jour. Une titration plus lente de la posologie de gabapentine peutêtre appropriée chez certains patients. Le délai minimum pour atteindre unedose de 1800 mg/jour est d’une semaine, pour atteindre 2400 mg/jour il estde 2 semaines au total et pour atteindre 3600 mg/jour il est de 3 semainesau total.

Dans le traitement des douleurs neuropathiques périphériques telles que laneuropathie diabétique et la névralgie post-zostérienne, l'efficacité et lasécurité d’emploi n'ont pas été étudiées sur des périodes de traitementsupé­rieures à 5 mois dans le cadre d'études cliniques. Si un patient doitêtre traité pendant plus de 5 mois pour des douleurs neuropathiques­périphériques, le médecin traitant devra évaluer l'état clinique du patientet déterminer la nécessité d'un traitement complémentaire.

Instruction pour toutes les indications

Chez les patients en mauvais état général, c'est-à-dire avec un faiblepoids corporel, après une transplantation d'organe, etc., la dose doit êtretitrée plus lentement, par l'utilisation soit de dosages plus faibles, soitd'intervalles plus longs entre les augmentations de la dose.

Personnes âgées (de plus de 65 ans)

Les patients âgés peuvent nécessiter un ajustement de la posologie enraison d'une diminution de la fonction rénale liée à l'âge (voir tableau 2).Une somnolence, un œdème périphérique et une asthénie peuvent être plusfréquents chez les patients âgés.

Insuffisance rénale

Un ajustement de la posologie est recommandé chez les patients présentantune altération de la fonction rénale (tel que décrit dans le tableau 2) et/ouchez les patients hémodialysés. La gabapentine 100 mg gélules peut êtreutilisée pour respecter les recommandations posologiques chez les insuffisantsrénaux.

Tableau 2

POSOLOGIE DE Gabapentine CHEZ L'AdultE Selon LA FONCTION RENALE

Clairance de la créatinine (mL/min)

Dose quotidienne totalea (mg/jour)

³ 80

900–3 600

50–79

600–1 800

30–49

300–900

15–29

150b-600

< 15c

150b-300

a La dose quotidienne totale doit être administrée en trois dosesséparées. Les posologies réduites concernent les insuffisants rénaux(clairance de la créatinine < 79 mL/min).

b La dose quotidienne de 150 mg doit être administrée comme celle de300 mg tous les autres jours.

c Pour les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 mL/min,la dose quotidienne doit être réduite proportionnellement à la clairance dela créatinine (par ex., les patients ayant une clairance de la créatinine de7,5 mL/min doivent recevoir la moitié de la dose quotidienne reçue par lespatients dont la clairance de la créatinine est de 15 mL/min).

Utilisation chez les patients hémodialysés

Pour les patients anuriques hémodialysés qui n'ont jamais été traitéspar la gabapentine, il est recommandé de commencer par une dose de charge de300 à 400 mg, puis d'administrer 200 à 300 mg de gabapentine après chaquehémodialyse de 4 heures. Les jours sans dialyse, la gabapentine ne devra pasêtre administrée.

Pour les insuffisants rénaux hémodialysés, la dose d'entretien degabapentine doit être basée sur les recommandations posologiques du tableau2. En plus de la dose d'entretien, une dose supplémentaire de 200 à 300 mgaprès chaque hémodialyse de 4 heures est recommandée.

Mode d’administration

Voie orale.

La gabapentine peut être administrée au moment ou en dehors des repas etdoit être avalée entière avec une quantité suffisante de liquide (parexemple un verre d'eau).

4.3. Contre-indications

Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Syndrome DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms)

Des réactions d'hypersensibilité systémiques graves et pouvant menacer lepronostic vital telles que l’éruption cutanée avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS), ont été rapportées chez des patients prenantdes médicaments antiépileptiques, y compris la gabapentine (voirrubrique 4.8).

Il est important de noter que les premières manifestation­sd'hypersensi­bilité, comme la fièvre ou la lymphadénopathie, peuventapparaître même si l’éruption cutanée n'est pas évidente. Si de telssignes ou symptômes apparaissent, le patient doit être évaluéimmédia­tement. La gabapentine doit être arrêtée si une autre étiologie pourles signes ou symptômes ne peut être établie.

