Résumé des caractéristiques - IPRATROPIUM AGUETTANT ADULTES 0,5 mg/2 ml, solution pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
IPRATROPIUM AGUETTANT ADULTES 0,5 mg/2 ml, solution pour inhalation parnébuliseur en récipient unidose
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Bromured’ipratropium...........................................................................................................0,5 mg
Sous forme de bromure d’ipratropium monohydraté
Pour un récipient unidose de 2 ml.
Excipient à effet notoire : sodium,
Chaque ml de solution pour inhalation par nébuliseur contient 3,34 mg desodium, équivalent à 0,15 mmol.
Chaque récipient unidose de 2 ml contient 6,68 mg de sodium, équivalentà 0,29 mmol.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Solution pour inhalation par nébuliseur en récipient unidose.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des asthmes aigus graves et des poussées aiguësdes bronchopneumopathies chroniques obstructives de l'adulte, en associationavec un bêta-2-mimétique d'action rapide.
Remarque
L'asthme aigu grave nécessite une hospitalisation en milieuspécialisé.
Une oxygénothérapie et une corticothérapie par voie systémique doiventêtre associées au traitement bronchodilatateur.
4.2. Posologie et mode d'administration
PosologieLe patient doit être informé qu’en cas de dyspnée aiguë ou présentantune aggravation rapide, un médecin doit être consulté immédiatement.
Chez l’adulte, la dose usuelle est de 0,5 mg par nébulisation, soit1 dose unitaire de 2 ml diluée dans du sérum physiologique de façon àobtenir un volume de 5 ml.
Les nébulisations peuvent être répétées toutes les 20 à 30 minutes enfonction de l’état clinique du patient.
Mode d’administrationCette solution d'ipratropium doit être administrée par voie inhalée àl'aide d'un appareil pour nébulisation (nébuliseur).
Ne pas injecter. Ne pas avaler.
Se conformer au mode d’emploi de l’appareil utilisé.
Diluer la quantité nécessaire d'ipratropium dans du sérum physiologique defaçon à obtenir un volume total de 5 ml.
Le mélange obtenu est pulsé par un débit d'air ou d'oxygène (6 à8 litres/minute) pendant environ 10 à 15 minutes durant lesquelles lepatient respire à son rythme habituel.
La technique d'utilisation par le patient doit être vérifiéerégulièrement.
Après inhalation, la solution inutilisée restant dans la cuve de l'appareildoit être jetée.
La solution pour inhalation IPRATROPIUM AGUETTANT, est adaptée à uneinhalation concomitante avec un bêta-2 mimétique d’action rapide.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active, à l’atropine ou ses dérivés ouà l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde spécialesL'action bronchodilatatrice de l'ipratropium par voie inhalée est moinspuissante que celle des bêta-2-mimétiques par voie inhalée. Il convient encas de crise d'asthme ou de bronchospasme aigu de ne pas l'utiliser en premièreintention ou seul mais d’administrer également un bêta-2-mimétique.
L'administration d'ipratropium à l'aide d'un nébuliseur doit êtreréservée aux situations aiguës graves nécessitant l'inhalation d'uneposologie élevée de produit par voie inhalée. Ces situations nécessitent unesurveillance médicale avec possibilité de mise en place d'une réanimation(abord veineux et assistance respiratoire) ; une oxygénothérapie etcorticothérapie par voie systémique doivent généralement y êtreassociées.
L'apparition de signes de glaucome par fermeture de l'angle (douleur ou gêneoculaire, vision trouble, perception d'images colorées, rougeur conjonctivale,congestion de la cornée) nécessite l'interruption du traitement et un avismédical spécialisé immédiat.
Comme avec les autres médicaments inhalés, IPRATROPIUM AGUETTANT, peutentrainer un bronchospasme paradoxal pouvant mettre en jeu le pronostic vital.Si un bronchospasme paradoxal survient, IPRATROPIUM AGUETTANT, doit êtrearrêté immédiatement et un autre traitement doit être instauré.
Précautions d’emploiEn cas d'infection bronchique ou de bronchorrhée abondante, un traitementapproprié est nécessaire afin de favoriser la diffusion optimale du produitdans les voies respiratoires.
En raison de l'activité anticholinergique de l'ipratropium, la projectionaccidentelle d'ipratropium dans l'œil provoque une mydriase par effetparasympatholytique. Les patients prédisposés à un risque de glaucome parfermeture de l'angle devront se protéger des risques de projectionintra-oculaires de ce médicament (ex : port de lunettes).
