Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE BIOGARAN 80 mg, comprimé sécable
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLICLAZIDE BIOGARAN 80 mg, comprimé sécable.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gliclazide...............................................................................................................................80 mg
Pour un comprimé
Excipient à effet notoire : lactose
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sécable.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Diabète non insulino-dépendant, en association au régime adapté, lorsquece régime n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibreglycémique.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieRESERVE A L’ADULTE.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, les posologies doivent être adaptéesà chaque cas particulier.
En cas de déséquilibre glycémique transitoire, une courte périoded’administration du produit peut être suffisante, chez un patienthabituellement bien équilibré par le régime.
Sujet de moins de 65 ans
Dose initiale :
La dose initiale recommandée est de 1 comprimé par jour.
Paliers :
Les ajustements de posologie se font habituellement par paliers de1 comprimé en fonction de la réponse glycémique. 14 jours au moins doiventséparer chaque palier de dose.
Traitement d’entretien :
La posologie varie de 1 à 3 comprimés par jour,exceptionnellement 4.
La posologie usuelle est de 2 comprimés par jour, en 2 prisesquotidiennes.
Sujet à risque
Sujet âgé de plus de 65 ans :
Débuter le traitement par un ½ comprimé une fois par jour.
Cette dose pourra être progressivement augmentée jusqu'à équilibreglycémique satisfaisant du patient, en respectant des paliers de 14 joursminimum et sous surveillance glycémique étroite.
Chez les autres patients à risque :
Chez le patient dénutri ou présentant une altération marquée de l'étatgénéral, ou dont la ration calorique est irrégulière et chez les patientsprésentant une insuffisance rénale ou hépatique, le traitement doit êtreinstauré à la dose la plus faible et les paliers posologiques doivent êtrescrupuleusement respectés, de façon à éviter les réactions hypoglycémiques(voir rubrique 4.4).
Patients recevant d'autres hypoglycémiants oraux :
Comme pour tout sulfamide hypoglycémiant, ce médicament peut prendre lerelais d'un traitement antidiabétique sans période de transition. Lors dupassage d'un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie plus longue (comme lechlorpropamide) à ce médicament, les patients seront attentivement suivis(pendant plusieurs semaines) afin d'éviter la survenue d'une hypoglycémie, enraison de la possibilité de chevauchement des effets thérapeutiques.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de GLICLAZIDE BIOGARAN n’ont pas étéétablies chez les enfants et les adolescents. Aucune donnée n’estdisponible.
Mode d’administrationVoie orale.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmentionnés à la rubrique 6.1, aux autres sulfonylurées, aux sulfamides ;
· diabète de type 1 ;
· pré-coma et coma diabétique, acido-cétose diabétique ;
· Insuffisances rénale ou hépatique sévères : dans ces situations, ilest recommandé de recourir à l’insuline ;
· Traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5) ;
· Allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypoglycémies
Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris prise de petit déjeuner).
Il est important d'absorber régulièrement des hydrates de carbone le risquede survenue d'hypoglycémie étant majoré en cas de repas pris tardivementd'alimentation insuffisante ou pauvre en hydrates de carbone.
L'hypoglycémie peut survenir plus particulièrement en période de régimehypocalorique, après un effort important ou prolongé, après ingestiond'alcool, ou lors de l'administration d'une association d'agentshypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après administration de sulfamideshypoglycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévèreset prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire et leresucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la posologie utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate du patient sont nécessaires pour diminuer le risqued’hypoglycémies.
Facteurs favorisant le risque d’hypoglycémie
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés) ;
· malnutrition, horaire irrégulier des repas, repas sauté, période dejeûne ou modification du régime ;
· déséquilibre entre exercice physique et prise d’hydrates decarbone ;
· insuffisance rénale ;
· insuffisance hépatique sévère ;
· surdosage en GLICLAZIDE BIOGARAN ;
· certains désordres endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisancehypophysaire et surrénale ;
· administration concomitante d’autres médicaments (voirrubrique 4.5).
