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IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle - notice patient, effets secondaires, posologie

Contient la substance active :

Dostupné balení:

Notice patient - IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle

Dénomination du médicament

IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle

Ibuprofène

Encadré

Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament carelle contient des informations importantes pour vous.

Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement lesinformations fournies dans cette notice ou par votre médecin, ou votrepharmacien.

· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

· Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

· Si vous ressentez l’un des effets indésirables, parlez-en à votremédecin, ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effetindésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voirrubrique 4.

· Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucuneamélioration ou si vous vous sentez moins bien après 3 jours pour lesadolescents ou après 4 jours pour les adultes en cas de douleur ou 3 jours encas de migraine ou de fièvre.

Ne laissez pas ce médicament à la portée des enfants.

Que contient cette notice ?

1. Qu'est-ce que IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle et dans quels cas est-ilutilisé ?

2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre IBUPRADOLL400 mg, capsule molle ?

3. Comment prendre IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle ?

4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

5. Comment conserver IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle ?

6. Contenu de l’emballage et autres informations.

1. QU’EST-CE QUE IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle ET DANS QUELS CASEST-IL UTILISE ?

Classe pharmacothéra­peutique – code ATC : dérivé de l’acidepropionique, code ATC : M01AE01

Le nom de ce médicament est IBUPRADOLL 400 mg. La substance active (quirend actif ce médicament) est l’ibuprofène.

L’ibuprofène fait partie d’un groupe de médicaments appelésanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Les AINS apportent un soulagementen modifiant la façon dont le corps réagit à la douleur, aux gonflements età une température élevée.

IBUPRADOLL 400 mg sous forme de capsule molle se rompt facilement dans lecorps, la substance active est plus rapidement absorbée dans la circulationsanguine et arrive rapidement au niveau du site de la douleur.

IBUPRADOLL 400 mg est indiqué, chez l’adulte et l’adolescent de plus de40 kg (à partir de 12 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvreet/ou des douleurs telles que maux de tête, états grippaux, douleursdentaires, courbatures, règles douloureuses.

IBUPRADOLL 400 mg est indiqué, chez l’adulte, après au moins un avismédical, dans le traitement de la crise de migraine légère à modérée, avecou sans aura.

2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE IBUPRADOLL400 mg, capsule molle?

Ne prenez jamais IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle :

· si vous êtes allergique à l’ibuprofène (substance active du produitIBUPRADOLL) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament.Vous trouverez la liste des composants à la rubrique 6.

· si vous avez des réactions d’hypersensibilité tellesqu’essou­fflement, asthme, écoulement nasal, gonflements ou urticairedéclenchés par la prise d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdiens(AINS),

· si vous avez un ulcère ou un saignement de l’estomac ou de l’intestinen évolution ou récidivant (deux ou plusieurs épisodes dans le passé),

· si vous avez des antécédents de saignement ou de perforationgastro-intestinale liés à des traitements antérieurs par AINS,

· si vous souffrez de troubles de la formation des globules sanguins ou dela coagulation,

· si vous souffrez de maladie grave du cœur, du foie ou des reins,

· si vous êtes une femme durant le 3ème trimestre de la grossesse.

Avertissements et précautions

Avant de prendre IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle consultez votre médecinou pharmacien si vous :

· souffrez d’une maladie du foie ou des reins,

· souffrez d'asthme,

· souffrez de rhume des foins, des polypes dans le nez ou de troublesrespi­ratoires obstructifs chroniques liés à un risque accru de réactionsaller­giques,

· prenez en même temps des médicaments qui augmentent le risque detoxicité gastrique ou d’hémorragie,

· souffrez de lupus érythémateux disséminé (désordre du systèmeimmunitaire) ou de connectivite mixte (car risque de méningite aseptique),

· souffrez de maladie ulcéreuse inflammatoire de l’appareil digestif(maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique),

· souffrez de problèmes cardiaques, notamment : insuffisance cardiaque,angine de poitrine (douleur à la poitrine), ou si vous avez eu une crisecardiaque, une chirurgie de pontage, maladie artérielle périphérique(mau­vaise circulation dans les jambes ou des pieds en raison d’artèresrétrécies ou bouchées) , ou tout autre type d'accident vasculaire cérébral(y compris les «mini-accident vasculaire cérébral» ou accident ischémiquetran­sitoire „AIT“),

· souffrez d’une hypertension artérielle, du diabète, avez un taux decholestérol élevé, ou avez une histoire familiale de maladie cardiaque oud’Accident vasculaire cérébral, ou si vous êtes fumeur,

· avez la varicelle. Il est conseillé d’éviter l’utilisation­d’IBUPRADOLL 400 mg capsule molle ;

· avez une infection – veuillez consulter le chapitre « Infections »ci-dessous.