Il est préférable d'administrer la solution nébulisée d'ipratropium parl'intermédiaire d'un embout buccal. Un masque d'inhalation peut égalementêtre utilisé à condition qu'il soit étanche. Le traitement par le bromured'ipratropium doit être prescrit avec prudence chez les personnes âgées,notamment chez les sujets masculins présentant des antécédentsd’obstruction des voies urinaires (par exemple un adénome prostatique ou uneobstruction urétrale).
Le bromure d'ipratropium sera utilisé avec prudence chez les patientsatteints de mucoviscidose plus souvent sujets à des troubles de la motilitégastro-intestinale.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formesd'interactions
Associations à prendre en compteMédicaments atropiniques
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuventadditionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement unerétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, unesécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par lesantidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiquesatropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi quela clozapine.
Médicaments anticholinestérasiques
Risque de moindre efficacité de l’anticholinestérasique par antagonismedes récepteurs de l’acétylcholine par l’atropinique.
Morphiniques
Risque important d’akinésie colique, avec constipation sévère.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
GrossesseLes études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. Enl'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dansl'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substancesresponsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révéléestératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deuxespèces.
En clinique, aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier n'est apparuà ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées au bromure d'ipratropiumest insuffisant pour exclure tout risque.
En conséquence, l'utilisation du bromure d'ipratropium ne doit êtreenvisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. En cas d'administrationen fin de grossesse, tenir compte des répercussions possibles pour lenouveau-né des propriétés atropiniques de cette molécule.
AllaitementEn l'absence de données sur le passage dans le lait de l'ipratropium, etcompte tenu de ses propriétés atropiniques son utilisation est déconseilléedurant l'allaitement sauf nécessité absolue.
FertilitéLes études précliniques réalisées avec le bromure d’ipratropium n’ontpas mis en évidence d’effets néfastes sur la fertilité (voir rubrique 5.3).Les données cliniques sur la fertilité ne sont pas disponibles pour le bromured’ipratropium.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser desmachines n'ont pas été étudiés.
Les patients doivent être informés du risque de troubles del’accommodation visuelle, de mydriase, de vision trouble et de possiblessensations vertigineuses au cours du traitement par l’ipratropium. Parconséquent, il convient de faire preuve de prudence lors de la conduite d’unvéhicule ou de l’utilisation d’une machine.
4.8. Effets indésirables
La plupart des effets indésirables listés peuvent être attribués auxpropriétés anticholinergiques de l’ipratropium.
Comme tous les traitements par inhalation, l’ipratropium peut engendrer dessymptômes d'irritation locale.
Résumé du profil de sécurité d’emploi
Les effets indésirables les plus fréquemment signalés lors des essaiscliniques étaient les céphalées, les irritations de la gorge, la toux, lasécheresse de la bouche, les troubles de la motilité gastro-intestinale(constipation, diarrhée et vomissement), les nausées et les vertiges.
Tableau résumé des effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les essaiscliniques menés avec ipratropium et de l’expérience acquise depuis lacommercialisation.
Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence enutilisant la classification suivante :
Très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent(≥1/1000, < 1/100) ; rare (≥1/10000, < 1/1000) ; très rare (<1/10000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base desdonnées disponibles).
Terme usuel MedDRA | Fréquence |
Affections du système immunitaire Hypersensibilité Réaction anaphylactique | Peu fréquent Peu fréquent |
Affections du système nerveux Céphalées Sensations vertigineuses | Fréquent Fréquent |
Affections oculaires Glaucome par fermeture de l’angle Augmentation de la pression intraoculaire Mydriase Douleur oculaire Œdème cornéen Hyperémie conjonctivale Vision de halo Vision trouble Troubles de l’accommodation visuelle | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare |
Troubles cardiaques Tachycardie supraventriculaire Palpitations Fibrillation auriculaire Tachycardie | Peu fréquent Peu fréquent Rare Rare |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Toux Irritation pharyngée Bronchospasme paradoxal Bronchospasme Laryngospasme Œdème pharyngé Sécheresse de la gorge | Fréquent Fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Affections gastro-intestinales Sécheresse de la bouche Nausées Troubles de la motilité gastro-intestinale Constipation Vomissements Diarrhées Œdème buccal Stomatite | Fréquent Fréquent Fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Rashs cutanés Prurit Œdème de Quincke Urticaire | Peu fréquent Peu fréquent Peu fréquent Rare |
Affections du rein et des voies urinaires Rétention urinaire | Peu fréquent |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation dumédicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapportbénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent touteffet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agencenationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) etréseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : <ahref=„http://www.signalement-sante.gouv.fr“>www.signalement-sante.gouv.fr.