Insuffisances rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent êtremodifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou uneinsuffisance rénale sévère. Chez ces patients, l'hypoglycémie pouvant êtreprolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir rubrique 4.8),sontraitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent êtreexpliqués au patient et à sa famille. Le patient doit être informé enparticulier de l'importance du respect du régime alimentaire, de la nécessitéd'effectuer un exercice physique régulier et de contrôler régulièrement laglycémie.
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oralpeut être modifié en cas de survenue des événements suivants :administration concomitante de préparations à base de Millepertuis (Hypericumperforatum) (voir rubrique 4.5), fièvre, traumatisme, infection ou interventionchirurgicale.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tout antidiabétique oral, y compris legliclazide, peut s’atténuer au cours du temps chez de nombreux patients :ceci peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace dèsla première utilisation. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d’ajustement de la dose et dusuivi du régime alimentaire.
Dysglycémie
Des perturbations de la glycémie, dont hypoglycémie et hyperglycémie, ontété rapportées chez des patients diabétiques recevant un traitementconcomitant par fluoroquinolones, en particulier chez les patients âgés.Ainsi, un suivi attentif de la glycémie est recommandé chez tous les patientsrecevant simultanément GLICLAZIDE BIOGARAN et une fluoroquinolone.
Analyses biologiques
La mesure du taux d’hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) estrecommandée pour évaluer le contrôle glycémique. Une autosurveillanceglycémique peut aussi être pratiquée.
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd’entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d’un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase). Le gliclazideappartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
Patients atteints de porphyrie
Des cas de porphyrie aiguë ont été rapportés avec d’autres sulfamideshypoglycémiants chez des patients atteints de porphyrie.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intoléranceau galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption duglucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendrece médicament.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Les produits suivants sont susceptibles de majorer l’hypoglycémie :
Association contre-indiquée· Miconazole (voie générale, gel buccal)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées· Phénylbutazone (voie générale)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants(déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution deleur élimination).
Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire sinon prévenir lepatient et renforcer l'auto-surveillance : adapter s'il y a lieu la posologiependant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.
· Alcool : effet antabuse, notamment pour chlorpropamide, glibenclamide,glipizide, tolbutamine
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition de réactions decompensation, pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique).
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi· Du fait de la majoration de l'effet hypoglycémiant, dans certains cas,des hypoglycémies peuvent survenir lors d'un traitement concomitant par lesmédicaments suivants
Autres antidiabétiques (insuline, acarbose, metformine, thiazolidinediones,inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, agonistes des récepteurs GLP-1),bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteur de l'enzyme de conversion (captopril,énalapril), antagonistes des recepteurs-H2, IMAO, sulfonamides, clarithromycineet anti-inflammatoires non stéroïdiens.
Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie :
Association déconseillée· Danazol : effet diabétogène du danazol
Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer la-surveillance glycémique et urinaire.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par le danazol et après son arrêt.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi· Chlorpromazine (neuroleptiques)
A fortes posologies (>100 mg par jour de chlorpromazine) : élévation dela glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par le neuroleptique et après son arrêt.
· Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire,cutanée et lavement rectal) et tétracosactide
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique, surtout endébut de traitement.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par les corticoïdes et après leur arrêt.
· Ritodrine, salbutamol, terbutaline (Voie I.V.)
Elévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance glycémique.
Passer éventuellement à l'insuline.
· Préparations à base de Millepertuis (Hypericum perforatum)
L’exposition au gliclazide est diminuée par le Millepertuis (Hypericumperforatum). La surveillance de la glycémie doit être renforcée.
Les produits suivants peuvent causer une dysglycémie :
Association faisant l’objet de précautions d’emploi· Fluoroquinolones
Dans le cas d’une utilisation concomitante de gliclazide avec unefluoroquinolone, le patient doit être prévenu du risque de dysglycémie et lasurveillance de la glycémie doit être renforcée.
