Résumé des caractéristiques - GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg, comprimé sécable à libération modifiée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Gliclazide...............................................................................................................................60 mg
Pour un comprimé sécable à libération modifiée.
Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient 134,2 mg de lactosemonohydraté.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé sécable à libération modifiée.
Comprimé blanc à blanc cassé, de forme ovale (15, 0 mm x 7, 0 mm), avecune barre de sécabilité sur chaque face, gravé « Z » et « I » sur uneface et sans gravure sur l’autre face.
Le comprimé peut être divisé en doses égales.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Diabète non insulino-dépendant (de type 2) chez l'adulte, lorsque lerégime alimentaire, l'exercice physique et la réduction pondérale seuls nesont pas suffisants pour obtenir l'équilibre glycémique.
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose quotidienne de GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg peut varier de ½ à2 comprimés par jour, soit 30 à 120 mg en une seule prise orale au momentdu petit déjeuner.
Il est recommandé d’avaler le(s) comprimé(s), sans l’(es) écraser nile(s) mâcher.
En cas d’oubli d’une dose, la dose du lendemain ne doit pas êtreaugmentée.
Comme pour tout agent hypoglycémiant, la dose doit être adaptée enfonction de la réponse métabolique individuelle de chaque patient (glycémie,HbA1c).
Dose initiale
La dose initiale recommandée est de 30 mg par jour (½ comprimé deGLICLAZIDE CRISTERS 60 mg).
· si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette dose peut êtreadoptée comme traitement d’entretien,
· si le contrôle glycémique n'est pas satisfaisant, la dose peut êtreaugmentée à 60, 90 ou 120 mg par jour, par paliers successifs, en respectantun intervalle de 1 mois au minimum entre chaque palier, sauf chez les patientspour lesquels la glycémie ne diminue pas après deux semaines de traitement.Dans ce cas, il est possible de proposer une augmentation de la dose dès la finde la deuxième semaine de traitement.
La dose maximale recommandée est de 120 mg par jour.
Un comprimé sécable à libération modifiée de GLICLAZIDE CRISTERS 60 mgest équivalent à deux comprimés à libération modifiée de gliclazide30 mg. La sécabilité de GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg, comprimé sécable àlibération modifiée permet d’assurer la flexibilité de la dose.
Relais de gliclazide dosé à 80 mg en comprimé par GLICLAZIDE CRISTERS60 mg, comprimés sécables à libération modifiée
Un comprimé de gliclazide dosé à 80 mg est comparable à 30 mg de laformulation à libération modifiée (soit ½ comprimé de GLICLAZIDE CRISTERS60 mg). Par conséquent, le relais peut être fait à condition de suivre avecattention l'évolution de la glycémie.
Relais d’un autre anti-diabétique oral par GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg
GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg peut prendre le relais d’un autre traitementantidiabétique oral.
Dans ce cas, la dose et la demi-vie de l’antidiabétique précédentdoivent être prises en compte.
Le relais se fera en général sans période de transition, en commençant depréférence par une dose de 30 mg. La dose sera ensuite adaptée commeindiqué ci-dessus, en fonction de la réponse glycémique de chaquepatient.
En cas de relais d’un sulfamide hypoglycémiant à demi-vie prolongée, unefenêtre thérapeutique de quelques jours peut s’avérer nécessaire afind’éviter un effet additif des deux produits qui risque d’entraîner unehypoglycémie.
Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lorsde l’instauration d’un traitement par GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg, c’est àdire de commencer à la dose de 30 mg par jour, puis d'augmenter la dose parpaliers successifs, en fonction des résultats métaboliques.
Association aux autres antidiabétiques oraux
GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg peut être associé aux biguanides, auxinhibiteurs de l’alpha-glucosidase ou à l’insuline.
Chez les patients insuffisamment équilibrés avec GLICLAZIDE CRISTERS60 mg, un traitement associé par insuline peut être instauré sous strictesurveillance médicale.
Populations particulières
Sujets âgés
GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg sera prescrit selon le même schéma posologiqueque chez des sujets de moins de 65 ans.
Patients atteints d’une insuffisance rénale
Chez les patients ayant une insuffisance rénale faible à modérée, leschéma posologique sera le même que chez les sujets ayant une fonction rénalenormale, mais avec une surveillance attentive.
Ces données ont été confirmées au cours d’essais cliniques.
