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IOMERON 400 (400 mg Iode/mL), solution injectable - résumé des caractéristiques

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Résumé des caractéristiques - IOMERON 400 (400 mg Iode/mL), solution injectable

1. DENOMINATION DU MEDICAMENT

IOMERON 400 (400 mg Iode/mL), solution injectable

2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE

1 mL de solution contient :

Ioméprol.....­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­.............­............816,00 mg

Quantité correspondant à iode.........­.............­.............­.............­.............­.............­.............­..400,00 mg

Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

3. FORME PHARMACEUTIQUE

Solution injectable.

Osmolalité à 37°C: 726 mOsmol/kg H2O

Viscosité à 20°C: 27,5 mPa.s, à 37°C: 12,6 mPa.s

pH 6,5 à 7,2

4. DONNEES CLINIQUES

4.1. Indications thérapeutiques

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Urographie intraveineuse, scanographie du corps, angiographie numérisée parvoie intraveineuse, angiographie conventionnelle, angiocardiograp­hie,artériograp­hie coronaire sélective conventionnelle, coronarographi­eintervention­nelle, fistulographie, galactographie, dacryocystograp­hie,sialograp­hie.

4.2. Posologie et mode d'administration

Indication

Doses conseillées

Urographie intraveineuse

Adultes :

Nouveau-nés :

Nourrissons :

Enfants :

50 – 150 mL

3 – 4,8 mL/kg

2,5 – 4 mL/kg ≤ 1an

1 – 2,5 mL/kg > 1 an

Scanographie du corps

Adultes :

Enfantsa

100–200 mL

Angiographie numérisée par

voie intraveineuse

Adultes : Enfants (a)

100–250 mL

Angiographie conventionnelle

Artériographie membres inférieurs et pelvienne

Adultes (b)

Artériographie abdominale

Adultes (b)

Angiographie pulmonaire

Adultes :

jusqu'à 170 mL

Artériographie interventionnelle

Adultes (b)

Enfants (a)

Angiocardiograhie

Adultes (b)

Enfants :

3 – 5 mL/kg

Artériographie coronaire sélective conventionnelle

Adultes (b)

Coronarographie interventionnelle

Adultes :

4 – 10 mL par artère, à répéter si nécessaire

Fistulographie

Adultes :

jusqu'à 100 mL

Galactographie

Adultes :

0,15 – 1,2 mL par injection

Dacryocystographie

Adultes :

2,5 – 8 mL par injection

Sialographie

Adultes :

1 – 3 mL par injection

Enfantsa : selon la masse corporelle et l'âge.

Adultesb : ne pas dépasser 250 mL. Le volume de chaque injection dépend dela région examinée.

Adultesc : ne pas dépasser 350 mL.

loméron est utilisé en utilisation monodose.

Par voie artérielle :

Les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen.

La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg en injectionitérative, sans dépasser 100 mL par injection. La vitesse d'injection estfonction du type d'examen.

Par voie veineuse :

Les doses doivent être adaptées au poids et à la fonction rénale dumalade, qui doit être à jeun sans restriction hydrique.

Ioméron n’agit pas sur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires,et n’interfère pas sur le plan physicochimique avec les héparines (nonfractionnées ou de bas poids moléculaire). Par conséquent, son utilisation nedoit pas modifier l’usage d’une héparine (non fractionnée ou de bas poidsmoléculaire) qui pourrait être fait pour prévenir une thrombose, enparticulier sur cathéter.

Un flacon est destiné à un seul patient. Pour éviter tout risqued’incom­patibilité physico-chimique, ne pas injecter d’autre médicationavec la même seringue.

Pendant les procédures de cathétérisme vasculaire, les cathéters doiventêtre rincés régulièrement.

Prévention de l’extravasation : l’injection du produit de contraste doitêtre réalisée avec précaution afin d’éviter une extravasation.

4.3. Contre-indications

· Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voirrubrique 4.8) à l’injection de Ioméron.

· Thyréotoxicose manifeste.

· Hystérosalpin­gographie en cas de grossesse.

· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipientsmen­tionnés à la rubrique 6.1.