Associations à prendre en compte· Anticoagulants (warfarine….)
Les sulfamides hypoglycémiants peuvent entraîner une majoration de l'effetanticoagulant pendant le traitement.
Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut être nécessaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n’existe pas de donnée clinique ou des données limitées (moins de300 grossesses) sur l’utilisation du gliclazide chez la femme enceinte ; peude données existent avec d’autres sulfonylurées.
Chez l’animal, le gliclazide n’est pas tératogène (voirrubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter d’utiliser legliclazide pendant la grossesse.
Le contrôle du diabète doit être obtenu avant la conception afin deréduire les risques de malformations congénitales dus à un diabète maléquilibré.
Pendant la grossesse, les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés,l’insuline constitue alors le traitement de choix du diabète. Il estrecommandé d’effectuer le relais de l’antidiabétique oral par l’insulinelorsqu’une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.
AllaitementL’excrétion de gliclazide ou de ses métabolites dans le lait materneln’est pas connue. Compte tenu du risque d’hypoglycémie néonatale, legliclazide est par conséquent contre-indiqué chez la femme qui allaite.
Un risque chez le nouveau-né/nourrisson ne peut être exclu.
FertilitéAucun effet sur la fertilité ou la reproduction n’a été observé chezles rats mâles et femelles (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
GLICLAZIDE BIOGARAN n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois,les patients devront être sensibilisés sur les symptômes d'hypoglycémie etdevront être prudents en cas de conduite et/ou d'utilisation de machines,spécialement en début de traitement.
4.8. Effets indésirables
Selon l’expérience clinique avec le gliclazide, les effets indésirablessuivants ont été rapportés :
Hypoglycémies
L’effet indésirable le plus fréquent avec le gliclazide estl’hypoglycémie.
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement parGLICLAZIDE BIOGARAN peut entraîner une hypoglycémie, en particulier en cas derepas pris à intervalles irréguliers et en cas de saut d'un repas.
Les symptômes éventuels sont : céphalées, faim intense, nausées,vomissements, fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminutionde la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion,troubles visuels et troubles de la parole, aphasie, tremblements, parésie,troubles sensoriels, vertiges, sensation d’impuissance, perte de maîtrise desoi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence,perte de connaissance voire coma et pouvant conduire à une issue fatale.
D'autre part, des signes de contre-régulation adrénergiques peuvent êtreobservés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,palpitations, angor et arythmie cardiaque.
Les symptômes disparaissent en général après la prise d’hydrates decarbone (glucides). Par contre, les édulcorants artificiels n’ont aucuneffet. L’expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre quemalgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peutrécidiver.
En cas d’hypoglycémie sévère ou prolongée, même temporairementcontrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voireune hospitalisation peuvent s’imposer.
Autres effets indésirables
Des troubles gastro-intestinaux, à type de douleurs abdominales, nausées,vomissements, dyspepsie, diarrhées, constipation, ont été rapportés ; ilspeuvent être évités ou diminués si le traitement est pris au cours d'unrepas ou en fractionnant les doses.
Les effets indésirables suivants ont été plus rarement rapportés :
· éruptions cutanéo-muqueuses : rash, prurit, urticaire, angio-œdème,érythème, éruptions maculopapuleuses, réactions bulleuses (telles que leSyndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique et desaffections bulleuses auto-immunes) et exceptionnellement, syndrome DRESS(éruption médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) ;
· troubles hématologiques : ils sont rares et incluent anémie,leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sontgénéralement réversibles à l’arrêt du traitement ;
· troubles hépatobiliaires : élévation des enzymes hépatiques (ASAT,ALAT, phosphatases alcalines), hépatites (cas isolés). Interrompre letraitement en cas d’apparition d’un ictère cholestatique En règlegénérale, ces symptômes régressent à l'arrêt du traitement ;
· troubles visuels : des troubles visuels transitoires dus aux variations dela glycémie peuvent survenir en particulier lors de l’instauration dutraitement.
