Résumé des caractéristiques - GLIBENCLAMIDE EG 5 mg, comprimé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLIBENCLAMIDE EG 5 mg, comprimé sécable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Glibenclamide..........................................................................................................................5 mg
Pour un comprimé sécable.
Excipient à effet notoire : lactose monohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sécable (blanc).
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Diabète non insulino-dépendant, en association au régime adapté, lorsquece régime n'est pas suffisant pour rétablir à lui seul l'équilibreglycémique.
4.2. Posologie et mode d'administration
RESERVE A L'ADULTE.
PosologieComme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptéesà chaque cas particulier.
En cas de déséquilibre glycémique transitoire une courte périoded'administration du produit peut être suffisante chez un patient habituellementbien équilibré par le régime.
Sujet de moins de 65 ans
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de ½ comprimé par jour, administré avantle petit-déjeuner.
Paliers
Les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de demicomprimé en fonction de la réponse glycémique en répartissant les dosesavant les 2 ou 3 principaux repas.
Plusieurs jours au moins doivent séparer chaque palier de dose.
Traitement d'entretien
La posologie maximale est de 3 comprimés par jour, à répartir en 2 ou3 prises avant les principaux repas.
Sujets à risques
Sujet âgé de 65 ans et plus
La posologie initiale et les doses d’entretien du glibenclamide doiventêtre prudemment adaptées pour diminuer le risque d’hypoglycémie. Letraitement doit débuter avec la plus petite dose disponible et augmenterprogressivement si nécessaire (voir rubrique 4.4).
Chez les autres patients à risque
Chez le patient dénutri ou présentant une altération marquée de l'étatgénéral, ou dont la ration calorique est irrégulière et chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit êtreinstauré à la dose la plus faible et les paliers posologiques doivent êtrescrupuleusement respectés, de façon à éviter les réactions hypoglycémiques(voir rubrique 4.4).
Chez les patients recevant d'autres hypoglycémiants oraux
Comme pour tout sulfonylurée, ce médicament peut prendre le relais d'untraitement antidiabétique sans période de transition. Lors du passage d'unsulfonylurée à demi-vie plus longue (comme le chlorpropamide) à cemédicament, les patients seront attentivement suivis (pendant plusieurssemaines) afin d'éviter la survenue d'une hypoglycémie, en raison de lapossibilité de chevauchement des effets thérapeutiques.
Mode d'administrationVoie orale.
4.3. Contre-indications
Ce médicament est contre-indiqué en cas :
· d'hypersensibilité à la substance active, à d'autres sulfonylurées ouà l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1. ;
· de diabète insulino-dépendant, en particulier diabète juvénile,diabète acidocétosique, pré-coma diabétique ;
· d'insuffisance rénale ou hépatique sévère ;
· de porphyries ;
· de traitement par miconazole (voir rubrique 4.5) ;
· d'allaitement.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesCe médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéréditaires rares).
Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des casd’hémolyse aigüe ont été rapportés avec le glibenclamide. Sa prescriptionn’est donc pas recommandée chez ces patients, et le recours à unealternative, si elle existe, est fortement recommandée. En l’absenced’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, ledanger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si laprescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyseéventuelle sera dépistée.
Hypoglycémie
Des hypoglycémies peuvent survenir sous sulfonylurées. Le risque apparaîtaccru sous glibenclamide. Certaines hypoglycémies peuvent être sévères etprolongées. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire et leresucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours.
De plus, sur le plan clinique, des signes de contre-régulation adrénergiquepeuvent être observés : sueurs, peau moite, anxiété, tachycardie,hypertension, palpitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.
Le tableau clinique d’un malaise hypoglycémique sévère peut ressemblerà un accident vasculaire cérébral.
Les symptômes disparaissent en général après absorption d’hydrates decarbone (sucre) ou quand l’hypoglycémie est corrigée.
Une sélection soigneuse du patient, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate du patient sont nécessaires si l'on veut éviter desépisodes d'hypoglycémie.
Facteurs de risque d'hypoglycémie :
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés) ;
· dénutrition, altération de l’état général, prise irrégulièred’hydrates de carbone, régime hypocalorique. Ce traitement ne sera prescritque si le patient est susceptible de s'alimenter régulièrement (notamment deprendre un petit déjeuner) ;
· déséquilibre entre exercice physique et prise d’hydrates decarbone ;
· insuffisance rénale et hépatique : la pharmacocinétique et/oupharmacodynamie du glibenclamide peut être modifiée chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique. En cas de survenue d'unehypoglycémie chez ces patients, celle-ci risquant d'être grave et prolongée,une prise en charge appropriée doit être instituée ;
· troubles endocriniens non compensés affectant le métabolisme deshydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémie : insuffisancesurrénalienne, hypopituitarisme ;
· patients âgés : l’âge ≥ 65 ans a été identifié comme un facteurde risque d’hypoglycémie chez les patients traités par sulfonylurées.L’hypoglycémie peut être difficile à reconnaître chez lepatient âgé.
