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GLIMEPIRIDE CRISTERS 3 mg, comprimé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GLIMEPIRIDE CRISTERS 3 mg, comprimé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GLIMEPIRIDE CRISTERS 3 mg, comprimé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Glimépiride..­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.....3 mg

Pour un comprimé.

Excipient à effet notoire : lactose.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est indiqué dans le diabète sucré non insulino-dépendant(de type 2) chez l'adulte, lorsque le régime alimentaire, l'exercice physiqueet la réduction pondérale seuls ne sont pas suffisants pour rétablirl'équilibre glycémique.

4.2. Posologie et mode d'administration

Voie orale.

La base d'un traitement efficace du diabète est un régime alimentaireadapté, une activité physique régulière ainsi que des contrôles sanguins eturinaires réguliers. Le non-respect du régime alimentaire ne peut êtrecompensé par la prise de comprimés ou un traitement par l'insuline.

Posologie

La posologie dépend des résultats de la glycémie et de la glycosurie.

Pour les différentes posologies, plusieurs dosages sont disponibles.

La posologie initiale de glimépiride est de 1 mg par jour :

· si le contrôle glycémique est satisfaisant, cette posologie peut êtreadoptée comme traitement d'entretien ;

· si le contrôle glycémique est insuffisant, la posologie doit êtreaugmentée en fonction du bilan glycémique à 2, 3 ou 4 mg par jour, parpaliers successifs, en respectant un intervalle d'environ 1 à 2 semainesentre chaque palier.

Une posologie supérieure à 4 mg/jour de glimépiride ne donne de meilleursrésultats que dans des cas exceptionnels. La dose maximale recommandée est de6 mg de glimépiride par jour.

Chez des patients insuffisamment équilibrés par des doses journalières ouquotidiennes maximales de metformine, l'association du glimépiride peut êtreinitiée. Tout en maintenant la posologie de la metformine, le glimépiride seracommencé à faibles doses, puis augmenté progressivement jusqu'à des dosesmaximales, en fonction de l'équilibre métabolique recherché. L'associationsera débutée sous contrôle médical strict.

Chez les patients insuffisamment équilibrés par GLIMEPIRIDE CRISTERS à ladose maximale, un traitement par l'insuline peut être associé si nécessaire.L'in­sulinothérapie sera débutée à faible dose tout en maintenant laposologie du glimépiride.

La dose d'insuline sera adaptée en fonction du niveau de contrôleglycémique souhaité. L'association à l'insuline devra être instaurée sousstricte surveillance médicale.

En règle générale, une prise unique quotidienne de GLIMEPIRIDE CRISTERSsuffit. Il est recommandé de prendre le médicament immédiatement avant oupendant un petit déjeuner substantiel ou – si le patient ne prend pas depetit déjeuner – immédiatement avant ou pendant le premier repasprincipal.

L'oubli d'une dose ne doit jamais être compensé par la prise d'une doseplus élevée.

Si le patient présente une réaction hypoglycémique après la prise d'uncomprimé de GLIMEPIRIDE CRISTERS, un traitement par régime seul peut êtreenvisagé chez ce patient.

Les besoins en GLIMEPIRIDE CRISTERS peuvent diminuer au cours du traitement,l'a­mélioration du contrôle glycémique entraînant une plus grandesensibilité à l'insuline. Afin de diminuer le risque d'hypoglycémie, unediminution de la posologie ou une interruption du traitement peut alors êtreenvisagée.

Une modification de la posologie peut être également nécessaire dans lescas suivants : modification du poids du patient, modification du mode de vie,apparition de facteurs susceptibles d'augmenter les risques d'hypoglycémie oud'hyperglycémie.

Relais d'un autre antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE CRISTERS

Le relais d'un antidiabétique oral par GLIMEPIRIDE CRISTERS peutgénéralement être envisagé.

Pour le passage à GLIMEPIRIDE CRISTERS, la posologie et la demi-vie del'antidiabétique précédent doivent être pris en compte.