Effet de classe
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, les effets indésirablessuivants ont été observés : érythrocytopénie, agranulocytose, anémiehémolytique, pancytopénie, vasculite allergique, hyponatrémie, augmentationdu taux des enzymes hépatiques, insuffisance hépatique (cholestase et ictère)voire hépatite qui ont régressé à l’arrêt du traitement ; seuls quelquescas ont conduit à une insuffisance hépatique mettant en jeu lepronostic vital.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance nisignes neurologiques, doivent absolument être corrigés par un apportglucidique, une adaptation de la posologie et/ou une modification du régimealimentaire. Une surveillance stricte doit être poursuivie par le médecinjusqu'à ce que le patient soit hors de danger.
Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 mL d'une solution glucoséeconcentrée (20% à 30%). Celle-ci doit être suivie d'une perfusion continue desolution glucosée plus diluée (à 10%) à la vitesse nécessaire au maintiend'une glycémie au-dessus de 1 g/L. Une surveillance étroite du patient serainstaurée et renforcée si besoin par le médecin en fonction de l’état dupatient.
Du fait de la forte liaison du gliclazide aux protéines, une dialyse n'estpas nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : SULFAMIDE HYPOGLYCEMIANT –ANTIDIABETIQUE ORAL, code ATC : A10BB09.
Mécanisme d’actionLe gliclazide diminue la glycémie en stimulant la sécrétion d'insuline parles cellules bêta des îlots de Langerhans.
Effets pharmacodynamiquesEffets sur la libération d’insuline
Chez le diabétique de type 2, le gliclazide restaure le pic précoced'insulino-sécrétion, en présence de glucose, et augmente la seconde phased'insulino-sécrétion.
Une majoration importante de la réponse insulinique est observée enréponse à un repas ou à un stimulus glucosé.
Propriétés hémovasculaires
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipeuvent être impliqués dans les complications du diabète :
· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésivitéplaquettaire avec diminution des marqueurs d'activation plaquettaire (bêtathromboglobuline, thromboxane B2) ;
· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaire(augmentation de l'activité tPA).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLe gliclazide est rapidement absorbé à partir du tractus gastro-intestinalet la concentration sanguine est maximale entre la 11ème et la14ème heure.
DistributionLa fixation aux protéines est de 94,2 % chez l'homme.
ÉliminationLa demi-vie apparente d'élimination terminale du gliclazide étant de vingtheures chez l'homme, ce traitement peut donc être administré en deux prisesquotidiennes.
L'élimination se fait essentiellement par voie urinaire : moins de 1 % dela dose ingérée est retrouvée sous forme inchangée dans l'urine.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques, basées sur des études de toxicité chroniqueet de génotoxicité, n’ont mis en évidence aucun risque pour l'homme. Aucuneétude de cancérogenèse à long terme n'a été réalisée.
Aucun effet tératogène n’a été rapporté chez l’animal ; seule unediminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçudes doses 25 fois plus élevées que la posologie maximale recommandée chezl'homme. Dans les études réalisées chez l’animal, l’administration degliclazide n’a pas eu d’impact sur la fertilité et la reproduction.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Béhénate de glycéryle, lactose monohydraté, povidone, silice colloïdaleanhydre, stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes (PVC/aluminium) de 20, 60, 100 ou 180 comprimés sécables.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
BIOGARAN
15, BOULEVARD CHARLES DE GAULLE
92700 COLOMBES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 349 028 1 9 : 20 comprimés sécables sous plaquettes(PVC-Aluminium)
· 34009 349 029 8 7 : 60 comprimés sécables sous plaquettes(PVC-Aluminium)
· 34009 349 030 6 9 : 100 comprimés sécables sous plaquettes(PVC-Aluminium)
· 34009 378 428 4 6 : 180 comprimés sécables sous plaquettes(PVC-Aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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