Infections

IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle peut masquer des signes d’infections telsque fièvre et douleur. Il est donc possible que IBUPRADOLL 400 mg, capsulemolle retarde la mise en place d’un traitement adéquat de l’infection, cequi peut accroître les risques de complications. C’est ce que l’on aobservé dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infectionscu­tanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicamentalors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infectionpersistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin.

Les anti-inflammatoires / médicaments anti-douleur comme l'ibuprofènepeuvent être associés à une faible augmentation du risque de crise cardiaqueou d’accident vasculaire cérébral, en particulier lorsqu'ils sont utilisésà des doses élevées.

Ne pas dépasser la dose et la durée de traitement recommandées. Lesrisques sont plus probables avec des doses élevées et un traitementprolongé.

Les hémorragies gastro-intestinales, les ulcérations ou perforation peuventapparaitre à tout moment du traitement, avec ou sans symptômesd’aver­tissement ni antécédents de troubles gastro-intestinaux graves.

Le risque d’hémorragie gastro-intestinale, d’ulcération ou deperforation est plus élevé avec des doses élevées, chez des patients ayantun antécédent d’ulcère et chez les personnes âgées. Certains traitementscon­comitants peuvent augmenter le risque de toxicité gastrique et leshémorragies (autres AINS, corticoïdes, anticoagulants tels que la warfarine,les Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) ou desagents anti-plaquettaires tel que l’acide acétylsalicylique.

Chez les patients avec un risque élevé de toxicité gastro-intestinale,l’u­tilisation concomitante d’agents protecteurs (tel que misoprostol ouinhibiteurs de la pompe à proton) doit être considéré.

L’utilisation prolongée d’antalgiques pour des maux de tête peut lesaggraver. Si vous avez des maux de tête fréquents ou quotidiens malgré (ou àcause de) votre utilisation de traitements contre le mal de tête, consultezvotre médecin avant de prendre un autre antalgique. Le traitement doit êtrearrêté si le diagnostic de céphalée par abus médicamenteux estconfirmé.

Enfants et adolescents

Il y a un risque d’insuffisance rénale chez l’enfant et l’adolescentdéshy­draté.

Autres médicaments et IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle

Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris oupourriez prendre tout autre médicament.

L'ibuprofène peut affecter ou être affecté par d'autres médicaments. Parexemple :

· Les médicaments dits anti-coagulants (qui fluidifient le sang /empêchent la coagulation par exemple l'aspirine / acide acétylsalicylique, lawarfarine, la ticlopidine),

· Les médicaments qui réduisent la pression artérielle élevée(inhibiteurs de l’enzyme de conversion tels que le captopril, les bêta-bloquants comme l’aténolol, les antagonistes des récepteurs del'angiotensine-II comme le losartan).

Parlez aussi à votre médecin ou à votre pharmacien, si vous prenez :

· Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et des glucocorticoïdes(mé­dicaments contenant de la cortisone ou des substances apparentées à lacortisone) car ces médicaments peuvent augmenter le risque d’ulcèresgastro-intestinaux ou de saignement,

· Des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)(médicaments utilisés pour la dépression) car ils peuvent augmenter le risquede saignement gastro-intestinal,

· Des agents antiplaquettaires, car ils peuvent augmenter le risque desaignement,

· Des diurétiques, car l’ibuprofène peut diminuer les effets de cesmédicaments avec un risque pour les reins,

· Des diurétiques épargneurs de potassium car cela peut entrainer unehyperkaliémie,

· Des quinolones (antibiotiques), car le risque de convulsions peut êtreaugmenté,

