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GLUCOR 100 mg, comprimé sécable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - GLUCOR 100 mg, comprimé sécable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

GLUCOR 100 mg, comprimé sécable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Acarbose.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­...100 mg

Pour un comprimé sécable

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé sécable.

Comprimé allongé sécable de teinte blanche à légèrement jaune, convexede longueur 13 mm, de largeur 6 mm et de rayon de courbure 5,5 mm, une faceavec les marques « G » et « 100 », une face avec une barre desécabilité.

Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement du diabète non insulino-dépendant, en complément du régimealimentaire, en monothérapie comme en association aux autres thérapeutique­santidiabétiqu­es.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

La posologie initiale recommandée est de 1 comprimé à 50 mg 3 foispar jour.

En fonction de l'effet observé sur les paramètres glycémiques, laposologie pourra être portée à 100 mg 3 fois par jour (utiliser GLUCOR100 mg, comprimé sécable).

Dans quelques rares cas, la dose pourra être augmentée jusqu'à 200 mg,3 fois par jour.

Mode d’administration

Les comprimés de GLUCOR doivent être avalés avec un peu d'eau au débutdes repas ou croqués avec les premières bouchées.

4.3. Contre-indications

· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

· Appareil digestif : en raison de ses possibles effets indésirablesdi­gestifs, GLUCOR ne doit pas être prescrit en cas de :

o maladies chroniques associant des troubles de la digestion et del'absorption,

o maladies inflammatoires de l'intestin,

o ulcérations du colon,

o hernie intestinale majeure,

o obstruction intestinale partielle ou prédisposition à l’obstructionin­testinale.

· Insuffisant rénal sévère : en l'absence de données chez des patientsatteints d'insuffisance rénale sévère, l'acarbose ne devra pas être utiliséchez des patients ayant une clairance de la créatinine < 25 ml/mn.

· Insuffisance hépatique sévère (par exemple cirrhose hépatique).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

· L'acarbose diminue l'hyperglycémie mais n’induit pas lui-mêmed’hypoglycémie.

· En cas d'association à un autre antidiabétique oral (par exemplesulfamides hypoglycémiants, metformine) ou à l'insuline, l'abaissement de laglycémie peut nécessiter une diminution de la posologie des médicamentsas­sociés.

· L'acarbose retardant la digestion et l'absorption du saccharose, il estrecommandé d'administrer, en cas d'hypoglycémie, du glucose pour obtenir uneremontée rapide de la glycémie (voir rubrique 4.5).

· En raison de l’augmentation de la fermentation des hydrates de carbonedans le côlon au cours d’un traitement par GLUCOR, des troubles digestifspeuvent survenir (voir rubrique 4.8). Ils peuvent s’améliorer avec le temps ;l’étalement progressif de la posologie jusqu’à la dose souhaitée permetde prévenir ou de diminuer cette symptomatologie.

· Des cas d’hépatite fulminante ont été rapportés pendant letraitement par GLUCOR. Le mécanisme n’est pas connu, mais GLUCOR pourraitcontribuer à la physiopathologie multifactorielle des lésions hépatiques. Encas d’élévation du taux des transaminases, une diminution de la posologievoire un arrêt du traitement pourra être indiqué en particulier si cetteélévation persiste.

· La surveillance des enzymes hépatiques doit être considérée au coursdes 6 à 12 premiers mois de traitement en particulier chez l’insuffisanthé­patique (voir rubrique 4.8).

· En cas de suspicion de sub-occlusion ou d’occlusion, le traitement doitêtre immédiatement arrêté (voir rubrique 4.8.).

Population pédiatrique

L’efficacité et la tolérance de GLUCOR n’ont pas été établies chezl’enfant de moins de 18 ans.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Pendant le traitement par GLUCOR, le saccharose (sucre de canne) ainsi queles aliments contenant du saccharose peuvent parfois entraîner un inconfortintestinal voir des diarrhées du fait de l’augmentation de la fermentationdes hydrates de carbone dans le colon.

GLUCOR diminue l'hyperglycémie mais n’induit pas lui-mêmed’hypoglycémie.