Anaphylaxie

La gabapentine peut entraîner une anaphylaxie. Les signes et symptômes dansles cas rapportés comprenaient : des difficultés respiratoires, un gonflementdes lèvres, de la gorge et de la langue ainsi qu'une hypotension nécessitantun traitement d'urgence. Si des signes ou symptômes d'anaphylaxie apparaissent,l’a­rrêt du traitement et le recours à une prise en charge immédiate doiventêtre indiqués au patient (voir rubrique 4.8).

Idées et comportement suicidaires

Des idées et un comportement suicidaires ont été rapportés chez despatients traités par des agents antiépileptiques dans plusieurs indications.Une méta-analyse d’essais randomisés, contrôlés contre placebo demédicaments antiépileptiques a également montré un risque légèrement accrud’idées et de comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque n’estpas connu. Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont étéobservés chez les patients traités par la gabapentine après commercialisa­tion(voir rubrique 4.8).

Il doit être conseillé aux patients (et aux aidants des patients) dedemander un avis médical si des signes d'idées et de comportements suicidairesap­paraissent. Les patients doivent être surveillés pour détecterd’éventuels signes d’idées et de comportements suicidaires et untraitement adapté doit être envisagé. L’arrêt du traitement par lagabapentine doit être envisagé en cas d’idées et de comportementssu­icidaires.

Pancréatite aiguë

Si un patient développe une pancréatite aiguë sous traitement par lagabapentine, une interruption du traitement par gabapentine doit êtreenvisagée (voir rubrique 4.8).

Crises d’épilepsie

Même si aucune donnée ne montre une recrudescence des crises avec lagabapentine, l'arrêt brutal des anticonvulsivants chez les patientsépilep­tiques peut déclencher un état de mal épileptique (voirrubrique 4.2).

Comme avec les autres médicaments antiépileptiques, certains patientspeuvent présenter une augmentation de la fréquence des crises ou l'apparitionde nouveaux types de crises avec la gabapentine.

Comme avec les autres antiépileptiques, les tentatives d'arrêt desantiépileptiques concomitants dans le traitement des patients réfractairestraités par un ou plusieurs antiépileptiques, en vue d'atteindre lamonothérapie sous gabapentine, ont moins de chance de succès.

La gabapentine n'est pas efficace sur les crises généralisées primairestelles que les absences et elle peut aggraver ces crises chez certains patients.Par conséquent, la gabapentine doit être utilisée avec précaution chez lespatients ayant des crises mixtes, y compris des absences.

Le traitement par gabapentine a été associé à des étourdissements et dela somnolence pouvant augmenter la survenue de blessures accidentelles (chutes).Des cas de confusion, perte de connaissance et altération des facultésmentales ont également été rapportés après la mise sur le marché. Parconséquent, il doit être conseillé aux patients d’être prudents jusqu’àce qu’ils soient habitués aux effets potentiels de leur traitement.

Utilisation concomitante avec des opioïdes et autres dépresseursdu SNC

Les patients nécessitant un traitement concomitant par des dépresseurs dusystème nerveux central (SNC), y compris les opioïdes, doivent êtreétroitement surveillés à la recherche de signes de dépression du SNC, telsque somnolence, sédation et dépression respiratoire. Il est possibled’observer une augmentation des concentrations de gabapentine chez lespatients recevant un traitement concomitant par la gabapentine et la morphine.La dose de gabapentine ou du traitement concomitant par des dépresseurs du SNC,y compris les opioïdes, doit être réduite en conséquence (voirrubrique 4.5).

La prudence est requise lors de prescription concomitante de gabapentine avecdes opioïdes en raison du risque de dépression du SNC. Dans une étudeobservati­onnelle, cas-témoins, sur une population d’utilisateur­sd’opioïdes, la prescription concomitante d’opioïdes et de gabapentine aété associée à une augmentation du risque de décès liés aux opioïdes parrapport à l’utilisation d’opioïdes prescrits seuls (odds ratio ajusté[ORa], 1,49 [95 % IC ; 1,18 à 1,88 ; p < 0,001]).

Dépression respiratoire

La gabapentine a été associée à des cas de dépression respiratoiregrave. Les patients dont la fonction respiratoire est altérée, qui sontatteints d’une maladie respiratoire ou neurologique, qui souffrentd’in­suffisance rénale, qui utilisent des dépresseurs du SNC de manièreconcomitante et les personnes âgées peuvent être exposés à un risque plusélevé de souffrir de cet effet indésirable grave. Des ajustementspo­sologiques pourraient s’avérer nécessaires pour ces patients.