Dans certains cas, en particulier avec les antidiabétiques à demi-vielongue (ex : chlorpropamide), une fenêtre thérapeutique de quelques jours peuts'avérer nécessaire afin d'éviter un effet additif des deux produits,risquant d'entraîner une hypoglycémie.

Lors de ce relais, il est recommandé de suivre la même procédure que lorsde l'instauration d’un traitement par GLIMEPIRIDE CRISTERS, c'est-à-dire decommencer à la posologie de 1 mg/jour puis augmenter la posologie par palierssuccessifs en fonction des résultats métaboliques.

Relais de l'insuline par GLIMEPIRIDE CRISTERS

Dans des cas exceptionnels de patients diabétiques de type 2 équilibréspar l'insuline, un relais par GLIMEPIRIDE CRISTERS peut être indiqué.

Ce relais doit être réalisé sous stricte surveillance médicale.

Populations particulières
Patients avec insuffisance rénale ou hépatique

Voir rubrique 4.3.

Population pédiatrique

Il n’y a pas de données disponibles sur l’utilisation du glimépiridechez les patients de moins de 8 ans. Chez les enfants de 8 à 17 ans, lesdonnées sur l’utilisation du glimépiride en monothérapie sont limitées(voir rubriques 5.1 et 5.2).

L’utilisation du glimépiride n’est pas recommandée dans la populationpédi­atrique étant donné l’absence de données suffisantes de tolérance etd’efficacité.

Mode d’administration

Les comprimés sont à avaler sans croquer avec un peu de liquide.

4.3. Contre-indications

GLIMEPIRIDE CRISTERS ne doit pas être pris dans les cas suivants :

· hypersensibilité au glimépiride, aux autres sulfonylurées, auxsulfamides, ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

· diabète insulino-dépendant,

· coma diabétique,

· acidocétose,

· insuffisance rénale ou hépatique sévère : dans ces situations, il estrecommandé de recourir à l'insuline.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

GLIMEPIRIDE CRISTERS doit être pris peu de temps avant ou pendantun repas.

En cas de repas pris à intervalles irréguliers, et tout particulièrementen cas de saut d'un repas, le traitement par GLIMEPIRIDE CRISTERS peutentraîner une hypoglycémie. Les symptômes possibles d'une hypoglycémie sont: céphalées, faim intense, nausées, vomissements, lassitude, somnolence,troubles du sommeil, agitation, agressivité, diminution de la concentration, dela vigilance et des réactions, dépression, confusion, troubles visuels et dela parole, aphasie, tremblements, parésie, troubles sensoriels, vertiges,sensation de faiblesse, perte de maîtrise de soi, délire, convulsions,som­nolence et perte de connaissance pouvant aller jusqu'au coma, respirationsu­perficielle et bradycardie.

De plus, des signes de contre-régulation adrénergique peuvent êtreobservés : hypersudation, peau moite, anxiété, tachycardie, hypertension,pal­pitations, angine de poitrine et arythmie cardiaque.

Le tableau clinique d'un malaise hypoglycémique sévère peut ressembler àun accident vasculaire cérébral.

Les symptômes disparaissent en général après absorption d'hydrates decarbone (sucre).

Par contre, les édulcorants artificiels n'ont aucun effet. L'expérienceavec les autres sulfonylurées montre que, malgré des mesures initialementef­ficaces, une hypoglycémie peut récidiver.

En cas d'hypoglycémie sévère, ou prolongée, même si elle esttemporairement contrôlée par une absorption de sucre, un traitement médicalimmédiat voire une hospitalisation peuvent s'imposer.

Facteurs favorisant l'hypoglycémie :

· refus ou (plus particulièrement chez les patients âgés) incapacité dupatient à coopérer,

· malnutrition, horaire irrégulier des repas, saut de repas, ou périodesde jeûne,

· modification du régime,

· déséquilibre entre exercice physique et prise d'hydrates de carbone,

· consommation d'alcool, particulièrement en l'absence de repas,

· insuffisance rénale,

· insuffisance hépatique sévère,

· surdosage en GLIMEPIRIDE CRISTERS,

· certains désordres non compensés du système endocrinien affectant lemétabolisme des hydrates de carbone ou la contre-régulation de l'hypoglycémi­e(certains troubles de la fonction thyroïdienne, insuffisances hypophysaire ousurrénalienne),

· administration concomitante de certains autres médicaments (voirrubrique 4.5).