· Des aminosides (antibiotiques) car l’ibuprofène peut diminuer laclairance des aminosides, leur co-administration peut augmenter le risque detoxicité au niveau des reins et des oreilles,

· Des sulfamides hypoglycémiants (médicaments antidiabétiques), car desinteractions sont possibles avec l’ibuprofène,

· Des produits contenant du lithium (médicament pour la maladiemaniaco-dépressive et la dépression), la digoxine (pour l’insuffisance­cardiaque), et le méthotrexate (médicament contre le cancer ou lesrhumatismes) car l’ibuprofène peut augmenter l’effet de cesmédicaments,

· De la sulfinpyrazone et du probénécide (médicaments contre la goutte),car l’excrétion de l’ibuprofène peut être retardée,

· Il y a des données cliniques indiquant que les AINS peuvent augmenter letaux plasmatique de baclofene,

· De la mifepristone (utilisée pour interrompre une grossesse) carl’effet de la mifepristone peut être diminué,

· de la ciclosporine et du tacrolimus (médicaments immunosuppres­seurs),car les reins peuvent être altérés,

· Du pémétrexed (médicament contre le cancer) car l’ibuprofène peutaugmenter l’effet toxique de ce médicament,

· De la zidovudine (médicament contre le VIH/sida) car en cas de prised’IBUPRADOLL 400 mg, il y a un risque accru de saignement dans unearticulation et d’hématomes chez les patients hémophiles VIH+.

D’autres médicaments peuvent interagir avec IBUPRADOLL 400 mg. Vous devezdonc toujours demander l'avis de votre médecin ou pharmacien avant d'utiliserIBUP­RADOLL 400 mg avec d'autres médicaments.

IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle avec des aliments et boissons

Avaler la capsule avec un grand verre d’eau.

Si des problèmes gastro-intestinaux apparaissent durant le traitement, ilest recommandé de prendre le médicament pendant les repas.

Consommer des boissons alcoolisées et fumer n’est pas recommandé durantle traitement.

Grossesse, allaitement et fertilité

Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, que vous pensez être enceinteou si vous cherchez à tomber enceinte, demandez conseil à votre médecin avantde prendre ce médicament.

Grossesse et allaitement

Ne prenez pas ce médicament au cours des trois derniers mois de la grossesseou si vous allaitez.

Demandez conseil à votre médecin au cours des six premiers mois de lagrossesse.

Fertilité

L’ibuprofène fait partie d’un groupe de médicaments appelésanti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) qui peuvent diminuer la fertilitéde la femme. Cet effet est réversible à l’arrêt du traitement.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

L’ibuprofène n’a pas ou peu d’influence lors de la conduite devéhicules ou l’utilisation de machines.

IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle contient du sorbitol. Le sorbitol est unesource de fructose. Si votre médecin vous a dit que vous (ou votre enfant)présentez une intolérance à certains sucres ou si vous avez étédiagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), untrouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer lefructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) nepreniez ou ne receviez ce médicament.

3. COMMENT PRENDRE IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle ?

Toujours prendre ce médicament en respectant strictement les instructionsdonnées sur cette notice. Vous pouvez vérifier auprès de votre médecin ou devotre pharmacien en cas de doute.

Ce produit ne doit être utilisé que pour un traitement decourte durée.

Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra êtreutilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infectionet que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou qu’ilss’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2).

Posologie

Affections douloureuses et/ou fébriles

ADULTES ET ADOLESCENTS DE PLUS DE 12 ANS (A PARTIR DE 40 KG)

Prendre 1 capsule d’IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle par prise avec ungrand verre d’eau jusqu’à trois fois par jour, si besoin. Espacez lesprises d’au moins 6 heures.

Ne prenez pas plus de 3 capsules d’IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle en24 heures.

Chez les adolescents, si ce médicament est nécessaire pendant plus de3 jours ou si les symptômes s’aggravent, un médecin doit êtreconsulté.

En cas de crise de migraine

RESERVE A L'ADULTE

1 capsule à 400 mg le plus tôt possible dès le début de la crise.