En cas d'association de GLUCOR à un sulfamide hypoglycémiant, à lametformine ou à l'insuline, la glycémie peut baisser et conduire à unehypoglycémie ; un ajustement de la posologie des médicaments associés peutêtre nécessaire.

Des cas isolés de choc hypoglycémique ont été rapportés.

En cas de survenue d’une hypoglycémie sévère, la biotransformation dusaccharose en fructose et glucose étant plus lente pendant le traitement, leglucose doit être utilisé à la place du saccharose pour une améliorationrapide de la glycémie.

Dans certains cas, GLUCOR peut interférer sur la biodisponibilité de ladigoxine, nécessitant une adaptation posologique.

L’administration simultanée de colestyramine, d’absorbants intestinauxou de médicaments à base d’enzymes digestives doit être évitée(modification possible de l’activité de GLUCOR).

La prise concomitante de GLUCOR et de néomycine orale peut conduire à uneréduction plus importante de la glycémie postprandiale ainsi qu’à uneaugmentation de la fréquence et de la sévérité des effets indésirablesgastro-intestinaux. Si les symptômes sont sévères, une réduction provisoirede la dose de GLUCOR peut être envisagée.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Risque lié au diabète

Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, està l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de lamortalité périnatale. En période périconception­nelle, un équilibre aussibon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risquemalformatif.

Risque lié à l'acarbose

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesres­ponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.

En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisammentper­tinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'acarboselorsqu'il est administré pendant la grossesse.

Conduite à tenir

La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de lagrossesse dans cette catégorie de patientes.

Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type dediabète, I ou II, gestationnel ou permanent.

Dans ce dernier cas, il est recommandé d’arrêter le traitement par GLUCORet de prendre le relais par l'insuline dès l'instant qu'une grossesse estenvisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse exposée à cemédicament : dans ce cas, ceci ne constitue pas l'argument systématique pourconseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude deprudence et à une surveillance prénatale orientée.

Une surveillance néonatale de la glycémie est recommandée.

Allaitement

Après l’administration d’acarbose radiomarqué chez la rate allaitante,une faible quantité a été détectée dans le lait. A ce jour, il n’existepas de données similaires chez l’homme.

Cependant, le risque d’effets de GLUCOR sur l’enfant allaité ne pouvantêtre exclu, ce médicament n’est pas recommandé en cas d'allaitement.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Aucune donnée n’est disponible sur les effets du traitement par GLUCOR surl’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables décrits dans les études contrôlées versusplacebo évaluant l’effet de l’acarbose sont présentés ci-dessous parcatégorie de fréquence CIOMS III (acarbose N = 8595; placebo N = 7278; statutau 10 février 2006).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sontprésentés par ordre décroissant de gravité.

Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥ 1/10),fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000, < 1/100),rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000).

Les effets indésirables issus des rapports de pharmacovigilance (statut au31 décembre 2005) et pour lesquels les fréquences ne peuvent être estiméessont listés en fréquence non déterminée.

Système Organe-classe (MedDRA)

Très fréquent

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Non déterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité au médicament et hypersensibilité (éruption, érythème,exanthème, urticaire)

Affections vasculaires

Œdème

Affections gastro-intestinales

Flatulence

Diarrhées

Douleurs gastro-intestinales et abdominales

Nausées

Vomissements

Dyspepsie

Occlusions

Subocclusions

Pneumatose kystique intestinale

Affections hépatobiliaires

Augmentation des enzymes hépatiques

Ictère

Hépatites potentiellement graves

Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

Pustulose exanthématique aigue généralisée

Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certaintype de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.

Depuis la commercialisation, des cas de troubles hépatiques, des anomaliesde la fonction hépatique et des lésions hépatiques ont été rapportés.

Des cas isolés d’hépatite fulminante avec issue fatale ont étéégalement rapportés en particulier au Japon.

Les effets indésirables gastro-intestinaux dépendent de la posologie et durégime alimentaire. Ces effets diminuent généralement au cours du traitement.Ils diminuent également lorsque le régime hypoglucidique prescrit estrespecté. Si les symptômes persistent, la posologie devra être temporairementou définitivement réduite.

