Résumé des caractéristiques - GLUCOSE 5 % B.BRAUN, solution pour perfusion
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
GLUCOSE 5 % B.BRAUN, solution pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Glucose..................................................................................................................................5 g
(sous forme de glucose monohydraté)
pour 100 mL de solution pour perfusion.
Une poche de 50 mL contient 2,5 g de glucose
Une poche de 100 mL contient 5 g de glucose
Une poche de 250 mL contient 12,5 g de glucose
Une poche de 500 mL contient 25 g de glucose
Une poche de 1000 mL contient 50 g de glucose
Apport calorique glucidique : 200 kcal/L (soit 837 kJ/L)
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour perfusion.
Solution aqueuse limpide, incolore ou légèrement jaunâtre.
Glucose: 278 mmol/L
Osmolarité théorique : 278 mOsm/L.
pH compris entre 3,5 – 5,5
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
· Apport calorique glucidique modéré (200 kcal/L) ;
· Prévention des déshydratations intra et extracellulaires ;
· Réhydratation lorsqu'il existe une perte d'eau supérieure à la perte enélectrolytes ;
· Prophylaxie et traitement de la cétose dans les dénutritions ;
· Véhicule ou diluant pour apport thérapeutique en périodepréopératoire, peropératoire et postopératoire immédiate.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie :La posologie et la posologie d'une solution de glucose pour usageintraveineux dépendent de plusieurs facteurs comprenant l'âge, le poids etl'état clinique du patient. Les concentrations sériques en glucose peuventnécessiter une surveillance étroite.
La posologie recommandée pour le traitement de la déplétion en eau et enhydrates de carbone est la suivante:
Adultes : 500 mL à 3 litres/24 h.
Population pédiatrique :
Le débit et le volume de perfusion dépendent de l’âge, du poids, dustatut clinique et métabolique du patient, du traitement concomitant. Lasolution doit être administrée par un personnel expérimenté.
· 0–10 kg de poids corporel : 100 mL/kg/24 h.
· 10–20 kg de poids corporel : 1000 mL + 50 mL /kg au-dessus de 10 kg /24 h.
· > 20 kg de poids corporel : 1500 mL + 20 mL / kg au-dessus de 20 kg/ 24 h.
Le débit de perfusion ne doit pas dépasser les capacités d'oxydation duglucose du patient (ex., perturbation du métabolisme oxydatif du glucose enpériode post-opératoire ou post-traumatique précoce ou en présence d'hypoxieou de défaillance d’un organe), de manière à éviter une hyperglycémie.Par conséquent, les doses maximales sont de 5 mg/kg/min pour les adultes etcomprises entre 10 et 18 mg/kg/min pour les nouveau-nés, les nourrissons etles enfants, selon l'âge et la masse corporelle totale.
Lorsque la solution pour perfusion GLUCOSE 5 % B.BRAUN est utilisée commevéhicule ou diluant pour préparation injectable d'autres médicaments, laposologie et le débit de perfusion seront principalement fonction de la natureet de la posologie du médicament à administrer.
L’équilibre hydrique, le glucose sérique, le sodium sérique etd’autres électrolytes pourront faire l’objet d’une surveillance avant oupendant l’administration, en particulier chez les patients présentant unelibération non-osmotique excessive de la vasopressine (syndrome de sécrétioninappropriée de l’hormone antidiurétique, SIADH) et chez les patientstraités concomitamment par des médicaments agonistes de la vasopressine, enraison du risque d’hyponatrémie.
La surveillance du sodium sérique est particulièrement importante pour lessolutés physiologiquement hypotoniques. GLUCOSE 5 % B.BRAUN peut devenirextrêmement hypotonique après administration du fait de la métabolisation duglucose dans l’organisme (voir rubriques 4.4, 4.5 et 4.8).
Mode d'administration :Perfusion intraveineuse.
Lorsque la solution est utilisée pour la dilution et l’administration demédicaments complémentaires par perfusion intraveineuse, les instructionsd'utilisation des substances ajoutées détermineront les volumes appropriéspour chaque traitement.