Si un patient n'est pas soulagé après la première dose, une seconde dosene doit pas être prise au cours de la même crise. Toutefois la crise peutêtre traitée avec un autre traitement qui ne soit pas un anti-inflammatoirenon stéroïdien ni de l'aspirine.

Si la douleur réapparaît une deuxième dose peut être prise à conditionde respecter un intervalle de 8 heures entre les 2 prises.

En cas de doute, demandez conseil à votre médecin ou à votrepharmacien.

Les sujets âgés

Chez les sujets âgés, les posologies sont les mêmes que pour les adultesmais une attention particulière est nécessaire.

Maladie du foie ou du rein

Si vous souffrez d’une maladie du foie ou des reins, vous devez toujoursconsulter un médecin avant de prendre IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle. Ilvous conseillera en conséquence.

Si les symptômes persistent ou s’aggravent après 4 jours pour ladouleur, ou 3 jours pour la migraine, les maux de tête ou la fièvre, ou si denouveaux symptômes apparaissent, demandez l'avis de votre pharmacien ou devotre médecin.

Si vous avez pris plus d’IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle que vousn’auriez dû ou si des enfants ont pris le médicament accidentellemen­t,contactez toujours un médecin ou l'hôpital le plus proche afin d'obtenir unavis sur le risque et des conseils sur les mesures à prendre.

Les symptômes peuvent inclure nausées, douleurs abdominales, vomissements(pou­vant contenir des traces de sang), maux de tête, bourdonnements dans lesoreilles, confusion et de mouvements oculaires instables. À fortes doses, lessymptômes suivants ont été signalés : somnolence, douleur thoracique,pal­pitations, perte de conscience, convulsions (principalement chez lesenfants), faiblesse et étourdissements, sang dans les urines, sensation defroid corporel et problèmes respiratoires.

Si vous oubliez de prendre IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle:

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié deprendre.

Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament,con­sulter votre médecin ou pharmacien.

4. QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?

Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effetsindésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez toutle monde.

ARRETEZ LA PRISE de ce médicament et demandez immédiatement une assistancemédicale si vous développez :

· des réactions allergiques telles qu’un rash cutané, des lésions desmuqueuses, un urticaire, une éruption de taches pourpres, l’apparitionsou­daine d’un gonflement autour des yeux une sensation de détresserespi­ratoire avec des difficultés à respirer ou à avaler,

· des douleurs d’estomac,

· ou encore des saignements venant des voies digestives (des vomissements desang ou des selles de couleur noire).

Les effets indésirables qui peuvent apparaître sont listés dans le tableauci-dessous selon leur fréquence

Peu fréquent (peut affecter jusqu’à une personne sur 100) :

· Maux de tête, douleurs abdominales, nausées, indigestion, diverseséruptions cutanées, réactions d’hypersensibilité (comme de l’urticaireou des démangeaisons).

Rare (peut affecter jusqu’à une personne sur 1000) :

· Vomissements, diarrhées, constipation, flatulences.

Très rare (peut affecter jusqu’à une personne sur 10000) :

· problèmes dans la production de cellules sanguines (les premiers signessont : fièvre, maux de gorge, ulcères superficiels de la bouche, symptômespseudo-grippaux, fatigue sévère, saignements du nez et de la peau),inflammation stérile au niveau des méninges (principalement chez les patientsayant une connectivité mixte ou un lupus érythémateux disséminé),in­flammation, ulcération ou perforation de la muqueuse digestives (vomissementsde sang ou selles de couleur noire), inflammation de la bouche,

· incapacité du rein à éliminer les déchets (insuffisance rénaleaiguë), le sang dans les urines et la fièvre peuvent être des signes d'uneatteinte des reins (nécrose papillaire),

· trouble du fonctionnement du foie,

· réactions cutanés sévères incluant une apparition passagère deboutons avec rougeur et cloques,

· réactions allergiques sévères (gonflement au niveau du visage, dularynx et de la langue, difficulté à respirer, accélération des battementsdu cœur, hypotension, choc sévère).

Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la basede données disponible) :

· Déficience auditive, insuffisance cardiaque, œdème, hypertensionar­térielle, aggravation d’une maladie intestinale existante (colite ou lamaladie de Crohn), insuffisance rénale, difficulté à respirer (surtout chezles patients souffrant d'asthme bronchique), aggravation de l'asthme.