Personnes âgées (de plus de 65 ans)

Aucune étude systématique de la gabapentine n'a été conduite chez lespatients à partir de 65 ans. Dans une étude en double aveugle menée chez lespatients présentant des douleurs neuropathiques, il a été observé unesomnolence, un œdème périphérique et de l'asthénie avec un pourcentage plusélevé chez les patients à partir de 65 ans que chez les patients plusjeunes. Outre ces observations, les études cliniques dans ce groupe d'âgen'indiquent pas de profil d'effets indésirables différent de celui observéchez les patients plus jeunes.

Population pédiatrique

Les effets d'un traitement par la gabapentine au long cours (de plus de36 semaines) sur l'apprentissage, l'intelligence et le développement chezl'enfant et l'adolescent n'ont pas été suffisamment étudiés. Les bénéficesd'un traitement prolongé doivent donc être mis en balance avec les risquespotentiels d'un tel traitement.

Abus et dépendance

Des cas d’abus et de dépendance ont été signalés aprèscommerci­alisation. Il conviendra d’évaluer attentivement les patients ayantdes antécédents d’abus de médicaments et de les observer afin de décelerd’éventuels signes d’abus de gabapentine, par exemple, un comportementto­xicophile, une augmentation de la dose, le développement d’uneaccoutumance.

Examens biologiques

Des résultats faussement positifs peuvent être obtenus lors de ladétermination semi-quantitative des protéines urinaires totales par bandeletteréactive. En cas de résultat positif à l'examen par bandelette réactive, ilest donc recommandé de vérifier ce résultat par des méthodes basées sur unprincipe d'analyse différent, comme la méthode de Biuret, des méthodesturbi­dimétriques ou de fixation de colorants, ou d'utiliser d'emblée cesméthodes alternatives.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Des cas de dépression respiratoire, de sédation et de décès associés àla prise concomitante de la gabapentine et des dépresseurs du SNC, y comprisles opioïdes, ont été signalés de manière spontanée et existent égalementdans la littérature. Dans certains de ces cas, les auteurs considéraient quel’association de la gabapentine avec les opioïdes était particulièremen­tpréoccupante chez les patients fragiles, chez les personnes âgées, chez lespatients atteints d’une maladie respiratoire sous-jacente grave, chez lespatients polymédiqués et chez ceux ayant des troubles de toxicomanie.

Dans une étude conduite chez des volontaires sains (N = 12), lorsqu'unegélule de morphine à libération prolongée de 60 mg était administrée2 heures avant une gélule de gabapentine de 600 mg, l'ASC moyenne de lagabapentine était augmentée de 44 % par rapport à celle de la gabapentinead­ministrée sans morphine. Par conséquent, il est nécessaire de surveillerétro­itement les patients ayant besoin d’un traitement concomitant paropioïdes à la recherche de signes de dépression du SNC, tels que somnolence,sédation et dépression respiratoire, et la dose de gabapentine oud’opioïdes doit être réduite en conséquence.

Aucune interaction n'a été observée entre la gabapentine et lephénobarbital, la phénytoïne, l'acide valproïque ou la carbamazépine.

Les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine à l'état d'équilibresont similaires chez les sujets sains et chez les patients épileptiquesre­cevant ces agents antiépileptiques.

L'administration concomitante de gabapentine et de contraceptifs orauxcontenant de la noréthindrone et/ou de l'éthinylestradiol ne modifie pas lesparamètres pharmacocinétiques à l'état d'équilibre de chacun de cesproduits.

L'administration concomitante de gabapentine et d’antiacides contenant del'aluminium et du magnésium peut réduire jusqu'à 24 % la biodisponibilitéde la gabapentine. Il est recommandé de prendre la gabapentine au plus tôtdeux heures après la prise d'un antiacide.

L'excrétion rénale de la gabapentine n'est pas modifiée par leprobénécide.