Le traitement par GLIMEPIRIDE CRISTERS nécessite des dosages réguliers duglucose sanguin et urinaire. De plus, le dosage du taux d'hémoglobine­glycosylée est recommandé.

Un contrôle régulier de la numération sanguine (en particulier leucocyteset plaquettes) et de la fonction hépatique est nécessaire pendant letraitement par GLIMEPIRIDE CRISTERS. Dans des situations de stress (accident,opé­rations graves, infections avec fièvre, etc.), un passage temporaire àl'insuline peut être indiqué.

Aucune expérience n'est disponible concernant l'utilisation du glimépiridechez des patients ayant une insuffisance hépatique sévère et chez despatients dialysés. Chez les patients en insuffisance rénale ou hépatiquesévère, un passage à l'insuline est recommandé.

Le traitement par un médicament de la classe des sulfonylurées peutentraîner une anémie hémolytique chez les patients porteurs d’un déficitenzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD). Le glimépirideap­partenant à cette classe, des précautions doivent être prises chez lespatients déficients en G6PD et un traitement appartenant à une classethérapeutique autre que les sulfamides hypoglycémiants doit êtreenvisagé.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chezles patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactasede Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladieshéré­ditaires rares).

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

La prise simultanée de GLIMEPIRIDE CRISTERS avec d'autres médicaments peutentraîner une augmentation ou une diminution non souhaitée de l'effethypogly­cémiant du glimépiride. Pour cette raison, la prise de tout autremédicament ne doit se faire qu’en accord (ou sur prescription) d'unmédecin.

Le glimépiride est métabolisé par le cytochrome P450 2C9 (CYP2C9). Sonmétabolisme est modifié en cas d’association avec des inducteurs du CYP2C9(ex. rifampicine) ou des inhibiteurs (ex. fluconazole).

D’après les résultats d’une étude publiée d’interaction in vivo,l’aire sous la courbe (AUC) du glimépiride est environ doublée en présencede fluconazole, l’un des plus puissants inhibiteurs du CYP2C9.

D’après l’expérience connue avec GLIMEPIRIDE CRISTERS et lessulfonylurées, les interactions suivantes doivent être mentionnées :

+ Potentialisation de l'effet hypoglycémiant et dans ce cas, unehypoglycémie peut survenir lorsqu'un des traitements suivants est pris :

· phénylbutazone, azapropazone et oxyphenbutazone,

· insuline et antidiabétiques oraux, telle que la metformine,

· salicylés et acide para-amino salicylique,

· stéroïdes anabolisants et hormones sexuelles mâles,

· chloramphénicol, certains sulfamides à durée d’action prolongée,tétra­cyclines, antibiotiques de la famille des quinolones etclarithromycine,

· anticoagulants coumariniques,

· disopyramide,

· fenfluramine,

· fibrates,

· inhibiteurs de l'enzyme de conversion,

· fluoxétine, IMAO,

· allopurinol, probénécide, sulfinpyrazone,

· sympatholytiques,

· cyclophosphamides, trophosphamides et iphosphamides,

· miconazole, fluconazole,

· pentoxifylline (à forte dose par voie parentérale),

· tritoqualine.

+ Diminution de l’effet hypoglycémiant et dans ce cas, une hyperglycémiepeut survenir lorsqu’un des traitements suivants est pris :

· œstrogènes et progestatifs,

· salidiurétiques et diurétiques thiazidiques,

· thyréomimétiques, glucocorticoïdes,

· dérivés de la phénothiazine, chlorpromazine,

· adrénaline et sympathicomimé­tiques,

· acide nicotinique (forte posologie) et dérivés de l'acidenicotinique,

· laxatifs (usage à long terme),

· phénytoïne, diazoxide,

· glucagon, barbituriques et rifampicine,

· acétazolamide.

