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IBUPROFENE EG 400 mg, comprimé pelliculé - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - IBUPROFENE EG 400 mg, comprimé pelliculé

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IBUPROFENE EG 400 mg, comprimé pelliculé

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

Ibuprofène...­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............400,00 mg

Pour un comprimé pelliculé.

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Comprimé pelliculé.

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité légère àmodérée et/ou des états fébriles.

Traitement de la crise de migraine légère à modérée avec ousans aura.

4.2. Posologie et mode d'administration

Posologie

Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra êtreutilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4).

Réservé à l’adulte (plus de 15 ans).

Affections douloureuses et/ou états fébriles

1 comprimé à 400 mg par prise, à renouveler si besoin au bout de6 heures. Dans tous les cas ne pas dépasser 3 comprimés à 400 mg par jour(soit 1200 mg par jour).

Sujets âgés

L'âge ne modifiant pas la cinétique de l'ibuprofène, la posologie nedevrait pas avoir à être modifiée en fonction de ce paramètre. Cependant desprécautions sont à prendre (voir rubrique 4.4).

Fréquence et moment d'administration

Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur oude fièvre. Elles doivent être espacées d'au moins 6 heures.

Migraine

1 comprimé à 400 mg le plus tôt possible dès le début de la crise demigraine.

Si un patient n'est pas soulagé après la première dose, une seconde dosene doit pas être prise au cours de la même crise. Toutefois la crise peutêtre traitée avec un autre traitement qui ne soit pas un anti-inflammatoirenon stéroïdien ni de l'aspirine.

Si un patient a été soulagé mais que les symptômes réapparaissent, unedeuxième dose peut être prise à condition de respecter impérativement unintervalle d'au moins 8 heures entre 2 prises.

Durée du traitement

Affections douloureuses et/ou fébriles

Chez l’adolescent, si le traitement doit être suivi pendant plus de3 jours ou si les symptômes s’aggravent, il est conseillé au patient deconsulter un médecin.

Chez l’adulte, si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elles'aggrave, ou si la fièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenued'un nouveau trouble, il est conseillé au patient de prendre un avismédical.

Migraine

La durée de traitement ne devra pas dépasser 3 jours.

Mode d’administration

Voie orale. Utilisation à court terme seulement.

Les comprimés sont à avaler tels quels avec un grand verre d'eau.

4.3. Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

· hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1 ;

· patients ayant déjà manifesté des réactions d’hypersensibilité (parexemple antécédents d’asthme, de rhinite, d’œdème de Quincke oud’urticaire) déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substancesd'ac­tivité proches telles que: autres AINS, acide acétylsalicylique ;

· grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semainesd’a­ménorrhée) (voir rubrique 4.6) ;

· antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'unprécédent traitement par AINS ;

· hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autrehémorragie en évolution ;

· ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique oud'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie oud'ulcération objectivés) ;

· insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.4) ;

· insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.4) ;

· insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV) (voir rubrique4.4) ;

· lupus érythémateux disséminé (voir rubrique 4.4).

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Mises en garde spéciales

La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation dela dose la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courtenécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2) et paragraphesEffets gastro-intestinaux et effets cardiovasculaires et cérébro- vasculairesci-dessous (voir rubrique 4.8).

Association à d’autres AINS

L'utilisation concomitante d’IBUPROFENE EG 400 mg, comprimé pelliculéavec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2(cox-2), doit être évitée.

Manifestations allergiques

Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à unesinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestationa­llergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/oud'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de lapopulation.

L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme,notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou auxAINS (voir rubrique 4.3).

Sujets âgés

Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables auxAINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvantêtre fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous).

Lupus érythémateux disséminé et maladie mixte du tissu conjonctif

En raison du risque accru de méningite aseptique (voir rubrique 4.8).

Effets gastro-intestinaux

Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfoisfatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment dutraitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte oud'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinaleaugmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédentsd'ul­cère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou deperforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez cespatients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faiblepossible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ouinhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, commepour les patients nécessitant un traitement par de faible dose d'acideacétyl­salicylique ou traités par d'autres médicaments susceptiblesd'au­gmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'ils'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel(en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début detraitement.