Patients à risque d’hypoglycémie
· états de dénutrition ou de malnutrition,
· pathologies endocriniennes sévères ou mal compensées (insuffisanceanté-hypophysaire, hypothyroïdie, insuffisance surrénale),
· sevrage d’une corticothérapie prolongée et/ou à forte dose,
· pathologie vasculaire sévère (coronaropathie sévère, atteintecarotidienne sévère, pathologie vasculaire diffuse).
Il est recommandé de débuter systématiquement le traitement à la doseminimale de 30 mg/jour.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de GLICLAZIDE CRISTERS 60 mg n’ont pasété établies chez les enfants et les adolescents.
Il n'existe pas de données chez l'enfant.
4.3. Contre-indications
· hypersensibilité au gliclazide ou à l’un des excipients mentionnés àla rubrique 6.1, aux autres sulfonylurées, aux sulfamides ;
· diabète de type 1 ;
· pré-coma et coma diabétiques, acido-cétose diabétique ;
· insuffisance rénale ou hépatique sévères : dans ces situations, il estrecommandé de recourir à l’insuline ;
· traitement par le miconazole (voir rubrique 4.5) ;
· allaitement (voir rubrique 4.6).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Hypoglycémies
Ce traitement ne sera prescrit que si le patient est susceptible des'alimenter régulièrement (y compris prise de petit-déjeuner). Il estimportant d'absorber régulièrement des hydrates de carbone, le risqued'hypoglycémie étant majoré en cas de repas pris tardivement, d'alimentationinsuffisante ou pauvre en hydrates de carbone. L'hypoglycémie peut survenirplus particulièrement en période de régime hypocalorique, après un effortimportant ou prolongé, après ingestion d'alcool, ou lors de l'administrationd'une association d'agents hypoglycémiants.
Des hypoglycémies peuvent survenir après administration de sulfamideshypoglycémiants (voir rubrique 4.8). Certains épisodes peuvent être sévèreset prolongés. Une hospitalisation peut alors s'avérer nécessaire et leresucrage doit être éventuellement poursuivi sur plusieurs jours.
Une sélection soigneuse des patients, de la dose utilisée ainsi qu'uneinformation adéquate du patient sont nécessaires pour diminuer le risqued’hypoglycémies.
Facteurs favorisant le risque d’hypoglycémie :
· refus ou incapacité du patient à coopérer (particulièrement chez lessujets âgés) ;
· malnutrition, horaire irrégulier des repas, repas sauté, période dejeûne ou modification du régime ;
· déséquilibre entre exercice physique et prise d’hydrates decarbone ;
· insuffisance rénale ;
· insuffisance hépatique sévère ;
· surdosage en gliclazide ;
· certains troubles endocriniens : troubles thyroïdiens, insuffisancehypophysaire et surrénale ;
· administration concomitante d’autres médicaments (voirrubrique 4.5).
Insuffisances rénale et hépatique
La pharmacocinétique et/ou la pharmacodynamie du gliclazide peuvent êtremodifiées chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou uneinsuffisance rénale sévère. Chez ces patients, l'hypoglycémie pouvant êtreprolongée, une prise en charge appropriée doit être instituée.
Information du patient
Les risques d'hypoglycémie, ses symptômes (voir rubrique 4.8), sontraitement, ainsi que les conditions qui y prédisposent, doivent êtreexpliqués au patient et à sa famille.
Le patient doit être informé en particulier de l'importance du respect durégime alimentaire, de la nécessité d'effectuer un exercice physiquerégulier et de contrôler régulièrement la glycémie.
Déséquilibre glycémique
L'équilibre glycémique d'un patient traité par un antidiabétique oralpeut être modifié en cas de survenue des événements suivants : fièvre,traumatisme, infection ou intervention chirurgicale.
Dans certains cas, il peut être nécessaire de recourir à l'insuline.
L'efficacité hypoglycémiante de tout antidiabétique oral, y compris legliclazide, peut s’atténuer au cours du temps chez de nombreux patients :ceci peut être lié à une aggravation du diabète ou à une diminution de laréponse au traitement. Ce phénomène est appelé échec secondaire pour ledistinguer de l'échec primaire, dans lequel le médicament est inefficace dèsla première utilisation. Avant de classer un patient parmi les échecssecondaires, on évaluera les possibilités d’ajustement de la dose et dusuivi du régime alimentaire.