+ Potentialisation ou diminution de l'effet hypoglycémiant :

· anti-H2,

· bêtabloquants, clonidine, réserpine, guanéthidine ; de plus, les signesde contre-régulation adrénergique à l'hypoglycémie peuvent être diminuésou absents sous l'influence des médicaments sympatholytiques,

· la prise d'alcool peut potentialiser ou diminuer l'effet hypoglycémiantdu glimépiride de façon imprévisible.

Le glimépiride peut potentialiser ou atténuer les effets des anticoagulantscou­mariniques.

Le colésévélam se lie au glimépiride et réduit son absorption par letractus gastro-intestinal. Aucune interaction n’a été observée lorsque leglimépiride a été pris au moins 4 heures avant le colésévélam. Parconséquent, le glimépiride doit être administré au moins 4 heures avant lecolésévélam.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse
Risque lié au diabète

Une glycémie anormale pendant la grossesse est associée à une augmentationde l’incidence des malformations congénitales et de la mortalitépéri­natale. La glycémie doit être étroitement surveillée pendant lagrossesse pour réduire le risque tératogène. Le diabète chez la femmeenceinte nécessite une insulinothérapie. Les patientes qui envisagent unegrossesse doivent en informer leur médecin.

Risque lié au glimépiride

Il n’existe pas actuellement de données suffisantes sur l’utilisation duglimépiride chez la femme enceinte. Les études chez l’animal ont mis enévidence une toxicité probablement liée à l’action pharmacologiqu­e(hypoglycémi­e) du glimépiride (voir rubrique 5.3).

En conséquence, le glimépiride ne doit pas être utilisé pendant toute ladurée de la grossesse.

Si une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d’unegrossesse lors du traitement par glimépiride, le traitement doit êtreremplacé le plus rapidement possible par une insuline.

Allaitement

Chez la femme, aucune donnée concernant le passage du glimépiride dans lelait maternel n’est disponible. Chez la rate, le glimépiride est excrétédans le lait maternel. Etant donné que d’autres sulfonylurées sontexcrétées dans le lait maternel et compte tenu du risque d’hypoglycémi­enéonatale, l’allaitement est déconseillé en cas de traitement par cemédicament.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n’ont pas été étudiés.

Les capacités de concentration et les réflexes peuvent être diminués encas d'hypoglycémie ou d'hyperglycémie ou, par exemple, de troubles visuels.Cela peut représenter un risque dans des situations où ces facultés sont depremière importance (par exemple, la conduite automobile ou l'utilisation demachines).

Les patients doivent être informés des précautions à prendre avant deconduire pour éviter une hypoglycémie, en particulier si les symptômesprécur­seurs d'hypoglycémie sont absents ou diminués, ou si les épisodesd'hypo­glycémie sont fréquents. Il n'est pas recommandé de conduire unvéhicule ou d'utiliser des machines dans ces circonstances.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables suivants, rapportés lors des études cliniques etbasés sur les données disponibles avec le glimépiride et les autressulfony­lurées, sont listés ci-dessous par classe de système d’organes etsuivant un ordre décroissant de fréquence (très fréquent : ≥ 1/10 ;fréquent : ≥ 1/100 à < 1/10 ; peu fréquent : ≥ 1/1 000 à < 1/100; rare ≥ 1/10 000 à < 1/1 000 ; très rare : < 1/10 000 ;fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des donnéesdisponi­bles).

Atteintes hématologiques

Rare : thrombocytopénie, leucopénie, neutropénie, agranulocytose,é­rythrocytopéni­e, anémie hémolytique et pancytopénie, en généralréversibles à l’arrêt du traitement.

Fréquence indéterminée : thrombocytopénie sévère (nombre de plaquettes< à 10 000/mm3 ou 10 giga/l) et purpura thrombocytopénique.

Atteintes du système immunitaire

Très rare : angéite leucocytoclasique, réactions modéréesd’hyper­sensibilité pouvant évoluer vers des réactions plus graves avecdyspnée, chute tensionnelle voire choc.

Fréquence indéterminée : une allergie croisée avec les sulfonylurées,les sulfamides et leurs dérivés est possible.

Troubles métaboliques et nutritionnels

Rare : hypoglycémies.