4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi

Les procédures diagnostiques qui impliquent l’utilisation d’un produitde contraste doivent être réalisées sous la responsabilité d’un personnelayant la formation requise et une connaissance approfondie de la procédureparti­culière à effectuer.

· Quelles que soient la voie d’administration et la dose, un risqueallergique existe.

· le risque d’intolérance n’est pas univoque quand il s’agit despécialités administrées localement pour l’opacification de cavitéscorpore­lles :

a) L’administration par certaines voies particulières (articulaire,bi­liaire, intrathécale, intra-utérine…) entraîne un passage systémique nonnégligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

b) L’administration per os ou par voie rectale entraîne normalement unediffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, onne retrouve alors dans l’urine qu’au plus 5% de la dose administrée, lereste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d’altération de lamuqueuse, l’absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas deperforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament estéliminé par voie urinaire. L’éventuelle survenue d’effets systémiquesdose-dépendants est donc fonction de l’état de la muqueuse digestive.

c) Le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant ettoujours susceptible d’être observé, quelle que soit la voied’adminis­tration.

Donc, du point de vue de la fréquence et de l’intensité des effetsindésirables, s’opposent :

· Les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voieslocales,

· Les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées àl’état normal.

4.4.1. Mentions générales correspondant à l’ensemble des produits decontraste iodés

4.4.1.1 Mises en garde :

Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine deréactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Ellespeuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à7 jours). Elles sont souvent imprévisibles.

Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate lesmoyens nécessaires à une réanimation d'urgence, incluant de l’oxygène etun matériel de ventilation manuelle.

Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

· toxicité directe sur l’endothélium vasculaire et les protéinestissu­laires,

· action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteursendogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs del’inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires,

· allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste(anap­hylaxie),

· réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanéesretardées).

Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédenteadmi­nistration d’un produit de contraste iodé ont un risque augmenté d’unenouvelle réaction en cas de ré-administration du même, ou éventuellementd’un autre produit de contraste, iodé ou non, et sont donc considérés commesujets à risque.

Les tests préalables de sensibilité ne sont pas recommandés dans la mesureoù les réactions sévères dues au produit de contraste, et pouvant mettre enjeu le pronostic vital, ne sont pas prévisibles à partir des antécédents dupatient ou d’un test de sensibilité.

Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi « Précautionsd’emploi » Dysthyroïdie)

Il convient de s’assurer avant l’administration de produits de contrasteiodés que le patient ne va pas bénéficier d’une exploration scintigraphiqueou biologique de la thyroïde ou d’une administration d’iode radioactif àvisée thérapeutique.

En effet, l’administration, quelle qu’en soit la voie, de produits decontraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d’iode par lathyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu’à normalisation del’iodurie.

Une attention particulière est requise lorsque des examens sont réaliséschez des patients susceptibles de présenter une thrombose, une phlébite, unemaladie ischémique sévère, une infection locale ou une obstruction complètedu système artério-veineux.

Nouveau-nés, nourrissons, enfants : les nourrissons (âgés de moins d’1an), notamment les nouveau-nés, sont particulièrement prédisposés auxdéséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques. Uneattention particulière doit être portée sur la posologie, les détails de laprocédure et le statut du patient.

Personnes âgées : les personnes âgées présentent un risque particulierde réactions liées à une dose élevée de produit de contraste. Une ischémiemyocar­dique, des arythmies et des extrasystoles importantes sont plussusceptibles de survenir chez ces patients.

L’association fréquemment rencontrée de troubles neurologiques et depathologies vasculaires sévères constitue une complication grave. Laprobabilité d’apparition d’une insuffisance rénale aiguë est plusélevée chez ces sujets.

Prévention de l’extravasation : l’injection du produit de contraste doitêtre réalisée avec précaution afin d’éviter une extravasation.

4.4.1.2. Précau­tions d'emploi

4.4.1.2.1. In­tolérance aux produits de contraste iodés :

Avant l’examen :

· identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur lesantécédents. Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont étéproposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grandrisque de réaction d’intolérance (intolérants connus à un produit decontraste iodé). Ils n’empêchent cependant pas la survenue d’un chocanaphylactique grave ou mortel.