La légère diminution de l'excrétion rénale de la gabapentine observéelors de l'administration concomitante de cimétidine ne devrait pas avoird'impact clinique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Risque lié à l'épilepsie et aux médicaments antiépileptiques engénéral

Le risque de malformations est augmenté d'un facteur de 2 – 3 dans ladescendance des mères traitées par un médicament antiépileptique. Lesmalformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales, desmalformations cardiovasculaires et des anomalies du tube neural. Lapolythérapie antiépileptique peut être associée à un risque demalformations congénitales plus élevé que le traitement en monothérapie, ilest donc important d'utiliser la monothérapie aussi souvent que possible. Desconseils avisés doivent être donnés aux femmes susceptibles de devenirenceintes ou qui sont en âge de procréer et la nécessité du traitementanti­épileptique doit être réévaluée lorsqu'une femme envisage unegrossesse. L'arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité caril peut conduire à la recrudescence des crises, ce qui pourrait avoir desconséquences graves pour la mère comme pour l'enfant. De rares cas de retardde développement chez les enfants de mères épileptiques ont été observés.Il n'est pas possible de distinguer si le retard de développement est dû àdes facteurs génétiques, sociaux, à l'épilepsie de la mère ou au traitementanti­épileptique.

Risque lié à la gabapentine

La gabapentine traverse la barrière placentaire.

Il n'existe pas ou peu de données concernant l'utilisation de la gabapentinechez la femme enceinte.

Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité surla reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’humain n'estpas connu. La gabapentine ne doit pas être utilisée chez la femme enceintesauf si le bénéfice potentiel pour la mère l'emporte clairement sur le risquepotentiel pour le fœtus.

Aucune conclusion certaine ne peut être formulée pour déterminer s’ilexiste un lien de causalité entre l’augmentation du risque de malformationscon­génitales lors de chacune des grossesses qui ont été rapportées et laprise de la gabapentine au cours de la grossesse, en raison de l'épilepsieelle-même et de la présence de médicaments antiépileptiqu­esconcomitants.

Allaitement

La gabapentine passe dans le lait maternel. Etant donné que l'effet chez lenourrisson allaité n'est pas connu, la gabapentine sera administrée avecprudence chez la mère qui allaite. La gabapentine ne doit être utilisée chezla mère qui allaite que si les bénéfices l'emportent clairement sur lesrisques.

Fertilité

Il n’y a aucun effet sur la fertilité dans les études menées chezl’animal (voir rubrique 5.3).

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

La gabapentine peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitudeà conduire des véhicules et à utiliser des machines. La gabapentine agit surle système nerveux central et peut causer une somnolence, des étourdissementsou d'autres symptômes apparentés. Même s'ils n'étaient que d'intensitélégère ou modérée, ces effets indésirables pourraient être potentiellemen­tdangereux chez les patients qui conduisent ou utilisent des machines. C'estnotamment le cas au début du traitement et après chaque augmentation dela dose.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables observés au cours des études cliniques menéesdans l'épilepsie (en association et en monothérapie) et dans les douleursneuro­pathiques ont été regroupés dans une seule liste figurant ci-dessous,par classe et par fréquence : très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1 000, < 1/100), rares (≥1/10 000, < 1/1 000), très rares (< 1/10 000). Lorsqu'un effetindésirable était observé à différentes fréquences dans les étudescliniques, la fréquence la plus élevée lui était attribuée.

Les effets indésirables rapportés après commercialisation (en italiquedans la liste ci-dessous) sont mentionnés avec une fréquence indéterminée(ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Classe de système d’organe

Effets indésirables

Infections et infestations

Très fréquent

Infection virale.

Fréquent

Pneumonie, infection respiratoire, infection urinaire, infection, otitemoyenne.

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquent

Leucopénie.

Fréquence indéterminée

Thrombopénie.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions allergiques (par exemple urticaire).

Fréquence indéterminée

Syndrome d’hypersensibilité (réaction systémique avec une présentationvariée qui peut inclure fièvre, éruption cutanée, hépatite,lympha­dénopathie, éosinophilie, et parfois d’autres signes et symptômes),anap­hylaxie (voir rubrique 4.4).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Fréquent

Anorexie, augmentation de l'appétit.

Peu fréquent

Hyperglycémie (plus fréquemment observée chez les patientsdiabé­tiques).

Rare

Hypoglycémie (plus fréquemment observée chez les patientsdiabé­tiques).

Fréquence indéterminée

Hyponatrémie.

Affections psychiatriques

Fréquent

Agressivité, confusion et labilité émotionnelle, dépression, anxiété,nervosité, trouble de la pensée.

Peu fréquent

Agitation.

Fréquence indéterminée

Idées suicidaires, hallucinations.

Affections du système nerveux

Très fréquent

Somnolence, étourdissements, ataxie.