Ces hypoglycémies apparaissent le plus souvent d'emblée, pouvant êtresévères et parfois difficiles à corriger. La survenue de ces hypoglycémies­dépend, comme pour tout traitement hypoglycémiant, de facteurs individuelscomme les habitudes alimentaires et de la dose de l'hypoglycémiant (voirrubrique 4.4).

Troubles visuels

Fréquence indéterminée : les modifications glycémiques peuvententraîner, surtout en début de traitement, des troubles visuelstransi­toires.

Troubles gastro-intestinaux

Très rare : nausées, vomissements, diarrhée, distension abdominale,in­confort abdominal et douleurs abdominales, pouvant exceptionnellement conduireà l’arrêt du traitement.

Troubles hépato-biliaires

Fréquence indéterminée : élévation des enzymes hépatiques.

Très rare : atteinte de la fonction hépatique (avec par exemple cholestaseet ictère), voire hépatite pouvant évoluer vers l’insuffisance­hépatique.

Atteintes cutanées

Fréquence indéterminée : des réactions d'hypersensibilité (prurit,urticaire, éruptions cutanées et photosensibilité) peuvent survenir.

Autres effets indésirables

Très rare : hyponatrémie.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Symptômes

Un surdosage conduit à une hypoglycémie, pouvant durer de 12 à 72 h etrécidiver après récupération. Les symptômes peuvent survenir jusqu'à24 heures après l'ingestion. En général, une surveillance en milieuhospitalier est recommandée.

Des nausées, des vomissements ainsi que des douleurs épigastriques peuventsurvenir.

L'hypoglycémie peut généralement s'accompagner de symptômes neurologiquestels qu'agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination,som­nolence, coma et convulsions.

Afin d'empêcher l'absorption gastrique du glimépiride, le traitementinitial consiste à provoquer des vomissements, puis à faire boire au patientde l'eau ou de la limonade contenant du charbon actif (adsorbant) et du sulfatede sodium (laxatif). Dans le cas où d'importantes quantités seraientingérées, un lavage gastrique est indiqué, le charbon actif et le sulfate desodium étant utilisés ultérieurement.

Conduite à tenir

En cas de surdosage important (grave), une hospitalisation dans une unité desoins intensifs s'impose. Une administration de glucose doit être commencéedès que possible en commençant, si besoin est, par 50 ml d'une solution à50 % en bolus, suivie d'une solution à 10 % en perfusion sous contrôlestrict de la glycémie. Poursuivre ensuite par un traitement symptomatique.

Lors du traitement d'une hypoglycémie due à une ingestion accidentelle deGLIMEPIRIDE CRISTERS chez les nourrissons et les jeunes enfants, la quantité deglucose ingérée doit être soigneusement recherchée et dosée afin d'éviterla survenue d'une hyperglycémie dangereuse pour l'enfant. Une surveillanceétroite de la glycémie doit être effectuée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : antidiabétiques excluant les insulines ;sulfamides, dérivés de l’urée, code ATC : A10BB12.

Le glimépiride est un sulfamide hypoglycémiant appartenant à la classe dessulfonylurées. Il est utilisé dans le diabète sucré non insulino-dépendant.Il agit principalement en stimulant la libération d'insuline par les cellulesbêta des îlots de Langerhans pancréatiques. Comme les autres sulfonylurées,cet effet repose sur une augmentation de la réponse de ces cellules au stimulusphysi­ologique dû au glucose.

De plus, le glimépiride, comme d'autres sulfonylurées, semble exercerd'importants effets extrapancréatiques.

Effets sur la libération d'insuline

Les sulfonylurées régulent la sécrétion d'insuline en fermant les canauxpotassiques dépendants de l'ATP au niveau de la membrane de la cellule bêta.La fermeture de ces canaux potassiques induit une dépolarisation de lamembrane, entraînant une augmentation de l'entrée de calcium dans la cellule(par ouverture des canaux calciques). L'augmentation de la concentration ducalcium intracellulaire stimule la libération d'insuline par exocytose.