Pendant la durée de l’examen, il convient d’assurer :

· une surveillance médicale,

· le maintien d’une voie d’abord veineuse.

Après l’examen :

· après l’administration d’un produit de contraste, le patient doitrester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effetsindésirables graves survient dans ce délai.

· le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées(jusqu’à 7 jours) (cf. rubrique 4.8).

4.4.1.2.2. In­suffisance rénale :

Les produits de contraste iodés peuvent provoquer une altérationtran­sitoire de la fonction rénale ou aggraver une insuffisance rénalepré-existante. Les mesures préventives sont les suivantes :

· identifier les patients à risque : patients déshydratés, insuffisantsrénaux, diabétiques, atteints d’hyperuricémie, insuffisants cardiaquessévères, porteurs d’une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladiede Waldenström), sujets ayant des antécédents d’insuffisance rénale aprèsadministration de produits de contraste iodés, nouveau-nés et enfants, sujetsâgés athéromateux,

· hydrater par un apport hydrosodé approprié le cas échéant,

· éviter d’associer des médicaments néphrotoxiques, (si une telleassociation est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologiquerénale. Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, lesorganoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnetet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir,cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l’amphotéricine B, lesimmunosuppres­seurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus,l’i­fosfamide),

· respecter un intervalle au moins de 48 heures entre deux explorationsra­diologiques avec injection de produit de contraste ou différer tout nouvelexamen jusqu’à la restauration de la fonction rénale initiale,

· prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par de lametformine (Voir section 4.5).

Les patients hémodialysés peuvent recevoir des produits de contraste iodéscar ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l’avis préalable duservice d’hémodialyse.

4.4.1.2.3. In­suffisance hépatique :

Une attention particulière est nécessaire lorsqu’une insuffisancehé­patique s’ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation quimajore le risque de rétention du produit de contraste.

4.4.1.2.4. Asthme :

L’équilibrage de l’asthme est recommandé avant injection d’un produitde contraste iodé.

Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d’asthmedéclarée dans les 8 jours avant l’examen, en raison d’un risque accru desurvenue d’un bronchospasme, notamment chez les patients sousbéta-bloquants.

4.4.1.2.5. Dys­thyroïdie :

A la suite de l’injection d’un produit de contraste iodé, enparticulier chez les patients porteurs de goitre ou ayant des antécédents dedysthyroïdie, il existe un risque, soit de poussée d’hyperthyroïdie, soitd’induction d’une hyperthyroïdie. Il existe également un risqued’hypot­hyroïdie chez le nouveau-né qui a reçu, ou dont la mère a reçu, unproduit de contraste iodé.

4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères :

En cas d’insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathi­e,d’hypertensi­on artérielle pulmonaire, de valvulopathie, les risquesd’œdème pulmonaire, d’ischémie myocardique et de troubles du rythme ou detroubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l’administration duproduit de contraste iodé.

Les modifications ischémiques de l’ECG et des troubles importants durythme cardiaque sont plus fréquemment observés chez les patients âgés etles patients souffrant d’une pathologie cardiaque préexistante : leurfréquence et leur sévérité semblent être liées à la gravité del’insuffisance cardiaque.

L’hypertension sévère et chronique peut augmenter le risque d’atteinterénale suite à l’administration de produit de contraste ainsi que lesrisques associés à la procédure de cathétérisme.

4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central

En cas d’injection intra-artérielle, le rapport bénéfice/risque doitêtre estimé au cas par cas :

· en raison du risque d’aggravation de la symptomatologie neurologiquechez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctuscérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdèmecérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice), destumeurs ou métastases intracrâniennes.

· en cas d’utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique(éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d’autressubstances.

Les symptômes neurologiques dus à des pathologies cérébrovascula­iresdégénérati­ves, inflammatoires ou néoplasiques peuvent être exacerbés parl’administration de produit de contraste.

Les injections intravasculaires de produit de contraste peuvent provoquer desvasospasmes et des phénomènes ischémiques cérébraux consécutifs.