· ingestion d’alcool ;
· associations médicamenteuses susceptibles de majorer l’effethypoglycémiant du glibenclamide (voir rubrique 4.5) : l’hypoglycémie peutêtre difficile à reconnaître chez le patient sous traitement parbêtabloquants. L’hypoglycémie est davantage susceptible de survenir lors del’administration d’une association d’agents hypoglycémiants.
Dans ces situations, la posologie initiale et d’entretien doit êtreprudemment adaptée pour diminuer le risque d’hypoglycémie (voirrubrique 4.2).
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient bénéficiant d'un traitementantidiabétique peut être menacé en cas de survenue des événements suivants:fièvre, traumatisme, infection ou intervention chirurgicale. Dans ce cas, ilpeut être nécessaire d'arrêter le traitement et d'administrer del'insuline.
L'efficacité de tout hypoglycémiant oral, y compris le glibenclamide pourabaisser la glycémie au niveau souhaité, diminue au long cours chez certainspatients, ce qui peut être dû à une progression de la sévérité dudiabète, ou à une diminution de la réponse au traitement. Ce phénomène estconnu sous le nom d'échec secondaire et doit être distingué de l'échecprimaire, où le médicament s'avère inefficace lorsqu'il est prescrit enpremière intention à un patient donné. Une adaptation adéquate de la dose etl'observation du régime alimentaire doivent être envisagées avant de classerun patient comme échec secondaire.
Analyses biologiques
La glycémie et la glycosurie doivent être surveillées périodiquement. Lamesure du taux d'hémoglobine glycosylée peut s'avérer utile.
Glibenclamide et mortalité cardiovasculaire
Des études épidémiologiques suggèrent que l’utilisation duglibenclamide est associée à une augmentation du risque de mortalitécardiovasculaire par rapport à un traitement avec la metformine ou legliclazide. Ce risque a été particulièrement observé chez les patientssouffrant de maladies coronariennes.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes et son traitement, ainsi que lesconditions qui y prédisposent, doivent être expliqués au patient et à safamille. Les échecs thérapeutiques primaire et secondaire doivent égalementêtre expliqués (voir ci-dessus « déséquilibre glycémique »).
Le patient doit être informé des risques potentiels et des avantages de cetraitement et des autres types de traitement. Il doit être informé del'importance qu'il y a à respecter le régime alimentaire, à suivre unprogramme d'exercice physique régulier et à surveiller régulièrement laglycosurie et/ou la glycémie.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations contre-indiquées1) Le produit suivant est susceptible de majorer l'effethypoglycémiant :
+ Miconazole (voie générale, gel buccal)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'effethypoglycémiant :
+ Phénylbutazone
Pour toutes les formes de phénylbutazone, y compris locales : augmentationde l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées par diminution de leurmétabolisme hépatique. Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoiremoins interactif sinon prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillanceglycémique: adapter éventuellement la posologie pendant le traitement parl'anti-inflammatoire et après son arrêt.
+ Alcool
Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie).
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition de réactions decompensation), pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.2) Le produit suivant risque d'entraîner une augmentation de laglycémie:
+ Danazol
Effet diabétogène du danazol.
Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcerl'auto-surveillance glycémique et urinaire. Adapter éventuellement laposologie de l'antidiabétique pendant le traitement par le danazol et aprèsson arrêt.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'effethypoglycémiant :
+ Bêtabloquants (sauf esmolol)
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes del'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie. La plupart desbêtabloquants non cardiosélectifs augmentent l'incidence et la sévérité del'hypoglycémie.
Prévenir le patient et renforcer surtout en début de traitementl'auto-surveillance glycémique.
+ Fluconazole
Augmentation du temps de demi-vie du sulfonylurée avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques.
Prévenir le patient, renforcer l'auto-surveillance glycémique et adapteréventuellement la posologie du sulfonylurée pendant le traitement par lefluconazole.
+ Inhibiteurs de l'enzyme de conversion
L'utilisation des inhibiteurs de l'enzyme de conversion peut entraîner unemajoration de l'effet hypoglycémiant chez le diabétique traité par lessulfonylurées.
La survenue de malaises hypoglycémiques semble exceptionnelle. Unehypothèse avancée serait une amélioration de la tolérance au glucose quiaurait pour conséquence une réduction des besoins en insuline.
Renforcer l'auto-surveillance glycémique.
+ Clarithromycine, érythromycine
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et desconcentrations plasmatiques de l’antidiabétique.