Pour les précautions à prendre avant la manipulation ou l’administrationdu médicament, voir la rubrique 6.6.
4.3. Contre-indications
· Hypersensibilité au maïs (voir rubriques 4.4 et 4.8),
· Hyperglycémie non contrôlée,
· Diabète décompensé,
· Autres intolérances connues au glucose (ex., situations de stressmétabolique, états de choc aigus, collapsus),
· Coma hyperosmolaire,
· Hyperlactatémie,
· Acidose métabolique,
· Inflation hydrique. L’administration de volumes élevés peut notammentdonner lieu, en raison d'une surcharge liquidienne, aux contre – indicationssuivantes :
o Hyperhydratation,
o Insuffisance cardiaque aiguë,
o Oedème pulmonaire.
La solution ne doit pas être utilisée seule à des fins d'apport liquidienou de réhydratation car elle ne contient pas d'électrolytes (voirrubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Respecter une vitesse de perfusion lente au risque de voir apparaître unediurèse osmotique indésirable. Une surveillance clinique particulière estnécessaire au début de toute perfusion intraveineuse. L'administration doitêtre effectuée sous une surveillance régulière et attentive.
GLUCOSE 5 % B.BRAUN, solution pour perfusion est une solution isotonique.Cependant, dans l’organisme, les solutions contenant du glucose peuventdevenir extrêmement hypotoniques sur le plan physiologique en raison de lamétabolisation rapide du glucose (voir rubrique 4.2).
La perfusion doit être immédiatement arrêtée en cas d’apparition designes anormaux ou de symptômes d'une réaction allergique (tels que sueurs,fièvre, frissons, céphalées, rashs cutanés ou dyspnée). GLUCOSE 5 %B.BRAUN, solution pour perfusion contient du glucose dérivé du maïs, ce quiprovoque des réactions d'hypersensibilité chez les patients allergiquesau maïs.
GLUCOSE 5 % B.BRAUN, solution pour perfusion ne doit pas être utilisé àdes fins de substitution liquidienne sans un apport en électrolytes approprié,en particulier dans les traitements de réhydratation, car son administrationpeut entraîner une diminution importante des électrolytes sériques(hyponatrémie et hypokaliémie graves) (voir rubriques 4.3 et 4.8), ainsi quela survenue d’effets indésirables tels que des lésions cérébrales ou desatteintes cardiaques.
En fonction de la tonicité de la solution, du volume et de la vitesse deperfusion, ainsi que de l’état clinique sous-jacent du patient et de sacapacité à métaboliser le glucose, l’administration de glucose par voieintraveineuse peut entraîner des déséquilibres électrolytiques, dont le plusimportant est une hyponatrémie hypo-osmotique ou hyperosmotique.
Hyponatrémie:
Les patients présentant une libération non-osmotique de la vasopressine(ex. en cas d’affections aiguës, de douleur, de stress postopératoire,d’infections, de brûlures, et de pathologies du système nerveux central),les patients atteints de pathologies cardiaques, hépatiques et rénales ainsique les patients exposés à des agonistes de la vasopressine (voir rubrique4.5) encourent un risque particulièrement élevé d’hyponatrémie aiguë liéà la perfusion de solutés hypotoniques.
L’hyponatrémie aiguë peut conduire à une encéphalopathiehyponatrémique aiguë (œdème cérébral) caractérisée par des céphalées,des nausées, des convulsions, une léthargie et des vomissements. Les patientsprésentant un œdème cérébral encourent un risque particulièrement élevéde lésion cérébrale sévère, irréversible et engageant lepronostic vital.
Les enfants, les femmes en âge de procréer et les patients présentant unecompliance cérébrale réduite (ex. à la suite d’une méningite, desaignements intracrâniens ou d’une contusion cérébrale) encourent un risqueparticulièrement élevé d’œdème cérébral sévère et engageant lepronostic vital, dû à une hyponatrémie aiguë.