4.4.1.2.8. En­céphalopathie induite par produit de contraste

Des cas d’encéphalopathie ont été signalés avec l’utilisation del’ioméprol (voir section 4.8).

L’encéphalopathie de contraste peut se manifester par des symptômes etdes signes de dysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troublesvisuels, cécité corticale, confusion, convulsions, perte de coordination,hé­miparésie, aphasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral dansles minutes ou les heures qui suivent l’administration de l’ioméprol, et serésout généralement en quelques jours.

Le produit doit être utilisé avec prudence chez les patients souffrantd’af­fections qui perturbent l’intégrité de la barrièrehémato-encéphalique (BHE), ce qui peut entraîner une perméabilité accrue dela BHE aux produits de contraste et augmenter le risque d’encéphalopathie. Siune encéphalopathie de contraste est suspectée, l’administrati­ond’ioméprol doit être interrompue et une prise en charge médicaleappropriée doit être mise en place.

4.4.1.2.9. Phé­ochromocytome :

Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crisehypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste. Unpré-traitement par alpha-bloquants et béta-bloquants est recommandé en raisondu risque de crises hypertensives.

4.4.2.10. Dré­panocytose

Chez les patients atteints d’une forme homozygote de drépanocytose, lescomposés hyperosmolaires tels que les produits de contraste radio-opaquespeuvent favoriser la falciformation des hématies. L’injectionintra-artérielle de tels produits doit donc être soigneusement pesée. Sil’injection intra-artérielle est nécessaire, une hydratation adéquate estrecommandée.

4.4.1.2.11. My­asthénie :

L’administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes demyasthénie.

4.4.1.2.12. Ma­joration des effets secondaires :

Les manifestations des effets indésirables liés à l’administration deproduits de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcésd’ex­citation, l’anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peuts’avérer nécessaire pouvant aller jusqu’à la sédation.

4.4.1.2.13. Ex­travasation :

Ce produit de contraste doit être injecté avec précaution afin d’éviterle passage du produit dans l’espace périvasculaire. Néanmoins, uneextravasation significative peut se produire, en particulier lors del'utilisation d’injecteurs à pression. En règle générale, cet incidentn’entraîne aucun dommage tissulaire notable lorsqu’un traitementcon­servateur est mis en œuvre. Néanmoins, dans des cas isolés, il a étéobservé de graves lésions tissulaires (notamment des ulcérations) ayantnécessité un traitement chirurgical.

4.4.1.2.14. Po­pulation pédiatrique

Une hypothyroïdie transitoire a été rapportée chez les nourrissonspré­maturés, chez les nouveau-nés et chez les nourrissons aprèsadministration de produit de contraste iodé.

La fonction thyroïdienne des nouveaux-nés doit être surveillée durant lapremière semaine de la vie, en cas d’administration de produit de contrasteiodé à la mère durant la grossesse. Il est recommandé de surveiller ànouveau la fonction thyroïdienne entre 2 et 6 semaines, particulièremen­tchez les nouveaux-nés dont le poids de naissance est faible et chez lesprématurés.

Les nourrissons (<1 an) et particulièrement les nouveau-nés sont sujetsà des troubles électrolytiques et à des altérations hémodynamiques.

4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions

+ Metformine : Les patients ayant une fonction rénale normale peuventcontinuer leur traitement.

Afin d’éviter une acidose lactique chez le diabétique traité parmetformine et atteint d’insuffisance rénale modérée, et devant bénéficierd’une procédure élective, la metformine doit être arrêtée 48 heuresavant l’examen et n’est réinstaurée qu’après 48 heures, si lacréatininémie est inchangée (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales etprécautions d’emploi).

En cas d’urgence, chez les patients donc la fonction rénale est altéréeou inconnue, le médecin évaluera le risque en fonction des bénéficesattendus de l’examen avec produit de contraste et prendra toutes lesrécusations utiles. La metformine doit être arrêtée 48h avantl’adminis­tration du produit de contraste. Après l’examen, le patient doitêtre maintenu sous surveillance en cas d’apparition de signes d’acidoselactique. La metformine peut être réinstaurée 48h après l’administrationdu produit de contraste si la créatinine sérique est revenue au niveauinitial. (cf. rubrique 4–4 Précaution d’emploi – Insuffisancerénale)

+ Radiopharmace­utiques (cf. rubrique 4–4 Mises en garde) : les produitsde contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l’ioderadioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d’une part un défautde fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d’autre part une baissed’efficacité du traitement par l’iode 131.