Prévenir le patient, renforcer l’auto-surveillance glycémique et adapteréventuellement la posologie du sulfonylurée pendant le traitement par laclarithromycine (ou l’érythromycine).
2) Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie :
+ Chlorpromazine (neuroleptiques)
A fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine), élévationde la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique. Adapteréventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par leneuroleptique et après son arrêt.
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) (voiesgénérale et locale: intra-articulaire, cutanée et lavement rectal) ettétracosactide
Elévation de la glycémie avec parfois acidocétose (diminution de latolérance aux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer l'auto-surveillance glycémique, surtout endébut de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par les corticoïdes et après son arrêt.
+ Bêta-2-mimétiques (ritodrine, salbutamol, terbutaline) : (voie I.V.)
Elévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance sanguine et urinaire. Passer éventuellement àl'insuline.
3) Autres interactions :
+ Bosentan
Risque de moindre efficacité du glibenclamide par diminution de sesconcentrations plasmatiques, en raison de l’effet inducteur du bosentan. Parailleurs, des cas d’hépatotoxicité ont été rapportés lors del’association.
Surveillance de la glycémie, adaptation du traitement si besoin, etsurveillance des constantes biologiques hépatiques.
+ Analogues de la somatostatine
Risque d’hypoglycémie ou d’hyperglycémie : diminution ou augmentationdes besoins en sulfonylurées, par exemple diminution de la sécrétion deglucagon endogène.
Renforcer l’auto-surveillance glycémique et adapter si besoin la posologiedu sulfonylurée pendant le traitement par l’octréotide ou lalanréotide.
+ Colesevelam
L’administration concomitante de colesevelam et de glibenclamide aentraîné une diminution de l’AUC0-inf et de la Cmax du glibenclamide de 32%et de 47%, respectivement.
Aucune interaction n’a été observée lorsque le colesevelam étaitadministré quatre heures après le glibenclamide.
En conséquence, le glibenclamide doit être pris au moins 4 heures avant lecolesevelam.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseRisque lié au diabète
Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, està l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de lamortalité périnatale. En période péri-conceptionnelle, un équilibre aussibon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risquemalformatif.
Risque lié au glibenclamide
Les sulfonylurées sont tératogènes chez l'animal à doses élevées.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données pertinentes ou ennombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique duglibenclamide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Conduite à tenir
La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de lagrossesse dans cette catégorie de patientes.
Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type dediabète : I ou II, gestationnel ou permanent.
Dans ce dernier cas, il est recommandé d'effectuer le relais d'un traitementoral par l'insuline dès l'instant qu'une grossesse est envisagée ou en cas dedécouverte fortuite d'une grossesse exposée à ce médicament: dans ce cas,ceci ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruptionde grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillanceprénatale orientée.
Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.
AllaitementEn l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel etcompte-tenu du risque d’hypoglycémie néonatale, l’allaitement estcontre-indiqué en cas de traitement par ce médicament.
FertilitéSans objet.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les patients devront être sensibilisés sur les symptômes d'hypoglycémieet devront être prudents en cas de conduite et d’utilisation de machines.
4.8. Effets indésirables
La classification des évènements indésirables en fonction de leurfréquence est la suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et<1/10), peu fréquent (≥1/1000 et <1/100), rare (≥1/10 000 et<1/1000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).
Troubles du métabolisme et de la nutrition· très fréquent : hypoglycémie (voir rubriques 4.4 et 4.9). Ceshypoglycémies peuvent être prolongées et sévères et ne sont pas toujoursfaciles à corriger.
· fréquence indéterminée : cas d’hyponatrémie (cas isolés).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané· fréquent : éruptions cutanéo-muqueuses:
· fréquence indéterminée : prurit, éruption maculo-papuleuse, réactionsbulleuses, érythème polymorphe, dermatite exfoliative ;
· quelques cas de photosensibilisation ont été rapportés.
Atteintes du système immunitaire· fréquence indéterminée : manifestations d’hypersensibilité,réactions allergiques ou pseudo-allergiques.
· fréquence indéterminée : cas isolés de réactions à typed’urticaire pouvant évoluer en réactions menaçant le pronostic vital avecbronchospasme, dyspnée, hypotension, voire choc.
Affections gastro-intestinales· fréquent : nausées, diarrhées.
· peu fréquent : gêne épigastrique.
Affections hépatobiliaires· fréquence indéterminée : atteintes hépatiques : une augmentation desenzymes hépatiques a été notée avec la possibilité de survenue d'hépatitescytolytique ou cholestatique nécessitant l'arrêt du traitement. Ces atteintespeuvent évoluer vers l’insuffisance hépatique mettant en jeu lepronostic vital.