4.9. Surdosage
La répétition abusive des inhalations peut favoriser l'apparition deseffets indésirables locaux (sécheresse buccale, irritation pharyngée) et lasurvenue d'effets systémiques anticholinergiques.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTICHOLINERGIQUES, code ATC : R03BB01.
L'ipratropium est un bronchodilatateur anticholinergique par voieinhalée.
Administré par voie inhalée, le bromure d'ipratropium exerce une actioncompétitive préférentielle au niveau des récepteurs cholinergiques du musclelisse bronchique, entraînant par effet parasympatholytique une relaxation decelui-ci et une bronchodilatation. Son effet bronchodilatateur est moinspuissant que celui exercé par les bêta-2-mimétiques par voie inhalée.
L'action bronchospasmolytique apparaît rapidement (3 minutes) et persistependant 4 à 6 heures.
Les effets, faisant suite à l’inhalation de bromure d’ipratropium, sontprincipalement locaux et spécifiques aux poumons, et sans caractèresystémique.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
AbsorptionLa quantité absorbée après administration par voie inhalée est minime etles taux sériques faibles correspondraient à l'absorption intestinalepartielle de la fraction déglutie très faiblement absorbée par voiedigestive. Après administration orale, cette absorption peut être évaluéeentre 15 et 30 % de la quantité administrée. La demi-vie d'élimination estde l'ordre de 3,5 heures. L'excrétion se fait essentiellement par voieurinaire.
Après administration par voie inhalée, le passage de la barrièrehémato-encéphalique est très faible.
L’excrétion rénale cumulée (0 à 24 heures) du composé parent estd’environ 46 % d’une dose administrée par voie intraveineuse, de moins de1 % d’une dose orale et environ 3 à 13 % d’une dose inhalée. Sur labase de ces données, la biodisponibilité systémique totale de doses orales etinhalées de bromure d’ipratropium est estimée à respectivement 2 % et7 à 28 %. De ce fait, les portions de dose de bromure d’ipratropiumavalées ne contribuent pas de manière importante à l’expositionsystémique.
DistributionLes paramètres cinétiques décrivant le sort de l’ipratropium ont étécalculés à partir des concentrations plasmatiques après administrationintraveineuse. Une baisse biphasique rapide des concentrations plasmatiques estobservée. Le volume de distribution apparent à l’équilibre (Vdss) estd’environ 176 L (environ 2,4 L/kg). Le médicament se lie de manièreminimale (moins de 20 %) aux protéines plasmatiques. Les donnéesprécliniques indiquent que l’amine quaternaire ipratropium ne traverse pas leplacenta ni la barrière hématoencéphalique.
BiotransformationAprès administration intraveineuse, environ 60 % de la dose sontmétabolisés, probablement la majeure partie dans le foie par oxydation. Lesmétabolites connus, qui sont formés par hydrolyse, déshydratation ouélimination du groupe hydroxy-méthyle dans le fragment acide tropique,montrent très peu ou pas d’affinité pour les récepteurs muscariniques etdoivent être considérés comme inefficaces.
EliminationLa demi-vie de la phase d’élimination terminale est d’environ1,6 heure. L’ipratropium possède une clairance totale de 2,3 L/min et uneclairance rénale de 0,9 L/min. Dans une étude du bilan d’excrétion,l’excrétion rénale cumulée (6 jours) de la radioactivité liée aumédicament (incluant le composé parent et tous ses métabolites) areprésenté 72,1 % après administration intraveineuse, 9,3 % aprèsadministration orale et 3,2 % après inhalation. La radioactivité totaleexcrétée via les selles était de 6,3 % après administration intraveineuse,de 88,5 % après administration orale et de 69,4 % après inhalation. En cequi concerne l’excrétion de la radioactivité liée au médicament aprèsadministration intraveineuse, l’excrétion principale se produit via lesreins. La demi-vie d’élimination de la radioactivité liée au médicament(composé parent et métabolites) est de 3,6 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
La tolérance locale et systémique du bromure d’ipratropium a étéétudiée de manière approfondie dans plusieurs espèces animales, en utilisantdiverses voies d’administration.