Lorsqu’une scintigraphie rénale, réalisée par injection deradiopharma­ceutique sécrété par le tubule rénal, est prévue, il estpréférable de l’effectuer avant l’injection de produit de contraste.

+ Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme deconversion de l’angiotensine, antagonistes des récepteurs del’angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l’efficacité des mécanismes decompensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit êtreinformé avant l’injection de produits de contraste iodés et disposer desmoyens de réanimation.

+ Diurétiques : en raison du risque de déshydratation induit par lesdiurétiques, une réhydratation hydroélectrolytique préalable est nécessairepour limiter les risques d’insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2 : il existe un risque de majoration de réaction auxproduits de contraste en cas de traitement récent par l’interleukine 2 (voieintraveineuse) : éruption cutanée ou, plus rarement, hypotension, oligurie,voire insuffisance rénale.

Autres médicaments : certains neuroleptiques (inhibiteurs MAO,antidépresseurs tricycliques), analeptiques, antiémétiques et dérivés de laphénothiazine sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors del'injection intrathécale de produit de contraste.

Ces traitements doivent être interrompus 48 heures avant l’examen car ilsdiminuent le seuil épileptogène. Le traitement ne doit être repris que24 heures après la procédure. Les traitements anticonvulsivants ne doiventpas être arrêtés et doivent être administrés à la dose optimale.

Il a été signalé que les patients souffrant de pathologie cardiaque et/oud’hypertension sous traitement par des diurétiques, des inhibiteurs del’enzyme de conversion et/ou des béta-bloquants ont un risque plus élevéd’effets indésirables lorsqu’ils reçoivent des produits decontraste iodés.

Les bétabloquants peuvent diminuer la réponse au traitement d’unbronchospasme induit par les produits de contraste.

4.5.2. Autres formes d’interaction

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma etl’urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, deprotéines, de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate) ; ilest recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures quisuivent l’examen.

4.6. Fertilité, grossesse et allaitement

Grossesse

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidenced’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l'animal, uneffet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à cejour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine sesont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bienconduites sur deux espèces.

Fœtotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l’administration du produità la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l’examen a lieuaprès 14 semaines d’aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effetet le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir àl’administration ponctuelle d’un produit de contraste iodé dans le cas oùl’indication de l’examen radiologique chez une femme enceinte estbien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproductionn’ont pas montré d’effet sur la reproduction, la fertilité ou ledéveloppement fœtal et post-natal.

Allaitement

Une administration ponctuelle de produit de contraste iodé à la mère nenécessite pas l'interruption d'allaitement.

Fertilité

Sans objet.

4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines

Sans objet.

4.8. Effets indésirables

4.8.1 Adminis­tration intravasculaire

Les patients adultes inclus dans les essais cliniques avec administratio­nintravascula­ire sont au nombre de 4 515.

Adultes

Classe système organe

Effets indésirables

Fréquent

(≥1/100 à <1/10)

Peu fréquent

(≥1/1000 à <1/100)

Rare

(≥1/10 000 à <1/1000)