Une attention particulière doit être portée aux patients recevant destraitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération oud'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, lesanticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de larecapture de la sérotonine (ISRS) et les antiagrégants plaquettaires commel'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patientrecevant IBUPROFENE EG 400 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit êtrearrêté.

Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroitesurveillance chez les malades présentant des antécédents de maladiesgastro-intestinales (recto-colite hémorragique, maladie de Crohn), en raisond'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez lespatients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance­cardiaque légère à modérée, des cas d’hypertension et de rétentionhydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitementpar AINS.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associéeà un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple). Dansl'ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faiblesdoses d'ibuprofène (par ex., ≤ 1200 mg/jour) sont associées à un risqueaccru d'événements thrombotiques artériels.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive (NYHA II-III), une ischémie cardiaque établie, uneartériopathie périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doiventêtre traités avec de l'ibuprofène qu'après un examen approfondi et les dosesélevées (2400 mg/jour) doivent être évitées.

Un examen approfondi doit également être mis en œuvre avant l'instaurationd'un traitement à long terme des patients présentant des facteurs de risqued'événements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémi­e,diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées (2400 mg/jour) sontnécessaires.

Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisancecar­diaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artériellepérip­hérique, et/ou un antécédent d'accident vasculaire cérébral (ycompris l'accident ischémique transitoire) ne devront être traités paribuprofène qu'après un examen attentif.

Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d'untraitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risquepour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, unehyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

Réactions cutanées graves

Des réactions cutanées graves, certaines mortelles, y compris la dermatiteexfo­liatrice, le syndrome de Stevens-Johnson et la nécrolyse épidermiquetoxique, ont été rarement rapportées en association avec l’utilisationd’AINS (voir rubrique 4.8). L’incidence de ces effets indésirables sembleplus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situantdans la majorité des cas dans le premier mois de traitement. Des cas depustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés enlien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène. L’ibuprofène devraitêtre arrêté dès la première apparition de signes et symptômes deréactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions desmuqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de gravescomplications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôlefavorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté.Il est donc prudent d'éviter l'utilisation de IBUPROFENE EG 400 mg, comprimépelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

Insuffisance rénale fonctionnelle

Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales,sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle pardiminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dosedépendant.

En début de traitement ou après augmentation de la posologie, unesurveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez lespatients présentant les facteurs de risque suivants :

· sujets âgés ;

· médicaments associés tels que: IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique4.5) ;

· hypovolémie quelle qu'en soit la cause ;

· insuffisance cardiaque ;

· insuffisance rénale chronique ;

· syndrome néphrotique ;

· néphropathie lupique ;

· cirrhose hépatique décompensée.

Rétention hydro-sodée

Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majorationd'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique estnécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance­cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voirrubrique 4.5).

Hyperkaliémie

Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant pardes médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans cescirconstances.

La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec unautre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec dulithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques,an­tipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des dosessupérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poidsmoléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux dosescuratives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patientsayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

Il y a un risque d’insuffisance rénale chez les adolescentsdéshy­dratés.

Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

IBUPROFENE EG 400 mg peut masquer les symptômes d’une infection, ce quipeut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraverl’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas dela pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complicationsbac­tériennes de la varicelle. Lorsque IBUPROFENE EG 400 mg est administrépour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseilléde surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doitconsulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

Précautions particulières d'emploi
Altération de la fertilité féminine

L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse descyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Cet effetest réversible à l’arrêt du traitement. Son utilisation n'est pasrecommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

Au niveau visuel

En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examenophtalmo­logique complet doit être effectué.

Au niveau rénal et hépatique

Bien que l’IBUPROFENE EG 400 mg ne soit pas indiqué en traitement au longcours, il est rappelé que l’ibuprofène peut entraîner des troubles de laformule sanguine ainsi qu’une altération des fonctions rénales ethépatiques en cas de traitement prolongé.