· Une réaction cutanée sévère appelée syndrome d'hypersensibilité (enanglais : DRESS syndrome) peut survenir. Les symptômes d'hypersensibilité sont: éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques etaugmentation des éosinophiles (un type de globules blancs).

· Augmentation de la sensibilité de la peau au soleil.

Des médicaments contenant de l’ibuprofène (ou un autre AINS) tels queIBUPRADOLL 400 mg, capsule molle peuvent être associés à une faibleaugmentation du risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d'accidentvas­culaire cérébral.

Déclaration des effets secondaires

Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votremédecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirablequi ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarerles effets indésirables directement via le système national de déclaration :Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr

En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantaged’in­formations sur la sécurité du médicament.

5. COMMENT CONSERVER IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle ?

Tenir hors de la portée et de la vue des enfants.

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C et dans sonemballage d’origine afin de protéger IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle del’humidité.

Ne pas utiliser ce médicament après la date de péremption mentionnée surla boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.

Les médicaments ne doivent pas être jetés au tout-à-l'égout ou avec lesordures ménagères. Demandez à votre pharmacien ce qu'il faut faire desmédicaments inutilisés. Ces mesures permettront de protégerl'envi­ronnement.

6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

Ce que contient IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle

· La substance active est :

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­......400,00 mg

Pour une capsule molle.

· Les autres composants sont :

Macrogol 600, Hydroxyde de potassium (E525), Gélatine, Eau purifiée,Sorbitol liquide partiellement déshydraté (E420), Rouge carmin 43 %(E120).

Qu’est-ce que IBUPRADOLL 400 mg, capsule molle et contenu de l’emballageex­térieur

Ce médicament se présente sous forme de capsule molle ovale transparente decouleur rouge/rose (rouge carmin) (Environ 15 × 10 mm).

Une boîte contient 10 ou 12 capsules molles.

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché

OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché

OPELLA HEALTHCARE FRANCE SAS

82 AVENUE RASPAIL

94250 GENTILLY

Fabricant

SANECA PHARMACEUTICALS A.S.

NITRIANSKA 100

920 27 HLOHOVEC

REPUBLIQUE SLOVAQUE

SANOFI S.P.A.

STRADA STATALE 17, KM 22

67019 SCOPPITO (AQ)

ITALIE

Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace EconomiqueEuropéen

Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace EconomiqueEuropéen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation envigueur.

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

Autres

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM (France).

CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE

„QUE FAIRE EN CAS DE FIEVRE“:

La température normale du corps est variable d'un individu à l'autre etcomprise entre 36,5°C et

37,5°C.

Une élévation de plus de 0,8°C est considérée comme une fièvre.

Chez l'adulte et chez l'enfant de plus de 20 kg (environ 6 ans): si lestroubles qu'elle entraîne sont trop gênants, vous pouvez prendre unmédicament qui contient de l'ibuprofène en respectant les posologiesindi­quées.

Avec ce médicament, la fièvre doit baisser rapidement. Néanmoins:

· si d'autres signes apparaissent (comme une éruption cutanée),

· si la fièvre persiste plus de 3 jours ou si elle s'aggrave,

· si les maux de tête deviennent violents, ou en cas de vomissements,

CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

„QUE FAIRE EN CAS DE DOULEUR“:

· En l'absence d'amélioration au bout de 5 jours de traitement,

· Si la douleur revient régulièrement,

· Si elle s'accompagne de fièvre,

· Si elle vous réveille la nuit,

CONSULTEZ IMMEDIATEMENT VOTRE MEDECIN.

Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le siteInternet de l’ANSM (France).

« QUE FAIRE EN CAS DE MIGRAINE » :

Qu’est-ce que la migraine ?

La migraine est une maladie qui se traduit par des maux de tête de forteintensité, survenant par crises, durant de 4 à 72 heures et pouvant serépéter plusieurs fois par mois. Elle peut parfois être précédée de signesvisuels et/ou sensoriels appelés aura (impression de luminosité ou descintillement du champ visuel, illusion qu’une mouche semble traverser lechamp visuel…).