Le glimépiride se lie (avec un renouvellement rapide) à une protéinemembranaire de la cellule bêta. Cependant, la protéine de liaison, associéeaux canaux potassiques dépendants de l'ATP est différente de celle des autressulfony­lurées.

Effets extra-pancréatiques

Les effets extra-pancréatiques sont une amélioration de la sensibilité destissus périphériques à l'insuline ainsi qu'une diminution de la captationd'insuline par le foie.

La captation du glucose sanguin par les myocytes et les adipocytes se faitpar l'intermédiaire de protéines de transport membranaires localisées dansles membranes cellulaires ; la captation du glucose limitant la vitessed'utili­sation du glucose.

Le glimépiride augmente très rapidement le nombre de transporteurs actifsdans les membranes des cellules musculaires et adipeuses, stimulant ainsi lacaptation du glucose.

Le glimépiride augmente l'activité de la phospholipase C spécifique duglycosyl-phosphatidyli­nositol ; cette augmentation pourrait être en rapportavec la lipogenèse et la glycogénogenèse induites par le médicament dans lescellules adipeuses et musculaires isolées.

Le glimépiride inhibe la production hépatique de glucose en augmentant laconcentration intracellulaire de fructose 2,6-diphosphate, qui, à son tour,inhibe la néoglucogenèse.

Action générale

Chez l'homme sain, la dose minimale efficace par voie orale est de 0,6 mg.L'effet du glimépiride est dose-dépendant et reproductible. La réponsephysio­logique à l'effort, c'est-à-dire une diminution del'insulinosé­crétion, persiste sous glimépiride.

L'effet est similaire, si le médicament est administré au moment du repasou 30 minutes avant celui-ci. Chez le diabétique, une dose quotidienne uniquepermet un contrôle métabolique satisfaisant pendant toute la durée dunycthémère.

Le métabolite hydroxy du glimépiride exerce un faible effet hypoglycémiantet ne contribue que pour une faible part à l'effethypogly­cémiant total.

Association à un traitement par metformine

Une étude a montré que chez des patients insuffisamment équilibrés pardes doses maximales de metformine, l'association au glimépiride entraînait unmeilleur contrôle glycémique par rapport à la metformine seule.

En association à l'insuline

Les données relatives à une association à un traitement par l'insulinesont limitées. Chez les patients insuffisamment contrôlés avec une posologiemaximale de glimépiride, une association à l'insuline peut êtreinstaurée.

Deux études ont montré que cette association entraîne un contrôlemétabolique identique au traitement par insuline seule ; cependant, la dosemoyenne d'insuline utilisée a été plus faible avec l'association.

Population pédiatrique

Une étude clinique contrôlée versus produit actif (glimépiride jusqu’à8 mg par jour ou metformine jusqu’à 2000 mg par jour) d’une durée de24 semaines, a été réalisée chez 285 enfants (de 8 à 17 ans)diabétiques de type 2. Le glimépiride et la metformine ont tous les deuxmontré une diminution significative de l’HbA1c par rapport à la valeurinitiale (glimépiride –0,95 (erreur standard 0,41) ; metformine –1,39(erreur standard 0,40)). Cependant, la non infériorité du glimépiride parrapport à la metformine n’a pas été démontrée sur le critère devariation moyenne de l’HbA1c par rapport à la valeur initiale. La différenceentre les traitements était de 0,44 % en faveur de la metformine. La limitesupérieure (1,05) de l’intervalle de confiance à 95 % pour la différencen’était pas en dessous de la limite de non infériorité de 0,3 %.

A la suite du traitement par glimépiride, il n’a pas été noté chez lesenfants de nouveau problème de tolérance par rapport à ceux observés chezles adultes diabétiques de type 2.

Aucune étude d’efficacité et de tolérance à long terme n’estdisponible chez les enfants et les adolescents.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Absorption

La biodisponibilité du glimépiride est totale.

La prise d'aliments ne modifie pas l'absorption de manière significative ;seule la vitesse d'absorption est légèrement ralentie.

La concentration plasmatique maximale (Cmax) est atteinte environ 2h30 aprèsla prise (en moyenne 0,3 µg/ml après administration répétée d'une dosejournalière de 4 mg).