Chez les patients traités par GLUCOR à la dose journalière recommandée de150 mg à 300 mg, des anomalies de la fonction hépatique cliniquementsig­nificatives (valeurs des tests hépatiques supérieures à 3 fois la limitenormale) ont été rarement observées. Les valeurs anormales peuvent êtretransitoires au cours du traitement par GLUCOR. (voir rubrique 4.4)

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.ansm.sante­.fr“>www.ansm­.sante.fr.

4.9. Surdosage

Le surdosage de GLUCOR associé à la prise de boissons et/ou d'alimentscontenant des hydrates de carbone (polysaccharides, oligosaccharides oudisaccharides) peut entrainer météorisme, flatulence et diarrhées. Procéderà un traitement symptomatique des troubles digestifs (diarrhées). Cependant,en cas de surdosage en dehors des repas, aucun symptôme intestinal excessifn’est attendu. Eviter l'absorption de boissons et/ou d'aliments contenant deshydrates de carbone (poly-oligo-disaccharides) pendant les 4 à 6 heuressuivant le surdosage.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : INHIBITEURS DE L'ALPHA-GLUCOSIDASE, codeATC : A10BF01.

L'acarbose est un pseudotétrasac­charide, d'origine microbienne. Au niveaude la bordure en brosse de l'intestin, l'acarbose agit par inhibitioncom­pétitive des alpha-glucosidases. Il diminue ainsi la dégradation descarbohydrates (di-oligo- et polysaccharides) en monosaccharides absorbables.L'a­carbose diminue donc l'hyperglycémie postprandiale, sans entraînerd'hy­perinsulinémie ni de modification de poids.

Une étude multicentrique, randomisée en double aveugle, contrôlée contreplacebo, a évalué les effets de l’acarbose sur 1429 sujets présentant desrisques* de développer un diabète de type 2. Après un suivi d’une duréemoyenne de 3,3 ans, 32% des patients dans le groupe acarbose ont développé undiabète, versus 42% dans le groupe placebo (différence statistiquemen­tsignificative).

Cependant, trois mois après l’arrêt du traitement, l’incidence des casde diabète était similaire dans les deux groupes de traitement.

Le bénéfice clinique à long terme de ces résultats n’estpas connu.

*Patients de 40 à 70 ans dont l’IMC est compris entre 25 et 40 kg/m2présentant une glycémie plasmatique 2h après une charge orale en glucosecomprise entre 7,8 et 11,1 mmol/l et une glycémie à jeun entre 5,6 et7,7 mmol/l, associé à un ou plusieurs facteurs de risque suivants : histoirede diabète familial, antécédent de diabète gestationnel, dyslipidémie,hy­pertension artérielle.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Après administration orale, l'acarbose est dégradé dans la lumièreintestinale par des enzymes bactériennes et des enzymes de la muqueusedigestive. L'acarbose et son métabolite pharmacologiquement actif sont peuabsorbés par la muqueuse digestive.

Leur biodisponibilité absolue est de l'ordre de 1 %.

L'acarbose est peu fixé aux protéines plasmatiques (environ 15 %). Sademi-vie d'élimination par voie orale est de 6 à 8 heures. Les métabolitesinactifs formés au niveau intestinal sont absorbés et excrétés par voieurinaire dans une proportion de 35 % de la dose administrée. Dans les fèces,on retrouve 51 % de la dose administrée.

Compte tenu de sa très faible absorption digestive et de son métabolismein­testinal, la pharmacocinétique de l'acarbose n'est pas modifiée chez lesujet âgé, l'insuffisant rénal modéré ou l'insuffisant hépatique.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre,stéarate de magnésium.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

3 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C, dans l’emballageex­térieur d’origine, à l’abri de l’humidité.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30, 90 ou 270 comprimés sécables sous plaquettes thermoformées(PP/A­luminium).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BAYER HEALTHCARE

220 AVENUE DE LA RECHERCHE

59120 LOOS

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 337 530 9 2 : 30 comprimés sécables sous plaquettesther­moformées (PP/Aluminium)

· 34009 337 531 5 3 : 90 comprimés sécables sous plaquettesther­moformées (PP/Aluminium)

· 34009 371 960 2 4 : 270 comprimés sécables sous plaquettesther­moformées (PP/Aluminium)

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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