Fréquent

Convulsions, hyperkinésie, dysarthrie, amnésie, tremblement, insomnie,céphalées, troubles sensitifs tels que paresthésie, hypoesthésie, troublesde la coordination, nystagmus, augmentation, diminution ou absence deréflexes.

Peu fréquent

Hypokinésie, altération des facultés mentales.

Rare

Perte de connaissance.

Fréquence indéterminée

Autres mouvements anormaux (par exemple : choréoathétose, dyskinésie,dys­tonie).

Affections oculaires

Fréquent

Troubles visuels tels qu'amblyopie, diplopie.

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquent

Vertige.

Fréquence indéterminée

Acouphènes.

Affections cardiaques

Peu fréquent

Palpitations.

Affections vasculaires

Fréquent

Hypertension artérielle, vasodilatation.

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquent

Dyspnée, bronchite, pharyngite, toux, rhinite.

Rare

Dépression respiratoire

Affections gastro-intestinales

Fréquent

Vomissements, nausées, anomalies dentaires, gingivite, diarrhée, douleurabdominale, dyspepsie, constipation, sécheresse de la bouche ou de la gorge,flatulences.

Peu fréquent

Dysphagie.

Fréquence indéterminée

Pancréatite.

Affections hépatobiliaires

Fréquence indéterminée

Hépatite, ictère.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent

œdème facial, purpura le plus souvent décrit comme des ecchymosesrésultant d'un traumatisme physique, éruption, prurit, acné.

Fréquence indéterminée

Syndrome de Stevens-Johnson, œdème de Quincke, érythème polymorphe,alo­pécie, éruption cutanée avec éosinophilie et symptômes systémiques(voir rubrique 4.4).

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Arthralgie, myalgie, dorsalgie, contractions musculaires involontaires.

Fréquence indéterminée

Rhabdomyolyse, myoclonies.

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Insuffisance rénale aiguë, incontinence urinaire.

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquent

Impuissance.

Fréquence indéterminée

Hypertrophie mammaire, gynécomastie, troubles sexuels (incluant modificationde la libido, troubles de l’éjaculation et anorgasmie).

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Fatigue, fièvre.

Fréquent

œdème périphérique, troubles de la marche, asthénie, douleur, malaise,syndrome grippal.

Peu fréquent

œdème généralisé.

Fréquence indéterminée

Syndrome de sevrage (principalement anxiété, insomnie, nausées, douleur,sueurs), douleur thoracique. Des morts subites inexpliquées ont étésignalées mais il n'a pas été établi de relation de causalité avec letraitement par la gabapentine.

Investigations

Fréquent

Diminution du nombre de globules blancs, prise de poids.

Peu fréquent

Elévations des enzymes hépatiques SGOT (ASAT), SGPT (ALAT) et de labilirubine.

Fréquence indéterminée

Elévation de la créatine phosphokinase dans le sang.

Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

Fréquent

Lésions accidentelles, fracture, abrasion.

Peu fréquent

Chute.

Des cas de pancréatites aiguës ont été rapportés au cours destraitements par la gabapentine. La causalité avec la gabapentine n'est pasélucidée (voir rubrique 4.4).

Chez les patients hémodialysés à cause d’une insuffisance rénaleterminale, des cas de myopathie avec élévation de la créatine kinase ontété rapportés.

Des infections respiratoires, des otites moyennes, des convulsions et desbronchites n'ont été rapportés que dans les études cliniques menées chezles enfants. Dans les études cliniques réalisées chez les enfants, uncomportement agressif et des hyperkinésies ont également été rapportésfréqu­emment.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Il n'a pas été observé de toxicité aiguë menaçant le pronostic vitaldans les cas de surdosage en gabapentine allant jusqu'à 49 g. Les symptômesde surdosage sont les suivants : étourdissements, vision double, troubles del'élocution, somnolence, perte de connaissance, léthargie et diarrhéelégère. Tous les patients ont récupéré complètement avec un traitement desoutien. A des doses supérieures, la réduction de l'absorption de lagabapentine au cours du surdosage pourrait limiter l'absorption du médicamentet minimiser ainsi la toxicité due au surdosage.

Un surdosage de gabapentine, en particulier en association avec d'autresmédicaments dépresseurs du système nerveux central, peut occasionnerun coma.