La perfusion de volumes importants doit être effectuée sous unesurveillance particulière chez les patients atteints d'intoxication hydrique,d'insuffisance cardiaque, pulmonaire ou rénale sévère, et/oud'oligurie/anurie.
L'administration de la solution pour perfusion GLUCOSE 5 % B.BRAUN peutprovoquer une hyperglycémie. Dans ce contexte il est recommandé de ne pasutiliser cette solution après un accident ischémique cérébral carl'hyperglycémie a été impliquée dans l’augmentation des lésionscérébrales et la détérioration de la récupération.
La perfusion de solution de glucose n’est pas recommandée dans les24 heures suivant un traumatisme crânien et la concentration sanguine englucose doit être surveillée attentivement lors d’épisodes d'hypertensionintracrânienne. L'administration de solutions de glucose à des patientsprésentant une atteinte de la barrière hémato-encéphalique peut entraînerune augmentation de la pression intracrânienne/intramédullaire.
Les paramètres biologiques et cliniques, en particulier la glycémie,doivent être contrôlés.
Si une hyperglycémie survient, ajuster le débit de perfusion et/ouadministrer de l'insuline. Si besoin, apporter des compléments parentéraux enpotassium.
La tolérance au glucose peut se détériorer chez les patients atteintsd'insuffisance rénale ou de diabète.
Chez le diabétique ou l'insuffisant rénal, surveiller attentivement laglycémie et la glycosurie et ajuster éventuellement la posologie du traitementhypoglycémiant et/ou du potassium.
L’ajout de médicament ou l'utilisation d'une technique d'administrationincorrecte peuvent entraîner l'apparition de réactions fébriles dues àl'introduction éventuelle de substances pyrogènes. En cas d'effetindésirable, la perfusion doit être immédiatement arrêtée.
En cas d'ajout de médicament, vérifier la compatibilité, la limpidité etla couleur avant usage (voir rubrique 6.2).
Ne pas conserver le mélange (voir rubrique 6.6).
Extravasation
Le site du cathéter doit être régulièrement contrôlé pour détecter lessignes d'extravasation. En cas d'extravasation, l'administration doit êtreinterrompue immédiatement, tout en maintenant en place la canule ou lecathéter inséré pour une prise en charge immédiate du patient. Si possible,une aspiration doit être pratiquée à travers la canule/le cathéter inséréafin de réduire la quantité de liquide présent dans les tissus avant deretirer la canule/le cathéter. Si une extrémité est atteinte, le membreconcerné doit être surélevé.
Selon le produit extravasé (y compris les produits mélangés avec GLUCOSE5 % B.BRAUN, le cas échéant) et le stade/l'étendue des lésionséventuelles, des mesures spécifiques appropriées doivent être prises. Lesoptions thérapeutiques peuvent inclure des interventions non pharmacologiques,pharmacologiques et/ou chirurgicales. En cas de dégradation de la zoneaffectée (douleur continue, nécrose, ulcération), un chirurgien plasticiendoit être consulté immédiatement (voir rubrique 4.8).
Le site d'extravasation doit être contrôlé au moins toutes les 4 heurespendant les premières 24 heures, puis une fois par jour.
Syndrome de renutrition
La réalimentation de patients sévèrement dénutris peut entraîner unsyndrome de renutrition qui est caractérisé par le passage du potassium, duphosphore et du magnésium en intracellulaire car le patient devient anabolique.Une carence en thiamine et une rétention d'eau peuvent également sedévelopper. La mise en place d’une surveillance particulière etl’augmentation progressive des apports en nutriments tout en évitant lasuralimentation peuvent prévenir ces complications.
Risque d'embolie gazeuse (voir rubrique 6.6)
Population gériatrique
Lors de la sélection du type de solution pour perfusion et du volume/débitde perfusion pour un patient âgé, il est nécessaire de prendre enconsidération la susceptibilité de ces patients à présenter des maladiescardiaques, rénales, hépatiques ou autres, ainsi que leurs traitementsmédicamenteux concomitants.