Toxicité à dose uniqueLa toxicité aiguë par inhalation, administration orale et administrationintraveineuse a été évaluée dans plusieurs espèces de rongeurs et denon-rongeurs.
En cas d’inhalation, la dose létale minimale chez le cochon d’Inde mâleest de 199 mg/kg.
Chez le rat, aucune mortalité n’a été observée jusqu’aux doses lesplus élevées techniquement possibles (c’est-à-dire 0,05 mg/kg après 4 hd’administration ou 160 bouffées de bromure d’ipratropium,0,02 mg/bouffée).
Les valeurs de DL50 orale chez la souris, le rat et le lapin sontrespectivement de 1 585, 1 925 et 1 920 mg/kg. La DL50 intraveineuse chezla souris, le rat et le chien est, respectivement de 13,6, 15,8 et environ18,2 mg/kg. Les signes cliniques incluent une mydriase, une sécheresse de lamuqueuse buccale, une dyspnée, des tremblements, des spasmes et/ou unetachycardie.
Toxicité à dose répétéeDes études de toxicité à dose répétée ont été menées chez des rats,des lapins, des chiens et des singes Rhésus.
Dans les études d’inhalation d’une durée allant jusqu’à 6 mois chezdes rats, des chiens et des singes Rhésus, la NOAEL (dose sans effetindésirable observé) était de respectivement 0,38 mg/kg/jour,0,18 mg/kg/jour et 0,8 mg/kg/jour. Une sécheresse de la muqueuse buccale etune tachycardie ont été notées chez les chiens. Aucune lésionhistopathologique liée à la substance n’a été observée dans l’appareilbronchopulmonaire ni aucun autre organe. Chez le rat, la NOAEL après 18 moisd’administration orale était de 0,5 mg/kg/jour.
Tolérance localeUne solution aqueuse de bromure d’ipratropium (0,05 mg/kg) a été bientolérée localement lors de l’administration à des rats par inhalation(administration unique sur 4 h). Dans les études de toxicité à doserépétée, le bromure d’ipratropium a été bien toléré localement.
ImmunogénicitéAucune anaphylaxie active ni réaction anaphylactique cutanée passive n’aété démontrée chez des cochons d’Inde.
Génotoxicité et carcinogénicitéIl n’a pas été observé de génotoxicité in vitro (test d’Ames), ni invivo (test du micronoyau, test létal dominant chez la souris, essaicytogénétique sur des cellules de moelle osseuse de hamsters chinois).
Aucun effet tumorigène ni carcinogène n’a été démontré lorsd’études à long terme chez des souris et des rats.
Toxicité de la reproduction et du développementDes études visant à explorer l’influence possible du bromured’ipratropium sur la fertilité, la toxicité embryonnaire et fœtale et ledéveloppement péri-/postnatal ont été conduites chez des souris, des rats etdes lapins.
Des niveaux de dose orale élevés, c’est-à-dire de 1 000 mg/kg/jourchez le rat et de 125 mg/kg/jour chez le lapin, ont été associés à unetoxicité maternelle dans les deux espèces et à une toxicitéembryonnaire/fœtale chez le rat, où le poids des fœtus a été réduit. Iln’a pas été observé de malformations liées au traitement.
Les doses les plus élevées techniquement possibles pour l’inhalation aumoyen de l’aérosol doseur, de 1,5 mg/kg/jour chez les rats et de1,8 mg/kg/jour chez les lapins, n’ont été associées à aucun effetindésirable sur la reproduction.
6. DONNEES PHARMACEUTIQUES
6.1. Liste des excipients
Chlorure de sodium, acide chlorhydrique concentré, eau pour préparationsinjectables.
6.2. Incompatibilités
Ce médicament ne doit pas être mélangé à une solution contenant duchlorure de benzalkonium en raison du risque d'incompatibilitéphysicochimique.
6.3. Durée de conservation
2 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à température ne dépassant pas +25 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2 ml en récipient unidose (PE). Boîtes de 10 ou 60.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et demanipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformémentà la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
LABORATOIRE AGUETTANT
1 RUE ALEXANDER FLEMING
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 365 817 7 7 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 10.
· 34009 365 818 3 8 : 2 ml en récipient unidose (PE). Boîte de 60.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DEL’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
11. DOSIMETRIE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament à prescription réservée aux spécialistes en pneumologie ou enpédiatrie.
Usage en situation d’urgence selon l’article R 5121–96 du code de lasanté publique.
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