Excipient

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimépelliculé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

Risque lié à l'hyperkaliémie

Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles defavoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, lesdiurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, lesantagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens,les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), lesimmunosuppres­seurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, letriméthoprime.

L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Cerisque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs depotassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels depotassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est àmoindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautionsre­commandées.

Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques auxmédicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactionspropres à chaque substance.

Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objetd'inte­ractions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agircomme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicamentscomme ceux sus mentionnés.

L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivantsnécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique dumalade.

Associations déconseillées

+ Autres AINS y compris les inhibiteurs sélectifs de lacyclo-oxygénase 2

Eviter l’utilisation concomitante de deux ou de plusieurs AINS car celapeut augmenter le risque d’effets indésirables. (voir rubrique 4.4)

+ Acide acétylsalicylique (aspirine)

L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicyli­quen'est généralement pas recommandée en raison du potentiel accru d'effetsindési­rables.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'ilexiste des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données auxsituations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofèneré­gulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effetcardio­protecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas êtreexclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pourl'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

+ Anticoagulants oraux

Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de lamuqueuse gastro- duodénale par les AINS). Les AINS sont susceptibles de majorerles effets des anticoagulants comme la warfarine (voir rubrique 4.4).

Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et biologiqueétroite.

+ Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires etapparentés (à doses curatives et/ou chez le sujet âgé)

Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueusegastro-duodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée,surveillance clinique étroite.

+ Lithium

Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques(diminution de l'excrétion rénale du lithium).

Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémieet adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt del'AINS.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution dela clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée,clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS).

Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

+ Ciclosporine, tacrolimus

Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

+ Antihypertenseur : inhibiteurs e l'enzyme de conversion (IEC), antagonistesde l'angiotensine II (ARA II), diurétiques

Les AINS peuvent diminuer les effets de ces médicaments. Chez certainspatients présentant une fonction rénale altérée (par exemple les patientsdéshydratés ou chez les personnes âgées dont la fonction rénale estaltérée) la co-administration d’un IEC ou d’un ARA II et les agents quiinhibent la cyclo-oxygénase, peut entrainer une détérioration supplémentairede la fonction rénale, incluant une possible insuffisance rénale aigüe, quiest habituellement réversible. Ces interactions doivent être prises enconsidération chez les patients prenant un coxib en concomitance avec les IECou ARA II. Par conséquent, l’association devra être administrée avecprudence, en particulier chez les personnes âgées. Les patients doivent êtrecorrectement hydratés et il convient de surveiller la fonction rénale aprèsl’initiation d’un traitement concomitant, puis périodiquement par la suite.Les diurétiques peuvent augmenter le risque de néphrotoxicité des AINS.

+ Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures ou égales à20 mg/semaine

Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate(di­minution de la clairance rénale du méthotrexate par lesanti-inflammatoires).

Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines del'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de lafonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de laclairance rénale par les AINS). Surveillance biologique de la fonctionrénale.

+ Glycosides cardiotoniques

Les AINS peuvent aggraver l’insuffisance cardiaque, réduire le taux defiltration glomérulaire et augmenter le niveau des glycosides plasmatiques.

+ Corticoïdes

Augmentation du risque d’ulcération gastro-intestinale ou de saignement(voir rubrique 4.4).

+ Mifépristone

Les AINS ne doivent pas être utilisés durant 8 à 12 jours suivantl’admi­nistration du mifépristone, car les AINS peuvent réduire l’effet dela mifépristone.

+ Zidovudine

Augmentation du risque de toxicité hématologique lorsque les AINS sontadministrés avec la zidovudine. Il existe des preuves d’un risque accrud’hémarthroses et des hématomes chez les hémophiles VIH (positif) recevantun traitement concomitant par la zidovudine et l’ibuprofène.

+ Antibiotiques de la famille des quinolones

Les données chez l’animal indiquent que les AINS peuvent augmenter lerisque de convulsions lorsqu’ils sont associés aux antibiotiques de lafamille des quinolones. Les patients prenant des AINS et des quinolones peuventavoir un risque accru de développer des convulsions.