Fréquence ne pouvant être déterminée

Affections hématologiques et du système lymphatique

Thrombocytopénie

Anémie hémolytique

Affections du système immunitaire

Réaction anaphylactoïde et d’hypersensibilité

Affections psychiatriques

Anxiété

Affections du système nerveux

Céphalées

Vertiges

Présyncope

Perte de conscience

Accident ischémique transitoire

Agitation

Confusion

Amnésie

Troubles du langage

Paresthésie

Parésie

Paralysie

Convulsions

Coma

Dysgueusie

Somnolence

Encéphalopathie induite par le produit de contraste*

Affections oculaires

Troubles visuels

Cécité transitoire

Affections cardiaques

Extrasystoles

Tachycardie

Bradycardie

Arythmie

Fibrillation ventriculaire ou auriculaire

Bloc auriculo-ventriculaire

Cyanose

Insuffisance cardiaque

Angor

Infarctus du myocarde

Arrêt cardiaque

Affections vasculaires

Hypertension

Hypotension

Malaise vagal

Vasodilatation

Collapsus cardio-vasculaire

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Dyspnée

Eternuements

Toux

Sensation de gorge serrée

Bronchospasme

Arrêt respiratoire

Œdème du poumon

ARDS

Œdème laryngé

Œdème pharyngé

Asthme

Affections gastro-intestinales

Nausées

Vomissements

Douleurs abdominales

Hypersalivation

Hypertrophie des glandes salivaires

Diarrhées

Dysphagie

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit

Erythème

Urticaire

Rash

Angiooedème

Hypersudation

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Tremblements

Douleurs dorsales

Affections du rein et des voies urinaires

Insuffisance rénale aiguë anurique

Troubles généraux et anomalies au site d’administration

Sensation de chaleur

Douleur thoracique

Réaction au point d’injection*

Asthénie

Rigidité

Pyrexie

Malaise

Sensation locale de froid

Investigations

Augmentation transitoire de la créatininémie

Modifications mineures de l’ECG

Elévation du segment ST

* L’encéphalopathie peut se manifester par des symptômes et des signes dedysfonctionnement neurologique tels que céphalées, troubles visuels, cécitécorticale, confusion, convulsions, perte de coordination, hémiparésie,ap­hasie, perte de connaissance, coma et oedème cérébral.

** Les réactions au point d’injection incluent la douleur au pointd’injection, et le gonflement.

Dans la majorité des cas, elles sont consécutives à une extravasation duproduit de contraste Elles sont en général transitoires et régressent sansséquelles. Des cas d’extravasation avec inflammation, nécrose cutanée etparfois développement d’un syndrome du compartiment ont été rapportés.

Des cas de thrombose des artères coronaires et d’embolie des artèrescoronaires ont été rapportés en tant que complications de procédures decathétérisation.

Comme avec tout produit de contraste iodé, de très rares cas d’érythèmepoly­morphe, et exceptionnellement de pustulose exanthématique aiguëgénéralisée, de syndrome de Stevens-Johnson ou de syndrome de Lyell ont étérapportés après administration de Ioméron.

Enfant

L’expérience chez l’enfant est limitée. Les essais cliniques ont portésur 167 enfants. Le profil de tolérance est comparable chez l’enfant etl’adulte.

4.8.2 Adminis­tration dans les cavités corporelles

Après administration dans les cavités corporelles d’un produit decontraste iodé, le produit de contraste est lentement absorbé depuis la zoned’adminis­tration dans la circulation systémique et est ensuite éliminé parvoie rénale.

Une augmentation des amylases sanguines est fréquente après ERCP. De trèsrares cas de pancréatite ont été rapportés.

Les réactions rapportées après arthrographie ou fistulographie sontgénéralement liées aux manifestations irritatives qui s’ajoutent àl’inflammation préexistante des tissus.

Les réactions d’hypersensibilité sont rares, généralement légères etsous la forme de réactions cutanées. Toutefois le risque de réactionanaphy­lactoïde sévère ne peut être exclu.

Déclaration des effets indésirables suspectés

La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfi­ce/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://­www.signalement-sante.gouv.fr“>www­.signalement-sante.gouv.fr.

4.9. Surdosage

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit êtrecompensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit êtresurveillée pendant au moins trois jours.

Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES

5.1. Propriétés pharmacodynami­ques

Classe pharmacothéra­peutique : Produit de contraste, code ATC :V08AB10

Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique.

5.2. Propriétés pharmacocinéti­ques

Injecté par voie vasculaire, le produit se répartit dans le systèmevasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie etsans perturber l'équilibre hémodynamique. La distribution se fait selon unmodèle bi-compartimental, avec une phase de distribution rapide et une phased'élimination plus lente. Chez le volontaire sain, les demi-vies moyennes dedistribution et d'élimination du ioméprol sont, respectivement, de 23 +/-14 minutes et de 109 +/- 20 minutes.