Population pédiatrique
Le débit et le volume de perfusion dépendent de l’âge, du poids, del’état métabolique et clinique du patient, du traitement associé, etdoivent être déterminés par un médecin expérimenté.
Les nouveau-nés, en particulier les prématurés et ceux présentant unfaible poids à la naissance, ont un risque élevé de développer une hypo- ouune hyperglycémie et nécessitent, de ce fait, une surveillance étroitependant toute la durée du traitement par des solutions intraveineuses deglucose, afin d’assurer un contrôle glycémique approprié et d’éviterd'éventuels effets indésirables à long terme.
L’hypoglycémie chez les nouveau-nés peut entraîner des convulsions, uncoma, et des lésions cérébrales.
L’hyperglycémie chez les nouveau-nés a été associée à des casd’hémorragie intra-ventriculaire, d’infection bactérienne et fongiqued’installation tardive, de rétinopathie du prématuré, d’entérocolitenécrosante, de dysplasie broncho-pulmonaire, d’hospitalisation prolongée etde décès.
Les enfants, les nourrissons et les nouveau-nés présentent un risque accrude développer une hyponatrémie hypoosmotique ainsi qu’une encéphalopathiehyponatrémique. Ainsi, les concentrations d'électrolytes plasmatiques doiventêtre étroitement surveillées dans la population pédiatrique.
Une correction rapide de l'hyponatrémie hypoosmotique est potentiellementdangereuse (risque de complications neurologiques graves). La posologie, le tauxet la durée d'administration doivent être déterminés par un médecinexpérimenté.
Afin d'éviter une perfusion excessive de solutions intraveineusespotentiellement fatale chez le nouveau-né, une attention particulière doitêtre accordée au mode d'administration. Lors de l’utilisation d’unpousse-seringue pour l’administration de solutions ou de médicaments par voieintraveineuse à des nouveau-nés, la poche de liquide ne doit pas resterconnectée à la seringue.
Lors de l’utilisation d’une pompe pour perfusion, tous les clamps du setd'administration intraveineuse doivent être fermés avant de retirer le setd'administration ou avant d’éteindre la pompe. Ceci est nécessaire, que leset d’administration dispose ou non d'un dispositif anti-fuite.
Le dispositif de perfusion intraveineuse et le matériel d'administrationdoivent être contrôlés régulièrement.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Médicaments augmentant l’effet de la vasopressine
Les médicaments cités ci-dessous augmentent l’effet de la vasopressine,ce qui entraîne une diminution de l’excrétion rénale d’eau sansélectrolyte et une augmentation du risque d’hyponatrémie nosocomiale à lasuite d’un traitement à base de solutés intraveineux incorrectementéquilibré (voir rubriques 4.2, 4.4 et 4.8).
· Médicaments stimulant la libération de vasopressine, ex. :chlorpropamide, clofibrate, carbamazépine, vincristine, inhibiteurs sélectifsde la recapture de la sérotonine, 3,4-méthylènedioxy-N-méthamphétamine,ifosfamide, antipsychotiques, narcotiques
· Médicaments potentialisant la libération de vasopressine, ex. :chlorpropamide, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS),cyclophosphamide
· Analogues de la vasopressine, ex. : desmopressine, ocytocine,vasopressine, terlipressine
Parmi les autres médicaments qui augmentent le risque d’hyponatrémiefigurent également les diurétiques en général et les antiépileptiques telsque l’oxcarbazépine.
Ne pas administrer du sang simultanément, au moyen du même dispositif deperfusion, en raison du risque de pseudo-agglutination et d’hémolyse.
Comme avec toutes les solutions parentérales, la compatibilité des additifsavec la solution doit être vérifiée avant administration de ce médicament(voir rubrique 6.2).
4.6. Grossesse et allaitement
Compte tenu des données disponibles, l'utilisation chez la femme enceinte ouqui allaite est possible.
Les risques et les bénéfices pour chaque patiente doivent êtreattentivement considérés avant d'administrer la solution de glucose.