Associations à prendre en compte

+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

De plus, des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peutinhiber l'effet antiagrégant plaquettaire d'une faible dose d'acideacétyl­salicylique lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Toutefois, leslimites de ces données ex vivo et les incertitudes quant à leur extrapolationen clinique, ne permettent pas d'émettre de conclusion formelle pour ce qui estde l'usage régulier de l'ibuprofène ; par ailleurs, en ce qui concernel'ibu­profène utilisé de façon occasionnelle, la survenue d'un effetcliniquement pertinent apparaît peu probable.

+ Antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture dela sérotonine (ISRS)

Augmentation du risque d'hémorragie gastro-intestinale (voirrubrique 4.4).

+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)

Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines­vasodilatatri­ces par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINSpyrazolés).

+ Déférasirox

Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

+ Héparines de bas poids moléculaire et apparentés et héparines nonfractionnées (aux doses préventives)

Augmentation du risque hémorragique.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecterle déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon oudu fœtus.

Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation durisque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, aprèstraitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début degrossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moinsde 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez lespersonnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la doseet de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré quel’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines­provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de lalétalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certainesmalfor­mations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animauxayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de laphase d’organogénèse de la gestation.

Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance,tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuventexposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

· in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise enroute de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible àl'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une expositionpro­longée.

· à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peutpersister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec unrisque d'hyperkaliémie sévère retardée).

Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semained’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer lefœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canalartériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canalartériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24èmesemaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droitefœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autantplus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Ceteffet existe même pour une prise ponctuelle.

En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

· un allongement du temps de saignement du fait d’une actionanti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faiblesdoses de médicament ;

· une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de termeou un accouchement prolongé.

En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez unefemme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse(24 pre­mières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administréchez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, ladose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la pluscourte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) :toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prisepar mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque etrénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée decette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de lamolécule.

Allaitement

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseilléchez la femme qui allaite.

Fertilité

Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairemen­taltérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est doncdéconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmesrencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests defertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles dela vue.

4.8. Effets indésirables

La liste des effets indésirables suivants se rapporte à ceux provoqués parl’ibuprofène à la dose maximale de 1200mg maximum par jour, pour uneutilisation de courte durée. Bien qu’IBUPROFENE EG 400 mg ne soit pasindiqué en traitement de longue durée, il est rappelé que l’ibuprofènepeut entraîner la survenue d’effets indésirables supplémentaires lorsd’une utilisation prolongée. Des études cliniques et des donnéesépidémi­ologiques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, surtoutlorsqu'il est utilisé à dose élevée (supérieure ou égale à 2400 mg parjour) et sur une longue durée de traitement, peut être associée à unelégère augmentation du risque d'évènement thrombotique artériel (parexemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voirrubrique 4.4).

Les effets indésirables qui ont été associés à l’ibuprofène sontdonnés ci-dessous, répertoriés par classe de système organique et parfréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 et ≤ 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et ≤1/100), rare (≥ 1/10 000 et ≤ 1/1000), très rare (< 1/10 000) etfréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base de donnéesdisponi­bles).

Les évènements indésirables les plus fréquemment observés sont de naturegastro-intestinale. Les événements indésirables sont le plus souventdose-dépendants, en particulier le risque de survenue d’hémorragiegastro-intestinale, qui dépend de la posologie et de la durée du traitement.Les effets indésirables sont moins fréquents lorsque la dose maximalequotidienne est de 1200 mg.

Tableau des effets indésirables

Classe système organique

Fréquence

Effet(s) indésirable(s)

Affections du système sanguin et lymphatique

Très rare

Troubles hématopoïétiques (anémie, leucopénie, thrombocytopé­nie,pancytopé­nie, agranulocytose, anémie hémolytique). Les premiers signes sont :fièvre, maux de gorge, aphtes superficielles, symptômes pseudo-grippaux,fatigue sévère, des saignements et des ecchymoses inexpliquées.