Il existe une relation linéaire entre la dose administrée, la valeur de laCmax et l'aire sous la courbe des concentrations en fonction dutemps (AUC).

Distribution

Le glimépiride a un volume de distribution très faible (environ 8,8 l),comparable à celui de l'albumine, une fixation aux protéines plasmatiquesim­portante (> 99 %) ainsi qu'une clairance faible (approximative­ment48 ml/min).

Chez l'animal, le glimépiride est retrouvé dans le lait maternel. Leglimépiride franchit la barrière placentaire ; le passage de la barrièrehémato-encéphalique est faible.

Biotransformation et élimination

En cas d'administrations répétées, la demi-vie d'élimination est de 5 à8 heures. Cependant, à très fortes doses, des demi-vies légèrement pluslongues ont été observées.

Après administration de glimépiride radiomarqué, 58 % de laradioactivité est retrouvé dans les urines et 35 % dans les fèces. Lesurines ne contiennent aucune trace de produit initial. Deux métabolites,pro­bablement issus du métabolisme hépatique (l’enzyme principale étant leCYP2C9), ont été identifiés à la fois dans les urines et dans les fèces. Ils’agit d’un dérivé hydroxy et d’un dérivé carboxy du glimépiride.Après administration orale de glimépiride, les demi-vies terminalesd'é­limination des deux métabolites sont comprises respectivement entre 3 et6 heures et 5 et 6 heures.

Il n'a pas été observé de différence des paramètres cinétiques aprèsadministration orale unique ou répétée de glimépiride (1 prisequoti­dienne), la variabilité intra-individuelle étant très faible. Aucunedonnée faisant suspecter un risque d'accumulation n'a été observée.

Populations particulières

Aucune modification des paramètres cinétiques n'a été observée enfonction du sexe ou de l'âge (plus de 65 ans). Chez les sujets ayant uneclairance de la créatinine diminuée, la clairance plasmatique du glimépirideaugmente alors que les concentrations plasmatiques moyennes diminuent, en raisond'une élimination plus rapide due à une diminution de la fixation protéique.Ainsi, l'élimination rénale des deux métabolites est diminuée. Cependant, ilne semble pas y avoir de risque d'accumulation chez ces patients.

La cinétique du glimépiride chez cinq patients non diabétiques ayant subiune intervention chirurgicale au niveau des canaux biliaires est identique àcelle de sujets sains.

Population pédiatrique

Une étude évaluant les paramètres pharmacocinétiques, la sécurité et latolérance d’une dose unique de 1 mg de glimépiride chez 30 patientsdi­abétiques de type 2 non à jeûn (4 enfants âgés de 10–12 ans et26 adolescents âgés de 12–17 ans), a montré que les AUC(0-dernier), Cmaxet t1/2 moyens étaient similaires à ceux observés précédemment chezl’adulte.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les effets observés chez l'animal ont peu de signification chez l'homme, ceseffets ayant été observés avec des expositions bien plus importantes quel'exposition maximale chez l'homme. Ces effets sont dus à l'actionpharma­cologique (hypoglycémie) du produit. Les données pré-cliniques sontbasées sur des études pharmacologiques usuelles de sécurité d'emploi :études après administrations répétées, génotoxicité, carcinogénicité etde reproduction.

Les effets observés dans les études de reproduction (étudesd'embry­otoxicité, de tératogénicité, et de développement fœtal) sontconsidérés comme secondaires aux effets hypoglycémiants induits par leproduit chez les mères et les nouveau-nés.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Lactose monohydraté, carboxyméthylamidon sodique, povidone K25, cellulosemicro­cristalline, stéarate de magnésium, oxyde de fer jaune (E 172).

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

4 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 90, 100 ou 120 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu­minium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

CRISTERS

22 QUAI GALLIENI

92150 SURESNES

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 396 539 9 0 : 30 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 396 540 7 2 : 90 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 396 541 3 3 : 100 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

· 34009 396 543 6 2 : 120 comprimés sous plaquettes(PVC/PVDC­/Aluminium).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

Date de première autorisation : 27/08/2009.

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

29/05/2017.

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I.

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