La perfusion de glucose par voie intraveineuse pendant l'accouchement peutentraîner un risque d'hyperglycémie fœtale et d'acidose métabolique,entraînant la production d'insuline fœtale ainsi qu'une hypoglycémie derebond chez le nouveau-né.
Des précautions particulières s’imposent lors de l’administration deGLUCOSE 5 % B.BRAUN à des femmes enceintes pendant le travail, en particuliers’il est administré en combinaison avec de l’ocytocine, en raison du risqued’hyponatrémie (voir rubriques 4.4, 4.5 et 4.8).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
GLUCOSE 5 % B.BRAUN, solution pour perfusion n’a aucun effet ou qu’uneffet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliserdes machines.
4.8. Effets indésirables
Les effets indésirables pouvant survenir chez des patients traités avecGLUCOSE 5 % B.BRAUN par perfusion intraveineuse sont indiqués ci-dessous.
Les effets indésirables listés dans cette rubrique sont mentionnés selonla convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 et<1/10), peu fréquent (≥1/1 000 et <1/100), rare (≥1/ 10 000 et<1/1 000), très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peutêtre estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organe (SOC) | Effet indésirable (Terme MedDRA) | Fréquence |
Affections du système immunitaire | Réaction anaphylactique | Indéterminée |
Hypersensibilité | ||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Déséquilibre électrolytique Hyponatrémie nosocomiale<em></em> | |
Hypokaliémie | ||
Hypomagnésémie | ||
Hypophosphatémie | Indéterminée | |
Hyperglycémie | ||
Déshydratation | ||
Hypervolémie Hyperlactatémie | ||
Affections du système nerveux | Encéphalopathie hyponatrémique | Indéterminée |
Affections vasculaires | Thrombose veineuse Thrombophlébite | Indéterminée |
Affections du rein et des voies urinaires | Polyurie Glycosurie | Indéterminée |
Troubles généraux et anomalies au site d’administration | Frissons | |
Fièvre | ||
Infection du site de perfusion | ||
Irritation au site de perfusion | Indéterminée | |
Extravasation | ||
Réaction locale | ||
Douleur locale Nécrose / ulcère |
* Manifestation potentielle chez les patients présentant une allergie aumaïs (voir rubriques 4.3 et 4.4).
** Effets indésirables pouvant être notamment associés à uneextravasation
*** L’hyponatrémie nosocomiale peut causer des lésions cérébralesirréversibles et entraîner le décès en raison du développement d’uneencéphalopathie hyponatrémique aiguë (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Lorsque GLUCOSE 5 % B.BRAUN, solution pour perfusion est utilisé commevéhicule ou diluant pour des préparations injectables d'autres médicaments,d'autres effets indésirables associés au médicament ajouté à la solutionpeuvent survenir.
Déclaration des effets indésirables suspectésLa déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.ansm.sante.fr“>www.ansm.sante.fr.
4.9. Surdosage
Symptômes
Une administration prolongée ou une perfusion rapide de volumes importantsde solution pour perfusion de glucose à 5 % peut provoquer deux typesd’effets indésirables pouvant engager le pronostic vital (voir rubriques4.4 et 4.8) :
– en raison de l’hyperglycémie : une hyperosmolarité entraînant unehyponatrémie, une déshydratation cellulaire, une hyperglycémie, uneglycosurie, une diurèse osmotique, susceptibles d'évoluer vers unedéshydratation extracellulaire, un coma hyperosmolaire hyperglycémique et desdéséquilibres électrolytiques, incluant des pertes de sodium et de potassium(voir rubrique 4.4) et des perturbations acido-basiques.
– en raison de la quantité d’eau libre (une fois que le glucose estmétabolisé) : une inflation hydrique avec œdème ou intoxication hydrique,entraînant une hyponatrémie aiguë hypoosmotique sévère, conduisant à unehyperhydratation cellulaire, et potentiellement un œdème cérébral engageantle pronostic vital (encéphalopathie hyponatrémique). Les symptômescomprennent des convulsions, nausées, léthargie et vomissements (voirrubriques 4.4 et 4.8).