Analyses biologiques
La mesure du taux d’hémoglobine glyquée (ou de la glycémie à jeun) estrecommandée pour évaluer le contrôle glycémique. Une autosurveillanceglycémique peut aussi être pratiquée.
Les médicaments de la classe des sulfonylurées sont susceptiblesd’entraîner une anémie hémolytique chez les sujets porteurs d’un déficitenzymatique en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogènase). Le gliclazideappartenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une autre classethérapeutique que les sulfonylurées doit être envisagé.
Excipients
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladieshéréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
1) Les produits suivants sont susceptibles de majorer l'hypoglycémie
Association contre-indiquée
Miconazole (voie générale, gel buccal)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant avec survenue possible demanifestations hypoglycémiques, voire de coma.
Associations déconseillées
Phénylbutazone (voie générale)
Augmentation de l'effet hypoglycémiant des sulfamides hypoglycémiants(déplacement de leurs liaisons aux protéines plasmatiques et/ou diminution deleur élimination).
Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire sinon prévenir lepatient et renforcer l'autosurveillance : adapter s'il y a lieu la posologiependant le traitement par l'anti-inflammatoire et après son arrêt.
Alcool
Augmentation de la réaction hypoglycémique (inhibition des réactions decompensation) pouvant faciliter la survenue de coma hypoglycémique.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant del'alcool.
Associations nécessitant des précautions d'emploi
Du fait de la majoration de l'effet hypoglycémiant, dans certains cas, deshypoglycémies peuvent survenir lors d'un traitement concomitant par lesmédicaments suivants
Autres antidiabétiques (insuline, acarbose, metformine, thiazolidinediones,inhibiteurs de la dipeptidyl peptidase-4, agonistes des récepteurs GLP-1),bêta-bloquants, fluconazole, inhibiteur de l'enzyme de conversion (captopril,énalapril), antagonistes des recepteurs-H2, IMAO, sulfonamides, clarithromycineet anti-inflammatoires non stéroïdiens.
2) Les produits suivants risquent d'entraîner une augmentation de laglycémie.
Association déconseillée
Danazol
Effet diabétogène du danazol.
Si l'association ne peut être évitée, prévenir le patient et renforcer lasurveillance glycémique et urinaire.
Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant letraitement par le danazol et après son arrêt.
Associations nécessitant des précautions d'emploi
Chlorpromazine (neuroleptiques)
A fortes posologies (> 100 mg par jour de chlorpromazine), élévationde la glycémie (diminution de la libération d'insuline).
Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique. Adapteréventuellement la posologie de l'antidiabétique pendant le traitement par leneuroleptique et après son arrêt.
Glucocorticoïdes (voies générale et locale : intra-articulaire, cutanéeet lavement rectal) et tétracosactide
Elévation de la glycémie avec parfois cétose (diminution de la toléranceaux glucides par les corticoïdes).
Prévenir le patient et renforcer la surveillance glycémique, surtout endébut de traitement. Adapter éventuellement la posologie de l'antidiabétiquependant le traitement par les corticoïdes et après leur arrêt.
Ritodrine, salbutamol, terbutaline
(Voie I.V).
Elévation de la glycémie par les bêta-2 stimulants.
Renforcer la surveillance glycémique. Passer éventuellement àl'insuline.
Associations à prendre en compte
Anticoagulants (warfarine….)
Les sulfamides hypoglycémiants peuvent entraîner une majoration de l'effetanticoagulant pendant le traitement.
Une adaptation de la posologie de l'anticoagulant peut être nécessaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseIl n'existe pas de donnée clinique concernant l'administration du gliclazidechez la femme enceinte ; peu de données existent avec d'autressulfonylurées.
Chez l'animal, le gliclazide n'est pas tératogène.
Le contrôle du diabète doit être obtenu avant la conception afin deréduire les risques de malformations congénitales dus à un diabète maléquilibré.
Pendant la grossesse, les antidiabétiques oraux ne sont pas appropriés,l'insuline constitue alors le traitement de choix du diabète. Il estrecommandé d'effectuer le relais de l'antidiabétique oral par l'insulinelorsqu'une grossesse est envisagée ou dès la découverte de celle-ci.