Affections hématologiques et du système lymphatiqueAtteintes hématologiques généralement réversibles à l'arrêt dutraitement:
· fréquence indéterminée : hyperéosinophilie, leucopénie,thrombocytopénie modérée ou sévère pouvant se manifester par un purpura,agranulocytose, anémie hémolytique, aplasie médullaire etpancytopénie ;
Investigations· fréquent : le glibenclamide, comme tous les sulfonylurées, peutentraîner une prise de poids.
· fréquence indéterminée : élévations occasionnelles moyennes àmodérées de l'urémie et de la créatinine.
Affections oculaires· fréquence indéterminée : troubles visuels transitoires à type de flouvisuel ou troubles de l’accommodation, surtout en début de traitement, avecou sans variation glycémique.
Troubles généraux· fréquence indéterminée : effet antabuse en cas d'ingestion d'alcoolpendant les repas ;
· expression clinique d’une porphyrie (hépatique ou cutanée) chez despatients porphyriques (voir rubrique 4.3) ;
· fréquence indéterminée : exceptionnellement, vascularite allergiquecutanée ou viscérale pouvant menacer le pronostic vital.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Le surdosage de sulfonylurées peut entraîner une hypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie sans perte de connaissance ni signesneurologiques, doivent être corrigés absolument par un apport glucidique, uneadaptation de la posologie et/ou une modification du comportement alimentaire.Une surveillance étroite doit être poursuivie jusqu'à ce que le médecin soitsûr que le patient est hors de danger.
Les réactions hypoglycémiques sévères avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant un traitement immédiat, dès que la cause est diagnostiquée oususpectée avant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide d'une solution glucosée concentrée(50%). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue de solution glucoséeplus diluée (à 10%) à la vitesse nécessaire au maintien d'une glycémieau-dessus de 100 mg/dl. Les patients doivent être étroitement surveilléspendant au moins 48 heures et selon l'état du patient à ce moment, lemédecin décidera si une surveillance supplémentaire est nécessaire.
Le glucagon ne doit pas être utilisé car il peut entraîner une rechute del'hypoglycémie par hypersécrétion secondaire d'insuline.
La clairance plasmatique du glibenclamide peut être prolongée chez lespatients souffrant d'une pathologie hépatique. Du fait de la forte liaison duglibenclamide aux protéines, une dialyse n'est pas utile au patient.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: antidiabétiques oraux sauf insulines –sulfonylurées, code ATC : A10BB01.
Le glibenclamide, sulfonylurée de seconde génération à demi-vie courte,semble diminuer la glycémie de façon aiguë par stimulation de la libérationd'insuline par le pancréas, cet effet étant dépendant de la présence decellules bêta actives dans les îlots pancréatiques.
La stimulation de la sécrétion d'insuline par le glibenclamide en réponseà un repas est d'une importance majeure. L'administration de glibenclamide chezle diabétique provoque une majoration de la réponse insulinotropepostprandiale. Les réponses postprandiales de sécrétion d'insuline et depeptide-C continuent à être majorées après au moins 6 mois detraitement.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, le glibenclamide est fortement absorbé (92%).La concentration plasmatique maximale est atteinte en 2 à 6 heures. La prised'aliments ne modifie ni la vitesse ni le taux d'absorption.
Le glibenclamide est fortement fixé à l'albumine plasmatique (99%), ce quipeut rendre compte de certaines interactions médicamenteuses.
Le glibenclamide est complètement métabolisé par le foie en3 métabolites inactifs éliminés par voie biliaire (60%) et par voie rénale(40%). L'élimination étant complète en 45 à 72 heures.
La demi-vie d'élimination est de 4 à 11 heures.
L'insuffisance hépatocellulaire diminue le métabolisme du glibenclamide etdonc ralentit de manière importante son élimination.
L'excrétion biliaire des métabolites augmente en cas d'insuffisancerénale, de façon proportionnelle à la sévérité de l'altérationrénale.
L'insuffisance rénale n'affecte pas son élimination aussi longtemps que laclairance de la créatinine reste supérieure à 30 ml/min.
5.3. Données de sécurité préclinique
Sans objet.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, silice colloïdaleanhydre, talc, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
20, 90, 100 ou 180 comprimés sécables sous plaquettes(PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO – LABORATOIREES EUROGENERICS
CENTRAL PARK
9–15 RUE MAURICE MALLET
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 385 776 4 8: 20 comprimés sécables sous plaquettes(PVC/Aluminium).
· 34009 387 404 7 9: 90 comprimés sécables sous plaquettes(PVC/Aluminium).
· 34009 385 777 0 9: 100 comprimés sécables sous plaquettes(PVC/Aluminium).
· 34009 387 929 2 8: 180 comprimés sécables sous plaquettes(PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
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