L’hyperglycémie sévère et l’hyponatrémie peuvent être fatales.
Traitement
Un surdosage cliniquement significatif de solutions de glucose constitue, parconséquent, une urgence médicale.
Selon le type et la gravité des troubles : arrêt immédiat de la perfusion,instaurer un traitement symptomatique et de soutien adapté, en fonction desbesoins (notamment administration d'électrolytes, de diurétiques oud'insuline).
En cas d’utilisation comme diluant pour préparation injectable d’autresmédicaments, d’autres symptômes de surdosage liés à ce médicament peuventse manifester. Se référer également au résumé des caractéristiques duproduit de ce médicament.
Une correction rapide de l’hyponatrémie peut engager le pronostic vital enraison du risque de démyélinisation osmotique et de complicationsneurologiques graves. Le traitement et la surveillance doivent êtredéterminés par un médecin expérimenté.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : SOLUTIONS INTRAVEINEUSES
Code ATC : B05BA03
(B: sang et organes hématopoïétiques)
Solution de glucose isotonique (osmolarité : 278 mOsm/L).
Les propriétés pharmacologiques sont celles du glucose avec un apportcalorique glucidique de 200 kcal/L.
Le glucose, substrat des cellules de l'organisme, est métabolisé demanière ubiquitaire. Dans des conditions physiologiques, le glucose est laprincipale source d’énergie avec une valeur calorique d'environ 17 kJ/g ou4 kcal/g.
En cas d’ajout de médicament, la pharmacodynamie de la préparationdépendra aussi du médicament ajouté.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionBiodisponibilité
La solution étant administrée par voie intraveineuse, sa biodisponibilitéest de 100 %.
DistributionAprès administration, le glucose passe tout d'abord dans le compartimentintravasculaire, puis dans le compartiment intracellulaire.
BiotransformationAu cours de la glycolyse, le glucose est métabolisé en pyruvate. Dans desconditions aérobies, le pyruvate est totalement oxydé pour donner du dioxydede carbone et de l'eau. En cas d'hypoxie, le pyruvate est transformé enlactate.
ÉliminationLes derniers métabolites issus de l'oxydation complète du glucose sontéliminés par les poumons en gaz carbonique et par les reins en eau.
Chez les sujets sains, le glucose n'est pratiquement pas éliminé parles reins.
Dans les états métaboliques pathologiques associés à de l'hyperglycémie(par ex. diabète ou syndrome post-agression), le glucose est excrété parles reins.
En cas d’ajout de médicament, la pharmacocinétique de la préparationdépendra aussi du médicament ajouté.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des données de sécurité concernant le glucose chez l'animal ne sont pasapplicables à l'Homme, étant donné que le glucose est un composant normal duplasma à la fois chez l'animal et chez l'Homme.
Les données de sécurité de l'additif doivent être considéréesséparément.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Eau pour préparations injectables.
6.2. Incompatibilités
Comme avec toutes les solutions parentérales, la compatibilité desmédicaments avec la solution doit être vérifiée avant ajout.
L'incompatibilité du médicament vis-à-vis de la solution de GLUCOSE 5 %B.BRAUN doit être déterminée en contrôlant un éventuel changement decouleur et/ou une éventuelle formation de précipité, de complexe insoluble oude cristaux. Se référer également à la notice accompagnant le médicament àajouter.
En cas d'ajout de médicament, vérifier si le médicament est compatibleavec la zone de pH de la solution de GLUCOSE 5 % B.BRAUN.
Lorsqu'un médicament compatible est ajouté à la solution de GLUCOSE 5 %B.BRAUN, le mélange doit être administré immédiatement.
Les médicaments connus pour être incompatibles ne doivent pas êtreutilisés.
Ne pas administrer du sang simultanément, au moyen du même dispositif deperfusion, en raison du risque de pseudo-agglutination et d’hémolyse (voirrubrique 4.5).
6.3. Durée de conservation
Avant ouverturePoches ECOFLAC
3 ans.
Poches ECOBAG de 50 mL
11 mois.