L'élimination sous forme inchangée parce que non métabolisée, rapide, estrénale par filtration glomérulaire. La diurèse osmotique estparticulièrement réduite par la faible osmolalité des solutions.

Cette biodisponibilité entraîne la possibilité de visualiser en radiologiele système vasculaire et l'appareil urinaire.

Lorsque la fonction rénale est normale, l'excrétion urinaire cumulative,exprimée en pourcentage de la dose administrée, est d'environ 24 à 34%après 60 minutes, 84% après 8 heures, 87% après 12 heures et 95% dans les24 à 96 heures suivant l'administration.

En cas d'insuffisance rénale, la demi-vie d'élimination est prolongée enfonction du degré d'insuffisance. Une élimination hétérotrope se produit parvoie biliaire, salivaire, sudorale et colique. L'ioméprol ne se lie pas auxprotéines plasmatiques; il est dialysable.

5.3. Données de sécurité préclinique

Les données de sécurité précliniques ne révèlent aucun risqueparticulier en vue de l'utilisation chez l'être humain, à partir d'étudesconven­tionnelles de pharmacologie, de toxicité par administration­sréitérées, de génotoxicité, ou de la toxicité de la reproduction.

Les effets observés au cours des études précliniques n'ont été observésqu'à des doses très supérieures à celles utilisées chez l'homme, et donc depeu de signification en pratique clinique.

Les résultats des études chez le rat, la souris et le chien mettent enévidence que l'ioméprol présente, après administration intraveineuse ouintra-artérielle, une toxicité aiguë comparable à celle observée avec lesautres produits de contraste non-ioniques, ainsi qu'une bonne tolérancesystémique après administration intraveineuse répétée chez le rat etle chien.

6. DONNEES PHARMACEUTIQUES

6.1. Liste des excipients

Trométamol, acide chlorhydrique, eau pour préparations injectables.

6.2. Incompati­bilités

Des études de compatibilité spécifiques ont montré que Iomeron n'agit passur la coagulation, ni sur les fonctions plaquettaires, et n'interfère pas surle plan physico-chimique avec les héparines (non fractionnées ou de bas poidsmoléculaire).

En l'absence d'études d'incompatibilité, ce médicament ne doit pas êtremélangé avec d'autres médicaments.

6.3. Durée de conservation

3 ans pour les boîtes contenant des flacons de 50, 100 et 150 mL avecnécessaire d’administration.

5 ans pour les autres présentations.

6.4. Précautions particulières de conservation

Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur pour leprotéger de la lumière. Bien que la sensibilité de l'ioméprol aux rayons Xsoit faible, il est conseillé de le conserver à l'abri des rayonnementsi­onisants.

Ne pas congeler.

Les conditionnements des produits de contraste ne sont pas destinés auxprélèvements de doses multiples. Le bouchon en caoutchouc ne doit jamais êtrepercé plus d'une fois. Pour percer le bouchon et aspirer le produit decontraste, il est recommandé d'utiliser une aiguille canule. Le produit decontraste doit être aspiré dans la seringue juste avant son utilisation. Laquantité résiduelle non utilisée au cours d'un examen doit êtreéliminée.

6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur

Boîte de 1 flacon (verre) de type I ou II de 30 mL (monodose), 50 mL(monodose), 75 mL (monodose), 100 mL (monodose), 150 mL (monodose), 200 mL(monodose) et 250 mL (monodose) avec bouchons en élastomère chlorobutyl oubromobutyl.

Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration ((seringue (polypropylène) de 200 mL (injecteur Liebel& Flarsheim (système Angiomat)) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ouB.Braun Vasofix Safety).

Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration ((seringue de 200 mL pour injecteur Medrad (polyéthylène­téréphtalate), raccord et cathéter) et cathéter IV 20 G (BD InsyteAutoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 150 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration ((seringue (polypropylène) de 200 mL (injecteur Liebel& Flarsheim (système Angiomat)) et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguardou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 150 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration ((seringue de 200 mL pour injecteur Medrad (polyéthylène­téréphtalate), raccord et perforateur) et cathéter IV 20 G (BD InsyteAutoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 75 mL (monodose) pour injecteur CT-Exprèsavec nécessaire d’administration (set patient (polyméthacrylate butadiènestyrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL (monodose) pour injecteur CT-Exprèsavec nécessaire d’administration (set patient (polyméthacrylate butadiènestyrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 150 mL (monodose) pour injecteur CT-Exprèsavec nécessaire d’administration (set patient (polyméthacrylate butadiènestyrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration ((seringue pour injecteur Empower CTA (Marlex) + cathéter IV20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) + perforateur (ABS etpolypropylène)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 150 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration ((seringue pour injecteur Empower CTA (Marlex) + cathéter IV20 G (BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) + perforateur (ABS etpolypropylène)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 100 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration (seringue pour injecteur Nemoto (PET) + cathéter IV 20 G(BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety))

Boîte de 1 flacon (verre) de 150 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration (seringue pour injecteur Nemoto (PET) + cathéter IV (BDInsyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)).

Boîte de 1 flacon (verre) de 50 mL (monodose) avec nécessaired’ad­ministration (seringue et cathéter IV 20 G (BD Insyte Autoguard ouB.Braun Vasofix Safety)).

Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation

Pas d’exigences particulières.

7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

BRACCO IMAGING FRANCE

7 RUE LEONARD DE VINCI

91300 MASSY

FRANCE

8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE

· 34009 337 951–4 6 : 50 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.

· 34009 337 952–0 7 : 75 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.

· 34009 337 953–7 5 : 100 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.

· 34009 337 954–3 6 : 150 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.

· 34009 337 956–6 5 : 200 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.

· 34009 337 957–2 6 : 250 mL en flacon (verre) ; boîte de 1.

· 34009 361 980–0 5 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polypropylène) de 200 mL pour injecteur Liebel& Flarsheim (système Angiomat)) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ouB.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 361 981–7 3 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue de 200 mL pour injecteur ME (polyéthylène­téréphtalate), raccord et peforateur) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ouB.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 361 617–3 3 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polypropylène) de 200 mL pour injecteur Liebel& Flarsheim (système Angiomat)) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ouB.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 361 619–6 2 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue de 200 mL pour injecteur Medrad (polyéthyèneté­réphtalate), raccord, perforateur) et cathéter IV (BD Insyte Autoguard ouB.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 269 939 8 6 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue pour injecteur Empower (Marlex) + cathéter IV (BDInsyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) + perforateur (ABS etpolypropylène)) ; boîte de 1.

· 34009 269 940 6 8 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue pour injecteur Empower (Marlex) + cathéter IV (BDInsyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety) + perforateur (ABS etpolypropylène)) ; boîte de 1.

· 34009 301 881 5 6 : 75 mL en flacon (verre) pour injecteur CT-Exprèsavec nécessaire d’administration set patient (polyméthacrylate butadiènestyrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV(BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 269 941 2 9 : 100 mL en flacon (verre) pour injecteur CT-Exprèsavec nécessaire d’administration set patient (polyméthacrylate butadiènestyrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV(BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 269 942 9 7 : 150 mL en flacon (verre)) pour injecteur CT-Exprèsavec nécessaire d’administration (set patient (polyméthacrylate butadiènestyrène) + perforateur (polyméthacrylate butadiène styrène) + cathéter IV(BD Insyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 277 071 3 1 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue pour injecteur Nemoto (PET) + cathéter IV (BDInsyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 277 073 6 0 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue pour injecteur Nemoto (PET) + cathéter IV (BDInsyte Autoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

· 34009 339 910 3 6 : 50 mL en flacon (verre) avec nécessaired’ad­ministration (seringue (polypropylène) + cathéter IV (BD InsyteAutoguard ou B.Braun Vasofix Safety)) ; boîte de 1.

9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE

[à compléter ultérieurement par le titulaire]

11. DOSIMETRIE

Sans objet.

12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACE­UTIQUES

Sans objet.

CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

Liste I

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