AllaitementIl n'existe pas de donnée sur le passage du gliclazide ou de sesmétabolites dans le lait maternel. Compte tenu du risque d'hypoglycémienéonatale, le gliclazide est contre-indiqué chez la femme qui allaite.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Le gliclazide n'a pas d’effet connu sur l'aptitude à conduire desvéhicules et à utiliser des machines. Toutefois, les patients devront êtresensibilisés sur les symptômes d'hypoglycémie et devront être prudents encas de conduite et/ou utilisation de machines, spécialement en début detraitement.
4.8. Effets indésirables
Selon l’expérience clinique avec le gliclazide, les effets indésirablessuivants ont été rapportés :
Hypoglycémies
Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, le traitement pargliclazide peut entraîner une hypoglycémie, en particulier en cas de repaspris à intervalles irréguliers et en cas de saut d'un repas.
Les symptômes éventuels sont : céphalées, faim intense, nausées,vomissements, fatigue, troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminutionde la concentration, de la vigilance et des réactions, dépression, confusion,troubles visuels et troubles de la parole, aphasie, tremblements, parésie,troubles sensoriels, vertiges, sensation d’impuissance, perte de maîtrise desoi, délire, convulsions, respiration superficielle, bradycardie, somnolence,perte de connaissance voire coma et pouvant conduire à une issue fatale.
D'autre part, des signes de contre-régulation adrénergiques peuvent êtreobservés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,palpitations, angor et arythmie cardiaque.
Les symptômes disparaissent en général après la prise d’hydrates decarbone (glucides). Par contre, les édulcorants artificiels n’ont aucuneffet. L’expérience avec les autres sulfamides hypoglycémiants montre quemalgré des mesures initialement efficaces, une hypoglycémie peutrécidiver.
En cas d’hypoglycémie sévère ou prolongée, même temporairementcontrôlée par une absorption de sucre, un traitement médical immédiat voireune hospitalisation peuvent s’imposer.
Autres effets indésirables
Des troubles gastro-intestinaux à type de douleurs abdominales, nausées,vomissements, dyspepsie, diarrhées, constipation, ont été rapportés ; ilspeuvent être évités ou diminués si le traitement est pris pendant lepetit-déjeuner.
Les effets indésirables suivants ont été plus rarement rapportés :
· éruptions cutanéo-muqueuses : rash, prurit, urticaire, angio-œdème,érythème, éruptions maculopapuleuses, réactions bulleuses (tels que lesyndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermique toxique) ;
· troubles hématologiques : ils sont rares et incluent anémie,leucopénie, thrombocytopénie, granulocytopénie. Ces anomalies sontgénéralement réversibles à l'arrêt du traitement ;
· troubles hépato-biliaires : élévation des enzymes hépatiques (ASAT,ALAT, phosphatases alcalines), hépatites (cas isolés). Interrompre letraitement en cas d'apparition d'un ictère cholestatique. En règle générale,ces symptômes régressent à l'arrêt du traitement ;
· troubles visuels : des troubles visuels transitoires dus aux variations dela glycémie peuvent survenir en particulier lors de l’instauration dutraitement.
Effets de classe
· Comme pour les autres sulfamides hypoglycémiants, les effetsindésirables suivants ont été observés : érythrocytopénie, agranulocytose,anémie hémolytique, pancytopénie, vasculite allergique, hyponatrémie,augmentation du taux des enzymes hépatiques, insuffisance hépatique(cholestase et ictère) voire hépatite qui ont régressé à l’arrêt dutraitement ; seuls quelques cas ont conduit à une insuffisance hépatiquemettant en jeu le pronostic vital.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet: <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Un surdosage en sulfamides hypoglycémiants peut entraîner unehypoglycémie.
Les symptômes modérés d'hypoglycémie, sans perte de connaissance ni signeneurologique, doivent absolument être corrigés par un apport glucidique, uneadaptation de la posologie et/ou une modification du régime alimentaire. Unesurveillance stricte doit être poursuivie par le médecin jusqu'à ce que lepatient soit hors de danger.
Les réactions hypoglycémiques sévères, avec coma, convulsions ou autrestroubles neurologiques sont possibles et constituent une urgence médicalenécessitant l'hospitalisation immédiate du patient.
Si un coma hypoglycémique est diagnostiqué ou suspecté, le patient doitrecevoir une injection intraveineuse rapide de 50 mL d'une solution glucoséeconcentrée (20 à 30 %), suivie d'une perfusion continue de solutionglucosée plus diluée (à 10 %) à la vitesse nécessaire au maintien d'uneglycémie au-dessus de 1 g/L.