Poches ECOBAG de 100 mL
20 mois.
Poches ECOBAG de 250 mL, 500 mL et 1 000 mL
2 ans.
Durée de conservation lors de l'utilisationAprès ouverture/dilution, le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pour les poches ECOBAG de 50 mL
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Pour les poches ECOFLAC, SOLUFLEX, ECOBAG de 100 mL, 250 mL, 500 mL et1000 mL
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières deconservation.
Pour les conditions de conservations du médicament après premièreouverture/dilution, voir rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
50, 100, 250, 500 ou 1000 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 1.
500 ou 1000 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîte de 10.
100 ou 250 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîte de 20.
1000 mL en poche ECOBAG (polypropylène/polyéthylène/polyester)surpochée. Boîte de 10.
50, 100, 250 ou 500 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) surpochée. Boîte de 20.
1000 mL en poche ECOBAG (polypropylène/polyéthylène/polyester) nonsurpochée. Boîte de 10.
250 ou 500 mL en poche ECOBAG (polypropylène/polyéthylène/polyester)non surpochée. Boîte de 20.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Ne pas utiliser si l'emballage/la poche est endommagé(e).
Ne pas réutiliser : usage unique.
Eliminer toute poche partiellement utilisée.
Ne pas reconnecter une poche partiellement utilisée.
Retirer le suremballage juste avant utilisation (poche ECOBAG). Leconditionnement primaire maintient la stérilité du produit.
En cas d’ajout de médicament, bien mélanger la solution avantutilisation.
La solution doit être inspectée visuellement afin de détecter touteparticule, tout dommage de la poche et tout signe visible de détériorationavant administration.
En cas d’ajout de médicament, la solution doit être administrée avec unmatériel stérile et en utilisant une technique aseptique.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à laréglementation en vigueur.
Risque d'embolie gazeuse
· Ne pas utiliser les poches plastiques pour des connexions en série. Cetteutilisation pourrait entraîner une embolie gazeuse en raison de l'aspiration del'air résiduel de la première poche avant la fin de l'administration desolution venant de la deuxième poche.
· L’exercice d’une pression sur le récipient en plastique flexiblecontenant la solution intraveineuse pour augmenter le débit peut entraîner uneembolie gazeuse si l’air résiduel contenu dans le récipient n’est pascomplètement évacué avant l’administration.
· L’utilisation d’un set d’administration par voie intraveineuse avecune prise d’air en position ouverte pourrait entraîner une embolie gazeuse.Les sets d’administration par voie intraveineuse avec une prise d’air enposition ouverte ne doivent pas être utilisés avec des récipients enplastique souple.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
B BRAUN MEDICAL
204 AVENUE DU MARECHAL JUIN
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 360 655 9 8 : 50 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 1.
· 34009 360 656 5 9 : 100 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 1.
· 34009 360 657 1 0 : 250 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 1.
· 34009 360 658 8 8 : 500 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 1.
· 34009 360 659 4 9 : 1000 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 1.
· 34009 360 660 2 1 : 50 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) surpochée. Boîte de 20.
· 34009 360 661 9 9 : 100 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) surpochée. Boîte de 20.
· 34009 360 662 5 0 : 250 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) surpochée. Boîte de 20.
· 34009 360 663 1 1 : 500 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) surpochée. Boîte de 20.
· 34009 360 664 8 9 : 1000 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) surpochée. Boîte de 10.
· 34009 360 665 4 0 : 250 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) non surpochée. Boîte de 20.
· 34009 360 666 0 1 : 500 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) non surpochée. Boîte de 20.
· 34009 360 667 7 9 : 1000 mL en poche ECOBAG(polypropylène/polyéthylène/polyester) non surpochée. Boîte de 10.
· 34009 575 833 9 2 : 100 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 20.
· 34009 575 834 5 3 : 250 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 20.
· 34009 575 831 6 3 : 500 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 10.
· 34009 575 832 2 4 : 1000 mL en poche ECOFLAC (polyéthylène). Boîtede 10.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[A compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
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