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions d'hypersensibilité comprenant1 : urticaire et prurit.

Très rare

Réactions d'hypersensibilité sévères. Les symptômes peuvent être ungonflement du visage, de la langue et du larynx, dyspnée, tachycardie,hy­potension (œdème de Quincke ou choc anaphylactique).

Inconnu

Réactivité des voies respiratoires incluant l'asthme, l'asthme aggravé, unbronchospasme ou une dyspnée.

Affections du système nerveux

Peu fréquent

Céphalées.

Très rare

Méningite aseptique 2.

Inconnu

Vertiges.

Affections oculaires

Inconnu

Troubles visuels.

Affections cardiaques

Inconnu

Insuffisance cardiaque et œdème.

Affections vasculaires

Inconnu

Hypertension.

Affections gastro-intestinales

Peu fréquent

Douleurs abdominales, nausées et dyspepsie.

Rare

La diarrhée, flatulence, constipation et vomissements.

Très rare

Méléna, hématémèse, ictères peptiques, perforations ou hémorragiesgastro-intestinales, parfois mortelles, notamment chez les personnes âgées.Stomatite ulcérative, gastrite.

Inconnu

Exacerbation de la maladie de Crohn et colite (voir rubrique 4,4).

Affections hépatobiliaires

Très rare

Dysfonctionnement hépatique, lésion hépatique, notamment dans le cadred’un traitement à long terme, insuffisance hépatique, hépatite aigüe.

Inconnu

Hépatite, élévation des transaminases.

Affections de la peau et du tissu cutané

Peu fréquent

Eruptions cutanées.

Très rare

Réactions cutanées comme les réactions bulleuses y compris syndrome deStevens Johnson, érythème polymorphe et syndrome de Lyell.

Inconnu

Complications infectieuses graves de la peau et des tissus mous au cours dela varicelle (voir rubrique 4.4) ;

Réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie etsymptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibi­lité) ;

Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ;

Réactions de photosensibilité.

Troubles rénaux et urinaires

Très rare

Insuffisance rénale aiguë, nécrose papillaire surtout dans l'utilisationà long terme associée à une augmentation d’urée sérique et del'œdème.

Inconnu

Insuffisance rénale, oligurie.

Investigation

Très rare

Diminution du taux d'hémoglobine.

Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, enparticulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associéeà un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels(infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) (voirrubrique 4.4).

Descriptions des effets indésirables spécifiques

1 Des réactions d’hypersensibilité ont été rapportées avecl’ibuprofène. Celles-ci peuvent consister en: (a) réactions anaphylactiqueset allergiques non spécifiques, (b) hyperactivité bronchique comprenantl’asthme, l’asthme aggravé, un bronchospasme ou une dyspnée(l’appa­rition de crises d’asthme chez certains patients peut-être liée àune allergie à l’acide acétylsalicylique ou à un AINS (voir rubrique 4.3),ou © atteintes cutanées diverses incluant éruptions cutanées de différentstypes, prurit, urticaire, purpura, œdème de Quincke, et plus rarement, desdermatoses exfoliatives et bulleuses (y compris nécrolyse épidermique toxique,syndrome de Stevens Johnson et érythème polymorphe).

2 Le mécanisme pathogénique de la méningite aseptique induite par lesmédicaments n’est pas complètement élucidé. Les données disponiblessug­gèrent l’existence d’une possible corrélation entre la prise demédicament, l’apparition d’une méningite aseptique et la disparition decelle-ci à l’arrêt du traitement. Des cas isolés de symptômes aseptiques(tels que raideur de la nuque, maux de tête, nausées, vomissements, fièvre oudésorientation) ont été observés pendant le traitement avec l’ibuprofènechez les patients présentant des troubles auto-immuns (telles que le lupusérythémateux disséminé ou la connectivite). La découverte d’uneméningite aseptique doit conduire à la recherche d’un lupus érythémateuxdis­séminé ou d’une connectivite.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

Chez les enfants, l’ingestion de plus de 400 mg/kg peut provoquer dessymptômes. Chez l’adulte, l’effet dose-réponse est moins tranché. Lademi-vie, en cas de surdosage, est de 1,5–3 heures.