La gabapentine peut être éliminée par hémodialyse, mais l'expériencemontre que cette méthode n'est habituellement pas nécessaire. Toutefois, chezles patients souffrant d'insuffisance rénale sévère, l'hémodialyse peutêtre indiquée.

Il n'a pas été identifié de dose orale létale de gabapentine chez dessouris et des rats ayant reçu des doses allant jusqu'à 8000 mg/kg. Les signesde toxicité aiguë chez les animaux ont été les suivants : ataxie,difficulté respiratoire, ptosis, hypoactivité ou excitation.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Autres antiépileptiques, code ATC :N03AX12.

Mécanisme d’action

La gabapentine pénètre facilement dans le cerveau et prévient lesconvulsions dans un certain nombre de modèles animaux d’épilepsie. Lagabapentine ne possède aucune affinité pour les récepteurs GABAA et GABAB etn’altère pas le métabolisme du GABA. Elle ne se lie pas à d’autresrécepteurs cérébraux de neurotransmetteurs et n'interagit pas avec les canauxsodiques. La gabapentine se lie avec une grande affinité à la sous-unitéα2δ (alpha-2-delta) des canaux calciques voltage-dépendants et l’on supposeque la liaison à la sous-unité α2δ pourrait intervenir dans les effetsanticon­vulsivants de la gabapentine chez l’animal. Le criblage sur un largepanel ne suggère aucune autre cible médicamenteuse que lasous-unité α2δ.

Des preuves issues de plusieurs modèles pré-cliniques indiquent qu’il estpossible que l’activité pharmacologique de la gabapentine soit médiée parla liaison à α2δ grâce à la diminution de la libération deneurotransmet­teurs excitateurs dans certaines régions du système nerveuxcentral. C'est peut-être cette activité qui est à la base de l'activitéanti­convulsivante de la gabapentine. La pertinence de ces actions de lagabapentine sur les effets anticonvulsivants reste à établir chezl’homme.

La gabapentine s'est également avérée efficace dans plusieurs modèlespré-cliniques animaux de douleur. Dans les modèles animaux, on suppose que laliaison spécifique de la gabapentine à la sous-unité α2δ se traduit parplusieurs actions différentes pouvant être responsables de cette activitéanalgé­sique. Les effets analgésiques de la gabapentine se produisentpro­bablement dans la moelle épinière, ainsi que dans les centres supérieursdu cerveau, par le biais d’interactions avec les voies descendantesin­hibitrices de la douleur. La pertinence de ces propriétés pré-cliniques surl’action clinique chez l’homme est inconnue.

Efficacité et sécurité clinique

Une étude clinique dans le traitement des épilepsies partielles enassociation à d'autres traitements, chez des enfants âgés de 3 à 12 ans, amontré une différence numérique, mais non statistiquement significative, destaux de répondeurs à 50 % en faveur du groupe gabapentine comparativement auplacebo. Des analyses post-hoc supplémentaires des taux de répondeurs enfonction de l'âge n'ont pas révélé d'effet statistiquement significatif del'âge, en tant que variable continue ou dichotomique (tranches d'âge de 3 à5 ans et de 6 à 12 ans). Les données de cette analyse post-hocsupplémentaire sont résumées dans le tableau ci-dessous :

Réponse (≥ 50 % Amélioration) selon le Traitement et l'Age de laPopulation ITTM*

Classe d'Age

Placebo

Gabapentine

P-Valeur

< 6 ans

4/21 (19,0%)

4/17 (23,5%)

0,7362

6 à 12 ans

17/99 (17,2%)

20/96 (20,8%)

0,5144

*La population en intention de traiter modifiée a été définie commel'ensemble des patients randomisés vers le médicament de l'étude quidisposaient également d'un relevé des crises évaluables sur 28 jours tant enprétraitement que durant le traitement en double aveugle.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

Après une administration orale, les concentrations plasmatiques de lagabapentine atteignent leur pic en 2 à 3 heures. La biodisponibili­té(fraction de dose absorbée) de la gabapentine a tendance à diminuer avecl'augmentation de la dose. La biodisponibilité absolue d'une gélule à 300 mgest d'environ 60 %. L'alimentation, y compris une alimentation riche enlipides, n'a aucun effet cliniquement significatif sur les paramètresphar­macocinétiques de la gabapentine.