Migraine ou mal de tête ?

Par abus de langage, on parle souvent de migraine à la place d’un simplemal de tête (céphalée). Les questions suivantes peuvent vous aider àidentifier si vous êtes migraineux. Vous pouvez le remplir seul ou avecl’aide de votre pharmacien.

1. Votre mal de tête évolue par crises de quelques heures à 3 jours(sans traitement).

Entre les crises, vous ne souffrez pas de la tête. Oui □ Non □

2. Vous avez présenté au moins 5 crises dans votre vie. Oui □Non □

3. Votre mal de tête a au moins 2 des caractéristiques suivantes : Oui□ Non □

· localisé à un côté de la tête,

· pulsatile (« ça tape »),

· augmenté par l'effort (monter un escalier, courir, tousser),

· l’intensité douloureuse de la crise va de fort à très fort.

4. Votre mal de tête est accompagné d'au moins 1 des signes suivants :Oui □ Non □

· envie de vomir ou vomissements,

· gêne à la lumière (photophobie) et/ou au bruit (phonophobie).

Si vous avez répondu OUI :

· aux 4 questions : vous êtes sûrement migraineux

· à 3 questions : vous êtes probablement migraineux

· à 1 ou 2 questions : vous n'êtes probablement pas migraineux

Discutez de ces résultats avec votre médecin pour qu’il puisse confirmerle diagnostic et convenir avec vous du traitement le plus adapté.

Comment gérer les crises ?

Certains éléments tels que fatigue, stress, aliments (chocolats,al­cool…), facteurs sensoriels (bruits, lumière clignotante, parfums, etc..)ou encore des facteurs physiologiques tels que les règles sont susceptibles dedéclencher des crises de migraines.

La connaissance des facteurs déclenchants ainsi que des signes annonciateursqui peuvent précéder la crise permet de débuter un traitement de manièreprécoce (idéalement dans l’heure qui suit son début et alors qu’elle estencore d’intensité légère). Plus le traitement est pris tôt, plus il estefficace et souvent de courte durée (le traitement précoce limite larécurrence migraineuse).

Noter sur un agenda ou un carnet la date de survenue de vos crises et leurdurée, l’intensité de la douleur, les éventuels facteurs déclenchants etles médicaments utilisés à chaque crise aidera votre médecin à évaluervotre migraine et son traitement.

Un échec sur une première crise ne signifie pas forcément un échec surles crises suivantes. L’efficacité de l’ibuprofène à 400 mg doit êtreainsi évaluée sur 2 ou 3 crises. Pour vous aider vous pouvez répondre auxquestions suivantes et en discuter avec votre médecin et votre pharmacien.

Êtes-vous soulagé 2 heures après la prise ? Oui □ Non □

Est-ce que vous présentez des effets indésirables (digestifs ou autres) ?Oui □ Non □

Utilisez-vous une seule prise médicamenteuse ? Oui □ Non □

Pouvez-vous reprendre vos activités habituelles 2 heures après la prise ?Oui □ Non □

Dans quels cas consulter votre médecin ?

Si la plupart des maux de têtes sont d’origine bénigne, il ne faut pasignorer qu’ils peuvent être le symptôme d’affections parfois gravesnécessitant des traitements spécialisés.

Il faut consulter votre médecin dans les cas suivants :

· Toute première crise de mal de tête ;

· Début des maux de tête après 50 ans ;

· Déclenchement des maux de tête par un effort physique, les rapportssexuels, la toux ;

· Installation d’un mal de tête en « coup de tonnerre » : apparitionbrutale d’un mal de tête d’une seconde à l’autre ;

· Apparition de signes inhabituels accompagnant le mal de tête telsque :

o Troubles de l’équilibre,

o Raideur de la nuque rendant les mouvements du cou difficile ouimpossible,

o Vision double, vision floue,

o Difficulté à parler,

o Diminution de la force musculaire, sensation d’engourdissement des braset des jambes,

o Température corporelle > à 38 °C ;

· Aggravation des maux de tête ;

· Mal de tête qui n’a pas son caractère habituel ;

· Apparition de maux de tête en continu.

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