Une surveillance étroite du patient sera instaurée et renforcée si besoinpar le médecin en fonction de l'état du patient.
Du fait de la forte liaison du gliclazide aux protéines, une dialyse n'estpas nécessaire.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : sulfamide hypoglycémiant – dérivé del’urée, code ATC : A10BB09
Le gliclazide est un sulfamide hypoglycémiant, antidiabétique oral,possédant un hétérocycle azoté à liaison endocyclique, ce qui ledifférencie des autres sulfamides. Le gliclazide diminue la glycémie enstimulant la sécrétion d’insuline par les cellules bêta des îlots deLangerhans. L'augmentation de la sécrétion d’insuline et de peptide-C quisuit la prise d'un repas persiste après 2 ans de traitement.
En plus de ces propriétés métaboliques, le gliclazide présente despropriétés hémovasculaires.
Effets sur la libération d’insuline
Chez le diabétique de type 2, en présence de glucose, le gliclaziderestaure le pic précoce d'insulinosécrétion, et augmente la seconde phased'insulinosécrétion. Une augmentation significative de la réponseinsulinique est observée en réponse à un repas ou une absorption deglucose.
Propriétés hémovasculaires
Le gliclazide diminue le processus de microthrombose par deux mécanismes quipourraient être impliqués dans les complications du diabète :
· une inhibition partielle de l'agrégation et de l'adhésivitéplaquettaire ainsi qu'une diminution des marqueurs d'activation plaquettaire(bêta thromboglobuline, thromboxane B2) ;
· une action sur l'activité fibrinolytique de l'endothélium vasculaireavec une augmentation de l'activité t-PA.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Après administration orale, la concentration plasmatique augmenteprogressivement jusqu'à la 6ème heure pour atteindre un plateau entre la 6èmeet la 12ème heure.
Les variations intra-individuelles sont faibles.
L’absorption du gliclazide est complète. La prise alimentaire ne modifieni la vitesse ni le taux d'absorption.
Distribution
La fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 95 %. Le volume dedistribution est d’environ 30 litres. Une prise unique quotidienne degliclazide 60 mg permet le maintien d’une concentration plasmatique efficacede gliclazide pendant 24 heures.
BiotransformationLe gliclazide est principalement métabolisé au niveau hépatique.L'excrétion est essentiellement urinaire ; moins de 1% est retrouvé sous formeinchangée dans les urines. Aucun métabolite actif circulant n'a étédétecté.
EliminationLa demi-vie d’élimination du gliclazide est de 12 à 20 heures.
Linéarité / Non linéaritéJusqu’à la dose de 120 mg, il existe une relation linéaire entre la doseadministrée et l’aire sous la courbe des concentrations (AUC).
Populations particulièresSujets âgés
Chez le sujet âgé, aucune modification cliniquement significative desparamètres pharmacocinétiques n'a été observée.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les données pré-cliniques, basées sur des études de toxicité chroniqueet de génotoxicité, n'ont mis en évidence aucun risque pour l'homme. Aucuneétude de cancérogenèse à long terme n'a été réalisée.
Aucun effet tératogène n'a été rapporté chez l'animal ; seule unediminution du poids des fœtus a été observée chez des animaux ayant reçudes doses 25 fois plus élevées que la posologie maximale recommandée chezl'homme.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Amidon de maïs prégélatinisé, lactose monohydraté, citrate de sodium,hypromellose et stéarate de magnésium.
6.2. Incompatibilités
Sans objet.
6.3. Durée de conservation
36 mois.
Après première ouverture du flacon : 100 jours.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 60, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
30, 60, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/ PVDC/Aluminium).
100 comprimés en flacon (PEHD) contenant du coton absorbant, avec unbouchon sécurité-enfant et un opercule thermoscellé détachable.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
CRISTERS
22 QUAI GALLIENI
92150 SURESNES
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 695 5 4 : 100 comprimés sous flacon (PEHD).
· 34009 300 695 6 1 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 695 7 8 : 60 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 695 8 5 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 695 9 2 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PE/PVDC/Aluminium).
· 34009 300 696 1 5 : 30 comprimés sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 300 696 2 2 : 60 comprimés sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 300 696 3 9 : 90 comprimés sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
· 34009 300 696 4 6 : 100 comprimés sous plaquettes(OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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