Les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine ne sont pas affectéspar des administrations réitérées. Bien que les concentrations plasmatiquesde gabapentine aient été généralement comprises entre 2 µg/mL et20 µg/mL lors des études cliniques, de telles concentrations n'ont pas étéprédictives de la sécurité ou de l'efficacité. Les paramètresphar­macocinétiques sont présentés dans le tableau 3.

Tableau 3

RESUME DES PARAMETRES PHARMACOCINETIQUES MOYENS (CV, %) A L'ETAT D'EQUILIBREDE LA GABAPENTINE APRES ADMINISTRATION TOUTES LES HUIT HEURES

Paramètres

Pharmacocinétiques

300 mg

(N = 7)

400 mg

(N = 14)

800 mg

(N = 14)

Moyenne

%CV

Moyenne

%CV

Moyenne

%CV

Cmax (µg/mL)

4,02

(24)

5,74

(38)

8,71

(29)

tmax (h)

2,7

(18)

2,1

(54)

1,6

(76)

t½ (h)

5,2

(12)

10,8

(89)

10,6

(41)

ASC(0–8) (µg.h/mL)

24,8

(24)

34,5

(34)

51,4

(27)

Ae% (%)

ND

ND

47,2

(25)

34,4

(37)

Cmax = Concentration plasmatique maximale à l'état d'équilibre

tmax = Temps au Cmax

t½ = Demi-vie d'élimination

ASC(0–8) = Aire sous la courbe des concentrations plasmatiques à l'étatd'équilibre entre 0 à 8 heures après la prise de dose

Ae% = Pourcentage de la dose excrétée sous forme inchangée dans les urinesentre 0 à 8 h après la prise de dose

ND = Non disponible

Distribution

La gabapentine ne se lie pas aux protéines plasmatiques et son volume dedistribution est de 57,7 litres. Chez les patients épileptiques, lesconcentrations de gabapentine dans le liquide céphalorachidien (LCR) ont étévoisines de 20 % des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibreco­rrespondantes. La gabapentine passe dans le lait maternel des femmes quiallaitent.

Biotransformation

Aucune donnée ne montre que la gabapentine est métabolisée chez l'homme.La gabapentine n'exerce aucun effet inducteur sur les oxydases à fonction mixteresponsables du métabolisme des médicaments.

Élimination

La gabapentine est éliminée sous forme inchangée uniquement par voierénale. La demi-vie d'élimination de la gabapentine est indépendante de ladose et est en moyenne de 5 à 7 heures.

Chez les patients âgés et chez les insuffisants rénaux, la clairanceplas­matique de la gabapentine est réduite. La constante d'élimination, laclairance plasmatique et la clairance rénale de la gabapentine sont directementpro­portionnelles à la clairance de la créatinine.

La gabapentine peut être éliminée du plasma par hémodialyse. Unajustement posologique est recommandé chez les insuffisants rénaux et chez leshémodialysés (voir rubrique 4.2).

Les paramètres pharmacocinétiques de la gabapentine chez l'enfant ont étédéterminés chez 50 sujets sains âgés de 1 mois à 12 ans. D'une manièregénérale, les concentrations plasmatiques de gabapentine chez les enfantsâgés > 5 ans sont similaires à celles des adultes expriméesen mg/kg.

Dans une étude pharmacocinétique menée chez 24 enfants sains âgés de1 mois à 48 mois, une réduction d'environ 30% de l’aire sous la courbe desconcentrations plasmatiques (ASC), une réduction de la Cmax et une augmentationde la clairance de la créatinine pondérée par la surface corporelle ont étéobservées en comparaison avec les données disponibles chez les enfants âgésde plus de 5 ans.

Linéarité/non-linéarité

La biodisponibilité (fraction de dose absorbée) de la gabapentine diminueavec l'augmentation de la dose, ce qui confère une non-linéarité auxparamètres pharmacocinétiques, y compris des paramètres de biodisponibili­té(F), par ex. Ae%, CL/F, Vd/F. La pharmacocinétique d'élimination (paramètresphar­macocinétiques n'incluant pas des paramètres F tels que CLr et t½) estmieux décrite par une pharmacocinétique linéaire. Les concentration­splasmatiques de gabapentine à l'état d'équilibre sont prévisibles d'aprèsles données en administration unique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Cancérogenèse