Symptômes

La plupart des patients, ayant ingéré des quantités cliniquementim­portantes d’AINS, ne développeront pas plus que des nausées, vomissements,dou­leurs épigastriques, ou plus rarement diarrhée. Acouphène, maux de têteet saignements gastro-intestinaux sont également possibles. En casd’intoxication plus grave, la toxicité se manifeste au niveau du systèmenerveux central par des vertiges, de la somnolence, parfois de l’excitation etune désorientation ou encore un coma. Parfois les patients développent desconvulsions. En cas d’empoisonnement grave, une hyperkaliémie et une acidosemétabolique peuvent survenir. Le temps de prothrombine/INR peut êtreprolongé, sans doute à cause d’interférences avec les actions encirculation de facteur de coagulation. Une insuffisance rénale, une atteintehépatique, peuvent se produire. L’exacerbation de l’asthme est possiblechez les asthmatiques.

Prise en charge du surdosage

Il n’existe pas d’antidote. Le traitement doit être symptomatique etcomprendre le dégagement des voies respiratoires et la surveillance des signescardiaques et des signes vitaux jusqu’à leur stabilisation. Envisagerl’ad­ministration orale de charbon activé ou la vidange gastrique si lepatient présente une quantité potentiellement toxique dans l’heure suivantl’ingestion. Si l’ibuprofène a déjà été absorbé, l’administration desubstances alcalines favorise l’excrétion d’acide d’ibuprofène dans lesurines. Si les convulsions sont fréquentes ou prolongées, elles doivent êtretraitées par le diazépam ou le lorazépam par voie intraveineuse. Traiterl’asthme avec des bronchodilatateurs.

En cas d’intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES (N:système nerveux central), code ATC : M01AE01/N02B

L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant augroupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède lespropriétés suivantes :

· propriété antalgique ;

· propriété antipyrétique ;

· propriété anti-inflammatoire ;

· propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse desprostaglandines.

Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façoncompétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique surl'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des étudespharmaco­dynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène 400 mgont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivantl'admi­nistration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg),une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation duthromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire se produit. Bien qu'il existe desincertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situationscli­niques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à longterme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles dosesd'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquementper­tinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelled'i­buprofène (voir rubrique 4.5).

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux dosesthérapeu­tiques.

Absorption

La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ aprèsadministration par voie orale.

Après prise unique les concentrations sériques maximales chez l'adulte sontproportion­nelles à la dose (Cmax 30,3 ± 4,7 μg/ml pour la dose de400 mg).

L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

Distribution

L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènesd'ac­cumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de99 pour cent.

Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentration­sstables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmaxsynoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique. Après la prisede 400 mg, d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, laquantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par24 heures.

Biotransformation

L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour90 % sous forme de métabolites inactifs.

Élimination

L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures,à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolitesinac­tifs, essentiellement glucuroconjugués. La demi-vie d'élimination est de2 heures environ.

Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujetâgé, chez l’insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Lesperturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.

5.3. Données de sécurité préclinique

Sans objet.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Amidon de maïs, stéarate de magnésium, carboxyméthylamidon sodique,hypro­mellose, macrogol 400, macrogol 6000.

6.2. Incompati­bilités

Sans objet.

6.3. Durée de conservation

5 ans.

6.4. Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

30 comprimés en flacon (verre brun).

100 comprimés en flacon (verre brun).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

EG LABO – LABORATOIRES EUROGENERICS

CENTRAL PARK

9–15 RUE MAURICE MALLET

92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 336 819 5 1 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 558 189 8 4 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

· 34009 336 820 3 3 : 30 comprimés en flacon (verre brun).

· 34009 558 190 6 6 : 100 comprimés en flacon (verre brun).

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste II.

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