La gabapentine a été administrée dans l'alimentation à des souris à desdoses de 200, 600 et 2000 mg/kg/jour et à des rats à des doses de 250,1000 et 2000 mg/kg/jour pendant deux ans. Une augmentation statistiquemen­tsignificative de l'incidence de tumeurs pancréatiques acineuses a étéretrouvée uniquement chez les rats mâles à la dose la plus forte. Lesconcentrations plasmatiques maximales atteintes chez les rats traités par2000 mg/kg/jour sont 10 fois plus élevées que les concentration­splasmatiques atteintes chez les sujets traités par 3600 mg/jour. Les tumeurspancré­atiques acineuses chez les rats mâles sont des tumeurs malignes defaible grade, elles n'ont pas affecté la survie, n'ont pas métastasé ouenvahi les tissus adjacents et elles ont été similaires à celles observéeschez les témoins concurrents. La pertinence de ces tumeurs pancréatiquesa­cineuses chez les rats mâles pour le risque cancérogène chez l'humain n'estpas élucidée.

Mutagenèse

La gabapentine n'a pas montré de potentiel génotoxique. Elle n'a pas étémutagène in vitro dans les essais standards utilisant des cellulesbacté­riennes ou de mammifères. La gabapentine n'a pas induit d'aberrationschro­mosomiques structurelles dans des cellules de mammifères in vitro ou invivo et n'a pas induit de formation de micronoyaux dans la moelle osseuse dehamsters.

Altération de la fertilité

Aucun effet indésirable n'a été observé sur la fertilité ou lareproduction chez des rats traités par des doses allant jusqu'à 2000 mg/kg(environ cinq fois la dose quotidienne maximale humaine exprimée en mg/m2 desurface corporelle).

Tératogenèse

La gabapentine n'a pas augmenté l'incidence de malformations, par rapportaux témoins, dans la descendance des souris, des rats ou des lapins traités àdes doses allant jusqu'à respectivement 50, 30 et 25 fois la dose quotidiennehumaine de 3600 mg (respectivement quatre, cinq ou huit fois la dosequotidienne humaine exprimée en mg/m2).

La gabapentine a induit un retard d'ossification au niveau du crâne, desvertèbres, des pattes avant et des pattes arrières chez les rongeurs,indiquant un retard de croissance fœtale. Ces effets sont survenus chez dessouris gravides ayant reçu des doses orales de 1000 ou 3000 mg/kg/jour aucours de l'organogenèse et chez des rates ayant reçu 2000 mg/kg avant etpendant l'accouplement et pendant toute la gestation. Ces doses correspondent àenviron 1 à 5 fois la dose humaine de 3600 mg exprimée en mg/m2.

Aucun effet n'a été observé chez des souris gravides ayant reçu500 mg/kg/jour (environ 1/2 de la dose quotidienne humaine exprimée enmg/m2).

Une augmentation de l'incidence d'hydro-uretères et/ou d'hydronéphrose aété observée chez des rats traités par 2000 mg/kg/jour dans une étude dela fertilité et de la reproduction générale, par 1500 mg/kg/jour dans uneétude de tératologie et par 500, 1000 et 2000 mg/kg/jour dans une étudepérinatale et postnatale. La signification de ces observations n'est pasconnue, mais elles ont été associées à un retard de développement. Cesdoses représentent également environ 1 à 5 fois la dose humaine de 3600 mgexprimée en mg/m2.

Dans une étude de tératologie chez le lapin, une augmentation del'incidence des pertes fœtales post-implantatoires a été observée chez deslapines gravides recevant 60, 300 et 1500 mg/kg/jour pendant l'organogenèse.Ces doses représentent environ 0,3 à 8 fois la dose quotidienne humaine de3600 mg exprimée en mg/m2. Les marges de sécurité sont insuffisantes pourexclure le risque de ces effets chez l'homme.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Noyau

Poloxamère 407 (oxyde d'éthylène et oxyde de propylène), copovidone,amidon de maïs, stéarate de magnésium.

Pelliculage

OPADRY blanc YS-1–18111 (hydroxypropyl­cellulose, talc).

Agent polissant

Cire de candelilla.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

2 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

20, 30, 45, 50, 60, 84, 90, 100, 200 et 500 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/P­VDC/Aluminium).

20, 30, 45, 50, 60, 84, 90, 100, 200 et 500 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d'exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

PFIZER PFE FRANCE

23–25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE

75014 PARIS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 274 822 8 1 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/P­VDC/Aluminium).

· 34009 274 823 4 2 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

Retour en haut de la page